Les moyens mis en place étaient encore trop faible par rapport à la demande apparente.
Une équipe accueillante et chaleureuse, à l'écoute et protectrice par rapport à nos apprioris et nos réticences.
Cependant j'ai été déçu car l'aide que nous leur apportons est souvent insuffisante par rapport à leur besoins.
Cette nuit m’a permis de voir que malgré le travail des travailleurs sociaux , le manque de moyens étaient énorme par rapport au personnes dans qui étaient dans le besoin.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé. […] Le gros problème c'est qu'il n'y a pas beaucoup de places dans les centres d'accueil par rapport au nombre de gens dehors, ce qui fait que en deuxième partie de nuit, plus aucune place n'est disponible et on a très peu de sacs de couchage (4 par camion) ce qui fait que parfois, on est obligé de refuser de donner à certaines personnes par manque de moyen
Le point négatif est le temps trop long passé dans le camion par rapport aux temps pris pour discuter avec les personnes.
Les difficultés des gens de la rue sont tellement variées, tant par rapport à la langue que par rapport à une sorte de tabou que les gens s'imposent et qui les empêchent de s'ouvrir à l'aide que les associations essaient de leur apporter.
Sensation dérangeante cependant quand au rapport par rapport aux plus démunis, ne sachant pas qu'elle attitude adoptée à leur égard.
Cette nuit au samu sociale est très enrichissante, elle permet de regarder les SDF d'un oeil nouveau, différent par rapport à ce que l'on peut voir aux urgences.
Ce que j'ai particulièrement apprécié est la limite qu'ils s'imposent dans leur activité dans le sens où ils mettent en avant la responsabilité de l'individu par rapport à leur situation précaire.
Les personnes démunies se retrouvent donc parfois déçues par rapport à leurs attentes, notamment les familles pour lesquelles il y a très peu d'hébergement: par exemple un jeune couple avec un bébé d'1 an que nous avons rencontré dans la nuit, qui se voit proposer un café à la place d'un hébergement, la mère en pleurs devant nous.
Enfin on peut se rendre compte de la faible capacité d'acceuil en centre par rapport à la demande qui est importante .
C'est bouleversant de voir la quantité de demandes par rapport aux possibilités existantes actuellement.
L'envie d'aider et l'altruisme des travailleurs contrastent vraiment avec le peu de moyens mis à disposition pour le SAMU Social et le nombre de places d'hébergement très limité par rapport à l'immense demande.
J'ai pu discuter avec plusieurs SDF dans la nuit, tous différents les uns par rapport aux autres.
Cette garde apporte un autre regard sur les personnes défavorisées, par rapport à la pensée populaire et aux clichés.
Cette garde apporte un autre regard sur les personnes défavorisées, par rapport à la pensée populaire et aux clichés.
Je pense que cela aura changé mon regard par rapport aux SDF aux urgences, qui ne voient de médecin qu’exceptionnellement pour certains et que cela représente une chance pour le médecin de faire du dépistage et de la prévention.
J'ai une vision beaucoup plus humaine et je comprend mieux la situation des SDF en ayant pu discuter avec eux (surtout que j'ai pu parler roumain avec certains) par rapport aux urgences où, jusqu'à date, j'ai trouvé plutôt les cas extrêmes d'alcoolisation ou d'isolation.
Mais il n'est pas facile de se placer à la distance adéquate par rapport aux personnes vivant dans la rue, être proche et à l'écoute sans être trop familier.
Et la grosse difficulté c’était pour elle le manque d’adaptation des logements dans les centres d’accueil par rapport à ses capacites motrices.
Cela m'a beaucoup sensibilisé de voir les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement tant de gens,l'injustice et le décalage qui existe par rapport à "notre" réalité.
J'ai pu comparer le foncionnement de la régulation du Samu social par rapport au médical.
Lors de la double écoute au 115, ce qui m'a le plus marquée est le manque de place par rapport à la demande : lorsque quelqu'un appelait, son dossier était examiné et si le demandeur avait eu une nuit en foyer dans la semaine, sa demande n'était pas prioritaire et il n'avait aucune chance d'obtenir une place cette nuit là (à moins d'être en grande détresse ou malade).
S'il est vrai que cette expérience présente un intérêt certain pour la compréhension d'une situation que nous oublions ou refusons de voir chaque jour autour de nous, la rendre obligatoire ne fait qu'augmenter le ressenti négatif qu'il est possible d'avoir par rapport à ce contact humain - qui n'est dans ce contexte que forcé.
C'est très bien qu'ils soient nombreux, cependant, j'ai été étonnée du nombre de personnes mobilisées par rapport au nombre de SDF aidés.
J'étais vraiment très choquée du nombre de gens qui appelaient le 115 tous les jours, et surtout du manque de places d'hébergement que le SAMU social était en mesure de proposer, par rapport à la demande.
Même si ce fut intéressant de voir le fonctionnement de ce centre de santé et de pouvoir échanger avec les hébergés du centre souffrant de pathologies plus ou moins aïgues , je pense que c'est une garde moins stimulante par rapport aux maraudes qui tournent toute la nuit en camion.
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
La double écoute était intéressante mais le constat est que le service est totalement saturé, le nombre d'hébergements étant totalement insuffisant par rapport à la demande.
J'ai appris comment il fallait se positionner par rapport au sdf.
Pour la garde en elle même, encore une obligation de la fac qui, contrairement à trop souvent, présente un réel intérêt par rapport au temps consacré.
Si l'équipe est au complet (c'est à dire 1 chauffeur, 1 infirmier et 1 aide social), nous sommes à l'arrière, et en contre plongé par rapport à eux : aucune discussion n'est possible, surtout si des sans abris sont juste à côté de nous ...
Et que les moyens donnés pour la combattre sont moindres par rapport aux besoins réels.
J'ai été tout d'abord déconcertée par le nombre d'appel au 115 et le si peu de place dans les centres d'hébergement, qui est vraiment dérisoire par rapport à la demande.