Recevoir la plainte d'un inconnu, dont on ne connaît même pas le visage, mais qui manifeste une immense détresse sociale, et être dans l'impossibilité de lui pourvoir un logement pour la nuit est une sensation plus que désagréable qui nous fait miroiter en pleine figure l'injustice de ce monde. […] Concernant les maraudes, j'ai été frappée par la dignité avec laquelle certaines personnes recevaient la venue du samu social à leur encontre.
Puis vers 2h du matin, on a reçu le signalement d'une jeune femme, d'origine Algérienne, enceinte de 6 mois.
Au cours de la maraude, l'équipe a reçu un appel de la coordination indiquant qu'une femme bien connue du 115 avait appelé pour demander une place.
On est d'abord introduit en douceur par les personnes qui reçoivent les appels.
J’ai ensuite longuement discuté avec elle sur le même sujet, sur le types d’appel qu’ils reçoivent, sur les différentes places d’hébergement qu’ils peuvent proposer et sur les différents types de personne qui sont dans la précarité (perte d’emploi, expulsion d’un logement, migrants).
En effet, le refus de certains usagers à recevoir de l'aide, parfois leur méfiance, je m'y attendais, et je me doutais bien que le samu social était limité et ne pouvais pas apporter énormément d'aide, mais pas à ce point.
Cependant, ceux que nous allons chercher tirent un véritable bénéfice des quelques heures allouées, qui pour recevoir des soins une fois au centre, qui pour être orienté vers des structures d'aides aux démarches administratives dont ils ne savaient rien jusqu'alors.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Malheureusement on se rend tout de suite compte qu'il n'y a plus de place à l'heure à laquelle on arrive et que les appels reçus essuient malheureusement des refus.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
J’ai ensuite reçu un fascicule présentant de manière concise le rôle du SAMU social.
J'ai été bien reçu, dans une ambiance agréable, et bien encadrée.
Les gens travaillant au SAMU social sont vraiment exceptionnels, ils donnent énormément et reçoivent en retour, c'est une générosité de l'esprit, et un trés beau métier.
De même j'ai trouvé un peu "frustrant" le fait de ne pas pouvoir aider ceux qui, bien que malades, ne pouvaient pas recevoir plus de soins que les soins infirmiers de base (leur état de santé ne semblant pas nécessiter de les amener aux urgences), faute de vraie présence médicale dans les centres avant la journée (où la plupart de ceux qui en ont besoin n'iront pas après leur nuit...).
Le premier homme , ne voulait pas nous parler , avant d'aller voir le deuxieme signalement , on reçoit qu' un monsieur connu a été signalé sur le chemin.
Puis la nuit à été bien chargée, nous avons reçu beaucoup de signalements dans notre secteur.
malheureusement j'ai bien peur que le cadre de l'hôpital ne soit pas en faveur d'une bonne entente car ces gens doivent être habitués à recevoir des soins pas forcément très "aimables" de la part du personnel soignant alors qu'ils accueillent plutôt bien les travailleurs du samu social qui sont formés pour être à l'écoute,et pour les aider, et qui ont tout leur temps a leur consacrer (contrairement à l'hôpital ou c'est plus speed...).
Je n'ai pas assisté à une écoute pendant laquelle le Samu refuse une demande mais aux dire du personnel, le manque d'infrastructure et les directives qu'ils reçoivent les obligent à prendre des décisions parfois très dures.
J'ai d'abord été accueilli par le coordinateur des écoutants, qui reçoivent les appels du 115 de Paris.
On a reçu les places pour les hébergements que vers 19h15, heure à laquelle la plupart des interlocuteurs re-appellent pour avoir un abris. 20h: changement de salle : briefing sur ce qu'il s'est passé la nuit précédente et répartition des arrondissements entre membres de l'équipe.
Cela va m’aider à mieux appréhender les difficultés et besoins auxquels font face les patients sans abris que je reçois aux urgences par exemple (même si ma représentation reste à des années lumières de ce qu’ils peuvent vivre).
L'accueil est chaleureux, et le personnel est ravi de recevoir des étudiants.
Même si nous n'avons reçu aucun signalement pour ce quartier cette nuit-là, je suis contente des quelques rencontres que j'ai pu faire, des sourires partagés, le sentiment que pour cette nuit, ils seront en sécurité, à l'abri.
Et donc, en rentrant à Ivry, le régulateur nous apprend qu'il restera des places de libres cette nuit là à la Boulangerie, faute d'avoir reçu assez d'appels.
d’autant que souvent les hoteliers refusent les usagers sociaux pour recevoir double salaire avec des touristes !
d’autant que souvent les hoteliers refusent les usagers sociaux pour recevoir double salaire avec des touristes !
La travailleuse social et l'infirmière lui ont alors réexpliqué le fonctionnement du Samu Social et le fait qu'on ne pouvait pas forcer une personne à recevoir des soins.
Cependant je ne pense pas que cet enseignement devrait être obligatoire je pense que c'est anti-pédagogique que de forcer les étudiants en médecine à faire ça, les gens du SAMU SOCIAL sont agacés car ils savent tous que les étudiants viennent car ils y sont obligés, alors que beaucoup seraient venus par intérêt et auraient été mieux reçus.
Après une nuit forte en émotion je rentre chez moi, avec la certitude d'avoir tout donné et beaucoup reçu.