Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
L'équipe était tres gentille mais nous n'avons pas passé beaucoup de temps sur le terrain. Nous avons surtout passé 2h a faire la queue aux urgences de la pitié pour une plaie de la main et dans un centre d'accueille a attendre que une place se libère.
J'ai passé une excellente nuit à découvrir le monde du SAMU Social que je ne connaissais pour ainsi dire pas... […] Enfin, j'ai beaucoup apprécié le fait que tout s'est passé de manière joyeuse et décontractée.
Mais la principale est le fait de ne pas pouvoir trouver un lieu au chaud pour passer la nuit à toutes les personnes qui appellent. […] Ceux ci rappellent le lendemain, certains même tous les jours, le plus tôt possible dans l’espoir d’avoir enfin une place pour passer une nuit au chaud. Devoir annoncer implicitement à un homme ou une femme qu’il allait devoir passer une nouvelle nuit dans le froid m’a profondément peiné.
La double écoute s'est très bien passée, on a bien pris le temps de m'expliquer le fonctionnement du 115. […] La maurade s'est très bien passée aussi malgré le froid et la pluie.
J'ai vraiment découvert le métier d'assistante sociale et je ne pensais pas qu'elles passaient autant de temps avec les usagers dans le cadre des maraudes. […] Cela m'a permis d'avoir une perception plus humaine des usagers passer au delà de ma peur .
Par contre, j'ai bien aimé la maraude et le contact avec les sans-abris, cette garde permet justement de passer outre les préjugés que l'on peut avoir à leur égard. […] J'aurais préféré passer plus de temps à visiter les centres plutôt de que de rester dans le camion.
Désormais, j'irai plus facilement vers des sans-domicile-fixes pour leur demander s'ils ont ou non envie que l'on appelle le 115 pour leur trouver un endroit où passer la nuit. […] mais j'ai conscience que c'est déja beaucoup, ne serait-ce que pour limiter leur isolement social et leur offrir un endroit où se laver, manger et passer une nuit au chaud.
J'ai pu prendre conscience du nombre de personne qui attendaient chaque jour un nouveau lieu pour dormir et éviter de passer la nuit dans le froid (bref, prise de conscience). 1 heure plus tard, après le staff, j'ai été affecté à une équipe de "maraude", tout s'est bien passé, la plupart des sans-papiers que nous sommes allés voir ont été emmené à Montrouge pour leur fournir un lit et un repas. […] Le contact avec la plupart des SDF s'est bien passé, ce sont des gens comme tout le monde, pas des fous (sauf pour certains), ils sont juste juste saouls et perdus pour la plupart. Ma nuit s'est très bien passé, beaucoup d’échanges, une équipe intéressante et humaine.
Je n'ai pas beaucoup d'expérience humanitaire, par conséquent je ne savais pas à quoi m'attendre en allant passer une nuit au samu social. […] On ne s'imagine pas à notre âge qu'il y a des adolescents dont le principal souci est de savoir où passer la nuit. […] La suite de la nuit s'est très bien passée, nous avons rencontré des personnes totalement différentes de par leur âge, leur situation précaire, leur addiction.
J'appréhendais la garde et au final j'ai plutôt passé une bonne soirée!
Je trouve formidable le travail que réalise toutes les nuits les personnes du SAMU Social pour aller chercher les SDF et les emmener dans des refuges pour passer la nuit ou tout simplement passer un peu de temps avec eux.
En effet, nous avons passé beaucoup plus de temps dans le camion à emmener les quelques personnes que nous avons récupérés à Paris jusque dans les centres d’accueil, souvent loin. J'aurais aimé passé plus de temps avec les personnes dans la rue, que nous n'avons finalement pas beaucoup côtoyé.
Je ne suis pas prête d'oublier cette maraude, moment tellement éloigné de mon quotidien, on passe à un autre niveau, celui de la rue. On y passe tous les jours mais on n'y reste pas. On a passé pas mal de temps avec un sdf qu'on nous avait signalé en début de soirée, une fille de mon âge sortant tard de son boulot l'avait vu et avait appelé pour la 1re fois le 115.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
C'était une nuit assez intéressante, la double écoute , pour commencer, s'est très bien passée , le personnel était très sympa.
La nuit s'est bien passée.
J'ai passé une agréable expérience avec des gens généreux.
Une nuit enrichissante permettant de découvrir ce qui se passe dans la vraie vie, sur le terrain notamment. […] Merci à l'équipe très accueillante et soucieuse que la nuit se passe bien pour nous et très sympa par ailleurs.
Les mentalités changeraient sans doute bien plus facilement si l'ensemble de la population pouvait passer une nuit dans le camion du SAMU social... […] On se sent très vite complètement intégré et on ne voit pas passer la nuit.
Elle connait tout le monde à Montmartre, et passe sa journée à la basilique. […] Sinon, ils seraient passé à côté sans les voir.
Avant de m'y rendre, j'étais quasi persuadée de passer une nuit "dans la violence de la rue" et j'appréhendais de me faire insulter et maltraiter. En somme, c'était, pour moi, un mauvais moment à passer.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
J'ai passé ma garde au samu social avec trois personnes humainement remarquables. […] J'ai passé ma garde au samu social avec de nombreuses personnes défavorisées.
J’ai vu leur joie lorsque nous les avons pris avec nous dans le camion et lorsque nous leur avons trouvé un endroit où passer la nuit. Nous les avons questionnés sur leur situation dans un box à Romain Rolland, lieu où ils ont pu se doucher et passer la nuit.
Passer une nuit au Samu Social de Paris est une expérience très enrichissante. On s'introduit dans l'intimité, la vie, l'histoire de ces femmes et hommes qui habituellement passent inaperçu.
Des moments émouvants passés avec certaines personnes dans le besoin.
Une nuit au Samu social permet de se rendre compte de ce qui se passe vraiment dans la rue et de voir tous les dispositifs mis en place pour aider cette population.
J'ai passé une nuit assez unique je dois l'avouer. L'accueil s'est très bien passé et la double écoute aussi. […] J'ai cependant apprécié de passer dans un CHU et de pouvoir voir les gens qui y sont et l'entretien " assistante sociale " avec un personne que nous avions amenée.
Cette expérience courte m'a permis de passer à l'action.
J'ai pu prendre le temps d'écouter les histoires des personnes rencontrées dans la rue et devant lesquelles nous passons généralement sans nous arrêter.
La bonne ambiance de l'équipe a fait vite passer la nuit!
Le temps est passé rapidement !
C'est vraiment une chance d'avoir pu passer une nuit avec le SAMU social.
Au delà de ca la nuit s'est bien passé, à faire peut être une fois mais pas plus.
J’ai été agréablement surprise des moyens mis en œuvre ainsi que le dévouement des employés, qui n’hesitent pas à prendre le temps, à rassurer, à réconforter et surtout faire passer de bons moments aux personnes sorties du système social. J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
Cette aide passe par la recherche d'un logement social où passer la nuit, par le don de nourriture, par le don de vêtements, ou tout simplement par la rencontre de ces personnes qui sont le plus souvent isolées de tout lien social.
Au début de la nuit un peu sur la réserve mais au fur et à mesure que les heures passent on apprend comment réagir et se comporter
J'ai passé une soirée et nuit très enrichissantes tant au point de vue social qu'au point de vue samu!!
Cette nuit passée en maraude est très enrichissante.
Néanmoins je penses qu'on devrait passer plus de temps a faire de la vraie maraude et pas du taxi pour aller dans les centres!
C’est impressionnant, voir choquant, de voir la détresse des gens, ne serait-ce que pour passer une nuit sous un toit.
J'ai passé une soirée et une nuit très enrichissantes, au contact d'un personnel du Samu social motivé, agréable, m'ayant fait partager leur travail.
Hélas le samu social ne pouvait leur proposer un hébergement pour la nuit,ce que nous avons pu leur proposer c'était de passer un moment avec eux,une soupe chaude et du chocolat pour les enfants.
Beaucoup de patients dans des situations particulières passent dans nos services sans qu'on puisse réellement les comprendre ou imaginer ce qu'ils vivent.
Il est dommage de ne pas avoir pu passer dans un centre d'hebergement.
Nous avons passé beaucoup de temps avec lui afin de lui trouver un hébergement. Il fallait l'emmener au commissariat, passer par la brigade des mineurs afin de lui trouver un lieu où dormir.
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Et je ne parle pas du temps passé au téléphone 115 pour essayer de trouver un logement et le peu de places qu'il existe pour le nombre de demandes... […] L'ambiance dans l'EMA était bonne, du coup le temps passe trop vite!
J'ai pu constater que malheureusement il n'y a pas assez de place pour accueillir les personnes qui le demandent et la majorité est obligée de passer la nuit dehors. J'ai été assez impressionnée car la majorité des appels que j'ai écoutés de 18h à 20h provenait de familles qui s'apprêtaient à passer la nuit dehors faute de place...
Cette maraude m'a fait découvrir des personnes pleines d'humanité, avec des tas de choses à raconter : leurs voyages, leurs origines, leurs souvenirs d'un temps passé. J'ai apprécié le temps accordé à chaque personne par l'équipe avec qui j'ai fais la maraude, je m'attendais à ce qu'on donne de quoi manger et qu'on vérifie rapidement la situation sociale et au final on a pu passer parfois presque 1 heure avec les personnes qu'on rencontrait à parler de tout et de rien, d'histoires incroyables qu'ils avaient à nous raconter. […] Malgré tout je pense que j'ai pu voir plusieurs profils différents de personnes vivant dans la rue et grâce à l'équipe j'ai passé une très bonne garde.
Cela ne fut pas vraiment le cas, et nous avons passé beaucoup plus de temps à rouler d'un bout à un autre de Paris.
J ai passe la nuit dans le camion a recherche des gens qui avaient pris rendez vous dans la journee.
J'ai sincèrement apprécié cette nuit passée, malgré le froid et la pluie, dans l'ambiance d'un équipe chaleureuse et de grand respect vis à vis des personnes dans le besoin.
L’équipe avec laquelle j’ai passé la nuit a été très accueillante et attentive.
J'ai passé une nuit très intéressante au centre d'appel puis dans le camion du SAMU SOCIAL.
Au final j'ai aimé l'expérience, qui permet de se rendre compte de ce quil se passe dans la rue pendant quon dort Chez nous.
Rencontre avec un SDF vers 3h du matin, l’equipe le connaît très bien, il passe la nuit toujours au même endroit.
Petit bémol, j'ai trouvé que certains abusaient un peu de la gentillesse du système, ils attendaient à côté de Montrouge, simulant des douleurs pour ainsi être prioritaire et pouvoir passer la nuit dans ce foyer. […] Ou encore ceux qui refusent le foyer "la boulangerie", même si je ne l'ai pas visité je pense qu'il est quand même plus agréable de passer sa nuit la-bàs que sur un trottoir, et je ne comprenais pas toujours pourquoi certains faisaient la fine bouche.
A partir de 20h, le débrief commence avec la répartition des équipes par arrondissements ainsi que les signalements reçus à la régulation téléphonique qu'il faut passer voir. […] Pas beaucoup de signalements cette nuit là, avec la chaleur les gens n'avaient pas forcément envie de passer la nuit en hébergement.
Cette nuit passée avec le SAMU SOCIAL de Paris a été une expérience très intéressante. […] Je félicite toute l'organisation et remercie l’équipe avec laquelle j'ai passé cette nuit .
Ils étaient tous très à l'écoute des questions que je pouvais avoir et me demandaient régulièrement si tout se passait bien, si j'avais des questions ou des remarques. La maraude s'est très bien passée, même si nous avons fait face à des situations délicates, des histoires très tristes et parfois difficile à entendre.
J'ai passé une très bonne expérience avec le SAMU social.
L'equipe avec laquelle j'ai passée la nuit était très sympathique, et m'ont expliqué tout le fonctionnement des maraudes.
Le point négatif est le temps trop long passé dans le camion par rapport aux temps pris pour discuter avec les personnes.
En revanche la maraude s'est bien passée, et l'équipe était agréable.
Ça n’est pas un aspect de l’engagement social qui me tente particulièrement mais il est important d’y passer pour avoir conscience de ce pan important du système de soin.
Je pense que j'ai du passer de nombreuses fois devant lui sans jamais vraiment faire attention.
Réveil difficile après cette nuit passée au SAMU social.
Puis dès qu'ils se mettent a aborder la journée qu'elle a passé à l'hôpital et sa rencontre avec le psychiatre, elle se braque complètement, refuse de répondre aux questions de l'équipe qui lui demande des explications sur ce qui s'est passé. […] Nous passons devant la dame quelques centaines de mètres plus loin mais comme elle ne nous fait pas signe, l'équipe décide de ne pas s'arrêter.
C'est une expérience unique qui est assez bénéfique dans le carde de nos études, cependant je pense que cette garde devrait être facultative pour les gens qui ne se sentent pas capable de la faire ou qui ont peut être un passé ou un vécu plus ou moins proche de celui des gens que nous aidons.
Cependant, dans mon cas, cette expérience a été inutile puisqu'il ne s'est rien passé dans les arrondissements qui étaient attribués à mon équipe.
J'ai été satisfaite de la nuit passé au SAMU SOCIAL.
je remercie l'equipe pour cette nuit passée avec eux!
Nous avons amené à l'hôpital un homme en pré-Délirium Tremens qui nous a appelé car ses symptômes ne passaient pas après 5 jours de sevrage qu'il s'était imposé seul, et nous avons assisté à une scène qui a rendu Nathalie furieuse : deux pompiers jetant sur un brancard un homme ivre tout en exprimant leur exaspération de devoir accomplir cette corvée. […] J'ai passé une très agréable soirée, et s'il est vrai que l'oeuvre du SAMU SOCIAL "ne sauve personne" comme un étudiant a pu le dire à Nathalie, leur travail est assurément utile à tous.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
C’était en fait la première fois que je passais du temps avec des gens qui vivent dans la rue (ou plus largement, des gens susceptibles de s’adresser au Samu Social). […] Les gens qui passent nous regardaient avec surprise, avec incompréhension, parfois des sourires bienveillants et vaguement condescendants.
De plus, le fait d'avoir participé à la double écoute du SAMU social est très enrichissant mais peut également être difficile car il y a très peu de places et la plupart des gens qui appellent n'ont pas de logements pour la nuit et doivent être contraints de passer la nuit dehors. Cela peut donc être difficile pour les écoutants et les maraudeurs de ne pouvoir offrir qu'un café ou une soupe à des personnes qui vont être contraints de passer la nuit dehors alors que la météo est très mauvaise.
Il fallait lui trouver une place où passer la nuit et qu'elle soit examinée par un médecin et un psychiatre, ce qui a prit la moitié du temps de garde. […] Au total, expérience plutôt enrichissante (déjà effectué une expérience similaire dans un pays en développement), personnel sympathique qui répond aux questions avec plaisir, mais nuit calme, il ne s'est pas passé beaucoup de choses.
par manque de chance, je suis tombé sur le groupe qui effectuait ses missions dans le territoire vers le 19ème ou le 20ème, sachant que les 2 centres d'hébergement auxquels on est allés se situent dans le 14ème, on a passé beaucoup plus de temps sur le périph que pour la maraude en elle-même. Pour le début de la garde, on a passé pas mal de temps avec un membre de l'équipe qui nous a expliqué le fonctionnement du SAMU social, les missions etc..., ce qui est du temps en moins pour la double écoute (qui a duré moins de 30min pour ma part), donc peut être faire un "cours" ou nous envoyer les papiers nécessaires avant pour déjà avoir une idée, pour pouvoir commencer la double écoute plus tôt.
Avant d'avoir passé la nuit au SAMU SOCIAL je ne savais pas du tout ce que c'était.
Les missions sont souvent compliquées car les places d'hébergement manque surtout passée la trêve hivernale.
Je ne comprends pas le but de nous faire passer par ici.
Suite à la mort de son frère qui l'hebergeait en France pour ses études, elle s'est retrouvé à la rue et contraintes de passer la nuit dans des noctiliens.
Je trouve que cela renforce notre expérience humaine dans notre cursus, c'est une occasion de voir comment se passe vraiment le travail du samu social et de rejeter quelques idées reçues .
J'apprends que cette personne aurait pu finir esclave s'il était passé par la Lybie.
Cette garde au SAMU SOCIAL s'est bien passé, avec un très bon accueil de la part de l'équipe qui était avec moi et du coordinateur.
Je n'avais pas vu passer le mail indiquant le changement de lieu de la garde à savoir à l'hospice de saint mandé plutôt qu'à Ivry...
La garde au samu social nous confronte avec une dure réalité qui hélas peut très facilement passer inaperçue : la misère.
Ce qui m'a particulièrement marqué c'est la bonne humeur qui règne au sein des foyers où résident les sans abris comme celui de Montrouge dans lequel j'ai passé une partie de la nuit.
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées.
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées.
La problématique des usagers est loin d'être résolue, et pourtant ils continuent tous les jours de se battre pour chaque SDF à qui ils permettront de passer la nuit au chaud, ou d'avoir une soupe, ou même rien qu'un peu de contact humain.
La maraude s'est bien passée, et le contact était globalement bon et agréable.
Il venait de recevoir par une association une boite de chocolat, et a beaucoup insisté pour partager ces chocolats, il nous a remercié de s'être arrêté devant lui pour l'aider et passer du temps avec lui, c'était un moment fort de la nuit.
La nuit s'est très bien passée.
Nous avons passer la plus grande partie de la nuit à faire la navette jusqu'aux foyers.
J'ai trouvé que la nuit passé avec le samu social de paris a été utile et je pense qu'il faudrait réitérer ce genre de mission, avec d'autres organismes par exemple.
Une nuit intense mais riche en émotion, tout le monde devrait y passer sans hésiter !
Je conseille vivement a tous les etudiants en medecine de passer cette nuit afin d avoir une notion de ce que peut etre la misere en France.
Cette nuit passer avec une équipe très sympathique fut une expérience très enrichissante mais parfois un peu choquante.
Nous pouvons voir comment cela se passe avec l’equipe Qui nous intègre très bien parmis eux.
Les gens de l'association sont très sympathiques et accueillants, et l'ambiance est à la camaraderie et j'ai passé une bonne soirée avec eux.
Mon seul regret est que nous avons beaucoup maraudé dans le 16ème arrondissement et qu'il ne s'y est pas passé grand chose.
L'ambiance dans l'équipe était génial et le contact avec les personnes dans le besoin passait très bien.
On y apprend ce qui se passe la nuit ou en hiver pour les personnes que l'on voit dans la rue en se demandant comment elles se débrouillent pour survivre.
Durant ma garde je suis vraiment passée par plein d'émotions : l'incompréhension au début des personnes refusant catégoriquement notre aide, la tristesse et la pitié envers certaines personnes qui nous racontaient comment ils en étaient arrivés à finir à la rue, tout ça contrastant avec la joie ressentie quand on les avait amenés au centre d'hébergement et qu'ils semblaient heureux d'être avec d'autres à déguster un repas chaud. Je tiens vraiment à remercier l'équipe du Samu Social avec qui j'ai passé de très bons moments, notamment à l'avant de cette camionnette, où ils m'ont fait rire et sourire malgré le contexte pas toujours évident.
J'ai passé la nuit du 9 janvier au Samu social, et je suis revenue le 10 très satisfaite de cette expérience. […] L'équipe avec laquelle j'ai passé la nuit m'a très bien accueillie, ambiance très détendue, avec un chauffeur plutôt blagueur.
Quand on passe sans y faire attention quand on circule dans paris on ne les vois pas mais quand on y prête attention comme lors des maraudes, il y en a partout... […] Donc je me mets dans la peau des filles, je trouve cela assez révoltant et dangereux d'être lâchée, seule a 5h00 du matin aux alentours de la gare d'Ivry sur seine, sachant que les premiers rer passent à 5H40, elles ont largement le temps de se faire agressée une dizaine de fois.
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu...
Heureusement pour moi ce ne fut pas le cas puisque nous avons rencontré quelques usagers et surtout nous avons récupéré une famille et une maman pour les amener dans un foyer pour qu'ils passent le week-end, ce qui m'a permis de voir comment le SAMU social venait en aide aux usagers de façon concrète. Finalement la nuit est passé très vite et ce fut une expérience enrichissante; ils n'ont aucunement la prétention de remédier à la situation précaire dans lesquelles se trouvent les usagers mais au moins les aider (à ceux qui le veulent bien) à mieux supporter cette vie difficile.
Quand on voit comment ça se passe derrière on comprend mieux.. […] Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
Le déroulement de ma garde s'est passé de la façon suivante: accueil et présentation du 115 (notamment avec un petit livret destiné aux étudiants de médecine) - double écoute pendant 2h - staff de 20h - maraude - retour pour le repas vers 01h30 - reprise de la maraude. […] J'y ai passé un très bon moment, avec des gens sympathiques et qui m'ont fait part de leurs nombreuses expériences. […] NEGATIF: - J'ai ressenti une certaine tension vis à vis de certains employés du Samu Social (avec qui heureusement je n'ai pas eu à passer la nuit!) […] - Ne pas se ramener en short même s'il fait une chaleur asphyxiante car ça passe TRES mal avec la directrice des travailleurs sociaux qui vous propose ou bien de rentrer chez vous, ou bien de trouver un pantalon parmi leur stock d'habits à donner
J'ai passé une très bonne nuit dans une très bonne équipe au SAMU Social de Paris.
Je n'ai pas commencé la garde très motivé en pensant que je passerai ma nuit à voir des gens qui vont mal et pour lesquelles on ne peut pas suffisamment faire de chose, mais finalement le peu de chose que l'ont fait est vraiment utile et aide beaucoup ces personnes.
L'équipe avec laquelle j'ai maraudé était formidable (mention spéciale à mon infirmière italienne vacataire) et je n'ai pas vu la nuit passer !
J'ai choisi de raconter ma première rencontre avec un SDF lors de ma garde : il s'appelait Patrick et était dans la rue depuis 10 ans; j étais déjà passée devant son lieu de vie plusieurs fois : j'ai été surprise de la facilité avec laquelle l'équipe à pris contact avec lui et de la gentillesse de leur contact.
C'était une très belle nuit, on apprend énormément de choses, tant sur le fonctionnement du samu social que sur la réalité de ce qui se passe dans l'ombre à côté de nous.
L'équipe avec laquelle j'ai travaillé était sympathique, mais j'étais assise a l'arriere et j'entendais mal ce qui se passait à l'avant...
J'ai préféré la double écoute où on essayait d'en savoir plus sur ceux qui appelaient plutôt que la maraude pendant laquelle il ne s'est pas passé grand chose.
Beaucoup de temps à passer dans le camion, juste à rouler.
Cette nuit de garde passée au samu social fut particulière pour moi, la perspective d'une maraude le soir de noël constituait pour moi une curieuse façon de fêter le réveillon.
Cela permet de voir les personnes les plus démunies de manière différente, alors qu'on a souvent l'habitude de passer devant eux dans la rue sans les regarder.
J'ai été surprise, choquée, attristée - je ne sais pas s'il y a un adjectif qui peut vraiment rendre compte de la situation - d'apprendre que plus de 300 familles passeraient la nuit dehors, ce qui représentait plus de 800 personnes dont 300 enfants et nouveaux-nés.
Ce qui est un peu frustrant : de passer prendre certaines personnes, d autres juste vérifier qu' elles soient en vie plus ou moins bien protégé de la pluieey du froid, et d autres qu ils faut laisser dehors malgré leurs demandes.
Malgré le fait que ma garde soit un samedi je n'ai pas vue le temps passé, j'étais assez touché de voir les conditions dans lesquelles les sans-abris vivent et admirable vis à vis des équipes du Samu sociale qui viennent tous les jours avec le sourire malgré la misère qu'ils voient tout les jours et le peu de moyen qu'ils ont à leur disposition pour pouvoir faire face à la misère social.
cette garde permet de passer le pas en apportant une véritable assistance qu'on ne pourrait pas apporter dans la vie de tous les jours aux nécessiteux que l'on croise dans la rue.
Certaines personnes vivant dans la rue attendent beaucoup d'eux, nous en avons eut l'exemple avec un homme qui plus que le café chaud appréciait surtout de pouvoir discuter, cela lui changeait des journées passées à se faire ignorer des patients.
Apparemment connue du Samu Social, elle ne leur a jamais donné son nom complet, juste son prénom le soir où nous sommes passés.
Cette nuit passée avec le Samu social a été une expérience très intéressante.
Dans la vie de tous les jours, la plupart des gens passent à coté des sans-abris sans même leur accorder un regard. […] En conclusion, ma nuit passée auprès d'intervenants du Samu social et de SDF fut une expérience très instructive.
Cependant ce n'est pas facile de se dire que le temps passé avec lui, cette nuit-là, lui a permis de passer seulement une nuit dans ce centre et que le lendemain il sera de nouveau dans la rue et qu'il faudra surement recommencer la meme chose le soir d'après.
Très bonne expérience que cette nuit passée au SAMU social, nuit assez glaciale mais très enrichissante.
Personne ne savait ce qu'il se passait.
Nous sommes partis en maraude assez tard (entre 21h et 22h) et nous avons passé beaucoup de temps à chercher un SDF que nous devions amener dans un centre sans jamais le trouver et sinon nous avons accompagner deux personnes dans un centre et discuter avec quelques autres personnes sur le chemin.
La maraude s'est passé dans la bonne humeur, avec une équipe absolument géniale.
Après cette garde, ce sont devenu des hommes comme vous et moi, dignes malgré leur misère et peut etre meme plus intelligents que beaucoup de personnes car ils voient la vie et les gens passer sous un autre angle.
Au final toutes les rencontres de la nuit se sont très bien passées et l'expérience a été très formatrice grâce aux indications de l'équipe, surtout au cours des marraudes sans signalement.
Passer une nuit au SAMU social a été une expérience très enrichissante, notamment sur le plan humain.
J'y suis allé avec beaucoup d'appréhension car c'est un public qui me met mal à l'aise (psychiatre de rue), mais toute les rencontre que j'ai faite se sont très bien passées même lorsque nous n'étions pas désiré.
Pour la maraudes, j'ai un peu eu l'impression de servir de taxi pour première partie de nuit puis j'ai vraiment compris l'importance de ces sorties quand nous avons aidé une dame très farouche avec un passé de toute évidence compliqué.
Malgré la fatigue vers la fin, on se sent utile et même assez heureux d'avoir passé la nuit avec des gens qu'on croise peut être tous les jours sans les remarquer.
J'ai été impréssioné par les moyens mis en oeuvre pour aider les personnes nécessiteuses à passer la nuit dans de bonnes conditions, d'un point de vue qualitatif (chambre en binome, lit, douche, 2 repas...).
Cette nuit passée avec le SAMU Sociale est une expérience à laquelle je reparticiperai volontier.
J'ai passé ma nuit au SAMU Social dans le camion dédié au quadrillage du 17ème arrondissement, ceci veut donc dire que l'on a effectué très peu d'arrêt pour proposer de l'aide aux gens dans le besoin.
Ce n'était pas stressant du tout, l'équipe était très sympa et m'a expliqué beaucoup de choses, et le temps est passé très vite ! […] De plus il est vraiment agréable de passer une nuit avec cette équipe très humaine et adorable aussi bien avec les personnes rencontrées pendant la garde qu'avec la petite externe timide et pas très à l'aise par moments ...
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin.
Excepté cet incident, les voyages en camion se sont plutôt bien passés.
J'ai passé la nuit dans le 19è, à la rencontre de famille avec enfants (2 et 4 ans) qui dormait dehors.
Passé 1h du matin j'ai trouvé le temps long.
Le point négatif, le temps passé avec la personne se résume souvent à 5 minutes, une soupe, une bouteille d'eau lorsque la personne refuse d'aller en centre d'hébergement.
Très bonne idée que de nous envoyer passer une nuit au Samu Social.
Et si l'on ne peut passer une nuit de maraude sans être frappé par la souffrance, l'exclusion et, souvent, la pathologie ; j'ai aussi put être témoin de forces étonnantes, d'humour inattendu, de poésie.
On nous dit de rester observateur mais, passer un certain temps de familiarisation avec l'équipe, on peut apporter une véritable valeur ajouter au plan médical.
On passe à côté d'eux sans vraiment les voir.
En effet nous avons passé notre nuit a amené les gens d'un point A jusqu'à un point B....
Une nuit étonnement joyeuse, d’échange, de discussions en diverses langues, de visite de Paris et de connaissance des habitants de ses rues, passée avec l’équipe très accueillante du SAMU social.
J'ai passé une nuit enrichissante avec une équipe dynamique et accueillante!
Avoir l’opportunité d’aller à la rencontre des personnes sans domicile fixe, pouvoir leur parler et comprendre mieux leur quotidien, ou seulement leur apporter un peu de réconfort et la possibilité de passer une nuit dans un lit.
Etudiant en médecine j'ai passé une nuit très enrichissante avec le SAMU social.
Tous étaient recueillis pour passer la nuit au chaud dans cette période hivernale.
De plus l'équipe a vraiment été très sympa avec moi, ce qui est évidemment un gros plus lorsqu'on passe une nuit entière en maraude !
Cette nuit passée au SAMU social était une découverte vraiment très enrichissante, car au delà des "maraudes" classiques que j'ai déjà faites, la prise en charge de ces personnes défavorisées se fait plus profondément avec plutôt une prise en charge sur le long terme, avec à terme, une régularisation de la situation sociale, un travail etc..
J'ai eu l'occasion de participer à une maraude, l'occasion de voir qu'ici à Paris on retrouve malheureusement beaucoup de SDF qui sont obligés de passer la nuit dans le froid par manque de centres pouvant les accueillir la nuit.
Elles permettent d'aller à la rencontre de gens à côté desquels on passe habituellement sans les regarder.
Les équipes sont accueillantes et aiment répondre aux questions des étudiants observateurs, ce qui rend la nuit agréable et la fait passer vite.
La première partie de la soirée se déroule en double écoute avec un TS qui répond aux demandes des appelants, cherchant tous une place pour passer la nuit au chaud, ou du moins sous un toit. […] Ensuite direction les camions ou j'ai passé la suite de la nuit.
24 mai 2011-18h- arrivée au samu social de paris- salle d'écoute du SSP, Manuela , 32 ans, enceinte de 3 mois ,appelle, voila la troisième nuit qu'elle passe dehors, notre seule aide apportée ce soir sera l'écoute, pas de bonne nouvelle quant à une place en foyer pour elle, ce soir sera une nouvelle nuit sans toit ... […] Le camion redémarre, Bernard, 55 ans, nous interpelle, cherchant un endroit où passer la nuit , Bernard montera avec nous, "on est comme même mieux dedans que dehors" seront ses seuls mots 4 femmes seront refusées faute de place dans les foyers de Paris, ville lumière... 23h- direction le foyer, visite du foyer.
On voit vraiment toutes les situations : de la femme enceinte seule qui n'a plus de personne chez qui rester, de la femme battue, de la famille qui dort dans la rue, des hommes très malades mais qui n'ont aucun endroit ou passer la nuit ou ceux qui se sont installés à un endroit... Ce travail de la nuit, dans le froid, et qui passe inaperçu aux yeux des gens (et surement que j'aurai fait pareil avant) est en fait très important : cela permet d'entretenir des liens, d'offrir un peu d'évasion aux gens, de chaleur aussi (par les cafés, les thés, les discussions) J'ai été marqué par la gentillesse et la sympathie des maraudeurs, par leur écoute, par l'affection qu'ils portent à certaines personnes, le fait qu'ils se tiennent au courant des gens les plus "connus" du SAMU, qu'ils prennent des nouvelles des personnes qu'ils ont amené.
Malgré le nombre d'externes qui passent tous les jours, il n'y avait aucun problème à tout me réexpliquer et je les remercie pour cela. […] Je suis rentrée chez moi vers 4h, car on passait dans le quartier voir une femme.
La nuit passe. […] Tout un chacun s'il écoute les informations relayées par les médias, s'il marche dans la rue voit ce qui se passe.
Cela m'a permis de voir les choses sous un autre angle, notamment la situation des gens qu'on peut voir dans la rue, leur passé, leur histoire.
Nous avons passé la plupart de la nuit à aller à la rencontre de personnes qui avaient été signalées au samu par des habitants des arrondissements visités.
La nuit s'est vraiment bien passée, l'équipe m'a mis en confiance, d'emblée, et m'a expliqué comment allait se dérouler la nuit.
Cette garde au samu social permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans le besoin qui vivent dans la rue et s'inquiètent juste de pouvoir trouver un endroit ou passer la nuit au chaud.
Nous imposer de passer une nuit dans un camion à distribuer des cafés ne nous apporte rien de plus à ce niveau.
Je doutais un peu de l'utilité de cette nuit au début mais au final j'ai passé une nuit très enrichissante, et ce fut une belle expérience humaine.
J'ai pu poser toutes les questions qui me passaient par la tête, ce qui m'a permis de connaitre un peu plus le rôle du Samu Social ainsi que ses limites.
Entendre des gens décrire leur situation, devoir leur annoncer qu'ils passeront la nuit dehors par manque de place, les supplications de certains car ils ont de jeunes enfants....
Mais le plus dur pour ceux qui ont pu passer la nuit en centre c'est de devoir, des demain, retourner à la rue à espérer dans le vide une place jusqu'à possiblement 2h du matin et ça c'est vraiment injuste...
Cette expérience m'à beaucoup marquée et touchée, le plus dur était de dire à des personnes qu'ils allaient passer la nuit dehors parce que toutes les places des foyers d'accueil étaient prises..
De plus les 3 personnes devaient se mettre à l'avant pour bien voir j'ai donc passée la nuit seule à l'arrière du camion qui en plus avait une fenêtre cassée (en plein mois de février...).
Or je n'ai pas du tout retrouvé cela (en tous cas la nuit où je suis passé).
La maraude s est très bien passée, avec un équipe très sympathique.
Durant la double écoute, les appels avaient essentiellement pour objet de trouver un lieu où passer la nuit.
L'équipe est très accueillante et impliquée dans notre apprentissage : j'ai passé un moment très agréable en leur compagnie.
Tout d'abord la double écoute s'est très bien passée, on m'a très bien expliqué le fonctionnement de la plate-forme du 115.
De plus j'ai très vite été intégrée au sein de l'équipe, l'ambiance était juste géniale: on a pas vu passer le temps dans le camion!
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
Le temps est passé vite!
Nous lui avons donnés RDV et sommes partis le chercher afin qu'il passe la nuit dans un centre d'hébergement adapté à son âge et à sa fragilité, ce qui malheureusement n'est pas toujours possible faute de place...
Ce qui m'a donc surtout marqué durant cette garde, qui a eu lieu le lendemain des grandes tombées de neige, c'est le grand dévouement et le courage des équipes mobiles, qui avaient notamment passé la veille une nuit prolongée et sans repas, et repartaient ce soir là avec autant de motivation.
Ce qui m'a le plus interpelé, c'est la durée depuis quand les gens sont dans la rue et le fait que certains n'ai pas envie de passer la nuit en foyer.
J'ai eu la chance de passer pendant une période où le samu social joue un rôle important, encore plus que d'habitude.
C'était donc une soirée placée sous le signe de la rencontre et de l'échange avec des personnes de toutes origines sociales ou géographiques qui éprouvaient surtout le besoin de s'expirmer soit à propos de problèmes récents (décès dans la famille, comment revoir les enfants etc...) soit à a propos de d'anecdotes passées.
Nous avons du annoncer à une mère et ses 2 enfants qu'aucune place en centre n'était disponible pour passer la nuit, et donc la laisser avec ses enfants dans la rue en plein mois de décembre.
J'ai passé mon réveillon de Noël avec l'équipe du SAMU social, ça a été une superbe expérience !
L'équipe leur a donné un peu de nourriture et de l'eau et on jouait un peu avec les enfants pour leur faire passer un bon moment.
Le quotidien raconté, comprit et imaginé des gens de la rue nous touche et nous meurtrit tout au long de la nuit que l’on passe a faire la maraude.
J'ai beaucoup apprecié cette garde qui a pu m'ouvrir les yeux sur certains aspects de notre beau pays dont j'etais consciente mais auxquels je n'avais jamais été confrontée réellement : un gros travail reste à faire pour l'hebergement et j'espere que nous arriverons à ce qu'un jour plus personne en France ne passe la nuit dehors .
J'ai beaucoup aimé passer une soirée/nuit au samu social.
Cela n'est pas arrivé lors de cette maraude, mais je ne doute pas qu'il ait pu arriver à certains de passer près de chez eux, prendre des nouvelles d'un hypothétique inconnu dont il aurait le matin même éviter le regard, action qui eut laisser une culpabilité fugace, car bien vite refoulée.
De très belles petites photos de lui et sa famille passaient entre nos mains. […] Que c'était-il passé entre l'époque du pompier souriant vivant en Guadeloupe avec sa femme et son fils et celui de cet homme seul à la rue dans Paris?
La double-écoute était très intéressante, bien qu'elle soit passée très rapidement. L'assistante sociale que je suivais m'a parlé des difficultés de ce travail, des problèmes rencontrés, et du fait qu'il était assez frustrant, passée une certaine heure, de ne pas pouvoir répondre favorablement aux demandes des personnes.
Nous comprenons rapidement qu'il recherchent tous les trois un centre d'hébergement pour passer la nuit. […] Elle nous confie sa vie : sa naissance sous X, des parents qu'elle n'a jamais eu, sa malchance de n'avoir jamais été à l'école, son travail dans les clubs de strip-tease, la prostitution, la pornographie, son passé dans la drogue...
Je connaissais déjà ce monde, me suit déjà engagé par le passé. […] ps : Les équipes de maraude étaient froides au début, je ne sais pas ce qui s'est passé avec les précédents observateurs, mais je pense qu'ils ont eu plus de préjugés envers nous que j'ai dû briser, par rapport aux hypothétiques miens envers les personnes en détresse.
Nous avons passé au moins une heure et demie avec lui en parlant, rigolant, blaguant, chantant.... […] J'avais la chance d'avoir une super équipe et je suis vraiment impressionnée de ce qu'ils font tous les jours pour les gens qui vivent dans des conditions les plus difficiles et si ce n'est que de passer un petit moment avec eux.
J'ai le mal des transports donc évidemment passer toute ma nuit à tourner dans Paris dans une camionnette n'a pas été une partie de plaisir !!
En médecine, le problème social passe souvent au second plan.
Cependant je trouve pas que les étudiants en médecine sont des cibles prioritaires pour ce genre d'expérience. 1 : L'aspect médical est complètement inexistant 2 : Le contact avec la misère social est déjà fréquent en milieu hospitalier 3 : Je n'imagine pas en quoi passer cette nuit somme toute assez inconfortable, en observation pure, sans repos de garde imposé ni dédomagement, obligatoire le 24, 25, 26, 31 décembre et 1ier janvier, apporte quoi que ce soit à une formation médicale quelle qu'elle soit.
En tant qu'étudiant en médecine ou même citoyen, on connait très peu ce qui se passe dans la rue, le vécu de personnes démunies et qui n'ont plus rien.
On passe outre les gens, les magasins, les beaux monuments parisiens ...
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
Parfois pas très rassurée d'être seule à l'arrière avec des inconnus alors que l'equipe est assise à l'avant du camion, mais en tout cas une équipe qui est plus intéressée par nous montrer comment cela se passe à chaque étape plutôt que de nous faire "rester de telle à telle heure parce que c'est comme ça" (=raisonnement AP-HP).
Après une courte nuit passée à la double écoute et en camion, j’ai pu approfondir les connaissances que j’avais du Samu Social.
L'équipe avec qui j'ai passé la nuit été très sympathique, et l'ambiance fut agréable malgré le sujet, grave.
On est pas seulement là pour prescrire des médicaments, parfois la santé passe par le contact et le soutien moral, cette garde nous donne la chance de nous exercer.
On passe à côté d'eux, parfois avec un sourire, un bonjour mais on ne s'arrête pas ou peu.
Cette garde au 115 m'a permis avant tout de passer au-delà de mes préjugés sur ces hommes et femmes qui n'ont pas d'autres choix que de vivre dans la rue.
Nous avons Fait celle " de signalement du 10 et 19 e " , mais nous avons de nombreuses fois ete interpelés par des sdf qui voyaient le camion passer .
Ils sont énormément sollicités lorsque le camion passe dans les rues, et les réserves diminuent très rapidement.
Cette soirée du 21 septembre, je me suis rendu à la caserne sans m'attendre à la nuit que j'allais passer.
Lors de la maraude nous avons passé beaucoup de temps en camion, le plus souvent pour transporter une personne à un centre d’hébergement.
Bien sûr ça ne s'est pas passé en même temps devant les yeux du jeune sans-abri.
Déjà je voulais remercier toute l'équipe pour leur accueil, j'ai passé un très bon moment.
Le reste de la nuit a été calme, nous avons offert de la nourriture à quelques sdf que nous avons rencontrés mais il ne s'est rien passé d'exceptionnel.
Je suis montée dans le camion de la maraude libre,dont le rôle consiste à passer dans toutes les rues de Paris, afin d'être sûr que le SAMU social sera allé à la rencontre de tous les SDF. Les rues de Paris sont ainsi passées au peigne fin environ 3 ou 4 fois par an. […] Et me voir passer devant eux, en la place des passants du parvis de Notre Dame ce soir là, m'a profondément touché.
Ils ont tous été très gentils et attentionné à mon égard, en m'expliquant tout ce qui se passait, ce qu'ils allaient faire et pourquoi. […] Passé le briefing, vient le temps de commencé la maraude, apparemment j'étais tombé sur le mauvais camion, celui de la maraude pure. […] Durant ma nuit, j'ai plus passé de temps dans le camion qu'à voir des personnes.
Ce fut une expérience très enrichissante, où l'on découvre vraiment ce qui se passe dans la rue.
Après 1h30 de recherche, une place a été trouvé permettant ainsi à ce monsieur de ne pas passer une nouvelle nuit dehors dans le froid et sous la pluie.
Quant à elle, la maraude permet de rencontrer des personnes devant lesquelles nous passons tous les jours sans nous arrêter ainsi que des personnes que l'on voit souvent hospitalisées.
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
J'ai passé la nuit avec une équipe très sympa, composée d'une infirmière, une assistante sociale et d'un chauffeur.
Beaucoup de temps passé dans le véhicule et au final peu de temps avec les personnes dans le besoin .
On lui propose de passer la prendre en camion un peu plus tard dans la soirée lorsque la maraude aura commencé.
Dehors tout se passait bien.
Qu'à-t-il bien pu se passer dans leur vie pour qu'aujourd'hui ils n'aient plus de chez-eux?
Ils ont tissé des liens, construit des relations de confiance et prennent systématiquement le temps de s'arrêter pour discuter, prendre des nouvelles et passer un peu de temps avec eux.
Un grand merci pour cette nuit passée au SAMU Social.
Merci pour m'avoir "forcée" parce que j'ai passé de bons moments dans une super ambiance et s'il fallait le refaire une deuxième fois je n'hésiterai pas !
Jai ete affecte au 19e arrondissement donc deja presque 1h de trajet pour s'y rendre et ensuite nous n'avons trouvé aucun dès signalement du coup la maraude a consisté à visite Paris en camion la nuit, c'est joli mais étant obligé d'aller en stage le lendemain (car échanger sa garde au SAMU social le 11 juillet = miracle) je m'en serai bien passé.
Cette garde passée au SAMU a été très enrichissante, pour ma part. […] Une journée est suffisante pour comprendre l'ampleur de la tache du SAMU, l'expérience meme d'une seule passée a leur coté n'est pas banale.
Cependant, la dernière personne que nous avons rencontré a du dormir dehors, et j'ai trouvé cela très dur de lui apprendre qu'il n'y avait plus de place de libre pour dormir, et qu'il allait devoir passer encore une nuit dehors...
Les centres d'hébergements n'ont pas assez de place pour tout ceux qui en ont besoin, certains doivent passer plusieurs nuit dehors avant de pouvoir y redormir.
La nuit que j'ai passée au SAMU était riche en expériences, pendant laquelle j'ai appris quel était réellement le rôle de cette structure.
Pendant la maraude, nous avons surtout vu des hommes +- jeunes dont certains ont pu être ramené en centre d'hébergement, passé minuit, bien souvent les usagers renoncent à y aller.
Vous mettez cette garde pendant le stage de réanimation où on passe 70h par semaine en stage sans aucun temps de repos.
Plus tard, quand je serais face à un patient sans abri je lui proposerai d'appeler le 115 en sachant ce qui se passe derrière que ça soit le nombre de demandes (chiffres qui m'ont interpellé 600 familles à la rue à Paris et en moyenne 6 accouchements par jour) et de dispositifs, les types de dispositifs (l'hébergement de nuit, le chapsa, l'hébergement de jour, les distributions de petit déjeuner) et la manière dont se fait la répartition.
J'ai été très géné de frissonner ou de trembler devant ces personnes qui passaient toute la nuit dehors.
Devoir expliquer à des personnes qu'elles vont devoir passer la nuit dehors était dur.
J'ai passé une nuit dont je me souviendrais longtemps.
Lors de la maraude, j'ai été étonné que beaucoup de SDF refusent d'aller passer la nuit dans un foyer au chaud et préfere rester dans leur sopts habituels avec leurs amis.
Je voudrai adresser un grand merci à toutes les personnes que j'ai pu croiser durant cette nuit , et qui ont réussi à me faire sentir partie intégrante de l'équipe, pour le peu de temps que j'y ai passé.
que l'intégration avec l'équipe passionnée ( l'IDE de mon équipe est une ancienne infirmière de l'APHP passée cadre puis mi-temps au samu social) Néanmoins mon enthousiasme a été terni par cette vérité...
La grande différence, c'est que d'habitude on essaye de l'ignorer et on passe son chemin, alors qu'ici on prend le temps de parler avec les SDF, de leur donner un café ou un repas chaud.
J'ai beaucoup apprécié la partie écoute téléphonique, je regrette de n'avoir pas pu passer dans les différents postes : pôle famille, pôle infirmier, etc.
J'ai passé une soirée et une nuit très intéressantes, aussi bien sur le plan, humain, social, que sanitaire.
Néanmoins je n'ai pas la prétention d'être au niveau du Samu , je pense qu'il faut plus de temps pour passer outre toutes les appréhensions que l'on ressent: quel ton de voix dois-je utiliser , ou dois-je me placer, que dois-je leur dire...
J'ai eu l'occasion de voir une femme sans domicile fixe passer du calme au referme ment sur soit en passant par la coopération puis les pleurs, l'énervement et la frustration.
Cela m'a fait comprendre les états émotionnels extrêmes par lesquels doivent passer les personnes travaillant au samu social : ressentir la gratitude pour n'avoir donné que leur écoute à certains et être considérés comme responsables de la frustration d'autres.
J’ai pu rencontrer un migrant, déjà passé par plusieurs pays avant la France.
Je remercie beaucoup l'équipe qui était avec moi pour ce qu'elle m'a appris et pour les bons moments passés.
La garde s'est très bien passée, l'equipe etait a l'ecoute et encadrait tres bien.
Je suis ravie d'avoir passé cette nuit avec le SAMU social.
La nuit s'est très bien passée dans la bonne humeur et l'entraide, avec une particulière attention à me faire participer aux interventions.
Nous avons passé plus de temps à rouler dans le camion qu'à aider les gens, le tout dans une ambiance peu agréable.
Expérience très intéressante, la double écoute permet déjà de prendre conscience de la détresse des gens qui appellent et qui espèrent pouvoir passer une nuit à l'abri.
La nuit que j'ai passée était calme, les deux SDF que nous étions censés voir n'étaient pas restés sur place, si bien que je n'ai pas vu grand chose, mais le fait de voir l'envers du décor m'a plu.
Nous l'avons donc accompagné aux urgences puis nous sommes venus la rechercher pour l'accompagner au centre Jean Rostand pour qu'elle y passe la nuit.
J'ai trouvé intéressant d'avoir pu voir en fonction de quels critères étaient attribuées les places dans les centres d'hébergements (nombre de nuits d'affilée déjà passées dehors, homme ou femme, individus +/- fragiles...), ainsi que d'avoir pu visiter un de ces centres.
Finalement on m'a même déposé chez moi à la fin de la nuit, que je n'avais pas vue passer.
La brochure qui m'est donnée est rapidement lue, puis on passe au debriefing avec le coordinateur, qui doit répondre toutes les 30 secondes aux demandes des écoutants et à plusieurs téléphones en même temps. Le temps passe tellement vite que je ne peux faire de double écoute, on doit vite aller au briefing de 20 h, juste le temps pour un café et de discuter avec une étudiante de Science Po, qui vient faire la même chose que moi. […] Deux cafés plus tard et le blouson bleu sur les épaules, j'embarque dans le camion avec trois inconnus, avec qui tout de suite le courant passe bien. L'ambiance est joyeuse et la tout le monde fredonne sur la musique qui passe dans les enceintes; c'est parti !
Une autre chose m'a fait réfléchir : des représentants syndicaux sont passé au debrief de 20h pour présenter leur action, et ont débattu un peu avec les employés. […] Durant la maraude, un des usagers s'est gentiment moqué du samu social en disant que le duvet qu'on lui avait donné la semaine passée ne protégeait pas du tout du froid.
Il s'agissait de ma seconde nuit de garde au SAMU SOCIAL de Paris (redoublant DCEM2), et ce fut un plaisir de passer une nouvelle nuit de maraude en compagnie des équipes. […] Ayant effectué 8 mois de stage militaire à la BSPP (pompiers de Paris) par le passé, et sortant d'un stage au SMUR Pitié, j'ai le sentiment d'avoir abordé la problématique médico-sociale de la rue par ses différents aspects et points de vue, ce qui me confère une impression paradoxale d'impuissance face à cette problématique : quel que soit l'intervenant, il semble quasi-impossible de résoudre la question.
Il faut savoir passer au delà de l'ignorance de certains, de la violence verbale ou de "l'indécence" d'autres; les laisser venir à nous est aussi leur laisser une chance pour ne pas rester isolés. Il sont avant tout des hommes, des femmes qui souffrent et pouvoir leur apporter quelques minutes de chaleur est sûrement déjà beaucoup pour eux bien que j'aurais aimé passer plus de temps avec quelques uns.
En effet, ma garde a commencé avec deux longues heures passé derrière une chaise en double écoute ou on m'a fait comprendre par un 'qui veut prendre l'étudiante? […] En conclusion, j'ai que passé une nuit au SAMU social et je ne sais pas comment se déroule le quotidien mais j'ai été très déçu quand pourtant j'avais vraiment hâte de faire cette garde.
Nous passons à côté d'eux en détournant le regard et parfois même notre chemin car, sans doute sommes-nous gênés de cette misère humaine et sociale que nous ne comprenons pas, que nous ne connaissons pas. […] D'ailleurs, même ceux que je n'ai pas croisés lors de ma garde je les regarde d'un oeil différent, d'un point de vue de quelqu'un qui a passé une nuit (une seule nuit !) à marauder à leur recherche pour être sûr qu'ils passeraient une nuit le plus confortablement possible.
Des immigrés en route vers calais, ayant passé des mois en prison en Lybie mais horrifiés par le toit qu'ils se sont vu offert à la Boulangerie et qui ont préféré le ciel de Paris.
Une assistante sociale, présente à bord du camion, discute avec le SDF pour tenter de faire un point rapide sur sa situation et l’informe de la possibilité d’un entretien le lendemain avec une assistante sociale du centre d’hébergement si il passe la nuit là bas, dans la limite malheureusement du nombre de places disponibles.
Je me disais qu'il suffit de faire un peu attention à ce qu'il se passe autour de nous, tous les jours, pour se rendre compte que la vie est plus dure pour certaines personnes et qu'elles ont besoin d'aide.
Les voir, dans le milieu si difficile de la rue en hiver, fait prendre conscience qu'ils existent, alors que, nous ne les voyons pas, ou ne voulons pas les voir, lorsque nous passons proche d'eux dans notre vie de tous les jours.
J'ai eu l'impression de bien faire les choses soit, mais de perdre énormément de temps dans la circulation, à me tromper d'itinéraire, passer trop de temps avec certains..
C'était intéressant de voir le travail qu'ils font, ce qu'il se passe dans les rues de Paris pendant que tout le monde dort et ce qui est proposé aux personnes se retrouvant dans la rue.
Les dernières heures sont un peu pénibles car il n'y a plus grand chose à faire et le temps passe lentement.
Garde assez fatigante car en hiver, dans le froid, toute la nuit, mais qui passe vite au final, et pas de regret.
On reçoit un signalement d'un homme qui ne souhaite pas d'hébergement pour la nuit, mais juste que le SAMU SOCIAL passe le voir, pour un café peut être, ou une soupe, ou juste discuter.
Le travail que font les équipes du samu social est vraiment très honorable et pas toujours facile, ils connaissent et s'intéressent vraiment à toutes ces personnes en détresse et les aident tous les jours de la semaine quel que soit leur histoire, leur passé et leur comportement et surtout en respectant toujours leur souhait.
Quelques poignées de main après, nous apprenons qu'elle revient du Portugal où elle aurait passé les six derniers mois, chez une amie.
La maraude a été, contrairement à ce que je m'étais imaginé, assez joyeuse, l'équipe connaissait le nom et le passé de la plupart des personnes vivent dans la rue et était très patiente et tout particulièrement gentille et ouverte aux questions.
Une intervention m'a touché , quand on a emmené une dame au foyer du musée du Louvre pour qu'elle y passe la nuit, elle a été accueilli très chaleureusement et celui qui l'a accueilli lui a dit qu'elle pouvait rester la nuit suivante et qu'elle fêterait noël avec eux , elle était tellement émue.
La personne qui m'a encadré a été très agréable avec moi et m'a fait partager ses expériences passées ce qui m'a permis de compléter mes connaissances.
J'ai découvert que beaucoup de liens peuvent se créer entre les équipes de maraudes et les personnes que l'on est ammené à rencontrer, c'était le cas de celle avec qui j'ai passé la nuit : elle connaissant le nom et une grande partie de l'histoire des peronnes accueillies, écoutées, nourries...
J'ai ainsi pu passer une nuit agréable et enrichissante.
On a mis des hommes à l'abri dans des centres et c'est rassurant de savoir qu'ils passeront la nuit au chaud dans des chambres et un lieu (romain Rolland) qui m'a agréablement surprise.
Ces actions sont extrêmement importantes pour les plus démunis, mais je pense que boire une soupe chaude ne compense pas vraiment le fait de pouvoir passer la nuit au chaud.
J'ai passé ma garde au SAMU social à l'hospice de Saint-Mandé.
La garde se passe en 3 temps : transmission infirmier, temps de préparation du tour de 22h qui permet de poser les questions sur l'activité du centre et enfin le tour de 22h.
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
Ils préféraient passer la nuit dehors, seuls.
Je passe tous les jours devant ces grilles, marche tous les jours dessus et ignorais ces sans-abris qui se réchauffent tant bien que mal pour résister au froid sans que l'on ne fasse rien.
Les gens du samu social se disputent avec l'un, rient avec l'autre, et la nuit passe sans que l'on s'en rende compte.
J'ai passé plus de temps dans le camion qu'à l'extérieur à rencontrer les personnes qui avaient besoin d'aides.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
En revanche je me pose la question pour certains immigrés qui ont l'habitude d'appeler le Samu Social pour passer la nuit à la Boulangerie, comme s'il s'agissait d'un hôtel - malgré les conditions affreuses de la Boulangerie - avec trajet en "taxi". […] La prise en charge du patient aurait pu se passer beaucoup plus vite et sans cris ni insultes pendant 45 minutes si les pompiers s'étaient montrés agréables et efficaces ...
Ca a été très fort, et je pense que beaucoup de gens mériterait de faire une soirée de maraude, pour se rendre compte qu'il est finalement facile "de passer de l'autre côté" et que ce ne sont pas seulement les marginaux qui se retrouvent dans la rue. […] Tous les intervenants que j'ai rencontré, à la fois dans les centres d'hébergement et dans mon EMA, ont été super accueillants, et j'ai vraiment passé une super nuit.
Les écoutants ont été très pedagogues pour expliquer ce qu'il se passait . […] L'équipe avec qui j'ai passé la nuit était top.
Passer une nuit avec les équipes du SAMU social donne un aperçu de la pauvreté et de l’exclusion beaucoup plus percutant que n’importe quel cours de sociologie. […] Elles leur offrent un café, une couverture, des vêtements, un lit pour dormir lorsqu’il en reste encore – car une fois l’hiver passé, les places se font rares.
La double-écoute était intéressante mais c'est passé vite et j'avais déjà fait des ateliers de double-écoute auparavant donc ce n'était pas très nouveau pour moi.
Avant d'y aller j'avais très peur parce que ça ne s'est pas bien passé avec tous les étudiants.
Equipe avec qui j'ai passé la garde extrêmement sympathique,attentive à ma présence et qui fait un travail formidable pour les sans abris.
Je trouve l expérience suffisemment dure comme ca en plus du stage en réanimation toute la semaine qui peut être deja triste pour ne pas passer en plus son reveillon au SAMU social.
L'objectif de l'infirmière : Un jour il acceptera une place en lit infirmier, peut importe le temps qu'elle y passera.
Cette garde est intéressante, elle permet de s'ouvrir l'esprit et de changer beaucoup d'idées recues sur les SDF: beaucoup d'entre eux sont très jeunes (a peine 20 ans), en rupture complète avec leurs familles, d'autres plus âgés sont arrivé dans la rue après un événement imprévu qu'ils n'ont pas réussi a surmonter malgré des années passées bien intégrées socialement (un travail, une famille, des amis...).
Le contact est très bien passé.
Je passe tous les soirs par la même rue pour rentrer chez moi et jusqu'à hier je ne savais même pas qu'un homme dort là chaque nuit, avec un simple duvet pour se couvrir.
Nous avons attendu qu'elle daigne sortir de sa cachette pour monter dans le camion direction le foyer afin de passer quelques jours au chaud.
J'ai pu visité un foyer, j'ai été surprise par la propreté du lieu et par le fait que beaucoup des ces usagers n'étaient pas alcoolisés, l'un d'entre eux est venu dire bonjour à l'infirmier de l'équipe avec laquelle j'ai passé la nuit et était très heureux de lui dire qu'il a réussi à arreter l'alcool depuis plus de 6 semaines.
Les missions du SAMU social sont multiples: - permettre aux sans abris de passer la nuit dans un centre d'hébergement, - leur fournir les coordonnés d'associations distribuant gratuitement des denrées alimentaires, - leur apporter des soins médicaux de premiers secours et les orienter si besoin dans des structures médicales
Grace à la double écoute du 115, on comprend combien il est difficile pour certains de se trouver un toit, chaque nuit (exemple commun++: jeune femme avec un enfant en bas âge ne trouvant pas où loger et qui passera probablement la/les nuit dans la rue).
J'ai réalisé avec la double écoute que tous les jours des gens voire des familles se battent pour trouver ne serait-ce qu'un abris pour passer la nuit.
Malheureusement ce cas n’est pas isolé, ils ont rencontré une maman avec un enfant prématuré de deux semaines la semaine passée.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.