De façon plus pragmatique, cela nous permet (encore une fois en tant que citoyen ET personnel soignant) de connaître l'existence et les rôles du 115, numéro plutôt méconnu...
Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
Je ne remets pas en cause l'utilité de cette garde mais peut être devrait il avoir une sorte de "préparation" pré-garde avec des gens du SAMU social qui pourraient nous en expliquer le déroulement et à qui on pourrait poser nos questions et surtout un moment où on pourrait faire un retour de notre ressenti d'une autre façon que par mail.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Cette rencontre m'a permis de comprendre à quel point les troubles mentaux peuvent isolés les personnes, et à quel point il est important d'écouter les gens qui vivent dans la rue, car c'est la meilleure façon de leur venir en aide.
De façon générale, ce qui m'a le plus frappé est l'attitude globale des "usagers", comme les appelle le SAMU Social.
La seconde est la façon très stéréotypée dont se déroule l'appel.
De plus, cela m’a appris à mieux comprendre comment s’exprimer face à des situations de vie très difficiles, de façon posée et aidante.
En arrivant, un petit livret d’accueil m’a été distribué dans lequel les grandes lignes, la charte et l’organisation du service sont présentées de façon succincte. […] Les remerciements des familles et la façon dont ils expriment leur reconnaissance redonnent foi en l’humanité et procurent une satisfaction indescriptible.
J'ai eu plus de mal à m'intégrer, d'autant plus que l'équipe ne se connaissait pas, c'était une nouvelle équipe et il y avait un conflit IDE/assistance sociale (elles n'avaient pas la même façon d'aborder les personnes en difficulté).
Toujours de façon brutale, alors que "tout allait bien avant", qu'ils avaient un métier, un logement, une vie normale..
"L'hiver sera rude, ils seront moins nombreux en avril et puis de toute façon, depuis quand les gouvernements s'occupent-ils des gens qui meurent?
, et l'équipe du Samu social comporte vraiment de très belles personnalités, qui n'ont pas peur de se confronter à ce que la pauvreté mais qui se bouge pour faire changer les choses (ça change du pessimisme des gens enfoncés dans leur fauteuil et qui répètent sans arrêt "oh de toute façon on ne peut rien faire !!")
Dédier une équipe pour ramener les pris en charge vers les centres d'hébergement de façon plus groupées permettraient aux autres équipes d'aller à la rencontre des personnes dont l'exclusion est telle qu'elle ne leur permet plus de formuler une demande, afin de créer un lien, proposer un café, une soupe.
Pour les sans abris, l’attente interminable au téléphone pour savoir s’il reste une place disponible en centre pour la nuit, et le fait qu’il faudra de toute façon recommencer le lendemain car les places sont attribués pour une seule nuit le plus souvent..
Il n’est pas possible de discuter avec les éventuels passagers puisque ceux ci sont à l’arrière et de toute façon trop fatigué pour partager leurs expériences.
Il a accepté qu'on l'emmène dans un centre et nous avons pu discuter avec lui de sa situation pour chercher des solutions à ses problèmes, ce que l'on a pas forcément le temps de faire de façon approfondie au cours d'un appel.
Enfin de toute façon je trouve que c'est une expérience formidable, et que le caractère obligatoire ne doit pas être retiré (je ne suis pas sure que je me serai portée volontaire spontanément...)
Une équipe dévoué, sympathique et véritablement humaine, qui connait les noms de chaque SDF, leur caractère, leur histoire, leur façon de penser et de faire.
Ce qui m’a émue c’est également de voir la façon dont l’équipe de maraude, les accueillants dans les centres d’hébergement, les bénévoles des restaus du coeur (que nous avons croisé devant la Pitié) … s’occupent et prennent soin des sans abris.
Vouloir aider chacun de façon totalement égalitaire c'est un beau projet, mais il faut se rendre à l'évidence que tel que ce système est fait il n'aide personne.
Cela m'a beaucoup touchée, je ne "les" verrai plus de la même façon.
Mais de toute façon pour certains ils se pensent "déjà foutu" alors à quoi bon ?
Le déroulement de ma garde s'est passé de la façon suivante: accueil et présentation du 115 (notamment avec un petit livret destiné aux étudiants de médecine) - double écoute pendant 2h - staff de 20h - maraude - retour pour le repas vers 01h30 - reprise de la maraude.
On apprend des réactions et des façons de discuter des travailleurs du Samu Social.
Vers 2h du matin on m'a raccompagné chez moi en voiture sans avoir eu le temps de manger ou de faire une pause dans la soirée, il faisait très froid il a beaucoup plu ce soir la comme on était en été et qu'il avait fait beau dans la journée aucun d'entre nous n'était habillé de façon adaptée au climat.
Cette soirée au Samu social est faite pour briser certains préjugés : mon infirmière me racontait qu'un de mes camarades de promo lui avait déclaré (en substance) : "De toute façon, les SDF sont tous des alcooliques d'Europe de l'est."...
Alors comme de toute façon la personne a l’air de dormir sous ses cinq sacs de couchage, que ça pu et qu’on voit la bouteille de rouge à coté, on passe son chemin.
Il y a évidemment une certaine façon de prendre les usagers.