Le lendemain soir, j'ai repensé à tous ces sdf que j'avais rencontrés et j'ai ressenti comme une pointe de frustration.
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
Les usagers étaient très sympathiques, et connaître mieux leurs ressentis, ainsi que les aides dont ils peuvent bénéficier m'intéresse beaucoup.
en résumé j'ai ressenti plus d'aide dans les principes de l'association et de ce qu'on m'avait dit à propos de cette garde que dans la pratique de celle ci.
Je dis que c'était lié à l'équipe car lors du briefing de 20h et de la pause vers 2h, j'ai eu l'occasion de parler à des membres d'autres équipes et je n'ai pas ressentis la même animosité.
Merci beaucoup Madame» et dans sa voix on pouvait sentir tout le découragement et la fatigue qu’elle ressentait. Dans l’EMA, je participais à la maraude « signalement », nous avons vu beaucoup de personnes qui dormaient à même le sol dans le froid (j’avais quatre épaisseur de vêtement sur moi et pourtant je sentais le froid, alors que je ne pouvais qu’imaginer ce qu’eux pouvaient ressentir) et qui avait appelé ou qui avait été signalé par des gens dans la rue.
Le personnel est acceuillant très sympa et on ressent qu'il aime ce qu'il fait .
On ne peut vraiment plus détailler la nuit, car les émotions ressenties sont très personnelles et dépendantes de chacun.
En revanche, en étant présent au briefing, je me suis retrouvée mal à l'aise face à toutes les équipes du SAMU social, car on représente pour eux l'hôpital et on ressent énormément le conflit SAMU-urgences.
Aujourd'hui encore, je ressens un antagonisme plutôt qu'une connivence entre ces deux aspects du soutien à la rue.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
L'équipe avec qui j'étais était très sympathique, chacun des membres de l'équipe m'expliquait des choses, et on pouvait échanger avec eux sur nos ressentis par rapport à cette nuit-là.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
En rentrant chez moi j'ai ressenti de la culpabilité et surtout de la frustration.
Le premier contact avec un sdf s'est fait assez facilement,serrer la main m'a paru naturel alors que je ressentais du dégoût à l'idée de le faire avant la garde.
Cette garde permet de comprendre quelle est sa vision de la vie en générale, ses centres d'intérêt et ses activités quotidiennes, quel est son ressenti par rapport à sa situation et son regard sur les gens qui ne vivent pas dans la rue.
Les raisons en sont multiples : - deux sont subjectives mais ont un poids conséquent dans le ressenti global, et sont toutes les deux liées à l'attitude de l'IDE qui était la leader du groupe : > dès le début de la maraude, accueil très distant > par la suite au fur et à mesure des évènements, aucune explication, aucune tentative d'établir un contact avec l'étudiant ; à plusieurs reprises je me suis retrouvée seule dans un centre car elle n'avait pris la peine ni de m'attendre ni de m'expliquer ce qu'elle allait faire
Le ressenti global de cette aventure est que toutes les équipes du samu social, font un travail magnifique pour ces gens sans hébergement.
J'ai ressenti une sorte d'indifférence totale de la part des répondants de ce point de vue là.
NEGATIF: - J'ai ressenti une certaine tension vis à vis de certains employés du Samu Social (avec qui heureusement je n'ai pas eu à passer la nuit!)
, mais je ne fais que rapporter ce que j'ai ressenti, face à cette misère et cette très grande fragilité qui touche les sans-abri dans Paris.
Nous prenions les appels puis elle répondait à mes questions sur ce que nous avions entendu, partageait ses ressentis, etc...
Lors de cette situation, j'ai ressenti avec le reste de l'équipe, un énorme sentiment d'impuissance et j'avais presque l'impression de les abandonner.
J'ai trouvé très interressant de connaitre son avis et son ressenti sur son métier.
En montant les marches jusqu'à chez moi, le temps m’apparaît comme suspendu et mon coeur tangue encore de ce que j’ai vu et ressenti.
A deux heures du matin après 12 heures de jeune je réalise que j'ai faim, je me demande ce que ressentaient ces personnes que nous avons laissé derrière nous.
Ils y ont l'occasion de voir un médecin et une assistante sociale, qui peut vraiment les prendre en charge et les aider, s'ils en ressentent le besoin.