Ceci a davantage susciter mon envie de faire des maraudes en tant que bénévole notamment en soirée et la nuit : se sentir utile lorsqu'une grande partie de la population dort (situation que l'on vit déjà en garde).
Les mentalités changeraient sans doute bien plus facilement si l'ensemble de la population pouvait passer une nuit dans le camion du SAMU social...
L'équipe du samu social fait un travail remarquable et je trouve que la population n'est pas assez au courant de ces problématiques et qu'il faudrait en parler plus, et généraliser ces nuits d'observation a d'autres filieres d'étude de sante.
Découverte "d'un monde" qui existe sous nos yeux tous les jours mais que nous ne comprenons par vraiment Expérience qui devrait s'élargir à une plus grande partie de la population étudiante Dans les messages d'information il faudrait peut être accentuer le fait que nous puissions prendre avec nous des habits notamment qui pourront etre distribués à de maintes reprises pendant la nuit
Un véritable melting-pot de la population parisienne.
Je pense aussi que l'on devrait mieux informer la population de l'existence du SAMU social et du 115.
A ce moment, je compris que ce fait suffit à lui même à rendre cette garde enrichissante, car maintenant je savais que si je voyais un sans abris en situation de difficulté je pouvais joindre un numéro et ne plus rester dans le silence derrière lequel la grande majorité de la population se cache.
Sachant que la population en exclusion est totalement différente à celle de la France: ont a beaucoup d'enfants dans la rue, des problèmes de drogue et de délinquance, il faudrait adapter l'aide apportée en utilisant une stratégie aussi rigoureuse que celle du Samu social.
Ce stage de nuit est une bonne opportunité afin de voir une autre facette de situations inhérentes à nos études de médecine, nous avons bien sûr été confrontés, à l'occasion de stages hospitaliers à cette population mais sans savoir ce qu'il advenait d'eux à leur sortie, comment est-ce qu'ils faisaient pour continuer à se soigner, à bénéficier d'un suivi régulier.
Peu de renseignements nous sont donnés sur les sdf en général et l'étendue de cette population : famille d'immigrés, personnes avec le RSA, travailleurs...
Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.
Pour un futur médecin c'est important d'être confronté à toutes les populations et de comprendre un peu mieux le mode de vie de certaines personnes.
Il serait beaucoup plus efficace de permettre aux sans abris de signaler eux mêmes leurs positions ou d'éduquer la population générale à signaler les sans abris qu'ils croisent dans la rue, plutôt que de mobiliser autant de personnel à errer dans les rues de Paris en cherchant au hasard. A mon sens le Samu Social n'est pas assez connu et la population générale ne connaît pas assez son action.
Ce fût une très bonne expérience pour moi, en particulier d'aller à la rencontre d'une population que je ne suis pas habituée à cotoyer.
Après la découverte de l'urgence médicale dans les services de SAU ou de SMUR, l'occasion de découvrir l'urgence sociale parfois bien mieux ressentie que le besoin médical par les populations.
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
La garde au samu social a été pour moi très intéressante de par son contenu et la découverte de cette partie de la population en marge de la société.
J'ai été très surpris par le nombre de personne qui vivent dans la rue, par le nombre de foyers qui sont majoritairement inconnus de la population active et logée.
Cette garde permet ainsi d’avoir un autre regard sur cette association, mais aussi sur cette population (personnes souvent polies, très correctes avec le personnel du SAMU par exemple., contrairement à ce que l'on peut parfois voir aux urgences.)
J'ai aussi été marqué par la population que l'on rencontre en maraude.
Cette garde est je trouve très utile pour les futurs professionnels de santé car elle permet d'effacer certains à prioris, et donc de mieux prendre en charge dans l'avenir cette population.
Cette garde du Samu social m’a permis de me faire ouvrir les yeux sur une question très importante, la question du logement, de l’hébergement de la population parisienne.
Elle nous permet de découvrir une population laissée à la marge de la société, que l'on a l'habitude de côtoyer aux urgences par ailleurs, mais pour laquelle on a du mal à s'imaginer leur condition de vie.
Le SAMU social est là pour tenir cette population à bout de bras.
La maraude est également un moment où on peut s'interroger sur notre attitude envers ces populations : indifférente principalement.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
Enfin, je me demande quel serait le succès de lieux de "semi-non-droit", des sortes de squats mis en place par l'état où chacun pourrait disposer d'une parcelle à lui, avec règlement minimaliste, hygiène minimaliste, un lieu où l'on respecte le besoin de liberté d'une population à part, tout en lui proposant une première étape vers le retour à "notre" société.
Etre au contact si proche de la population qu'on ne regarde pas dans la rue, ou parfois même qu'on évite est tout de même bien plus facile avec un uniforme.
Cet accroissement de la population dans les rues reflète non pas seulement une crise locale, mais aussi une crise plus étendue, dépassant les frontières de la France: il s'agit des phénomènes migratoires de ces personnes qui ont du partir de leur pays originel, fuyant l'insécurité, la persécution, la guerre, pour venir ici, espérant trouver une situation, un environnement plus sûr pour leur vie (survie?) […] J'ai pu rencontrer une famille, issue d'une population qu'on appelle communément "les Roms", originaires de Roumanie: une mère, une grand-mère et 3enfants.
L'humanitaire me plait beaucoup et je compte après mon cursus de médecine en France m'abandonner à Médecins sans frontières, voyager et aller à l'encontre de population défavorisée et en absence de soin.
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
Population qu'il n'a absolument pas croisé durant sa garde!!
Cette garde permet d'appréhender une population et un monde avec lequel nous ne sommes généralement pas familiers et de faire tomber les stéréotypes avec lesquels nous arrivons au Samu Social.