Il est dans une rue isolé de l'avenue principale avec un matelas usée et des couvertures et quelques oreillés, des bouteilles d'alcool et des gamelles de nourriture et son petit plaisir une radio.
Après la pause repas à 3h du matin, nous repartons faire un tour dans Paris pour proposer aux personnes qui le souhaitent, une couverture, une soupe, un café ou une oreille attentive, faute de place en centre d'hébergement d'urgence.
Une seule certitude, si je me retrouvais dans pareille situation je souhaiterais ardemment que l’on me mette une balle dans la nuque plutôt que de me tendre une couverture
En revanche, je ne me considère pas convaincu par l'efficacité d'une nuit de maraude, (évidemment je n'ai qu'une nuit comme preuve) sans aucun jugement de ma part quant à la compétence de l'équipe accompagnatrice, je trouve que les moyens mis à disposition pour les SDF sont minimes (boissons chaudes, couvertures...)
L'équipe peut distribuer des plats chauds, du café et des boissons, des couvertures de survie et des duvets, mais en quantité limitée (4 duvets au départ de la maraude).
Il est 2:45, il pleut depuis le début de la soirée, et la, sur une bouche d'aération de métro, nous voyons un homme sans couverture, sans protection, sans abri de fortune allonge et trempe jusqu'aux os. […] L'équipe repère une porte cochère et organise avec deux couvertures de survie et un duvet un petit coin un peu plus confortable.
Notre équipe, avec F,L et G, était supposé marauder le 14e et le 5e arrondissements. 21h : départ des "troupes", avec dans chaque "camion": 1 conducteur, 1 assistante sociale et 1 IDE, ainsi que des provisions comme eau chaude (pour faire soupe, café, thé), des bouteilles d'eau, des couvertures et vêtements. […] Du coup, on a couvert celles sans couvertures ou vêtements chauds.
Après le dîner vers 2h, nous sommes ressortir pour faire de la maraude pure dans le 1er arrondissement de Paris : nous avons donné des couvertures, soupes et cafés à ceux qui le souhaitaient et nous leur avons proposé des cents d'herbergement.
Elle est d’origine ivoirienne et est en France depuis une semaine et ne bénéficie donc d’aucune couverture sociale.
La plupart des personnes rencontrées refusent une nuit dans un centre, après une brève discussion, on leur propose une petite collation et une couverture pour la nuit puis on continue de marauder.
L'équipe a été à leur écoute, leur a proposé des solutions, ils ont fait bien plus que distribuer un soupe chaude ou des couvertures pour être à l'abri du froid et de la pluie de cette nuit là ...
On a rencontré des personnes parfois touchant le RSA et ayant un emploi mais à la rue faute de moyens et de couverture sociale.
Le premier appel qu'on a trouvé était un jeune homme sous une couverture, mais lui non plus refusait l'hôtel.
En s'en allant avec nous dans le camion,dans un dernier moment de bonté, le jeune homme laissa ses dernières couvertures de survie à son viel ami d'un jour.
Il n'a pas accès à son traitement car il vit dans la rue et se trouve sans couverture sociale.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes.
Le samu social se démène pour donner procurer des couvertures, la mairie les jettent.
Le Samu Social transporte les personnes jusqu'au centre d'hébergement pour la nuit, peut donner des couvertures/café/eau/chaussettes/nourriture aux personnes en demande, informe, donne des premiers soins infirmiers.
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
Les pompiers n'avaient apparemment pas pensé à lui donner une couverture de survie..
On a trouvé quelques places d'hébergement, donné quelques boissons/couvertures. […] Du coup on a beau lui avoir donné du café, de la purée, une soupe, une couverture avec un sac, un paire de chaussettes, il a fallu le quitter (lui ne voulait pas), et on l'a laissé seul, sous cette bruine et dans ce froid, seul et debout.
On a commencé par des signalements, il s'agissait soit de donner un café, une couverture de survie ou un bol de soupe, soit d'accompagner la personne jusqu'au centre d'hébergement.
J'ai été agréablement surprise de voir que leur action ne s'arrêtait pas seulement à distribuer de la soupe et des couvertures aux personnes dans le besoin mais de constater qu'il y avait un véritable suivi et une complicité qui s'instaurait entre les équipes de maraude et les habitués du 115.
On voit aussi l'intolérance dans la rue, une dame sur ses grands talons aiguilles nous disant que "C'est dégueulasse" ici, à côté de Nicolae, 58 ans, allongé sur son matelas dans l'abris bus avec ses 13 couvertures et sa pneumonie.
Il y avait aussi cet homme à qui ont avait volé chaussures et couverture qui surement par méfiance a préférer rester dormir dans la gare.
Malgré cela nous avons quand même pu aller à la rencontre d'une dizaine de personnes tout au long de la nuit, bien que la moitié seulement n'aient souhaité aller dans des centres pour la nuit : le fait de ne pas pouvoir aider ces derniers au-delà d'une soupe ou d'une couverture, était d'ailleurs assez "dur", surtout pour ceux qui semblaient malades.
Elles leur offrent un café, une couverture, des vêtements, un lit pour dormir lorsqu’il en reste encore – car une fois l’hiver passé, les places se font rares.
Les deux personnes sont chacune installée sur un trottoir, nous allons les voir une par une pour leur apporter à manger, une couverture, des vêtements.
En raison de l'absence de couverture sociale, ils ne pouvaient pas la garder.
J'avais bien en tête les camions qui sillonnent les rues de paris la nuit pour proposer une place la nuit, une couverture , un café ou tout simplement venir au contact des gens pour leur parler un peu, en revanche j'ai découvert l'existence des centres de jours avec toute l'assistance médicale, juridique, sociale qu'ils offrent.
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
Il m'a même semblé que bien souvent, ils préféraient notre écoute aux soupes, clopes et couvertures qu'on pouvait leur apporter.
Comme si j'avais ouvert les yeux sur ces personnes seules auxquelles personnes ne fait attention en passant au ras de leur mince espace privé, signalé par une couverture ou un carton.
Elles étaient installées sur des marches d'escaliers avec quelques couvertures.
Nous avons donné de la soupe et des boissons chaudes et parfois des couvertures.
Pour moi c'était une certaine image que j'avais : rouler dans les rues, aller voir tous les SDF et leur apporter de la nourriture et une couverture.