La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge.
-Du côté des camions: proposer du gel hydroalcoolique aux externes après avoir serré toutes ces mains
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
Cependant, ce que je ne trouve pas très normal, c'est que l'équipe accompagne uniquement les externes qui habitent dans Paris, ce que je peux comprendre si on habite loin (exemple dans le nord de Paris), hors j'habite à même pas 10 min en voiture du centre, mais juste hors Paris.
En tant qu'externe aux urgences j'ai été amené à voir plusieurs sans abris , ce serait prétentieux de dire que je sais désormais dans quelles conditions ils vivent .
Ayant effectué un stage d'externe aux urgences hospitalières, j'ai réalisé que le niveau de relation entre aidant (soignant) et aidé (patient) n'est pas le même, du moins concernant les personnes sans domicile fixe, à l'hôpital (où la blouse blanche agit comme une "barrière" qui garde la personne à distance) et au Samu Social où ce sont les équipes qui se rendent directement sur le territoire même des gens ("chez eux") à la rue.
J'ai surtout apprécié la maraude, petite externe trimbalée à l'arrière du camion avec des personnes expérimentées, un infirmier qui connait son boulo, une TS très disponible, que je sentais heureuse de faire son travail ce qui est parfois rare à l’hôpital.
(j ai d'ailleurs pu visité le centre de montrouge) Au début je ne savais pas trop quoi leur dire, mais finalement le contact a pu s'établir et j ai aimé parler avec eux dans un autre contexte qu'aux urgences externe/patient sdf (par exemple, parler de johnny hallyday à l'arriere de la camionnette!)
De plus il est vraiment agréable de passer une nuit avec cette équipe très humaine et adorable aussi bien avec les personnes rencontrées pendant la garde qu'avec la petite externe timide et pas très à l'aise par moments ...
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
Et si je pouvais dire aux prochains externes de ramener un autre gâteau
Je ne me suis pas rendu à ma garde de samu social très motivé ( je ne comprenais pas quel était l’intérêt pour moi, externe, d'effectuer une nuit entière à arpenter les rues de paris à la recherche de sans-papiers qui n'avaient pas forcement sollicité une aide extérieure).
Malgré le nombre d'externes qui passent tous les jours, il n'y avait aucun problème à tout me réexpliquer et je les remercie pour cela.
Cette nuit doit absolument être conservée dans le cursus des externes !
Sera-t-il possible un jour de faire d'autres gardes, après petite formation, en remplacant de l'infirmière par exemple (en tant qu'externe vu que les compétences medicales nécessaires sont plutôt limitées) ?
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Monsieur Duguet, vous n'êtes pas sans savoir que les externes en médecine ne sont que faiblement « rémunérés », vous n'ignorez pas non plus qu'ils ne le sont pas pour cette « garde » au SAMU social, à l'inverse des équipes salariées (sans doute à de faibles salaires, certes) de cette organisation. […] Cette blague et ce reproche devenus monnaie courante de l' « externe qui n'a pas fait de gâteau » et que l'on pointe consciencieusement du doigt, se situent parfois, regrettablement, à la limite du harcèlement et du chantage. Que la tradition veuille que l'externe fasse en toute occasion un gâteau, je le constate.
Quand les pompiers sont arrivés, nous étions tous - assistant social, conducteur, infirmière, externe, personnels de Romain Rolland - choqués de leur comportement avec le patient : ils lui parlaient avec mépris, impatience, condescendance, jugement, ce qui a évidemment énervé le sans-abri qui ne voulait plus suivre les pompiers aux urgences...
Un médecin a pour devoir de guérir toute personne quelque soit sa situation, plusieurs fois j'ai été l'externe d'un patient logeant dans les centres d'hébergement ou la rue.
Leur gentillesse, leur accueil et leur disponibilité, tant envers les externes qu’envers les personnes en difficulté m’ont beaucoup touché.
SAMU SOCIAL : Je commence par le seul point négatif de cette garde pour terminer par tous les points positifs : le fait qu'il n'y ait pas de chambre d'externe ou juste un lit pliant dans un coin !
L'accueil des étudiants en médecine est très positif et nous apprenons beaucoup, il faut saluer le travail et l'accueil du SAMU social de Paris et poursuivre les gardes pour les externes.
Au final, ce que je retiens de cette expérience, c'est la place primordiale de l'écoute dans nos rapport aux gens dans le cadre de notre future profession, en particulier lorsqu'il s'agit d'un SDF (chose que trop d'externes en médecine laissent au second plan, trop concentrés sur la technique).
De ma maigre expérience d'externe je remarquerai juste qu'une prise en charge par les structures sociale adaptées comme le samu social couterait moins cher à la société qu'une absence de prise en charge faute de moyen puisque celle ci sera faite dans un deuxième temps faute de mieux et de manière plus onéreuse , par les services des urgences hospitalières de l'aphp.
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?