Pendant la nuit au SAMU social, il pleuvait beaucoup donc nous avons fait peu de rencontres, mais j ai quand même été étonné par le peu de places d hébergements disponibles, par le choix arbitraire mais nécessaire qu'ils doivent faire pour distribuer ces places .
Je n'ai pas trouvé que l'approche des intervenants était toujours la bonne ils ne sont pas toujours a l'écoute de tous et doivent faire un choix a qui ils proposent un hébergements.
Proposer ces gardes aux étudiants en leur laissant le choix d'y aller ou non semble plus adapté.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
C'est même un choix de vie pour certains, ce qui me parraissait et me parait encore contre intuitif.
La partie double écoute était elle même très prenante avec les histoires des différents appelants, et la difficulté morale d'avoir à faire le choix de leur proposer ou non un lit pour la nuit.
L'action du SAMU SOCIAL est remarquable dans son approche car elle vise à apporter un soutien humain et matériel à des personnes en rupture de logement tout en respectant la personne qu'ils sont ainsi que leurs choix.
J'ai trouvé très pertinent d'intégrer cette expérience dans le cursus de médecine ; au-delà de la façon d'aborder un SDF en tant que tel, on apprend de manière plus concrète le respect de l'autre, de ses choix et de son libre arbitre ; en effet, les études de médecine tendent souvent à nous persuader que l'on sait mieux ce qui est bon pour les autres, et cela est loin d'être toujours vrai.
Cette garde au 115 m'a permis avant tout de passer au-delà de mes préjugés sur ces hommes et femmes qui n'ont pas d'autres choix que de vivre dans la rue.
J’ai apprécié la façon dont mon équipe se présentait aux usagers et le fait qu’elle laisse libre choix à ces personnes de décider ce qu’elles veulent qu’on leur apporte pour cette nuit.
Il ne s'agit que d'une réflexion parmi tant d'autres, mais je pense que la merveilleuse équipe du SAMU social de Paris et ce qu'elle a à nous apporter par l'interaction entre le milieu médical/paramédical et social seraient mieux appréciés par des externes à qui on laisserait le choix de s'y rendre sur la base du volontariat.
La dignité leur est rendue, les chauffeurs infirmiers et travailleurs sociaux leur donne toute leur attention pour pouvoir les aider sur tous les plans de la vie quotidienne, leur travail est remarquable, ils sont vraiment motivés par le bien être de l'usager tout en respectant leur choix quant à la prise en charge.
J'ai d'abord été surpris par le refus de certains SDF qui ont refusé de quitter leur "chez-eux", cela m'a amené à réfléchir sur le libre-arbitre et l'importance de ne pas juger les gens sur leurs choix.
Par ailleurs, j'ai pu constaté que la mission d'accompagnement du Samu Social n'est pas toujours facile, il faut savoir respecter les choix des personnes qui ne veulent pas être aidées ou ne pas être hébergées.
Je considère par conséquent que l'écoute et la découverte du concept dans les locaux reste indispensable mais que partir dans le camion devrait être un choix de l'étudiant et pas une obligation.
Certes je comprends que les chambres du centre sont prévues pour une seule personne avec un seul lit pour une nuit, mais entre entasser une mère et son bébé de 2 mois dans un lit ou juste un adulte bien portant, le choix fait m'a quelque peu surprise.
Leur relation avec les personnes dans la précarité est vraiment intéressante et inspirante : ils écoutent, conseillent, ne sont jamais intrusifs, prennent en compte les choix et respectent toujours la décision finale, sans insister.
Si je ne devais citer qu'un moment qui m'a touchée pendant cette nuit, le choix serait difficile...
Cependant, le choix de la mettre sur le stage d'urgence réa où l'on cumule déjà les gardes est loin d'être judicieux.
Par ailleurs lors de la double écoute j'ai trouvé très touchant que l'écart entre le nombre de lits disponibles chaque nuit et la quantité de personnes en besoin poussait souvent les employés à faire un choix sur la personne à aider.
Je pense simplement, par ce fait, qu'il faudrait laisser le choix aux équipes d'accepter de marauder ou non avec des étudiants et ne pas les forcer à le faire, ce qui est le cas aujourd'hui.
Pourquoi ne laisse-t-on pas le choix aux élèves qui le désirent de le faire plus près de chez eux, quitte à ce qu'ils doivent faire les démarches eux-mêmes?....
Ce n'est pas une expérience facile ni psychologiquement ni physiquement (se lever le matin pour aller en stage puis rester éveillé jusqu'à 5h du matin), on devrait avoir le choix de faire cette garde ou non.
Ce sont parfois des familles entières qui ne savent pas où s'adresser, des étudiants dans des situations personnelles et familiales délicates, des gens qui ont fait le choix d'être dans la rue ou alors des personnes qui n'ont pas de revenus suffisants pour pouvoir avoir un logement.
Quelques SDF vont dormir à la Boulangerie, un immense hangar avec des lits de camps envahis par les parasites mais cela reste un choix.
Le plus dur est probablement d'accepter leur choix de ne pas vouloir aller en hébergement et de dormir la nuit dehors, sans insister.
C'est très aléatoire ce choix je trouve, et ça nous donne un aperçu de la complexité et du nombre de personnes dans le besoin.
Pour d'autres femmes on constate que les pères les abandonnent quand elles tombent enceinte car le couple est trop précaire pour assumer un enfant, mais les femmes n'ont pas le choix et se retrouvent dans une précarité encore pire.
Pour ma part, je dirais que cette courte expérience m'a un peu changée et je crois impactera mes choix de vie dans le futur.
En bref, je redoutais un peu cette garde obligatoire, dont je n'avais pas le choix de la date, j'avais peur de ne pas savoir comment réagir, d'être un peu exclue, au final, je suis très heureuse d'y être allée, c'était une expérience très enrichissante.
Leur travail se résout à des choix perpétuels sur la personne à aider et des résultats terriblement temporaires.
J’ai pu voir la difficulté que l’on pouvait avoir à loger les différentes personnes, les choix difficiles parmi les demandeurs alors que l’on aimerait pouvoir tous les faire dormir au chaud.
L'arrivée au Samu Social faite, je me prépare à la double écoute et tout de suite je me rends compte que les personnes travaillant ici le font par choix et non par dépit.
L'écoutante avec qui j'étais m'a expliqué que cela pouvait être frustrant au début mais qu'ils n'avaient pas le choix, ayant 300 lits pour 9000 appels par jour.
Le nombre de places est très restreint et plusieurs critères sont pris en compte dans le choix des places attitrées, l'âge et l'état de santé sont les principaux.
Je crois que cette soirée m'a poussée à me rappeler les raisons de mon choix de métier, mais également les moyens que je pourrai avoir dans le futur pour soutenir les gens moins favorisés que moi.