J'ai l'impression qu'on perd beaucoup de temps dans la maraude à faire des allers-retour vers les centres, alors qu'on pourrai prendre tout le monde d'un coup dans le camion.
C'est une expérience qui vaut le coup d'être faite au moins une fois dans un stage d'externat.
L'expérience est certes un peu déconcertante au début (aller vers les sans-abris et leur parler spontanément est difficile pour nous, inexpérimentés), mais elle vaut le coup d'être vécue.
J'ai accompagné l'équipe qui ne faisait que de la maraude toute la nuit, du coup étant donné qu'il y avait presque personne cette nuit je n'ai pas appris grand chose.
Du coup pendant la maraude beaucoup trop de personne n'ont pas eu la chance d'être Hébergés et sont rester dans le froid et la neige avec comme seul réconfort un café et un duvet.
Du coup, pendant la majorité de l'atelier double écoute, il n'y avait pas de solution à apporter aux appelants.
Et depuis que j'ai fait ce stage j'ai plus de facilité à parler avec des sans abris et à leur apporter du coup un petit soutient.
Du coup je me demande s'il ne vaudrait pas mieux que la garde soit faite sur la base du volontariat.
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
Du coup l'ambiance était un peu tendue et j'avais l'impression que les personnes que l'on rencontrait pouvaient le ressentir.
Après chaque arrêt ne signifiait pas forcément une place d'hébergement, du coup les gens étaient tristes ou parfois en colère contre ça...
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
C'était très impressionnant de devoir prendre en charge autant de personnes d'un coup, qui ont tous beaucoup de demandes et d'attente.
Jai ete affecte au 19e arrondissement donc deja presque 1h de trajet pour s'y rendre et ensuite nous n'avons trouvé aucun dès signalement du coup la maraude a consisté à visite Paris en camion la nuit, c'est joli mais étant obligé d'aller en stage le lendemain (car échanger sa garde au SAMU social le 11 juillet = miracle) je m'en serai bien passé.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
La première partie de la garde avec l'écoute téléphonique est particulièrement intéressante: les appels de gens désespérés donnent un coup au moral.
Nous sommes partis en maraude sur les coups de 21h et nous sommes d'abord tombés sur 3 migrants à la Chapelle dans le 18 ème.
L'ambiance dans l'EMA était bonne, du coup le temps passe trop vite!
Cette femme venait de fuir les coups de son mari avec lequel elle était déjà hébergée par le samu social dans un hôtel.
ils connaissaient déjà les usagers du coup l'ambiance était plutôt cool , ils connaissaient les endroits ou il fallait marauder..
Du coup j'ai juste assisté à une maraude calme, avec des gens calme où j'ai été calme.
Ce qui est frappant c'est la différence que l'on peut noter dans la psychologie des personnes rien qu'au telephone, entre ceux qui demandent un coup de pouce, l'hébergement, pour continuer leurs démarches et s'en sortir, et ceux où l'on peut entendre leur lassitude et qui sont dans le système et ses habitudes depuis des années sans réelle conviction de s'en sortir.
Pendant le transport, nous apprenons que la mère de famille est régulièrement humiliée, insultée, des coups pleuvent.
Du coup on ne s'arrête pas très souvent et cela se résume souvent à de la simple distribution alimentaire.
En première partie de nuit, nous allions aux adresses indiquées suite aux coups de fil téléphoniques de la régulation : nous avons amené plusieurs sans abris dans des centres d'hébergement et juste parlé avec d'autres qui souhaitaient rester dans la rue.
Les manques de places, les méthode pour déterminer qui a la plus besoin de la seule place restante et du coup dire aux autres que ce n'est pas ce soir qu'ils auront un toit. […] J'avais plusieurs amis qui avaient adoré cette expérience, j'en attendait peut-être un peu trop et du coup j'ai été légèrement déçu, mais je recommande tout de même à tous de vivre cette expérience
J'ai l'âme apaisée comme un corps après l'effort, un de ces états d'âme qui suivent les situations riches d’expériences et d'émotion nouvelles; De celles qui vous étonnent, qui vous dégoûtent parfois, bref qui vous sortent de vous même à grands coups de pieds dans le derrière.
du coup il n y a pas eu beaucoup de contact avec les personnes dans le besoin, je n ai pas pu discuter avec eux pour en savoir plus sur leur vécu, sur leur demande.
Mais comment y remédier, peut être en se penchant les problèmes de fond qui jettent dans la rue à coups de pieds et de misères, chaque jour de nouvelles existences.
Après quelques coup de téléphone on trouva un hébergement pour le jeune homme.
Au final, l'équipe m'a déposé chez moi juste avant qu'ils aillent manger, sur le coup de 1h30 (merci!).
Rien que pour celles-là, ça vaut le coup de tenter.
Pour la maraude avec le camion j'ai été assignée dans le 16eme arrondissement et il est vrai que notre nuit a pour le coup été peu mouvementée.
On m a expliqué que dans d autres centres il y a beaucoup de lits dans la même pièce , et que du coup les conditions d'hébergement sont assez déplorables, avec des vols fréquents, ainsi que des disputes fréquentes entre les personnes .