Heureusement, on a réussi à obtenir pour elle une place pour la nuit dans un bon centre d'hébergement et l'assurance que sa fille allait bien et qu'elle la verrait dès le lendemain matin.
La coordination demande a l'équipe de présenter à la dame la possibilité d'aller dans un CPOA pour une évaluation psychiatrique et sinon de l'emmener dans un centre pour la nuit dans lequel elle pourrait voie un médecin le lendemain matin.
Un autre problème rencontré est celui du suivi des personnes le lendemain matin.
J’ai effectué ma garde au SAMU social du Jeudi 4 juillet jusqu’au vendredi 5 juillet 2019 de 18h à 5h du matin. […] En deuxième partie de nuit, après avoir pris « dîner » aux alentours de 2h du matin, nous avons patrouillé jusqu’à 5h dans toutes les rues du secteur où nous étions affecté à la recherche d’une situation inhabituelle chez des personnes n’ayant pas d’endroit où dormir et nécessitant une prise en charge spécifique ou tout simplement créer un contact humain.
La difficulté ultime de la mission tient malheureusement à ce que le temps d'aller chercher les uns et les autres, l'arrivée au Centre s'avère très tardive (4h du matin) quand on sait qu'il faut libérer les chambres à 10 ou 11h.
Vers 3 heures du matin, au centre d'hébergement, on est dans une salle avec notre dernière personne SDF avant la pause.
- double écoute sur les appels des familles +++ Je tiens quand même à signaler, que c'est inadmissible de ne pas raccompagner les étudiants qui n'habitent pas dans paris et de les laisser dans Ivry à 5h du matin sans transport dans une zone déserte !
Je suis de nature curieuse et ouverte à tout, mais à 4h30 du matin, dans le froid depuis 30 min avec l'infirmière, la travailleuse sociale et l'ambulancier, à essayer de convaincre un sdf de venir avec nous au centre d'hébergement alors qu'il ne veut pas en entendre parler, puis finir par se faire copieusement insulter n'est pas vraiment ce que j'appelle une expérience enrichissante...
Tout d'abord, il faut appeler ce qui sous entend d'avoir un telephone puis il faut se déplacer au lieu dit qui peut être très éloigné de Paris pour ensuite partir au petit matin.
Elle lui raconte que les policiers sont venus tôt ce matin avec des éboueurs pour jeter sa "maison", ils lui ont tout pris, son matelas, ses parapluies qui lui servaient de toit, ses assiettes, tout ce petit aménagement qu'elle a réussi à assembler au fil du temps.
A la pose vers deux heures du matin le repas (très bon) nous est offert et nous repartons ensuite pour de la maraude.
On ma explique que le lendemain matin au foyer, ils avaient la possibilité de rencontrer un travailleur social avant de ressortir.
le retour devrait pouvoir s'effectuer entre minuit et 2h du matin (soit par les propres moyens de l'étudiant, soit par la maraude) pour ceux qui le souhaitent, faute de quoi c'est extrêmement pesant... (1h30 de sommeil en plus tout de même !)
En particulier je pensais que l'action menée était à plus long terme; j'ai été tristement surprise de découvrir que les personnes emmenées une nuit dans un centre d'accueil devront rappeler le 115 le lendemain matin pour tenter d'être de nouveau hébergées le lendemain soir, et ce sans aucune garantie.
Ce qui n'est pas beaucoup pour une garde même si elle se termine à 3 heures du matin.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Mais 1h de trajet par le périph à 3h du matin un samedi soir ce n'est pas l'idéal.
- quand je suis passé à la regulation à 20h puis à 2h du matin, le nombre de permanenciers était le même : évidemment à 20h ils sont tous surbookés, et à 02h aucun n'est au téléphone et tous tuent le temps sur leur ordinateur, ça fait de la peine.
Au-delà de cette aide d'appoint, le SAMU social peut effectuer une évaluation sociale par les travailleurs sociaux et leur venir en aide pour leurs différentes démarches administratives mais propose aussi une évaluation de leur santé d'abord par une IDE puis par un médecin le lendemain matin.
A 4 h du matin, ils me déposèrent chez moi. […] A l'intérieur, il y a une douche, des toilettes, une salle à manger, dans laquelle les usagers peuvent avoir un repas le soir et un repas le matin, une salle télévision, dans l'un d'entre eux, une salle de jeux.
Deuxième claque: en montant dans le camion, je me met a penser a demain matin et aux personnes qui trouveront devant leur porte un clochard allonge...
ce qui vous permet d'être chez vous entre 3h et 4h du matin et de ne pas avoir a attendre le premier RER!
Ils m'ont donc déposée chez moi vers 1h du matin.
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
Cela fait plus de 20 ans pour certains qu'ils appellent le 115 dès le matin puis à midi et puis le soir. […] Et le lendemain matin, la même galère, encore et encore. […] Ils nous racontent la violence, les vols, les clans, les bagarres, les gardiens qui les mettent dehors à 7h30 le matin alors qu'ils sont théoriquement hébergés jusqu'à 9h.
Nous avons rencontré une autre famille vers 1 h du matin (Les 2 grands parents d'une soixantaine d'années, les parents d'une trentaine d'années et les 3 enfants dont le plus jeune venait d'avoir 2 ans).
Quant il lui a été à nouveau proposé de voir le médecin cette fois-ci, il a répondu qu’il ne pourrait pas car le lendemain matin il devait être aux funérailles d’un de ses amis de la rue qu’il connaissait depuis 25 ans.
Vers 2h du matin on m'a raccompagné chez moi en voiture sans avoir eu le temps de manger ou de faire une pause dans la soirée, il faisait très froid il a beaucoup plu ce soir la comme on était en été et qu'il avait fait beau dans la journée aucun d'entre nous n'était habillé de façon adaptée au climat.
j'assistait en réalité, à deux heures du matin et en pleine rue à la décompensation d'un état de stress post-traumatique...
Il est 3:30 du matin.
Et c'était parti pour une longue nuit non de 20h45 à 5h du matin non stop.
A deux heures du matin après 12 heures de jeune je réalise que j'ai faim, je me demande ce que ressentaient ces personnes que nous avons laissé derrière nous.
Je l'ai toutefois terminée (aux alentours de 4 heures du matin, il n'y a pas eu de pause repas dans la nuit) soulagée qu'elle s'achève enfin.