Il n'y a eu que deux interventions pendant la nuit, c'était dommage. Une des deux interventions consistait à héberger une femme enceinte et son enfant de 5 ans, en voyage depuis janvier pour arriver en France (passage par de multiples pays).
J'ai commencé la garde par une intervention a Pigalle avec une femme très touchante.
En revanche la maraude était inintéressante, en grande partie à cause du faible nombre d'interventions.
J'ai assisté à plusieurs interventions et j ai pu admirer leur utilité et leur efficacité auprès des sans-abris tout ça toujours dans une bonne ambiance et un travail d'équipe formidable.
Nuit très instructive, avec beaucoup d'interventions.
Malheureusement c'était une nuit très calme donc peu de signalements et peu d'interventions.
Pendant la maraude, l'essentiel des intervention se limitaient à offrir des cafés et/ou des soupes aux sans abris, sans pouvoir leur offrir de véritables réponses à leurs besoins.
C'est intéressant de voir les deux côtés de leur intervention : à la fois la répartition des places en centre et la manière de gérer aux mieux cette répartition, puis sur le terrain la maraude.
Nous avons au final eu peu d'appels dans la soirée mais une des interventions qui m'a marquée était la rencontre par hasard en passant en camion d'une jeune femme dans la trentaine logeant sur le trottoir.
J'ai pu voir un éventail large de situation au cours de la nuit et j'ai réalisé comme les "interventions" peuvent être variées.
La maraude a malheureusement était un peu moins intéressante car nous n'avons eu que deux interventions.
Tout d'abord, je tiens a remercier l'equipe d'helene, marie et nahim qui m'ont fait decouvrir toutes les differents types d'intervention sur le terrain ainsi que thomas et frederique les permanenciers qui malgre les appels incessants ont pris de leur temps precieux pour m'expliquer la procedure de prise en charge au 115.
ont vraiment soudé l'équipe et je pense rendu les personnes rencontrées plus réceptives à nos interventions.
Lors de la double écoute, nous avons eu l'appel d'un homme qui donnait des nouvelles depuis la première intervention, il avait maintenant un logement et touchait le RMI.
Nous avons vu des situations de terribles isolements où l'intervention était compliquée mais tellement utile que c'en était très gratifiant.
Nous avons vu des situations de terribles isolements où l'intervention était compliquée mais tellement utile que c'en était très gratifiant.
La maraude en camion m'a permis de mieux comprendre la nature des interventions du SAMU social et ce qu'il avait à proposer aux personnes dormant dans la rue.
La partie double écoute permet de bien comprendre le fonctionnement du SAMU social avant de sortir et d'avoir une vision globale de ce que l'on peut proposer aux personnes dans le besoin au cours des interventions.
Cette garde a été enrichissante quoiqu'un peu décevante car les regles qui conditionnent les interventions (et que je comprends tout à fait pour le respect des gens et la sécurité des maraudeurs) empechent d'aider beaucoup de gens (zones vertes, privées etc...) .
A chaque intervention, les membres de l'équipe ont pu m'expliquer les différentes situations auxquelles nous étions confronté à partir de leur expérience personnelle au sein du Samu et les différents moyens qui pouvaient être mis en place.
Peu d'interventions mais toutes riches en émotions et en parcours personnels chaotiques.
On voit les interventions d'urgence, qui cherchent des hébergements ponctuels, il nous manque l'abord plus prolongé de suivi des sans-abris.
C’était assez intéressant, nous avons effectué plusieurs interventions dont une particulière sur une personne paraplégique en fauteuil roulant qui était à la rue depuis quelques semaines.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Beaucoup de questionnements soulevés sur le rôle de la société, parfois même l'utilité de ces interventions (beaucoup d'énergie déployée, peu d'impact sur certains, solutions provisoires).
Nous avons quand même pu faire une intervention.
Finalement les choses se sont bien terminées grâce à l'intervention de la police mais on était pas loin d'un drame qui nous montre de facon brutale la détresse des gens.
La nuit s'est très bien passée dans la bonne humeur et l'entraide, avec une particulière attention à me faire participer aux interventions.
J'ai eu de la chance d'être avec une équipe super sympa et sur un secteur intéressant (le 18éme) donc j'ai vu un certain nombre d'interventions.
J'ai trouvé que cette intervention avait été particulièrement utile et qu'on avait vraiment apporté quelque chose à cette femme.
En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
Je suis contente d'avoir eu l'occasion d'assister aux interventions du samu social; mais enfin je ne pense pas avoir le courage suffisant pour y travailler au long court.
Possibilité de moyens d'interventions et d'aides limitée Enfin, un aspect agréable de la maraude : "redécouvrir" paris de nuit
Une intervention m'a touché , quand on a emmené une dame au foyer du musée du Louvre pour qu'elle y passe la nuit, elle a été accueilli très chaleureusement et celui qui l'a accueilli lui a dit qu'elle pouvait rester la nuit suivante et qu'elle fêterait noël avec eux , elle était tellement émue.
Également, l'occasion de me rendre compte des limites de la maraude : quantité limitee dans un camion de "soupes", "dosettes de café"- ce qui implique donc de savoir gérer le stock tout le long de la maraude - délai d'attente entre appel et intervention parfois de plusieurs heures...