Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
Je tiens également à dire que l'équipe qui m’a accueillie était très agréable, disponible pour répondre à mes questions, et j’ai vite été intégrée.
Finalement la nuit est passé très vite et ce fut une expérience enrichissante; ils n'ont aucunement la prétention de remédier à la situation précaire dans lesquelles se trouvent les usagers mais au moins les aider (à ceux qui le veulent bien) à mieux supporter cette vie difficile.
Plus vite on sort, mieux c'est ", " Aux urgences, on les (les SDF " patienter des heures pour qu'à la fin ils partent ".
Alors que l'écoutant voulait absolument lui trouver une place dans un hébergement pour qu'il ne perde pas son travail et puisse s'en sortir au plus vite, le coordinateur ne voulait pas lui donner cette place.
Un peu effrayée au début, je me suis vite rendue compte qu'en tant qu'observatrice, il me suffisait de sourire et écouter les professionnels.
Au premier abord j'avais des appréhensions quant au contact avec les personnes que nous allions voir, qui pour moi ne voulaient pas forcément être aidées Finalement en étant entourée d'une équipe qui a l'habitude on comprend vite que l'important c'est le respect de l'autre, qui qu'il soit, et c'est une valeur fondamentale à notre exercice médical Deux situations m'ont marquée : Une femme qui ne voulait pas qu'on l'aide et qui visiblement avait un peu peur de nous; en discutant avec l'équipe on se rend compte que c'est assez fréquent qu'elles refusent de l'aide du fait qu'elles subissent énormément de violences dans la rue et sont donc fermées sur elles-mêmes.
J'ai été choquée de voir à quel point on peut vite devenir sdf et à quel point c'est difficile de s'en sortir même quand on fait tout pour.
Lorsque nous nous sommes présentés, nous avons vite réalisé que cette femme sentait l'alcool. […] Au début nous pensions qu'elle s'inquiétait et avait peur de le voir revenir, mais en réalité, elle voulait le retrouver au plus vite. […] Cette intervention m'a marqué car elle était la 1ère et que je ne pensait pas me retrouver aussi vite face à des situations aussi tragiques.
Ce n'était pas stressant du tout, l'équipe était très sympa et m'a expliqué beaucoup de choses, et le temps est passé très vite !
La nuit est vraiment passé très vite, et a été vraiment intéressante.
Puis on enchaîne très vite sur des "transports", des gens qui demandent à être transportés à la Boulangerie, porte de Clignancourt, qui accepte les gens pour la nuit par vagues de tranches horaires. […] Très très enrichissant et équipe vraiment chouette, j'apprends vite que dans la rue à Paris, il n'y a pas de profil type.
Cependant en pratique on se rend vite compte de la difficulté de leur mission, dûe d'une part à l'absence de moyen et aussi à d'autres problèmes, telle que la barrière de la langue.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise.
On réalise qu'un accident de parcours peut très vite faire basculer dans la pauvreté.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise.
Nous avons vite vu qu'il n'allait pas bien, mais nous ne savions pas si cela était du à l'alcool ou s'il s'agissait d'un problème plus sérieux.
Au début on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre, puis l'équipe nous intègre très vite et répond à toutes nos questions.
En vivant à Paris, on est complètement habitués à voir des SDF mendier dans le metro, dans les rues, aux terrasses de café, donc ces personnes font très vite parties du "paysage" à Paris.
Il se fait assez rapidement, le plan grand froid étant lancé, il faut partir le plus vite possible car la nuit va être longue. 21h, début des maraudes.
Mini-stage, énormément enrichissant sur le plan humain, les personnes dans la détresse sociale peuvent faire peur dans un premier temps, mais ces premières craintes sont vite oubliées par une approche réfléchie et tendre… où la plupart du temps, une réel partage est possible… La découverte des différentes possibilités d'aide sur Paris (logement, vêtements, alimentation, soins, insertions...) est également très positif, des petits moyens au jour le jour, avec toujours l'espoir d'une pérennisation dans le futur....
La prise en charge du patient aurait pu se passer beaucoup plus vite et sans cris ni insultes pendant 45 minutes si les pompiers s'étaient montrés agréables et efficaces ...
Pour la double écoute du 115, j'étais au pôle mixte , et c'est là qu'on ma vite dit qu'il y avait une différence entre le fait de ne pas avoir de lieu où loger et pas de ressources .
Je suis ravie d'avoir pu la faire et honnêtement je pense que je demanderai à marauder à nouveau en tant qu'observateur, et dorénavant l'idée d'appeler moi même le 115 pour un signalement me viendra bien plus vite !
Très vite je me rend compte que, ce n'est pas "la place" en centre qui compte pour la plupart des appelant, c'est un RDV pratiquement quotidien, un passage inévitable pour dormir, manger ou bien même parler.
Dans ses yeux on lisait la peur du lendemain et de la solitude, l’angoisse d’élever son enfant en ne sachant pas où dormir le soir et j’ai réalisé que cette situation pouvait tous nous toucher et qu’on pouvait se retrouver propulsé dans ces difficultés plus vite qu’on ne le pensait.
Peut être aussi qu'on jugera moins vite aussi le SDF qui vient se réchaffer au urgences par les remps de grand froid.
On comprend vite les failles du système mais aussi ce qui le rend fort : le personnel qui s'investit énormément , les sommes engagées par les pouvoirs publics .
Très vite on me fait comprendre que le 115 n'a pas vocation à loger tous les SDF, mais n'est qu'une solution de dépannage : un même SDF ne pourra espérer que 2-3 nuits par semaine dans un centre d'hébergement, peut être plus en cas de situation critique, mais les places d'hébergement de moyenne et longue durée sont rares.