Il n'a pas accepté d'être conduit au centre d'hébergement par peur de vol (car chambre double).
Ou aussi lorsque l'équipe me racontait les problèmes qu'elle avait à faire accepter un SDF à l'hôpital malgré qu'il nécessitait une hospitalisation d'autant plus urgente que la maladie était déjà à un stade évoluée.
Au centre de Romain Roland le chauffeur m'a fait visiter, et lorsque l'IDE et la TS ont emmené un usager pour parler avec lui j'ai demandé gentiment si je pouvais assister, la TS a demandé 3 fois a l'usager si il était "sûr" de bien vouloir m'accepter en insistant bien sur le fait qu'il pouvait refuser. […] Ensuite à la fin elles ont proposé de me ramener chez moi, ce que j'ai accepté avec soulagement.
Il a accepté.
, "vous êtes pleins de bonne volonté Vous le samu social, mais des fois il faut savoir accepter que des patients restent à la rue", "ya plus de place dans le service", "on va le remettre à la rue quand vous serez partis"...
Ce qui m’a avant tout marqué c’est le calme et la confiance de certains, de ce qu’on pouvait proposer ils n’ont accepté qu’un café ou une soupe, la rue leur semblant sans doute plus fiable et rassurante que n’importe laquelle des structures qu’on pouvait leur proposer ...
je ne tolère pas qu'on puisse faire d'un enfant un business ou que l'on pique 3 places d’hébergements à des SDF qui les accepteraient volontiers.
Après quelques minutes de conversations celui-ci accepta.
Enfin, l'action du SAMU social, même si elle est admirable, ne concerne que la très grande urgence, et on peut se sentir impuissant devant ces gens que l'on aide pour un instant seulement (quand ils acceptent d'être aidés), et que l'on ne revoit souvent pas ; on aurait envie d'agir bien en amont, sur tous ces facteurs et toutes ces situations qui les ont conduit à se retrouver dans la rue !
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
En particulier, quand un sdf en hypothermie grave a refusé de nous suivre pour aller à l'hôpital, et qu'il a fallu que les pompiers, le "forcent" à monter dans le camion (en fait, j'avais l'impression d'être moins gênée que les membres de l'équipe par cela, peut-être parce que je suis "habituée" aux urgences, à voir occasionnellement des personnes contentionnées, quand elles sont trop agitées pour accepter les soins, qu'elles arrachent leur perfusions... etc...)
J'ai été touchée par un jeune SDF de 30 ans, ancien cuisinier, qui a accepté d'être pris en charge alors que depuis plusieurs semaines il refusait.
La deuxième est un SDF, qui pour des raisons médicales (non contrôle de son diabète) n’a pas pu être accepté au CHU de RR, et qui, dans un mouvement de désespoir, sorti une fourchette de sa sacoche assurant qu’il allait tenter de mettre fin à ses jours dans la nuit, tout en faisant rouler son fauteuil roulant en plein milieu de la route « pour en finir » et s’en faire renverser une voiture .
Cette expérience ne peut être que bénéfique (tout du moins pour ceux qui acceptent d'ouvrir leur esprit), et dorénavant lorsque je devrai m'occuper d'un patient SDF, je connaitrai mieux ses besoins, ses attentes.
D'abord hésitant, il a finalement accepté.
Il y a les personnes "habituées" que l'on passe voir, mais on sait d'avance qu'elles n'accepteront rien d'autre qu'une soupe et un sac de couchage, d'autres sauteront directement dans le camion afin de nous suivre jusqu'à l'un des centres d'hébergement sans la moindre nécessité de persuasion.
Ils acceptent la proposition de passer la nuit en centre d' hébergement. […] Il accepte.
Nous lui avons proposé de l’emmener au CHU (centre d’hébergement d’urgence) Romain Rolland pour passer la nuit, ce qu’il a accepté avec joie.
Puis lors de la maraude, j'étais assez méfiante, je n'osais pas aller vers les SDF au début, car j'avais une certaine appréhension, peur de ne pas savoir quoi leur dire, peur qu'ils soient agressifs, peur de les déranger dans leur chez-soi, puis au fil de la nuit, j'ai vu que c'était des gens, remplis de gentillesse et de courage,qui ne se plaignaient pas, malgré tous les maux qui leur tombaient dessus, ils acceptaient leur sort, simplement.
Elle a accepté facilement de nous rejoindre, elle parlait peu français mais j'ai pu avoir une petite conversation avec elle le temps d'arriver au centre d'hébergement.
Quand on s'est rendu sur le lieu de signalement, on a prit toutes les identités et dates de naissance de chacune des personnes et on s'est rendu compte que malheureusement une des personnes était mineure, et que par conséquent aucun centre ne l'accepterait.
Il a accepté qu'on l'emmène dans un centre et nous avons pu discuter avec lui de sa situation pour chercher des solutions à ses problèmes, ce que l'on a pas forcément le temps de faire de façon approfondie au cours d'un appel.
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide.
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
On fait appeler des personnes sans ressource (donc souvent sans téléphone bien sûr) plusieurs fois par jour (autrement dit elles y passent leur journée), tout ça pour ne les accepter qu'1 fois tous les 3 jours quand on est un homme, voire une fois tous les quinze jours quand on est un couple !
Il accepte notre aide tous les soirs : une soupe, un café et deux sucres, comme il aime, et une bouteille d'eau.
Puis on enchaîne très vite sur des "transports", des gens qui demandent à être transportés à la Boulangerie, porte de Clignancourt, qui accepte les gens pour la nuit par vagues de tranches horaires.
Quand le Samu Social est arrivé l'homme a accepté un café mais a refusé de parler de sa santé et n'a pas voulu de soins.
L'impuissance et l'impossibilité d'action face à certaines situations complexes est quelque chose de difficile à accepter pour un être humain, mais traduit là encore, la dure réalité de notre société.
Tout d'abord la double écoute à la régulation du 115 de 18h à 20h est franchement inutile, zéro valeur ajoutée à écouter des individus, étrangers pour la plupart s'exprimant dans un français très moyennement compréhensible, demander, voire exiger avec agressivité, une place d'hébergement pour la nuit; parfois même se plaindre d'être accepté dans une structure quand ils espéraient pouvoir aller ailleurs.
A la double écoute, on sent aussi une réticence mais j'ai su me faire accepter après quelques échanges.
qui ont eu la gentillesse de m'accepter comme si j'étais un membre de leur groupe.
Et ils ont accepté, sinon voulu, d'être tous les deux étroitement et fortement liés par le destin.