Par ailleurs, le fait de se retrouver sur le terrain fait changer la perception que l'on a des personnes en situation d'extrême précarité qui ont besoin de l'aide du SAMU social, qui ne correspondent pas forcément aux préjugés que l'on peut avoir : cela peut concerner des personnes issues de milieux sociaux variés, avec des niveaux d'éducation très différents.
Connaissant déjà le domaine de la prise en charge des personnes en grande précarité (membres de ma famille y travaillant), j'ai pu découvrir l'illustration de ce que j'ai pu lire ou entendre, et découvrir le terrain.
Être directement sur le terrain permet de se rendre compte de quelques détails sur une réalité dont nous sommes déjà conscients grâces à nos stages.
En pratique pour les ECN, cette nuit d'observation ne nous sera d'aucune utilité, mais dans notre vision des gens, des personnes en difficultés et potentiellement nos patients, cette expérience permet de se rendre compte de la réalité du terrain !
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
Globalement, c'était une très bonne expérience, on voit des choses, on est sur le terrain.
L'équipe est super sympa et rien de tel que d'être sur le terrain pour comprendre le milieu.
Plus jeune, j'avais déja eu l'occasion de participer à des Maraudes au près de la Croix-Rouge, cette seconde partie sur le terrain m'était donc plus " familière" et j'ai apprécié retrouver la même "ambiance" au sein de l'équipe que celle que j'avais pu connaître à la Croix Rouge.
L'organisation de la garde est intéressante avec un premier passage en double écoute qui permet de se rendre compte des différentes activités de l'organisation puis le passage sur le terrain.
Ç' est un grand atout pour notre formation, une ouverture d'esprit et un apprentissage sur le terrain du travail d'équipe qui nous servira incontestablement dans la pratique de notre métier mais aussi dans notre vie personnelle.
Elle m'a permis notamment de mieux appréhender les disparités des situations des personnes trouvées dans la rue, de mieux me rendre compte de la réalité du terrain et ainsi prendre la mesure de l'impact de la politique sociale actuelle.
Je pense qu'une telle expérience leur permet de se rendre compte réellement de la réalité du terrain et que tout n'est pas du.
Espoir car j'ai pu me rendre compte à la fois sur la double écoute et le terrain l'espoir des défavorisés d'être accueilli à tout prix dans un centre; le refus suite à des fautes de place me faisait la plupart du temps de la peine.
Concernant la maraude, cela permet de comprendre sur le terrain comment l'équipe accède aux différentes demande suite aux appels du 115.
J'ai alors pu découvrir, sur le terrain, la véritable utilité du SAMU social, à apporter de l'aide matériel, de la nourriture mais aussi du soutien moral, de la bienveillance et une écoute auprès des Sans Domiciles Fixes, isolés dans leur précarité.
Cette garde a été une expérience fort enrichissante, l'occasion de comprendre l'action du SAMU social sur le terrain, accompagner et aider les gens dans le besoin.
J'ai effectué ma garde au Samu Social jeudi premier mars, c'était pour moi l'occasion de voir et de comprendre ce qu'il se passe sur le terrain.
Mais c'est surtout l'expérience sur le terrain, le contact avec les SDF en dehors d'un contexte purement médical (comme par exemple en stage aux urgences) qui m'ont marqué.
Je pense que cette nuit de maraude est nécessaire à tout élèves en médecine (et ailleurs aussi), elle nous fait voir un public que nous ne rencontrons pas à l'hôpital, elle nous fait aller sur le terrain, loin du confort aseptisé de l'hôpital.
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
Je trouve que la répartition du temps des "activités" de la garde est bien : 2h de double écoute puis le reste du temps avec l'équipe mobile car je pense que c'est plus intéressant de voir réellement sur le terrain les actions du samu social (mais qu'il faut quand même garder un peu de double écoute !).
Un "monde" sous terrain...
Je suis volontaire pour apporter une aide médicale aux SDFs, mais je n'ai pas choisi d'être travailleur social sur le terrain.
La garde au Samu social est une expérience intéressante qui m a permis de découvrir le rôle de cette structure, tout en étant sur le terrain .
D'abord agréablement surprise par l'engagement de l'équipe, leur réactivité et leur connaissance du terrain (c'est bien un métier !).
Nous voilà équipé pour aller sur le terrain, je suis l'IDE comme son ombre, elle me présente le chauffeur et la TS.
Même si ce temps de double écoute est trop court, il permet d'avoir un aperçu direct des difficultés rencontrées "sur le terrain" au quotidien et de la détresse des personnes dans le besoin; complètement différent de ce dont on peut voir à l'hôpital où on ne se concentre que sur la maladie ou la plainte mais pas sur les conditions de vie dans sa globalité.
La partie de double écoute est, je trouve, assez intéressante, cela permet une premier contact avec les personnes réclamant une aide (principalement de logement au téléphone) avant de se rendre sur le terrain.
Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est l'extrême gentillesse des gens dans la rue : les riverains et commerçants que l'on rencontre sur le terrain et qui ont signalé, certains sans-abri qui nous abordent et discutent comme si on se connaissait depuis longtemps, d'autres équipes de maraude faisant parti d'autres associations qui viennent aider comme nous...
En tant que première expérience sur le terrain: la première personne qu'on a rencontrée a jetée la soupe qu'on lui a préparée et est partie sans dire au revoir, autant dire que ça commençait bien.
Les équipes de terrain maraudent et vont à la rencontre de ceux qui ne demandent rien.
Je suis très contente d’avoir pu faire cette garde au Samu Social de Paris, j’ai eu un aperçu du travail et de l’effort fourni, de la réalité du terrain grâce aux maraudes.
Ce téléphone permet d'entretenir un lien avec le centre 115, qui nous fait part des signalements faits dans notre terrain de maraude (3 arrondissements par équipe).
Pour commencer j'ai été surprise de constater que l'équipe était très hétéroclite, constituée sur le terrain de personnes jeunes mais surtout engagées à 100% dans leur mission et non des bénévoles comme je l'imaginais.
Cela nous permet de prendre conscience qu’il y a une part non négligeable de personnes démunies vivant en exclusion dans des conditions inadaptées et cela nous enseigne l’empathie qui ne peut pas s’apprendre dans les ouvrages médicaux mais plutôt sur le terrain dans l’école de la vie, qui est celle où l’on apprend les plus belles et les plus grandes leçons.
Mais si l'on prend bien le temps d'y repenser, de discuter avec les acteurs sur le terrain et avec ceux qui vivent dans ces rues, le regard devient pas à pas différent.