Cette experience a permis de casser une barrière de préjugés envers cette partie de la population.
La population rencontrée est souvent peu écoutée, peu vue de la part du grand public.
Une nuit au Samu social permet de se rendre compte de ce qui se passe vraiment dans la rue et de voir tous les dispositifs mis en place pour aider cette population.
La maraude permet de se rendre compte de la diversité de la population des personnes rencontrées.
Il faut maintenir cette possibilité de faire cette garde, notamment pour sensibiliser les étudiants à ces populations défavorisées et trop souvent stigmatisées (au urgences aussi !).
La garde au samu social permet de rencontrer une partie de la population que l'on connait mal du fait de sa désocialisation.
L'équipe est à l'écoute, attentive, et crée un contact avec une population marginalisée et précaire.
La double écoute puis la maraude ont été très intéressantes pour comprendre comment le système fonctionnait et voir que les populations défavorisées ne sont pas mises au rebut, loin de là.
Découvrir les missions de ces équipes de nuit, les moyens qu'ils ont à disposition pour aider cette population ainsi que les infrastructures permettant d'accueillir ces personnes dans le besoin, était très intéressant.
Les appels concernants des abus de faiblesse, chez une population déjà fragilisée, notamment les femmes, sont les appels qui m'ont le plus marqués.
C'était une expérience très intéressante, avec une découverte d'une population que l'on connaît bien à l'hôpital et beaucoup moins en dehors.
Leurs missions sont l'accueil de personnes dans les centres d'hébergement , le don parfois de collations mais surtout de soutien auprès des personnes souvent ignorés par le reste de la population .
L'intérêt de cette garde réside dans la découverte d'un milieu associatif qui place l'essentiel de son action dans la conservation du lien social parmi les populations les plus fragiles.
J'ai cependant été surpris et déçu de voir à quel point les moyens disponibles était largement en dessous des nécessités de cette population.
Elle permet ainsi de s'affranchir, au moins pendant quelques heures, de cette barrière qui se hisse aisément entre la population et les personnes vivant dans la rue. […] J'ai surtout pu remarquer que les usagers ou bien même la population générale confondaient le rôle propre du samu social.
Elle a été, pour moi, l'occasion d'un premier contact avec une population que je n'avais jusqu'ici jamais rencontrée au cours de mes stages.
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
Je n'oublierai pas cette soirée qui m'a permis de poser un regard différent sur cette population marginale qui sont les "sans domicile fixe".
Par ailleurs cette nuit a nuancé mon automatisme du médical en me confrontant avec un autre type de population en demande d'aide sociale et humaine et d'une distance professionelle.
Cette nuit m'a permis de vaincre tous les à-priori sur les populations vulnérables et/ou SDF.
Cette nuit a été une expérience très enrichissante pour moi car elle m'a permis de rencontrer des personnes sans abri en dehors du cadre du soin auquel cette population est fréquemment soumise.
Ce fut pour moi une expérience importante du milieu de la rue, des conditions (même estivales) dans lesquelles vit cette population, et le manque de moyens mis à disposition pour l'aider et l'héberger.
la misère a pris une envergure qui n'a cessée d'augmenter ces dernières années, il y a pratiquement l'équivalent de la population d'une deuxième ville qui dort dans les rues de Paris.
Ceci étant, pour les étudiants ayant stage aux urgences, l'expérience peut paraître redondante puisqu'il s'agit d'une population à laquelle nous sommes deja confrontés toutes les nuits de garde, avec globalement les mêmes problématiques et les mêmes histoires tragiques.
Ça permet de se rendre compte des conditions de vie de partie importante de la population qui n’a pas de logement.
C'était une excellente expérience permettant de se rendre compte de la précarité sociale dans laquelle se trouve une grande partie de la population.
Je trouve ça très important pour les étudiants en médecine de comprendre les enjeux du logement d’urgence et de l’isolement de certaines populations (sans abris, réfugiés...).
Surpris par le nombre d'usagers propres, bien couverts, bien organisés… qui diffèrent beaucoup de la population de SDF en état d'ivresse des urgences.
Cette garde correspondait bien à l'idée que je m'en faisais, au moins pour la maraude et donne au moins une fois un aperçu d'une population rarement rencontrée à l'hopital (en dehors des urgences ou du Samu) pour la plupart d'entre nous.
Ainsi, nous avons fait face à des familles entières dans le besoin, ainsi qu'à des populations migrantes qui ont vraiment la volonté de sortir de la rue.
Je suis ravi d'avoir pu faire l'expérience d'une garde au samu social et rencontrer une population souffrante de maux différents de ceux que l'on a l'habitude de voir à l’hôpital.
Elle fait tomber des barrières, ce qui me permettra de mieux prendre en charge cette population par la suite que ce soit aux urgences ou ailleurs.
Cette a été très utile, j'en suis ressortie enrichie de part la population des sans abris, des travailleurs sociaux et des infirmiers.
J'ai trouvé intéressant d'assister à la fois à l'écoute du 115 et à la maraude puisqu'il s'agit d'activités très différentes ne ciblant pas exactement la même population.
Ceci a davantage susciter mon envie de faire des maraudes en tant que bénévole notamment en soirée et la nuit : se sentir utile lorsqu'une grande partie de la population dort (situation que l'on vit déjà en garde).