Cette garde est très enrichissante, tout d'abord sur le plan humain, car, habitués à rester un peu dans sa bulle, on apprend à s'approcher des plus défavorisés, à leur parler, à discuter avec eux, à leur montrer notre considération et attention pour eux.
afin de mieux les approcher.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé.
Parfois, alors que le camion était simplement à un feu rouge, certaines personnes faisaient signe pour qu'il s'approche parce qu'elles avaient besoin d'aide.
La plateforme de régulation, les appels sont une première approche qui m’a permis de mettre en place l’organisation très millimétrée du samu social.
Cela m'a permis d'observer une approche différente vis à vis des sdf et plus globalement des personnes en difficulté sociale .
Il résulte quand même une frustration à la fin de cette garde : tant de gens à s'occuper et des moyens toujours insuffisants, un public parfois difficile à approcher, un sentiment d'impuissance.
Déjà avant d'arriver sur le lieu de la première personne, on s'approchait d'un autre homme sdf, désespéré car il n'y avait plus rien dans les poubelles Franprix.
Quand il s'est approché du camion, j'ai réalisé qu'il était très jeune (une vingtaine d'années c'est à dire proche de mon âge).
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
L'approche est systématique, quasi au sens médical du terme, comme nous à l'examen d'un patient, toujours en ayant en tête la prise en charge qui va suivre.
Enfin j'ai été frappée par l'attitude de l'équipe, qui montre une humanité et un respect sans bornes envers ceux qu'ils approchent, respectant leur volonté de ne pas être aidés le cas échéant, mais dans tous les cas d'une gentillesse et d'une empathie extrême.
C'est une toute autre approche qu'ils ont avec les personnes sans domicile de secours.
Cette gare m'a permis d'avoir un autre angle d'approche de la vie des sans abris.
Si j'ai un regret quant à cette garde effectuée, c'est qu'elle a été faite deux jours avant le début de mes partiels, j'étais donc stressée par les examens qui approchaient et moins dans l'action de la garde même. […] Depuis que j'ai fait cette garde, quand je recroise les personnes sans abri qui vivent près de chez moi, je les appelle dans ma tête par leur prénom, car à présent je les connais, et je repense au bonjour qu'ils nous ont accordé quand on s'approchait d'eux dans le camion.
Il m'a également permis une premiere approche vers le sans-habris, que j'aurais peut-être mis beaucoup plus de temps à effectuer, et qui me semble maintenant beaucoup plus aisée.
La grossesse approchait à son terme.
Ce qui m’a étonné surtout, parce que je n’en m’attendais pas à cette approche, c’est le fait de laisser les gens tranquille quand ils dorment, même s’ils ont été « signalés », avec nos réflexes de futurs médecins on aurait plutôt envie de vérifier que la personne est plus pub moins en bonne santé et e qu’il faut faire pour la soigner, c’est vrai que dans notre domaine on fini par s’éloigner de la question centrale qui est de prendre soin de la personne et se préoccuper donc plus de ses attentes et d’en son confort plutôt que de ses besoins « physiologiques » qui en fin de compte pour la personne ne recouvre souvent que peu d’importance.
En effet, ce qui a été nouveau et particulièrement instructif, c'est d'avoir approché des gens devant lesquels je passe tous les jours dans une certaine indifférence.
En conclusion, j'ai eu l'impression de subir cette garde comme une punition, j'ai passé un mauvais moment, et cela m'a encore plus éloignée de l'approche sociale dans la santé.
C'est alors qu'un passant s'approchait de nous.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Expérience très enrichissante, qui m’a boulversé, qui m’a permis de comprendre la détresse des sans abris, surtout à l´approche d’un froid qui s’annonce dévastateur ...
En nous portant volontaire et en choisissant nous-même une date, nous irions avec une bien meilleure volonté et avec une approche beaucoup plus positive et ouverte.
J'estime que cette approche avec les personnes isolées, permise par l'intégration au SAMU Social, est une chance que j'ai eu et qui me permettra d'entrer en contact avec ces personnes plus facilement, avec moins de retenue et plus de compréhension dans ma vie professionnelle comme personnelle.
Nous avons mauraudé dans des lieux qui m'étaient familiers, dans le 13ème arrondissement, aussi ai-je été surprise de voir nombre d'entre eux se manifester à l'approche du camion, héler les travailleurs sociaux, infirmiers et chauffeurs comme de bons amis et entretenir une conversation, obtenir un peu de réconfort en étant considérés comme des personnes normales et non pas comme faisant partie du décor de Paris.
Un jeune homme s'est approché, et m'a tendu la main pour se présenter.
Nous approchons, Mallory est douce, avenante, elle leur tend la main pour leur donner un peu d'humanité.
L’approche des personnes en situation d’exclusion nécessite des compétences.
Mini-stage, énormément enrichissant sur le plan humain, les personnes dans la détresse sociale peuvent faire peur dans un premier temps, mais ces premières craintes sont vite oubliées par une approche réfléchie et tendre… où la plupart du temps, une réel partage est possible… La découverte des différentes possibilités d'aide sur Paris (logement, vêtements, alimentation, soins, insertions...) est également très positif, des petits moyens au jour le jour, avec toujours l'espoir d'une pérennisation dans le futur....
J'ai fait la maraude dans le 18ème : pas de signalement dans ce secteur, on a juste arpenté les rues pendant des heures (5 à 6h) à regarder les trottoirs, rencontre de quelques SDF, et approche très courte de la part de l'équipe.
On arrête le camion, on s'approche de lui, on se présente, c'est apparemment un "habitué" du samu social mais pas dans ce quartier là.
Mon équipe du camion, extrêmement sympathique, m'a en effet rapporté qu'ils ont parfois du mal avec certains étudiants qui sont extrêmement sur la défensive et ne veulent pas d'approcher des gens.
Elle refuse qu'on s'approche tous ensemble et c'est finalement l'infirmière qui va lui parler.
Cela nous permet aussi d'avoir une autre approche de la misère que l'on peut voir dans les services hospitaliers , peut être mieux l'appréhender, avoir un meilleur contact avec les sdf que l'on sera amené à prendre en charge en tant que futur médecins.
Il se réveille alors que nous nous approchons.