Les personnes qui y travaillent, autant à la double écoute qu'aux maraudes, et donnent de leur temps sont toutes plus formidables les unes que les autres.
Une expérience enrichissante, que j'ai salué auprès de mes camarades de promo avec qui j'ai pu échanger, et surtout d'autres étudiants dans d'autres filières pour leur expliquer des bribes de ce que j'avais vécu, et pour peut être tenter certains à aller faire un tour de maraude.
Je ferai même plus de maraude si les études de médecines m'en laisser le temps...
Expérience très enrichissante que ce soit pour la double écoute comme pour la maraude dans le camion.
De plus l'équipe avec laquelle je suis partie en maraude était très sympathique, je me suis sentie bien intégrée et ils m'ont expliqué tout le fonctionnement du SAMU social, de la double-écoute jusqu'aux centres d'hébergement.
L'accueil est chaleureux par l'équipe, la double écoute est une bonne mise en bouche plutôt que d'être mis dans le bain directement pour la maraude.
Merci à toute l'équipe, écoutants et équipes de maraude.
La maraude avec une équipe très agréable permet vraiment de voir les sans abris d'un oeil différent.
Possibilité de moyens d'interventions et d'aides limitée Enfin, un aspect agréable de la maraude : "redécouvrir" paris de nuit
J'ai réalisé une maraude avec une super équipe (une infirmière, une assistante sociale et un chauffeur) dans le 12eme arrondissement de Paris dans la nuit du mercredi 20 mars 2019.
Concernant la maraude, c'est une l'expérience peut être enrichissante humainement pour ceux qui n'ont jamais été confronté aux problèmes de la rue.
Au cours de notre maraude, nous avons été appelé pour un signalement concernant une famille sans plus de précision.
Un événement m'a particulièrement marquée : en début de soirée, nous avons commencé la maraude avec un signalement concernant trois SDF qui avaient appelé pour dormir une nuit au centre de Montrouge.
Pas de signalement, donc nous avons comme son nom l'indique maraudé (d'ailleurs j'ai oublie de demander pourquoi on employait le terme de maraude qui a je trouve une connotation pejorative).
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
J'ai pu apprécier l'implication et la bonne ambiance au sein de mon equipe de maraude!
J'ai bien aimé le fait de faire à la fois de l'écoute téléphonique puis la maraude en camion, deux choses très différentes mais complémentaires.
J'etais tres interressée par cette garde au samu social pour voir et comprendre leur travail -l'écoute m'a premis de voir comment se faisait le 1er contact avec une personne au 115, les questions posées et l'envie de trouver la meilleur solution pour les personnes dans la detresse -Mais ce qui m'a le plus marqué est la maraude et la diversité des personnes qui y font appel (jeune femme de 18ans, etrangers, travailleurs pauvres, grands exclus...) j'ai pu visiter un centre d'homme et comprendre le fonctionnement ce qui m'a le plus touché c'est la gentillesses et la complicité des personnes de la rue et du samu social il pleuvait beaucoup et tres vite les centres ont été pleins nous obligeant à laisser certaines personnes dans la rue sous la pluie mais ce que nous avons recu c'est uniquement des remerciements...
La deuxième point concerne la maraude.
Pour conclure j'ai adoré cette garde et, si j'ai le temps, je serais prête à aller assister à d'autres maraudes!
La maraude a été, contrairement à ce que je m'étais imaginé, assez joyeuse, l'équipe connaissait le nom et le passé de la plupart des personnes vivent dans la rue et était très patiente et tout particulièrement gentille et ouverte aux questions.
Cette garde au samu social a été une expérience positive , l'équipe à laquelle j'ai été affecté pour faire la maraude était très accueillante et ont tous fait pour que je me sente à l'aise.
Quand nous sommes partis en maraude après l'écoute téléphonique, la plupart des places en hébergement avaient déjà été attribuées.
La maraude fût également très enrichissante.
Puis lors de la maraude, j'ai pu voir finalement les vraies SDF, la vraie misère.
La maraude était assez fatigante (grande activité la nuit de ma garde), parfois assez insolite (on a du appeler la police devant une personne agressive) mais encore une fois très intéressante.
L'équipe avec laquelle j'ai effectué les maraudes était super et a pu m'expliquer beaucoup de choses, je me suis moi-même senti utile lors de cette nuit.
J'ai ensuite participe au debriefing puis nous sommes partie en maraude.
La maraude permet d'être en contact direct avec les sans-domicile fixe, de comprendre le rôle du SAMU social et de réaliser encore plus le manque de solutions d'hébergement, de moyens et de ressources pour leur venir en aide.
Pendant la maraude, j'ai pu observer une équipe du SAMU social aider des personnes dans le besoin.
A propos de la maraude, j’ai été impressionnée par le nombre de personnes dans la rue refusant notre aide ou qui disent n’avoir besoin de rien (pas même une couverture ni une boisson chaude!!).
Nous sommes partis en maraude sur les coups de 21h et nous sommes d'abord tombés sur 3 migrants à la Chapelle dans le 18 ème.
J'ai été déçue au final de n'avoir pas pu monter dans la maraude car à l'hospice il n'y a pas beaucoup d'activité, je me suis un peu ennuyé alors que je ne suis restée que 3h.
Même si ce fut intéressant de voir le fonctionnement de ce centre de santé et de pouvoir échanger avec les hébergés du centre souffrant de pathologies plus ou moins aïgues , je pense que c'est une garde moins stimulante par rapport aux maraudes qui tournent toute la nuit en camion.
Lors de la maraude, nous sommes allés au contact des gens, principalement en réponse à des signalements.
.), j'ai trouvé plus intéressante la partie maraude.
J'avais discuté avec un des infirmiers qui faisait la maraude dans un autre camion.
J'ai été surprise lors de cette maraude par l'entraide entre deux amis dont un était paraplégique.
Lors de la maraude, notre unité était chargée de baliser les rues d'un arrondissement.
Maraude très instructive sur le plan de la relation qu'on peut avoir avec une personne démunie.
C'était une très bonne expérience, surtout la maraude. […] C'était ma première maraude et je réalise que le travail du Samu Social est une aide indispensable pour les sans abris de longue date.
Peut-être serait-il possible de permettre aux étudiants qui le souhaitent de venir faire des maraudes via un partenariat entre la faculté et le SAMU social ou d'autres maraudes de quartier ?
En revanche la maraude l'a été.
Ensuite, la maraude!
Plus jeune, j'avais déja eu l'occasion de participer à des Maraudes au près de la Croix-Rouge, cette seconde partie sur le terrain m'était donc plus " familière" et j'ai apprécié retrouver la même "ambiance" au sein de l'équipe que celle que j'avais pu connaître à la Croix Rouge.
Les deux parties proposées sont autant enrichissantes l'une que l'autre: la double-écoute, parfois très émouvante (notamment quand des enfants appellent), rend compte de la détresse psychologique des sans-abris; la maraude, de 21h a 3h du matin, avec un chauffeur, un infirmier et un travailleur social, est également enrichissante dans la mesure où elle nous oblige à approcher les SDF et à leur parler, alors que spontanément il est vrai que ce ne sont pas forcément les personnes vers qui nous nous dirigeons dans la vie quotidienne.
La maraude de nuit était très enrichissante.
C'est bien de s'ouvrir sur l'aspect "travail social" mais nous forcer à faire une garde DE NUIT (il y a des maraudes le jour!)
J'ai beaucoup aimé les maraudes.
La maraude fut dans ce sens très enrichissante, le fait de s'arrêter pour voir les sans abris, discuter avec eux des choses les plus banales de la vie ça a un peu supprimé cette distance qui était présente jusqu'à maintenant, et au fond je pense que c'est quelque chose de très positif.
Les équipes de maraudes font un travail exceptionnel et nous permettent de nous familiariser avec les approches adéquates à adopter avec ces personnes dans le besoin.
Durant cette garde, j'ai été extrêmement bien prise en charge aussi bien par les équipes de la double-écoute que par mon équipe de maraude.
Rencontrer les situations les plus précaires dans une maraude des plus beaux arrondissements de Paris est assez déroutant.
Lors de notre maraude, nous sommes allés à la rencontre de nombreux usagers pour leur trouver un hébergement pour la nuit ou simplement discuter avec eux et leur demander ce qu'on pourrait faire pour eux.
Les gens y étaient très accueillants que ce soit à la double écoute ou lors des maraudes, on fait vraiment attention à nous.
J'étais très étonnée de l'organisation du centre d'appel et de l'équipe de maraudes.
Les moments difficiles pendant la maraude de nuit sont les moments où les personnes que l'on rencontre ne veulent pas recevoir l'aide du samu social.
j'ai réellement apprécié de participer à cette nuit de "maraude" dans les IIIe, Xe, XIe et XXe arrondissements de Paris et cela de différents points de vue : essayer de répondre aux besoins des gens au téléphone, découvir l'équipe qui travaille dans le camion, et aller à la rencontre des gens dans la rue.
Deux choses m'ont particulièrement touchées : - quand nous sommes partis en maraude, au bout de quelque minutes nous nous arrêtons pour discuter avec un monsieurs SDF et très rapidement s'est constitué un petit groupe de sans abris de 5 personnes demandant de l'aide.
Au contraire, durant la maraude (en particulier cette veille de jour de fête où il y avait beaucoup de monde dans les rues), nous ne voyions plus les passants, nous cherchions les ombres, discrètes, d'habitude invisbles.
Marie fait des maraudes depuis 16 ans et au depart ils etaient a peine 40 personnes.
A partir de 20h, c'est la maraude.
Ensuite la maraude s'est effectuée dans le 15ieme, 14ieme et 7ieme arrondissement.
J'ai également assisté à ma première maraude pendant laquelle j'ai pu me rendre compte de leur condition de vie notamment en terme d'insécurité.
Cette maraude effectuée au SAMU social fut une belle expérience qui m'a beaucoup appris.
Ensuite même pour ceux qui obtiennent une place en logement (que ce soit en appelant le 115 ou des personnes rencontrées lors de la maraude), ce n'est qu'un solution d'urgence, temporaire, pour une nuit.
J'ai été très bien intégrée par l'équipe que j'accompagnais en maraude.
Beaucoup de personnes nous ont remercié durant la maraude, des remerciements sincères, même si parfois nous ne leur donnions qu'une bouteille d'eau ou une paire de chaussette.
Lors de la maraude, nous nous sommes arrêtés sur le périphérique pour un accident de la voie publique.
Nous sommes ensuite partis en maraude, après le briefing de 20h, nous étions trois (le chauffeur, une infirmière et moi car il manquait le travailleur social).
Pendant la maraude nous avons récupérer un jeune iranien qui était arrivé en France un mois avant et qui ne parlait pas un mot de français, marmonner l'anglais et ne connaissait personne.
Le fait que la nuit soit réparti en 2 parties, double-écoute puis maraude, m'a permis de poser toutes les questions sur l'organisation et la logistique au départ et repartir plus informée dans la nuit.
La maraude/signalement est intéressante humainement.
J'ai participé à la double écoute, à la réunion de 20h et à la maraude et ce qui m'a le plus marqué est une intervention.
Pendant la maraude j'ai été particulièrement impressionnée par la bienveillance des maraudeurs, par leur humanité, et leur patience à toute epreuve.
J'ai commencé la garde par la double écoute puis vers 21h je suis partie en maraude avec un chauffeur qui travaille au Samu Social depuis 3 ans, une infirmière qui y travaille depuis 10 mois et une travailleuse sociale (moniteur éducateur) qui y travaille depuis 1 an. […] Lors des maraudes le Samu Social distribue des boissons chaudes, sacs de couchage... […] L'équipe avec laquelle je suis partie en maraude était vraiment accueillante, et m'a vraiment bien informée sur le fonctionnement du Samu Social.
C'est la première personne que j'ai vue lors de ma maraude. […] J'ai pu comprendre les différentes missions du Samu Social en discutant avec le chef de la base, les écoutant(e)s, chaque personne de l'équipe de maraude (l'éducatrice m'a expliqué les différents types d'aide qui existaient, la demande d'asile etc... l'infirmière m'a parlé des pathologies les plus courantes rencontrées et le chauffeur avait pleins d'anecdotes à me raconter sur les opérations les plus compliquées).
Dès le début de la maraude, nous avons reçu un signalement pour une dame de 70 ans qui était dans un refuge pour mise à l'abri sans aide paramédical disponible sur le lieu.
A 21h nous sommes partis avec une infirmière et un chauffeur en maraude dans le 19e arrondissement.
J' ai été très bien accueillie par l ensemble du personnel rencontré, et tout de suite intégrée au sein de mon équipe de maraude que je souhaite remercier.
Lors de la maraude, nous avons été interpelé par un homme d'une trentaine d'années qui marchait dans la rue.
Ensuite est venue la maraude.
Je pense que le Samu social joue un rôle très important en ce qui concerne la possibilité de réinsertion sociale des personnes se retrouvant obligés de dormir dans la rue pour diverses raisons, qu'ils soient au chômage ou non, en situation régulière ou non : les maraudes et les différents services d'hébergement, centres de bains-douches, distribution de repas, accueil de jour et lits infirmiers permettent un suivi de ces personnes et semblent leur apporter des solutions pour les sortir de leur situation précaire et permettent de se préoccuper de leur santé.
Ensuite, la maraude avec les équipes mobiles, toutes très accueillantes, m'a plu et m'a montré que la bonne humeur est l'un des meilleurs atouts pour ce travail, pas si facile..
Non pas tant pour la valeur profondément humanitaire de leur apostolat que pour la sensation grisante de la maraude nocturne.
Nous partons ensuite pour la maraude.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Puis après une rapide présentation à l'équipe et un staff de quelques minutes sur les nuits précedentes nous voilà partis pour la fameuse maraude.
Je me suis aussi rendue compte qu'un "trafic" de sacs de couchage était organisé par certains SDF pour vivre et que pour cette raison, on n'en donnait presque plus lors des maraudes.
Cette garde au samu social a été intéressante sous plusieurs aspects: en ce qui concerne la maraude, elle permet d'appréhender d'une autre manière les personnes SDF, d'un peu les comprendre et surtout d'en avoir moins peur; en tout cas ceux que j'ai croisé ont été plutôt agréables et toujours reconnaissants de ce qu'on a pu faire pour eux.
La maraude permet d'être confronté à des problèmes dont tout le monde connait l'existence mais pour lesquels la majorité n'agit pas.
En ce qui concerne cette garde, c'est surtout la partie en maraude qui m'a plu.
Par ailleurs, on m'a très bien accueilli, et cela m'a vraiment donné envie de refaire des maraudes.
C'était très intéressant de découvrir comment fonctionnent les appels et les maraudes.
Il est très intéressant d'observer l'attitude de l'équipe de maraude, bienveillante et franche, sans fausse pitié, et de s'en inspirer pour son propre comportement, a l'hôpital comme dans la vie.
Merci à tout l'équipe qui m'a accueillie pendant cette nuit de maraude.
Contrairement aux autres expériences de Maraudes que j'ai pu faire avec une petite association de quartier, le SAMU permet d'avoir une vue globale de la prise en charge.
En résumé, il est intéressant de voir une maraude, d'y participer comme on peut, et de voir l'organisation des interventions, mais l'accueil ne donne pas envie d'y retourner.
La maraude s'est très bien passée, même si nous avons fait face à des situations délicates, des histoires très tristes et parfois difficile à entendre.
La maraude s'est bien passée, j'étais étonnée de voir à quel point on rencontrait des "habitués", des personnes connues depuis longtemps.
Autant la partie "taxi social", consistant presque qu'exclusivement à amener les gens qui se signale au 115 dans les centre d'hébergement est pas la plus palpitante, autant la partie maraude où l'on va spontanément au contact des gens est très intéressante et très enrichissante sur le plan personnel.
A 20h je suis partie en maraude avec un chauffeur, une infirmière et une travailleuse sociale, j'ai pu comprendre qu'en tant que médecin on avait aucune implication dans les maraudes, ceci étant une organisation professionnelle il n'y a pas de bénévolat impliqué. […] Enfin, c'était intéressant de voir l'organisation qui existe pour les sans abris, beaucoup ont régulièrement un lit ce à quoi je ne m'attendais pas, on connait leur prénom, leur histoire, pour la grande majorité des personnes croisées dans la maraude.
Maraude : 21h : après le staff de présentation et formation des équipes, départ en camion pour la maraude pour les 7e, 14e et 15e arrondissements.
J'ai été touché par les voix au téléphone et les rencontres pendant la maraude car tout simplement ces hommes et femmes sont comme nous.
La place de l'externe est un peu ambiguë : pour ma part, l'équipe du SAMU en maraude m'a quasiment demandé de faire le médecin (palper - inspecter - interroger des patients, pour établir un diagnostic).
Pour commencer, la double écoute m'a montré que des hôtels étaient à la disposition des plus démunis, en particulier des familles, et que le samu social prenait le temps de parler avec chaque personne malgré le fort nombre d'appels (probablement la partie la plus intéressante de la garde mais je n'ai rien appris de nouveau) Par la suite, pendant la maraude, j'étais assis à l'arrière de façon quasi-constante auprès de SDF ivres (dont un était tellement odieux et agressif qu'on a du s'arrêter pour le faire descendre) que l'on devait ramener dans des centres d'hébergement et, à part stimuler mon odorat avec des odeurs révolutionnaires et craindre pour ma sécurité, cette partie était totalement inutile et devrait être supprimée car elle n'apporte absolument rien.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL j'ai accompagné Nathalie (notre conductrice) et Mickael (infirmier) dans leur maraude.
La maraude commence.
Nous avons en tout pendant cette nuit trouvé un hébergement à une dizaine de sans abris, moitié signalisation, moitié maraude.
Ensuite moment de débriefing pour répartir les équipes , leur attribuer les arrondissements de maraude , et faire des transmissions utiles pour l'organisation de la nuit .
Lors de la maraude dans le 15ème arrondissement l'équipe a retrouvé cet homme, Pascal, qui vit dans une "cabane" sous un pont.
et commence ma maraude (Paris by night) en leur compagnie.
Durant la nuit, nous n'avons pas eu beaucoup de signalements, nous avons fait principalement de la maraude.
Grâce aux maraudes, cette aide peut être plus accessible.
Déclinant l'offre avec regret, nous avons repris la maraude, après un dernier baise-main, et avons laissé Amadeus Gabriel sur le trottoir.
La maraude était aussi une bonne expérience, sans ennui, avec beaucoup d'humanité et de bons moments avec l'équipe.
Et pour finir, la maraude.
Du coup j'ai juste assisté à une maraude calme, avec des gens calme où j'ai été calme.
Effectivement, aucune des personnes rencontrees lors de la maraude n'a accepte d'aller dans un foyer...
Et ce que ce soit sur place lors des maraudes comme au téléphone lors de la double écoute.
L'équipe avec laquelle je suis parti en maraude était réellement passionnée par ce travail même si chacun d'eux reconnaissait qu'ils ne pourraient effectuer ces missions à long terme.
J'ai aussi trouvé un contraste surprenant entre la richesse d'un côté (j'ai effectué ma maraude dans les beaux quartiers de Paris) et la pauvreté.
Pendant la maraude dans le 15ème arrondissement de Paris, nous nous arrêtons près d'une petite place ou nous voyons deux hommes assis sur un banc, qui nous font signe.
Le plus dur de la maraude est de serrer la main des gens pas forcément propres, serrer la main de quelqu'un qui vous dit juste après que ça le "gratte de partout", puis après quelques questions penser à la gale puis en partant de nouveau lui serrer la main.
Elles ne font plus partie du décors, les sans abris sont l'objectif des maraudes.
Lors de la maraude nous avons ramassé une dame d'une soixantaine d'année ancienne instit qui à ka suite de problèmes de santé à été longtps hospitalisée, a perdu son logement, est sortie de l'hopital pour aller vivre chez ses enfants, puis ses enfants partis en vacances elle s'est retrouvée dehors sans argent et sans appartement, c'était assez bouleversant de voir la détresse de cette femme qui avait une situation plutot correcte et du jour au lendemain n'avait plus rien.
Lors de la maraude, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour proposer café, bouillon, chaussettes, etc...
Mon camion s’étant vu attribuer le quartier autour de la Pitié, je croise parfois les personnes rencontrées au cours de la maraude.
Au cours de la double écoute 115, puis de la maraude, j'ai pu me rendre compte de la diversité des personnes vivant dans la rue, ainsi que de leurs situations respectives.
La maraude est aussi très bien organisée, les signalements apparaissent sur la tablette et par appel, on a également des traducteurs.
Ceci rendait les conditions de mission difficiles et nous mettait d'autant plus face au désarroi des personnes que nous avons croisées lors de la maraude.
Ce qui a été le plus marquant lors de cette garde au Samu social de Paris a été la façon dont le camion en maraude a pu être interpellé.
La nuit passée au sein du SAMU social et de ses différentes structures (double écoute puis maraude) nous permet d’avoir une vision plus globale sur leur rôle et leur prise en charge des personnes en situation de précarité.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
Pendant la maraude de 02h15 à 04h00 nous avons distribué des duvets et des soupes à ceux qui en demandaient.
Lors de la maraude j'ai pu également visiter 2 centres d'hébergement, ce qui m'a permit de me rendre compte des conditions d'accueil et des moyens mis en place pour les usagers (qui très disparate selon les centres par ailleurs).
J'ai beaucoup aimé la maraude.
En revanche, je ne me considère pas convaincu par l'efficacité d'une nuit de maraude, (évidemment je n'ai qu'une nuit comme preuve) sans aucun jugement de ma part quant à la compétence de l'équipe accompagnatrice, je trouve que les moyens mis à disposition pour les SDF sont minimes (boissons chaudes, couvertures...)
Je n'oublierais pas le sourire de cette homme dont nous nous occupions pendant une maraude, lorsqu'un voisin qui le connaissait bien, est venu prendre de ces nouvelles.
Je suis admirative de leur dévouement, de leur choix de faire des maraudes alors qu'ils pourraient très bien travailler dans des contextes plus faciles et confortables. […] Un moment mémorable pour moi durant cette maraude: 1.
., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi. […] Cette histoire n'est qu'une histoire parmi toutes les autres que j'ai entendu durant cette nuit en maraude dans les rues de Paris.
Ainsi, on a commencé la fameuse maraude. J'ai appris que le terme "maraude" signifiait faire toutes les rues des arrondissements indiqués à la recherche de personnes sur la rue.
De cette garde, et en particulier de cette nuit passée en maraude, j'ai le sentiment d'avoir retiré de nombreux enseignements, qui m'apparaissent précieux tant pour ma vie personnelle, de jeune femme, de citoyenne, que pour ma vie de future interne et future médecin (hospitalier, je l'espère). […] Cette dernière remarque m'amène à signaler que, bien que j'aie été très bien accueillie par l'équipe du Samu Social dans sa globalité, j'ai regretté amèrement ne pas pouvoir échanger avec les professionnels avec qui j'ai effectué la maraude de nuit (cf : mon mail relatif à ce problème), du fait de leur défaut d'implication dans nos interactions.
Ensuite, vers 20h vient la réunion de répartition des quartiers de maraude, au cours de laquelle j'ai été présentée à ma géniale équipe.
Et d'autre part la découverte du mode de fonctionnement du Samu Social, les différentes équipes (écoute et maraude), la hiérarchie des postes, et bien sûr l'ambiance formidable d'entraide et de partage dans ces équipes m'a vraiment touchée.
La maraude a été plus calme qu'au centre des appels, et nos interventions assez limitées compte tenu de la température clémente de cette nuit.
Globalement une bonne expérience pour ma part, n'ayant jamais eu l'occasion de participer à des maraudes ou autres projets sociaux/humanitaires.
J'ai eu la chance d'être au sein d'une équipe de maraude qui a su vraiment me mettre à l'aise, répondre à toutes mes questions en m'expliquant toutes les démarches et l'attitude à adopter.
J'ai été un peu déçue par la double-écoute qui n'est pas assez longue à mon goût, mais la maraude était très intéressante !
Après le dîner vers 2h, nous sommes ressortir pour faire de la maraude pure dans le 1er arrondissement de Paris : nous avons donné des couvertures, soupes et cafés à ceux qui le souhaitaient et nous leur avons proposé des cents d'herbergement.
Par la suite nous sommes partis en maraude mais la nuit était très calme et nous n'avons pas eu de signalement particulier.
Une expérience très enrichissante, la maraude était également très interessante car nous avions des cadeaux de noel qui ravissait les gens et le contact avec eux était à chaque fois des plus amicale, dans le respect mutuel.
Bonne expérience, que ce soit l'écoute téléphonique (travail difficile que de parler avec des gens peu/pas francophones, à longueur de journée) ou la maraude.
Le samu social aide par plusieurs moyens les sans abris: ils apportent un contact social par les lignes telephoniques et les maraudes systématiques et ils fournissement des informations visant à l'automie de la personne comme les lieux de prise en charge médicale gratuite, les lieux de restauration et les adresses d'assistants sociaux.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
L'impression que j'ai retiré de la maraude est la frustration de ne pas pouvoir aller au dela de la proposition d'ecoute, de soins, d'hebergement, de repas (assistance indispensable et parfaitement réalisée par l'équipe)...
Peu d'appels, une maraude pas très fructueuse, et la prise en charge majoritairement de personnes déjà connues par les centres.
Nous avons rencontrer que très peu de personne lors de la maraude, et l’équipe qui se connaissais depuis longtemps ne portait que très peu d’intérêt à ma présence.
J'ai effectué une maraude avec une super équipe ce soir-là, dans les 5e, 6e et 13e arrondissements de Paris.
Quand on passe sans y faire attention quand on circule dans paris on ne les vois pas mais quand on y prête attention comme lors des maraudes, il y en a partout...
Lors de la maraude, j'ai également été extrêmement touchée notamment par deux personnes : la première était un homme d'une cinquantaine d'année vivant seul sur le trottoir alors qu'il a des enfants avec un logement ( a t-il eu honte de leur avouer a situation ou a t-il une famille sans coeur qui le laisse dormir dehors?).
Enfin la maraude, essentiellement effectuée dans le onzième arrondissement et aux alentours de Bastille (un cartier que je connais bien), à constitué un vrai moment de partage, tant avec l'équipe du Samu qu'avec les personnes que nous avons tenté d'aider.
Un début de soirée en double écoute avec une écoutante sociale attentive du 115, un briefing avant la tomber de la nuit pour organiser la maraude, puis l’attente écoulée à discuter de Xavier Emmanuelli avant le départ du camion 952 avec Marie l’infirmière, Annabelle, l’assistante sociale et Béchir le conducteur, et on roule vers Paris direction 4-5-12 et 13ème arrondissement.
J'ai participé à des maraudes, discuté avec des SDF, je leur ai donné à manger et à boire.
Mon équipe était très accueillante et m'a laissée participer à l'ensemble de la maraude.
Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
La maraude reste le temps fort de cette garde : les équipes (la mienne en tout cas) étaient très accueillantes.
Lors des maraudes, certaines personnes sont agressives, d'autres extrêmement reconnaissantes, d'autres encore indifférentes, mais toutes se protègent contre un monde sauvage extérieur dont aucun de nous n'avons connaissance.
Une fois la répartition faite nous sommes allés préparer le camion (sac de couchages, nourriture, boisson,...) pour ensuite partir en maraude.
Pour la partie maraude, j’ai parfois eu du mal à trouver ma place vis à vis des personnes rencontrées.
Le seul bémol que j'ai rencontré revient aux aléas des gardes, à savoir que notre maraude n'a pas été des plus fructueuses en terme de nombre de personnes rencontrées.
Lors de la maraude, les demandes non pourvues sont celles qui m'ont fait le plus mal, j'avais vraiment envie de pouvoir loger tous ceux qui en avaient besoin.
J'ai préféré aller en maraude meme si la double écoute était intéressante.
La maraude c'était tout nouveau pour moi.
J'espère pouvoir récupérer une autre maraude car cette nuit m'a vraiment ouvert les yeux sur certaines idées reçues, et j'en suis sortie enrichie humainement grâce à toutes ces rencontres éphémères dans la belle nuit de Paris.
nous sommes partis en camion pour une maraude jusqu'à 2heures 30 où nous sommes rentrés pour la pause puis nous sommes repartis en camion et l'équipe m'a déposée chez moi à 3heures 30. […] Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
Puis à 21h nous sommes partis en maraude, nous avions le secteur 13e/5e/7e.
Puis j'ai fait la maraude avec l'équipe du SAMU SOCIAL; 1 chauffeur, 1 infirmière et 1 assistante sociale.
A 21h c'est parti pour le début de la maraude (dans le 12 eme pour cette nuit la).
En tout cas, et cela faisait chaud au coeur, c'est qu'en cette nuit glaciale, nous n'avons au final rencontré que peu de monde, je pense qu'ils avaient tous pris leurs précautions et contacté le 115 avant la maraude pour pouvoir dormir au chaud!
Pendant la maraude, on se met vraiment à leur niveau et on leur redonne une part d'humanité, avec un simple bonsoir, une main serré, une oreille à l'écoute et un peu de soupe.
J'ai eu l'occasion d'écouter un "premier appel" d'une jeune femme isolée qui arrivait tout juste sur Paris sans logement, et que nous sommes ensuite allée chercher au cours de la maraude pour l'emmener dans un foyer d'hébergement pour femme où elle a pu passer la nuit.
Pendant cette maraude nous avons vu plusieurs personnes dans la rue, principalement des hommes.
J'ai surtout apprécié la maraude, petite externe trimbalée à l'arrière du camion avec des personnes expérimentées, un infirmier qui connait son boulo, une TS très disponible, que je sentais heureuse de faire son travail ce qui est parfois rare à l’hôpital.
La maraude pour moi, ça restera Philippe qui nous raconte dans le camion, les attaques qu'il subit par les jeunes du quartier, et qui l'ont obligé à "déménager", ses amoureuses, et ses enfants, oui, ses enfants, scolarisés, dont il a l'air très fier, la plus grande qui entre au collège...
Puis lors de la maraude, j'ai fait la connaissance de plusieurs SDFs dont un qui m'a particulièrement marquée : Diego .
J'ai trouvé cette garde au samu social particulièrement riche d'un point de vue humain: d'un côté avec l'équipe de la maraude, avec laquelle j'ai pu discuter de leur travail, de leurs expériences avec certains sdf, de la manière dont ils appréhendaient les rencontres et de l'autre avec les personnes rencontrées dans la rue ou dans le camion pendant les transports.
Leur passion pour ce travail m'a sincèrement donné envie de faire d'autres maraudes, et j'aimerais recommencer cette expérience régulièrement l'année prochaine.
Lors de la maraude, nous avons fais la rencontre d'un homme d'une soixantaine d'années, avec lequel nous avons longuement discuté.
J'ai eu la chance de participer à une nuit associant signalements et maraude, ce qui m'a permis d'avoir une vue d'ensemble sur l'activité nocturne quotidienne du samu social.
J'ai pu être en contact avec eux que ce soit par la double écoute ou lors de la maraude, ces derniers n'iont pour la plupart jamais demandé de l'aide par eux mêmes ou bien éprouvent une certaine "gène".
Pendant la maraude nous avons eu un signalement d'un homme dans le 5ème arrondissement.
Ma maraude a été très interessante car nous avons été confrontés à des situations très diverses qui nécessitaient une prise en charge différente.
peut-être qu'un petit debriefing avant la maraude sur l attitude a adopter, ce qu'on attend de nous serait le bienvenue?
Le moment qui m’a paru le plus intéressant est la maraude.
Je ne suis pas prête d'oublier cette maraude, moment tellement éloigné de mon quotidien, on passe à un autre niveau, celui de la rue.
J'ai maraudé dans le 18eme arrondissement, et j'ai été un déçu de cette maraude.
J'ai ensuite été prise en charge par le reste de l'équipe pour la réunion puis la maraude.
Cette nuit avec le SAMU social, si elle ne permet évidemment pas de voir l'ampleur des besoins et du travail accompli par le 115 et les maraudes, permet de lever quelques mystères concernant le fonctionnement des systèmes d'hébergement des sans-abris et la vie de ces derniers dans la rue, ce qui, à mon avis, ne peut être que bénéfique lorsque nous sommes confrontés à ce genre de patient dans le cadre de nos stages (notamment aux urgences).
Ensuite, lors de la maraude, nous avons eu l'occasion de rencontrer des gens aux profils très différents.
Au cours de la nuit de maraude, nous avons amené 6 personnes dans différents centres (5 hommes et seulement 1 femme !)
Pour ma part, la maraude était très intéressante bien qu' alarmante puisque nous avons ramasser 3 jeunes en situation précaire "propres sur eux" de mon âge dont un congolais qui avait perdu toute sa famille au pays et qui se retrouvait tout seul à Paris sans famille, triste mais combattant, déterminé et débrouillard malgré son jeune âge .
J'ai beaucoup aimé le principe de la maraude, consistant à aller à la rencontre directe des plus démunis, ceux qui vivent dans la rue, dans ces rues que je fréquente aussi tous les jours, mais que je ne connais pas comme eux les connaissent, ces rues.
Merci la Maraude Cette expérience m'a permis de mieux comprendre les enjeux et les acteurs de l'action sociale.
La partie maraude a été plus dure psychologiquement mais très utile car on se rend compte de la réalité des conditions de "vie" de ces personnes que nous croisons tous les jours dans la rue sans (plus ou moins) y prêter grande attention.
Cela permet de créer/lier le contact avec les nouvelles personnes rencontrées lors de la maraude.
J'ai participé à la nuit de maraude avec le SAMU social 75 du 1er mai 2012.
Pendant la maraude nous avons croisé un couple dont la femme était enceinte et une femme avec un bébé, heureusement ces deux familles ont pu être hébergées dans un hôtel cette nuit.
La garde au SAMU social a globalement été une bonne expérience, j'ai été bien accueillie et tout le monde était prêt à expliquer les choses, pendant la double écoute et pendant la maraude.
C'était ma première expérience de maraude, et j'avoue que cela a été très intéressant.
J'ai débuté ma maraude avec l'équipe vers 22h, on a d'abord vérifier les signalement envoyé par la régulation: nous sommes donc allés à la rencontre d'un monsieur de 70 ans en très bon état général et qui s'était retrouvé à la rue assez récemment.
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
Mais là je dois bien dire MERCI de nous avoir permis de mettre un pied dans la maraude!
On n'a pas le même regard en étant avec l'équipe du SAMU social et je pense que tout soignant devrait participer à une maraude au moins une fois dans leur vie afin de pouvoir adapter leurs pratiques et changer leurs a priori.
La nuit en camion n'a été presque que de la maraude sans signalements.
Pour ma part ma maraude de seconde partie de nuit était exceptionnellement calme, chose que je regrette en soit un peu.
Je n'avais pas beaucoup de chance durant la maraude.
Les écoutes et les maraudes m'ont, je ne le cache pas, permis d'acquérir une vision des difficultés humaines plus concrète que celle préconçue dans mon esprit.
Ce n'est d'abord pas très juste vis à vis des autres étudiants qui ont la possibilité de rentrer chez eux vers 3h alors que nous devons attendre parfois sans rien faire dans les bureaux du SAMU social que le traffic du métro/rer démarre (ayant fini la maraude à 4h15 et le premier métro partant à 5h30).
Quand nous nous promenons dans la rue nous les voyons à peine, mais pendant les maraudes c'est comme si soudain ils nous étaient tous révélès et c'est alors qu'on se détache de l'égocentrisme qui habite nos vies pour apporter le peu d'aide que l'on peut offrir à ces pauvres gens.
Pour la maraude, c'est une expérience marquante, les équipes sont patientes et pleine d'humanité, il n' a jamais d'obligation pour les usagers.
Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes.
Quelques appels plus tard, le briefing puis la maraude commence; J'avais hâte et en même temps j'étais anxieux pour la nuit...
J'ai pu prendre conscience du nombre de personne qui attendaient chaque jour un nouveau lieu pour dormir et éviter de passer la nuit dans le froid (bref, prise de conscience). 1 heure plus tard, après le staff, j'ai été affecté à une équipe de "maraude", tout s'est bien passé, la plupart des sans-papiers que nous sommes allés voir ont été emmené à Montrouge pour leur fournir un lit et un repas.
Quant à la maraude jai également beaucoup apprecié.
La maraude durera jusqu'à 4h30 dans Paris....
La double écoute et les maraudes ont été très instructives car elles m'ont permises de voir sur un autre plan la précarité sociale qui peut exister en France.
Mais j'ai eu la chance pour ma part de faire ma maraude avec une infirmière qui était la depuis très longtemps et qui n'avait rien perdu de sa gentillesse, amabilité et chaleur réconfortante envers les sans abris que nous prenions en charge ou avec qui nous allions simplement discuter.
Durant la maraude, j'ai rencontré des personnes dan la rue ,qui tout les soirs avaient la même inquiétude pour savoir ou dormir ,ou manger, ou se laver et le fait de leur parler ,de les laisser se confier nous rend plus conscient de la situation de tant de gens en France pour qui chaque jour est un combat pour une vie digne .
Pour la maraude avec le camion j'ai été assignée dans le 16eme arrondissement et il est vrai que notre nuit a pour le coup été peu mouvementée.
Me voilà partie en maraude.
Tout d'abord, je tiens à remercier tant l'équipe des écoutants que l'équipe des maraudes pour leur accueil chaleureux et leur sympathie à mon égard. […] Concernant les maraudes, j'ai été frappée par la dignité avec laquelle certaines personnes recevaient la venue du samu social à leur encontre.
Malgrés cet episode, ça réchauffe quand même le cœur de pouvoir apporter une soupe ou donner une clope à un SDF, de partager et de lui donner le sourire rien qu'en arrivant vers lui, malheureusement je n'ai pas pu trop profiter de cela car lors de ma nuit 2 camionnettes de maraudage étaient bloquées (panne, situation difficile) et l'on a du se transformer en maraude de signalement, ce qui correspond à faire la navette.
Puis, à partir de 20h, j'ai rejoint l'équipe de nuit pour les maraudes.
Partie maraude : nous avons maraudé dans le 18ème et pris en charge 5 signalements dans les arrondissements alentours.
Ce que je retiens de cette maraude c'est que la mission du samu-social est sans fin, et ne sera jamais suffisante pour combler la misère qui nous entoure.
Vient ensuite la maraude..
C'est enrichissant sur le plan humain, même si la prise de conscience qui accompagne la maraude est assez violente (gale, problèmes psychiatriques nombreux, sujets qui refusent d'aller en centre malgré la température glaciale...)
Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
Lors de la maraude, nous avons transporté des sans abris dans certains centres d hébergement, j ai eu l occasion de visiter l un d'eux, qui ,apparemment, était relativement bien entretenu et organisé .
Vers 20 h 45 je suis partie avec les maraudes (étant donné que c'était encore la période des vacances il n'y avait pas de briefing).
ps : Les équipes de maraude étaient froides au début, je ne sais pas ce qui s'est passé avec les précédents observateurs, mais je pense qu'ils ont eu plus de préjugés envers nous que j'ai dû briser, par rapport aux hypothétiques miens envers les personnes en détresse.
Je suis cependant assez mitigée concernant la maraude.
En résumé cette garde a été très formatrice pour moi, en grande partie grâce à l'équipe de maraude avec qui j'étais et c'était un réel plaisir d'avoir passé cette nuit avec eux.
La partie maraude est plus insolite, plus intéressante, même si c'est un peu difficile de partir pour une nuit blanche dans le froid glacial d'une nuit d'hiver, alors que l'on sort de garde de réa et que l'on n'a pas dormi depuis 26h. […] Le point positif était la gentillesse et la grande ouverture d'esprit du trinôme de la maraude.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
L'assistance sociale qui faisait la maraude avec nous m'expliquait qu'il y avait souvent des rencontres cocasses telles que celle ci et qu'elle envisageait de les recueillir dans un livre.
Et enfin une femme qu'on a retrouvée pendant la maraude, dont la fille avait des troubles sévères du comportement et venait d'être emmenée en Centre Médico Psychologique sans demander l'avis de sa mère (pourtant sa tutrice) ou même prévenir celle ci qui était pourtant dans la salle à côté.
Au cours de la maraude, l'équipe a reçu un appel de la coordination indiquant qu'une femme bien connue du 115 avait appelé pour demander une place.
En ce qui concerne la maraude, la aussi j'ai été surprise.
La maraude constitue un moment fort de la soirée où la bonne humeur règne à bord du camion.
La maraude par la suite m'aura appris une seconde chose toute aussi importante: le besoin de ressentir de l'humanité de la part de ses semblables est omniprésent pour ces personnes délaissées, que ce sont des gestes simples, une seule démonstration qui peuvent remplir leur journée aussi oui...
Il se fait assez rapidement, le plan grand froid étant lancé, il faut partir le plus vite possible car la nuit va être longue. 21h, début des maraudes.
Globalement, très bonne expérience qui fait grandir et qui m'a donné l'envie de refaire des maraudes ponctuellement.
Lors de la maraude, j'ai eu en plus la chance de me trouver dans la camionnette qui est allée récupérer cette dernière.
Malheureusement, j'ai été affecté dans la seule équipe de maraude "pure", qui tournait cette nuit dans un quartier plutôt bourgeois avec aucune personne dans les rues.
La maraude en elle même constitue un autre aspect du travail social.
Nous voilà partis en maraude.
Pour ce qui est de ma maraude, je suis tombé sur une équipe réduite constituée uniquement d'un chauffeur et d'une infirmière, sans travailleur(euse) social(e). […] Cette maraude est supposée être "observationnelle"...
Un signalement signifie qu’une équipe mobile d’aide (ÉMA) part en maraude à l’encontre de cette famille pour effectuer une première évaluation de sa situation en leur permettant aussi un hébergement provisoire d’une nuit dans un centre. […] Nous sommes partis en maraude, en première partie, nuit aux alentours de 21h30 et nous avions donné rendez-vous à cette dame près d’un magasin.
L'avantage de cette maraude, nous permet de comprendre comment cela se déroule.
Les signalements et la maraude : Tout simplement incroyable, une capacité à établir le contact, une poignée de main, de l'affection mais pas de pitié, un café chaud, une soupe, éventuellement une place en centre d'hébergement pour la nuit pour les plus fragiles, ou pas...
Il s'agissait de ma seconde nuit de garde au SAMU SOCIAL de Paris (redoublant DCEM2), et ce fut un plaisir de passer une nouvelle nuit de maraude en compagnie des équipes.
) - d'autre part, le travail de la maraude, qui me laisse une sensation amère de "coups d'épée dans l'eau".
C'était une nuit assez "mouvementée" selon mon équipe : nous avons eu plusieurs signalements que nous avons emmené en centre d'hébergement d'urgence, puis nous avons effectué des maraudes dans le 5e et 6e arrondissement de Paris.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Une fois en maraude ce ne fut pas mieux.
Enfin, j’ai été assigné à une équipe de maraude composée d’une éducatrice spécialisée (Sarah), d’un infirmier (Mikael) et d’un chauffeur accueillant social (Sami).
Durant le nuit de maraude, nous avons été envoyé sur le signalement d'une femme en précarité, Me M., qui venait de quitter un hôpital parisien pour une cure de désintoxication d'alcoolisme. […] Par la suite, le reste de la maraude fut également très chargée, mais j'ai trouvé ce moment le plus intéressant sur le plan social, et je manque de place pour tout raconter ... ^^
J'ai effectué la maraude et le signalement dans le 15 ème arrondissement un samedi soir.
Ma nuit au Samu social a été une occasion de découvrir les maraudes et les appels au 115.
L'homme SDF est Iranien et ne parle pas français, et la personne de l'équipe de maraude ne parle pas anglais.
Pendant cette nuit, l'équipe dont je faisais partie avait de nombreux signalements, donc je n'ai pas vraiment pu participer à la maraude à proprement parler.
L'intérêt des maraudes est plus incertain, en toute honnêteté.
Au décours de la maraude, on découvre un homme avec une grande barbe blanche assis sur le seuil d'un immeuble entrain de lire des journaux d'actualité.
Puis lors de la maraude, j'étais assez méfiante, je n'osais pas aller vers les SDF au début, car j'avais une certaine appréhension, peur de ne pas savoir quoi leur dire, peur qu'ils soient agressifs, peur de les déranger dans leur chez-soi, puis au fil de la nuit, j'ai vu que c'était des gens, remplis de gentillesse et de courage,qui ne se plaignaient pas, malgré tous les maux qui leur tombaient dessus, ils acceptaient leur sort, simplement.
S'en est suivie une garde où nous avons uniquement été à la rencontre des personnes qui nous avaient appelé directement, ou qui avaient été signalées par des riverains (et pas de maraudes à proprement parlé car au vu du mauvais temps, la plupart des personnes étaient allées s'abriter et n'étaient donc pas visibles de la route...).
Encore une fois, c'est une expérience nouvelle et qui peut effrayer quand on n'est pas habitué, on ne peut pas le nier, et un petit briefing pour lever les inquiétudes avant de partir en maraude pourrait être utile.
Quelques arrêts de maraudes de plus et nous avons déposés ces messieurs dans un des centres parisiens.
Ensuite, à 20h, un briefing attribue aux équipes (un chauffeur, une infirmière, une assistante sociale) un camion et un secteur de Paris, et il est l'heure de commencer les maraudes.
Je suis très contente d’avoir pu faire cette garde au Samu Social de Paris, j’ai eu un aperçu du travail et de l’effort fourni, de la réalité du terrain grâce aux maraudes.
Et ensuite la maraude : on est quatre dans le camion, une conductrice, une assistante sociale, une infirmière et moi.
Ce fut intéressant de faire de la double écoute pour mieux comprendre le rôle du SAMU SOCIAL ainsi que son fonctionnement, et pour comprendre comment se faisait le tri des signalements pour la maraude ensuite.
Ce téléphone permet d'entretenir un lien avec le centre 115, qui nous fait part des signalements faits dans notre terrain de maraude (3 arrondissements par équipe).
De plus la maraude amène à faire de nombreux trajets en camion.
J'ai découvert l'univers des maraudes, et, eu un aperçu des personnes que l'on peut transporter.
Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable.
En ce qui concerne la maraude, je trouve et ça reste mon avis que devant les moyens importants mis en place ce système manque cruellement d'efficacité.
Ce fût mon dernier appel avant de partir dans le camion pour la maraude, et franchement ça m'a redonné du baume au coeur.
J'ai au final beaucoup aimé cette garde, ou j'ai pu trouver un coté social qui manque selon moi à la médecine hospitalière, je pense vraiment refaire des maraudes plus tard.
Au moment de la maraude, j’ai été bouleversée par le nombre de nécessiteux que nous avons croisé en aussi peu de temps, et je dirais même que cette expérience m’a « ouvert les yeux » sur la situation des sans-abris.
Pendant la maraude, j'étais avec une équipe fantastique, une infirmière une travailleuse sociale et un chauffeur, tous très jeunes et très motivés...
Pendant la maraude, il n'y a pas eu beaucoup de personnes emmenés avec nous car beaucoup de signalements n'ont pas été trouvés, et certaines personnes n'ont pas eu de place en hébergement d'urgence et la seule chose que nous avons pu faire était de leur donner un sac de couchage, du café, un peu à manger.
La maraude est plutôt agréable mais a été courte pour moi puisque le 5e n’est pas très grand et que la rue était déserte du fait de la pluie.
Après le briefing des Équipes Mobiles d'Aide (EMA), qui sillonnent les rues de Paris toute la nuit et qui sont composées chacune de 2 travailleurs sociaux et d'une Infirmière diplômée d’État (IDE), j'ai pu participer aux maraudes du SAMU social.
J'ai réellement réalisé la violence qui pouvait sévir dans la rue, et le danger qu'une nuit dehors représentait pour ceux qui y sont contraints… Pour ma part j'avoue que la maraude m'a ensuite réconciliée avec la nuit : l'équipe était d'une part formidable, mais également les personnes de qui nous allions à la rencontre : je redoutais des insultes, de la violence, or nous étions souvent accueillis avec des sourires et des paroles sympathiques.
Nous avons aussi, lors de la maraude, trouvé une petite dame polonaise qui n'avait fait qu'une seule fois appel au 115 il y a longtemps et qui avait un peu peur en nous voyant, peur surtout de déranger...
Ce qui m’a émue c’est également de voir la façon dont l’équipe de maraude, les accueillants dans les centres d’hébergement, les bénévoles des restaus du coeur (que nous avons croisé devant la Pitié) … s’occupent et prennent soin des sans abris.
Après le débriefing de 20h, nous partons en maraude..
J'ai pu comprendre ce que ce service représentait pour ses usagers, les enjeux derrière une simple maraude.
L’équipe à laquelle j’étais affectée ne faisait pas de maraude cette nuit là mais était assignée à répondre au signalement, principalement donc les cas de familles en détresse.
J'ai été très bien intégrée et prise en charge par une équipe de maraude jeune et dynamique.
A 20h j'ai rejoint les équipes de la maraude pour le briefing, qui a été assez court du fait d'une nuit du 31 décembre plutôt calme selon eux.
Début de maraude vers 21h dans nos arrondissements attribués.
Au moment de la maraude, nous avons été sur plusieurs signalements et nous avons pu hébergé certaines personnes au centre Romain Rolland.
On repart pour un peu de maraude après une pause assez tardive, de nouvelles rencontres marquantes, de ceux qui font signes au camion pour obtenir un café ou un sac de couchage à ceux qui ne veulent pas être dérangés ou encore certains qui veulent simplement discuter un petit peu.
La maraude s'est très bien passé également.
La maraude a paradoxalement consisté, dans le magnifique Paris nocturne, à traquer méthodiquement une misère dont on détourne le regard le jour.
Au bout d'une heure de maraude, l'ambiance allait un peu mieux.
Dans l’EMA, je participais à la maraude « signalement », nous avons vu beaucoup de personnes qui dormaient à même le sol dans le froid (j’avais quatre épaisseur de vêtement sur moi et pourtant je sentais le froid, alors que je ne pouvais qu’imaginer ce qu’eux pouvaient ressentir) et qui avait appelé ou qui avait été signalé par des gens dans la rue.
Débute la maraude.
Les coordinateurs, les standardistes mais surtout les équipes de maraude avec qui on passe le plus de temps durant cette nuit. […] L'équipe m'apprend que le mois passé, un chauffeur a vu son contrat se terminer car il a donné un chaton à un homme seul dans la rue durant la maraude...
Deuxième départ : la maraude.