Le partage de quelques discussions furtives avec les "usagers", mot couramment employé pour parler des SDF "habitué" du service.
J'ai apprécié la discussion entre les trois agents de l'équipe à propos des enjeux, missions, moyens et finalement des obstacles à leur travail.
J'ai quand même eu l'impression d'un quotidien assez répétitif au près des SDF, meme si on leur fait du bien sur le moment (tous nous ont remercié après nos discussions avec eux), ce n'est que bref et il faut recommencer le travail chaque jour...
Nous leur offrons une boisson chaude, la discussion s'engage et nous tentons de connaître leur identité.
Les réactions ont toujours été très positives avec des personnages très attachants (même au cours d'une discussion de quelques minutes!).
Discussion entre l'infirmier et la TS sur l'adaptation aux différentes situations et la constance qu'il faudrait peut être avoir dans la manière de s'occuper de chacun.
Chacun peut se permettre d'engager la discussion, d'émettre des avis, etc...
Nous avons eu affaire à des personnes totalement différentes, qui n'hésitent pas non plus de leur côté à engager des discussions enrichissantes, et ces personnes là nous racontaient parfois que leur vie était bien plus pleine de surprises, de voyages qu'il n'y parait.
Il me parait important en effet qu'outre l'aide matérielle apportée, une véritable discussion s'engage minimisant ainsi l'exclusion de la personne, qu'il s'agisse de la situation actuelle vécue ou bien même de sujets de conversation divers.
Ce travail de la nuit, dans le froid, et qui passe inaperçu aux yeux des gens (et surement que j'aurai fait pareil avant) est en fait très important : cela permet d'entretenir des liens, d'offrir un peu d'évasion aux gens, de chaleur aussi (par les cafés, les thés, les discussions) J'ai été marqué par la gentillesse et la sympathie des maraudeurs, par leur écoute, par l'affection qu'ils portent à certaines personnes, le fait qu'ils se tiennent au courant des gens les plus "connus" du SAMU, qu'ils prennent des nouvelles des personnes qu'ils ont amené.
Le plus dur fut de les laisser à la fin de la discussion avec seulement des bols de soupe, de chocolat et des chaussettes.
le fait d'entendre cette discussion m'a fait réalisé que des gens souffrent vraiment au coeur de Paris...
Ma soirée a commencé par une discussion très intéressante d'environ 1 heure avec la coordinatrice du 115 concernant les missions du 115, les problèmes auxquels ils font face, les différents locaux à leur disposition, etc.
Là encore peu d'échanges sur leurs vies personnelles : la discussion restait presque exclusivement médicale, mais déjà les premiers à priori apparurent, patients souvent peu aimables, parfois un peu déments, souvent incuriques... […] C'est aussi l'occasion de créer du lien, au travers de discussions, souvent chaleureuses, parfois crûes, à la mesure d'un environnement violent : il fait moins de 5°, l'alcool est très présent, et finalement peu de SDF auront un lit cette nuit Le hasard de cette garde nous a également emmené dans un hôpital pour y récupérer un patient, l'occasion d'assister aux regards désapprobateurs de mes collègues d'un soir quant aux commentaires déplacés, voir méprisants, des infirmières de garde, pressées de voir ce si gênant patient enfin s'en aller.
Nous étions à la période des élections municipales, et deux des usagers que nous avons transporté ont eu une longue discussion politique avec nous.
Que ce soit un bolino ou un café bien chaud, un duvet ou une paire de chaussette, une place en hébergement ou une simple discussion : le constat est clair, l'isolement est violent, le cercle vicieux de la rue est une menace, il faut s'en préserver.
Ces discussions m'ont amené à réfléchir à l'utilité, au rôle, et aux évolutions possibles de cet organisme.
C'est après une longue discussion avec l'équipe que j'ai compris que ces personnes qui vivaient dans la rue (surtout celles qui y vivaient depuis de nombreuses années) n'avaient plus la même perception des choses : l'homme se trouvait plus en sécurité dans la rue que dans l'établissement où nous l'avions déposé.
Bilan de la soirée : 5 personnes amenées dans un centre, plus d'une dizaine de café distribués et une vingtaine de rencontres et de discussions et surtout un nombre incalculables de blagues, de rires et de fous rires avec l'équipe mais aussi avec les hébergés qui nous ont rejoint dans le camion.
Très peu de contacts ou de discussions avec les personnes recueillis.
J'ai assisté à une discussion entre Mr Virgile, a la rue depuis un certain temps déjà, et l'équipe du samu social et ai pu constater leur travail en dehors de 'ramasser les SDF et les amener dans des centres' : conseiller les personnes, les orienter, leur remonter le moral, s'informer de leur état de santé; etc...
J'avais une certaine appréhension a la proximité dans le camion avec les personnes qu'on rencontrerait la nuit dernière, et je me suis finalement rendue compte qu'elle était infondée car les personnes que nous ramenons sont toutes avec des profils très différents (de la personne qui a eu des soucis familiaux et n'a plus de ressources, au professeur d'anthropologie dont le salaire ne permet rien, a la personne qui ne souhaite pas nous suivre pour X raison...) et tous, étaient très ouverts à la discussion, jamais agressif, toujours dans l'écoute.
L’atelier double-écoute est plutôt interessant mais un peu court (2h en comptant le temps d’installation, de lecture d’un fascicule puis de discussion avec la responsable...) puisque je n’ai pu suivre que 3 appels.
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi.
Durant la nuit, les signalements nous conduisent à des SDF connus des équipes ou inconnus, qui ne veulent pas forcement aller dans un logement pour la nuit mais qui se contente parfois d'un simple café chaud, d'une bouteille d'eau, d'une cigarette, ou d'une discussion.
Ils ont tous une personnalité bien à eux bien que souvent masquée par un excès d'alcool, mais qui chez certains apparaît après un temps de discussion.
Mais c'est tout à fait normal, les discussions parlent sur des personnes qu'on ne connaît pas et l'on est pas encore familier avec le milieu, ça reste un peu dur de rester concentré et d'écouter même si l'on est avec tout les autres et pas mis de côté.
tenu négligemment par sa propriétaire, trop occupée à fumer son cannabis pour se soucier de la sécurité - dans leur cas, les échanges concernaient des demandes d'hébergement d'urgence; peu d'échanges et de discussion donc centrées sur la personne, sur son histoire, etc.
Il avait bu, et la discussion était de fait relativement limitée...
Nous leur serrons la main et entamons la discussion.
Lors des discussions, c'était le jeune fils de 12ans qui nous parlait, étant le seul à parler français, il faisait office d'interprète pour sa famille.