Ce qui a été le plus marquant lors de cette garde au Samu social de Paris a été la façon dont le camion en maraude a pu être interpellé. Quand le camion était à l'arrêt pour prendre en charge une personne qui avait été signalée, de nombreuses personnes sont venues d'elles-mêmes auprès du camion pour demander de l'aide. Parfois, alors que le camion était simplement à un feu rouge, certaines personnes faisaient signe pour qu'il s'approche parce qu'elles avaient besoin d'aide.
Nous avons passé plus de temps à rouler dans le camion qu'à aider les gens, le tout dans une ambiance peu agréable. Seulement 2 personnes (un homme très alcoolisé et une jeune femme avec son enfant) sont montés dans le camion afin d'être amenés dans un foyer. Le reste du temps, grand silence dans le camion entre-coupé de mes questions pour rappeler à l'équipe que j'étais là.
Cela permet déjà d'avoir une visibilité sur ces camions. Ils ont une toute petite inscription "samu sociale" sur leur camion et j'avoue ne les avoir jamais vu avant à Paris contre 2 fois depuis ma garde !
Bon point d'être ramené chez soi par le camion à la fin de la garde. […] Malgré l'équipe, garde longue et souvent ennuyante du fait d'aller retour en camion incessant entre le centre (Ivry) et Paris.
Pendant la nuit, j'ai tourné dans un camion qui faisait de la maraude pure, et je trouve qu'il serait souhaitable d'être plutôt affectée à un camion faisant aussi du signalement.
J'ai été ensuite affecté à un camion, avec le conducteur, le travailleur social et l'infirmière. Seule l'infirmière m'a vraiment expliqué et pris en charge, je n'étais pas vraiment intégrée dans l'équipe, surtout seule derrière dans le camion.
Je m'attendais à un rôle primordial de la maraude alors que la plupart du temps le camion est envoyé a des endroits précis pour recueillir des sdf ayant appelé le 115, afin de les emmener a leur lieu attribué pour la nuit. J'ai été très touché comme le reste de l'equipe du camion par une jeune fille n'ayant pas plus de 19ans avec un enfant de moins de 6 mois dormant à un coin de rue.
Très bon accueil que ce soit par l'opératrice du 115 ou l'équipe du camion. La double écoute s'est déroulée sans événement atypique, les appelants ont reçu pour la plupart une place en centre pour la nuit, de même dans le camion, la plupart des personnes demandant une place ont pu en avoir une, mis à part quelque uns à cause d'un manque de place dans les centres.
Un des SDF n'a pas hésité à taguer le camion, à casser le rétroviseur et à arracher les essuies-glaces. Excepté cet incident, les voyages en camion se sont plutôt bien passés.
Le fait de voir les 2 côtés : double appel et camion était intéressant.
J'ai été placé dans un camion qui faisait une maraude "spéciale"qui consistait à faire toutes les rues du 6ème arrondissement afin de trouver des personnes ayant besoin du samu social non connues du service. […] De plus les 3 personnes devaient se mettre à l'avant pour bien voir j'ai donc passée la nuit seule à l'arrière du camion qui en plus avait une fenêtre cassée (en plein mois de février...).
Le départ en camion, Cest different dirais-je. […] Le départ en camion est different...
Il m'est alors apparu que, pour certains usagers, monter dans un camion estampillé SAMU social est une forme de déchéance très violente. […] L'infirmière du camion a su trouver les mots justes.
Rester hors du camion ne serait-ce que quelques minutes était déjà difficile pour l'équipe. […] La nuit a été rythmée par de nombreux allers-retours vers les centres d'hébergement qui furent l'occasion de discuter avec des sans-abris dans le camion.
Si on veut vraiment leur parler on peut très bien le faire sur leur lieux de vie, quand le camion s'arrête ou quand on arrive au foyer.
A 20h en salle de debriefing : c'est une réunion qui rassemble les EMA ie les équipes des camions. Chaque camion est constitué de 3 personnes : une infirmiere, une assistante sociale et un chauffeur, les camions s'organisent par arrondissement. […] A 21h30 les camions partent. […] Nous l'avons prise dans le camion, l'AS et l'infirmière ont réalisé une première évaluation sociale et médicale.
Bonne ambiance dans le camion.
L'accueil a été adorable, tout le monde était très prévenant et l'ambiance dans le camion incroyable. […] Il nous a même joué un morceau d'harmonica dans le camion, souvenir exceptionnel....
En une nuit on a le temps de côtoyer les différents acteurs qui participent à cette "chaîne" qu'est le SAMU social : du centre d'appel, aux transmissions, l'équipe dans le camion (travailleur social, infirmier, conducteur), les personnes responsables des centres d'accueil. Parfois pas très rassurée d'être seule à l'arrière avec des inconnus alors que l'equipe est assise à l'avant du camion, mais en tout cas une équipe qui est plus intéressée par nous montrer comment cela se passe à chaque étape plutôt que de nous faire "rester de telle à telle heure parce que c'est comme ça" (=raisonnement AP-HP).
Pendant La maraude en camion, j'étais dans le camion "signalement", donc on allait d'adresse en adresse sans trouver la personne parfois, mais le plus souvent on trouvait les gens et on leur proposait une nuit en centre.
Un peu pénible d'être à l'arrière du camion.
J'aimerai d'abord remercier tout le personnel du Samu social, aussi bien les équipes qui prennent les appels que les personnes dans les camions. […] Passé le briefing, vient le temps de commencé la maraude, apparemment j'étais tombé sur le mauvais camion, celui de la maraude pure. Dit comme ça ça n'a aucun sens, il faut savoir que les camions du Samu patrouille dans un secteur pour aider des sans-abris, leur donner à boire, à manger, leur parler et parfois s'il reste de la place dans des centres, leur proposer un toit. Tous les camions font ce job et en plus ils répondent à des signalements de personnes sur des sans abris, j'en sais pas beaucoup plus sur ces signalements vu que mon camion ne faisait pas de signalement mais unique de la maraude pure. […] Durant ma nuit, j'ai plus passé de temps dans le camion qu'à voir des personnes.
j'ai été agréablement surprise par la gentillesse des gens rencontrés dans la rue et par l'ambiance dans le camion.
Ensuite dans le camion j'étais avec une équipe ou tout le monde était vraiment sympa avec moi. […] Je trouve que cette garde est plutôt bien en d2, les temps d'écoute et de camion sont bien adaptés donc on a le temps de s'intéresser mais pas de s'ennuyer !
Une discussion dans le camion très interessante avec un usager, et la prise de conscience que la difficulté principale vient essentiellement de l'indifférence des gens et non pas de la difficulté financière.
Il faisait froid, donc il y avait peu de SDF dans la rue donc je n'ai pas vu de prise en charge dans le camion
Il y a une dizaine de personnes au centre d'appel la nuit, huit camions avec dans chacun trois professionnels. Notre camion a logé environ huit personnes en huit heures de travail, ces personnes n'étant logé que pour une nuit.
Je suis tombé dans un camion avec des gens peu agréables, qui n'ont fait aucun effort dans le camion pour me parler ou m'expliquer des choses.
Un événement notable est à souligner : lors de cette nuit, une bagarre s'est déroulée près du camion du SAMU SOCIAL. […] Je trouve cela très dangereux de les ramener au centre social dans le camion, sachant qu'il n'y a aucune sécurité particulière envers les étudiants et le personnel soignant...
D'autre part l'hygiène dans le camion m'a mise mal à l'aise, de même que les vêtements qui m'ont été prêtés. Je considère par conséquent que l'écoute et la découverte du concept dans les locaux reste indispensable mais que partir dans le camion devrait être un choix de l'étudiant et pas une obligation.
J'ai l'impression qu'on perd beaucoup de temps dans la maraude à faire des allers-retour vers les centres, alors qu'on pourrai prendre tout le monde d'un coup dans le camion.
L'ambiance dans le camion était particulière, dans le bon sens du terme.
Pendant ma garde pas d'infirmier à bord du camion donc limitation dans la prise en charge des sdf sur la rues.
Le personnel pour la double ecoute et pour les maraudes dans les camions est tres agreable et acceuillant.
Surprise toutefois du voyeurisme des passants qui n'hésitent pas à rester "pour voir" et à jeter un œil dans le camion pour "savoir qui il y a".
J'ai pu à la fois comprendre le travail remarquable des équipes dans les camions, derrière le téléphone du 115 et dans les foyers d’accueil. J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
Durant cette garde au samu social j’ai pu observer l’action de l’équipe d’un camion de maraude. […] Une assistante sociale, présente à bord du camion, discute avec le SDF pour tenter de faire un point rapide sur sa situation et l’informe de la possibilité d’un entretien le lendemain avec une assistante sociale du centre d’hébergement si il passe la nuit là bas, dans la limite malheureusement du nombre de places disponibles.
Nuit qui aurait pu être beaucoup plus intéressante selon moi (et selon les personnes qui étaient dans mon camion). […] J'aurai aimé voir plus de monde et être en contact avec plus de personnes, et après avoir discuté avec l'équipe ils m'ont bien confirmé que le plus intéressant serait d'être avec le camion qui ne fait pas que de la maraude pure.
Un moment particulier m'a marquée, il est survenu près de la Gare d'Austerlitz, lorsque le camion s'est arrêté pour un couple. […] J'ai été très marquée par la quasi absence de moyens dans le camion : à peine quelques duvets, soupes et café !
Lorsque d'autres hommes -alcoolisés - sont entrés dans le camion, la peur se lisait sur son visage. […] Un vendredi soir, dans le camion, nous voyons les choses d'un autre oeil.
seule. 20h, le briefing commence, l'équipe semble connaitre un bon nombre de SDF de paris , c'est par leur prénom qu'ils parlent d'eux et abordent les derniers problèmes rnecontrés 20h30- départ pour la maraude-chargement des camions, direction le 18 et 19 ème arrondissement de Paris. […] Notre camion ne tarde pas à s'arrêter, Elisa, 23 ans, le visage marqué, les joues creusées nous demande une soupe chaude ... […] Le camion redémarre, Bernard, 55 ans, nous interpelle, cherchant un endroit où passer la nuit , Bernard montera avec nous, "on est comme même mieux dedans que dehors" seront ses seuls mots 4 femmes seront refusées faute de place dans les foyers de Paris, ville lumière... 23h- direction le foyer, visite du foyer.
Un point , néanmoins, me paraîtrait souhaitable: que de façon systématique on passe 15 mn en entretien avec le responsable du samu social avant de partir dans le camion, pour pouvoir exprimer nos éventuelles inquiétudes et être rassurés sur ce point. […] Par exemple: je suis assise à l'arrière du camion, à côté du monsieur que nous sommes allés chercher à Sainte Anne (avec Saint-Anne on pense tout de suite "psychiatrie"), suis-je sûre que ce monsieur ne va pas s'en prendre à moi?" […] Mon équipe du camion, extrêmement sympathique, m'a en effet rapporté qu'ils ont parfois du mal avec certains étudiants qui sont extrêmement sur la défensive et ne veulent pas d'approcher des gens. […] En conclusion, une excellente expérience, avec des équipes très sympathiques tant au 115 que dans le camion.
Seul bémol: j'ai été surpris que les ceintures de sécurité n'étaient pas accessibles à l'arrière du camion!
J'ai trouvé cette expérience intéressante dans la mesure ou il y a peu de chance que je remonte un jour dans un camion du SAMU social.
Aucune maraude puisque je n’étais pas dans le camion de maraude mais celui qui va où les gens sont signalés.
J'étais surprise également du nombre d'équipes en camion mises en place pour traverser l'ensemble des arrondissements. Le personnel qui partageait mon camion a été extraordinaire, pédagogues, attentionnés, curieux.
(on se voit assez mal parler de la précarité, et des précédents dossiers à voix haute pour couvrir les bruits du camion alors qu'un SDF est juste à côté). On se sent donc vite mis de côté, et la nuit est vraiment longue, jusqu'à s'endormir dans le camion.
La répartition dans les camions est faite, les lieux des maraudes aussi; nous irons donc dans le Nord vers Barbès pour commencer ! […] Deux cafés plus tard et le blouson bleu sur les épaules, j'embarque dans le camion avec trois inconnus, avec qui tout de suite le courant passe bien. […] Tous ont leur place dans le centre et nous devons dire non, à contre coeur, à plusieurs personnes, qui dès que le camion reste trop longtemps à un endroit, affluent pour savoir s'il est possible de venir. […] Avec un sentiment d'amertume et de travail inachevé nous retournons au camion pour la pause, il faut retraverser paris. […] L'ambiance est excellente dans le camion, nous parlons beaucoup entre chaque pause.
J ai passe la nuit dans le camion a recherche des gens qui avaient pris rendez vous dans la journee.
Par contre le fait de rester assise seule derrière dans le camion derrière trois grands "fauteuils" plus haut que vous ne facilite en rien les échanges sociaux ce qui est fort dommage...
La double ecoute nous permet de bien comprendre le fonctionnement du 115 (notament l'hebergement) La nuit dans le camion est plutot sympa , on peut discuter avec les personnes sans abris .
J'ai passé une nuit très intéressante au centre d'appel puis dans le camion du SAMU SOCIAL.
Le Monsieur avait sans doute oublié d'aller faire les courses; quand il a vu le camion, il est venu...
Marauder dans un camion dans Paris et rendre visite aux plus démunis, discuter, offrir café, bonnet, endroit pour dormir ...
La nuit au sein de l'équipe dans le camion, etait beaucoup plus intéressante.
L'équipe avec laquelle j'étais dans le camion était très sympathique et m'a bien intégré.
Maraude en camion très touchante avec de très belles rencontres humaines mais parfois difficile de faire face à la grande misère et détresse des personnes rencontrées.
Le départ en camion à travers la nuit avec ma petite équipe marque le début d'une jolie aventure. […] Je me retrouve à l'arrière du camion toute intimidée.
Nous étions en camion quand ce dernier a tapé dessus pour se faire repérer. […] Après avoir trouvé une place à Montrouge, il monta à l'arrière du camion et raconta sa situation à l'assistante sociale.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
Équipe très sympathique dans le camion avec moi (Karim, maella et Fred).
Le secteur auquel mon camion a été attribué se trouvait dans le 2,3 et 10 arrondissements.
On est au coeur de l'action en montant dans le camion, les équipes sont très sympas et nous intègrent facilement.
Le point négatif est le temps trop long passé dans le camion par rapport aux temps pris pour discuter avec les personnes.
Les travailleurs sociaux et infirmières qui travaillent au Samu Social, et même les chauffeurs du camion, sont des gens extraordinaires, que j'aimerais être capable d'imiter plus tard.
On est dans le camion, on écoute de la musique sur la route direction le centre d'hébergement Romain Rolland pour les quatre qui auront la chance de dormir sous un toit ce soir.
Il y aurait bien Anne aussi, Anne qui toque à la vitre du camion parce qu'on a beau être début mars, il s'est remis à faire froid, d'un coup, et qu'un hébergement d'urgence, non merci, mais qu'un chocolat chaud, ce serait géant. […] À chaque arrêt du camion, une silhouette sombre se détache d'un porche sombre. […] Chacun à son tour, ils saluent, rentrent dans le camion, s'asseyent en silence.
L'équipe dans le camion a vraiment été tres chaleureuse et soudée.
Ensuite briefing et départ en camion.
La recherche d'hébergement d'urgence que ce soit au téléphone ou dans le camion, est une expérience enrichissante, malgré les formalités administratives parfois difficiles.
Très intéressant de commencer par la double écoute puis de monter dans les camions.
On peut se rendre compte du manque de moyen du samu social aussi bien dans les camions que dans les centres, les équipes sont fatiguées.
J'ai donc fait la double écoute jusqu'à 20h puis nous sommes partis en camion jusqu'à environ 3h30. L'ambiance dans le camion était vraiment sympa et détendue, l'équipe est composée d'un travailleur social, d'un chauffeur et d'une IDE.
Après les différentes répartitions des camions, je suis monté dans le camion avec mon équipe.
La nuit de ma garde le camion était en pure donc on m’avait prévenue que ça serait un peu spécial car nous n’allions pas vers des personnes demandeuses d’aide et justement j’ai bien aimé voir comment et quelle aide on pouvait apporter à ceux qui n’en demandent pas : un simple café en discutant ou une proposition d’hébergement, des chaussettes, un duvet... […] -Du côté des camions: proposer du gel hydroalcoolique aux externes après avoir serré toutes ces mains
Nouvelle expérience pour moi, toute première fois dans un camion et toute première maraude.
J'ai beaucoup apprécié cette expérience d'une nuit dans le camion du SAMU social.
Une nuit intéressante à bord du camion.
Je trouve que les personnes qui travaillent dans le camion font preuve d'un courage remarquable malgré les risques auxquels ils s'exposent .
Puis lors des maraudes en camion, j'ai été surprise de voir la diversité des personnes nécéssitant notre aide.
un peu difficile de s'y retrouver sur place alors que l'on ne m'attendait plus Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu participer à la maraude dans le camion.
Parfois cependant on se sent un peu seul à l'arrière du camion avec certaines personnes un peu alcoolisées .
Mais en réalité il s'agit d'un véritable travail de resocialisation et d'intégration sociale avec la présence dans les camions d'un travailleur social et d'assistantes sociales dans les centres d'accueil.
Dans le camion on a marauder environ 2h avant de rencontrer des usagers il faisait très froid et il pleuvait.
Je partais d'un a priori selon lequel il faudrait se battre toute la nuit pour que les gens acceptent de venir dans le camion, que l'atmosphère serait tendue.
la partie ds le camion est sympa, il ya une bonne ambiance.
Après une courte pause, on part en camion.
Nous sommes montés sans le camion, l'ambiance de cohésion de l'équipe s'est fait sentir immédiatement à travers leur humour et les chansons reprises à la radio.
Après la double écoute (il faut être souvent patient au téléphone...) et le briefing, déambuler dans le camion était captivant.
Dans le camion, j'imagine que l'ambiance doit énormément dépendre de l'équipe.
Dès le début, on m'a bien expliqué le fonctionnement et j'ai participé à toutes les activités prévues : régulation, réunion d'équipe et camion. […] On est partis dans le camion à 21h, j'étais avec un équipe très sympa qui a répondu à toutes mes questions.
Un début de soirée en double écoute avec une écoutante sociale attentive du 115, un briefing avant la tomber de la nuit pour organiser la maraude, puis l’attente écoulée à discuter de Xavier Emmanuelli avant le départ du camion 952 avec Marie l’infirmière, Annabelle, l’assistante sociale et Béchir le conducteur, et on roule vers Paris direction 4-5-12 et 13ème arrondissement. […] Comment va s’en sortir Robert monté à l’arrière du camion et qui aurait voulu faire chirurgien ?
J'ai été choquée par le manque de moyens dont disposent le samu social et la ville de Paris pour faire face au nombre exorbitant de sans-abris : 4 camions par nuit, 4 sacs de couchages par camion, très peu de nourriture solide, peu de centres, peu de places.
Une nuit pleine de neige comme on en a rarement vu ces derniers temps et pourtant les 7 camions quittent le siège pour marauder. […] Il y a beaucoup de camions et donc probablement plus de possibles stagiaires (?).
Avant la nuit au Samu Social, j'avais la conception naïve que le camion recueillait chaque personne démunie pour la conduire dans un hébergement. Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Ensuite à 20h, j’ai participé au debrifing où le coordinateur m’a présentée et a attribué les différents camions pour la nuit. Une fois la répartition faite nous sommes allés préparer le camion (sac de couchages, nourriture, boisson,...) pour ensuite partir en maraude.
nous sommes partis en camion pour une maraude jusqu'à 2heures 30 où nous sommes rentrés pour la pause puis nous sommes repartis en camion et l'équipe m'a déposée chez moi à 3heures 30. […] - le fait qu'on m'ait fait monter dans un camion couvrant les 8e, 16e et 17e arrondissements: AUCUN INTERET. […] - En conclusion 6 camions x 3 personnes = 18 personnes employées à temps plein à charge pour l'état.
Pour le reste de la nuit dans le camion, nous avons surtout emmené des usagers au logement : l'appel pour savoir si il reste des places est un moment angoissant pour tout le monde !
Pour la nuit dans le camion, on est vraiment confronté a la misère sociale, et on réalisé a quelle point c'est dur de dormir dehors par ce temps froid et pluvieux.
Malheureusement j'ai été dans un camion de maraude pure dans le 16ème arrdt, c'était une bonne visite des rues du 16ème mais nous n'avons pas vu beaucoup de SDF, nous avons parlé seulement à 2 personnes.
Les membres de l'équipe que j'ai rencontrés étaient sympathiques, et j'étais la bienvenue dans le camion.
Je me suis retrouvée au fond d'un camion en compagnie de deux clochards dont la vie n'avait qu'un seul but: trouver leur"galette" de crack, quitte à dépenser 200 euros par jour...
Beaucoup de temps à passer dans le camion, juste à rouler.
Les équipes fument sans arret, des qu'on sort du camion, pour une non fumeuse c'est pas toujours top.
La maraude et le déplacement sur signalement en camion est plus intéressante avec l’impression d’aider réellement les usagers.
Le camion m'a raccompagnée devant chez moi vers 3h30 du matin.
Nous avons au final eu peu d'appels dans la soirée mais une des interventions qui m'a marquée était la rencontre par hasard en passant en camion d'une jeune femme dans la trentaine logeant sur le trottoir.
Le fait de se balader dans une ville aussi belle que Paris en pleine nuit en camion amenant des personnes qui ont parfois besoins de parler m' a aussi beaucoup plus et était aussi intéressante que joyeuse.
En ayant déjà fait un stage au SMUR de la Pitié, j'étais ravie de me retrouver dans un camion de samu social, sachant que cette fois-ci, l'équipe était différente : un conducteur, un éducateur et un infirmier. […] C'est impressionnant de voir ce que les camions du samu social font chaque nuit pour les gens défavorisés, sur la rue.
Et je m'attendais donc à partir en camion avec un grand nombre de sièges, le coffre rempli de victuailles pour partir à la recherche des âmes seules que seule la nuit connait. […] Ma deuxième surprise fut quand je découvris notre camion qui nous guiderait dans les ruelles du 11° arrondissement. 5 pauvres places, 2 burritos, 2 thermos, 10 verres et quelques gâteaux seront nos seules réserves pour réchauffer le coeur de la nuit.
On est 4 dans le camion. […] Puis sur notre gauche on voit 2 personnes qui nous font de grands signes à peine ont ils vu le notre camion. […] Bilan de la soirée : 5 personnes amenées dans un centre, plus d'une dizaine de café distribués et une vingtaine de rencontres et de discussions et surtout un nombre incalculables de blagues, de rires et de fous rires avec l'équipe mais aussi avec les hébergés qui nous ont rejoint dans le camion.
J'ai vraiment aimé la nuit dans le camion, l'équipe avec qui j'étais était très sympathique, ils m'ont mis parfaitement à l'aise et m'ont expliqué plein de choses.
Nous avons fait monté 4 hommes dans le camion afin de les déposer dans le refuge Romain Rolland près de Montrouge.
La plus grande difficulté de cette nuit a sans doute été la gêne olfactive que j'ai pu ressentir dans le camion mais je retiendrai quand meme que l'ensemble des personnes avec qui l'équipe a échangé s'est montré cordial, poli et calme.
La plus grande difficulté de cette nuit a sans doute été la gêne olfactive que j'ai pu ressentir dans le camion mais je retiendrai quand meme que l'ensemble des personnes avec qui l'équipe a échangé s'est montré cordial, poli et calme.
Dans le camion, les personnes qui m'encadraient étaient très sympathiques et m'ont partagé leurs expériences.
Nous avions quelques signalements que nous n’avons pas trouvé mais nous avons pu placé un père et sa fille en faisant une évaluation dans le camion, contexte flou...
Dommage, dans mon camion il n'y avait pas d'IDE !
D'autant plus que nous n'étions au final en contact avec les SDFs que très peu de temps (80% du temps dans le camion à juste faire des navettes).
Et merci énormément à Régis et Youssouph pour leur bonne humeur et la détente dans le camion, vous êtes au top !
J'ai passé ma nuit au SAMU Social dans le camion dédié au quadrillage du 17ème arrondissement, ceci veut donc dire que l'on a effectué très peu d'arrêt pour proposer de l'aide aux gens dans le besoin.
La double écoute précédent le départ en camion est essentielle pour faire un peu le tour du samu.
Ensuite, le débriefing rapide et la répartition des camions nous permet de faire la connaissance de ceux avec qui nous allons passer la nuit : un(e) TS ( un travailleur social), une IDE et un chauffeur. […] La seule réserve que j'émets est le faite que je suis restée derrière dans le camion pendant toute la nuit et donc je ne pouvais pas tellement parler avec la TS et l'IDE par ailleurs très gentilles et passionnées.
A 3 par camion, plus moi, on est partis pour la maraude. […] Dans le camion, on discute, on plaisante, toujours le sourire!
On m'a affecté au camion du 19e/20e arrondissement, et tout le monde s'est levé et est parti vers le hangar. J'ai du demander à l'organisatrice qui était l'équipe de mon camion car personne d'autre ne me repondait quand je leur demandait. Elle m'a accompagné gentiment jusqu'au camion où j'ai vu l'équipe composée d'un chauffeur une infirmière et une travailleuse social (TS). […] Ensuite lorsque l'on a récupérés des SDF pour les amener au centre j'ai été invité à m'asseoir tout au fond du camion.
La seconde partie de la garde s'est passée dans le camion, avec une équipe composée d'un chauffeur, d'une éducatrice spécialisée, d'un infirmier et .. […] Lorsqu'il n'y a pas de signalements, le camion fait des rondes jusqu'à trouver des gens dormant dans la rue, seuls, avec des amis, ou en famille. […] D'autres réactions sont possibles : Par exemple pendant ma nuit, deux jeunes hommes connus du 115 nous on accosté de manière vive, "voulant" a manger, fouillant dans le camion...
Celui ci consiste à donner des nouvelles de certaines personnes connues des équipes, à faire la liste des gens à aller chercher et à répartir les équipes dans les camions. Nous partons ensuite dans le camion avec l'équipe. […] De plus la maraude amène à faire de nombreux trajets en camion.
À 20h, j'ai été mis en association avec une équipe de 3 personnes pour monter dans le camion (1 IDE, un travailleur social et un conducteur), très bonne ambiance à bord du véhicule !
En effet, être dans le camion ne m'a pas follement emballé malgré la sympathie de l'équipe.
L'équipe est accueillante, l'ambiance etait bonne dans mon camion, le chauffeur et l'infirmière étaient vraiment top.
J'aurais préféré passer plus de temps à visiter les centres plutôt de que de rester dans le camion.
La maraude en camion m'a permis de mieux comprendre la nature des interventions du SAMU social et ce qu'il avait à proposer aux personnes dormant dans la rue.
La mission samu social tourne autour de l'hébergement des personnes sans-abri, que ce soit au téléphone au 115 ou dans le camion en signalement ou maraude.
La garde du SAMU social a été enrichissante, tant du côté de la double écoute que de la nuit dans le camion.
Les personnes que l'on aide sont souvent contentes de voir arriver le camion, même si parfois on se fait rembarrer avant même d'en descendre.
Deux choses m'ont marqué: - l'amabilité et la reconnaissance des gens que nous prenions dans le camion.
Cette garde au Samu Social a finalement été une expérience plutôt intéresssante d'un point de vue humain, en allant à la rencontre des sans-abris et avec la possibilité de discuter, à la fois dans la rue, dans le camion, ou au sein des lieux d'hébergement.
Les équipes que ce soit à l'écoute du 115 ou dans les camions ont été très accueillante et ont volontiers répondu à mes questions.
J'ai ensuite assisté à un briefing assez court et nous sommes partis en camion.
La maraude était un expérience enrichissante, j'ai trouvé que mes collègues dans le camion étaient très humains et qu'ils avaient à coeur d'aider les autres.
On a refusé et il a été les mettre lui même dans le camion.
En revanche j'ai apprécié de découvrir les locaux, le fonctionnement et les camions du samu social.
Il est impressionnant d'entendre tous ces gens appeler le 115 ou frapper à la vitre du camion, en quête d'un abri pour la nuit.
La nuit en camion n'a été presque que de la maraude sans signalements. […] Le camion envoyé dans le 12e avait pour mission de prévenir tout les sans domicile que la mairie du 12e avait prévu une opération "nettoyage" le lendemain, il fallait les déplacer pour éviter que leurs affaires (sac de couchage, matelas ...) ne soient jetés de force à la poubelle.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs. Je suis moi même investie dans une asso qui vient en aide aux personnes sans logements et j'attendais beaucoup de cette garde, et j'en ai rien appris, j'étais déprimée et en plus de ça j'ai du me payer un Uber car lâchee à 4h sans être ramenée, je me sentais bien seule dans ce hangar de camions hors de Paris.
Pour la maraude avec le camion j'ai été assignée dans le 16eme arrondissement et il est vrai que notre nuit a pour le coup été peu mouvementée. Nous n'avions pas d'IDE dans notre camion donc j'ai pu un peu aidé, dans la mesure de mes compétences,certains usagers avec leurs médicaments et la posologie.
Du camion, beaucoup de camion...
Un seul petit regret, celui de n'avoir pas pu échanger un peu plus avec les personnes prises en charge dans le camion.
J'ai beaucoup apprécié le bon accueil au SAMU Social et la bonne ambiance dans le camion de maraude.
C'est une très bonne idée que de permettre aux étudiants en médecine d'effectuer une garde au samu social, mais la qualité de la garde est assez aléatoire car elle dépend beaucoup de l'équipe avec laquelle on est dans le camion.
Petite remarque d'un point de vue hygiénique, je ne comprends pas comment l'on peut nous reprocher de vouloir porter des gants pour serrer les mains de certaines personnes, ce n'est pas de l'arrogance ou du mépris ou autre, juste une question d'hygiène (surtout quand il n'y a pas d'anios dans le camion).
L'ambiance dans le camion était très sympa.
La seconde partie de garde (avec l'équipe mobile dans le camion) permet de se rendre compte du fonctionnement du samu social: signalements, maraude, visite des centres d'hébergement.
Je fut étonné de voir des gens se ruer sur le camion dés qu'ils nous vus.
Ajouter à cela un personnel constamment accroché à une cigarette, des limitations de vitesse largement dépassées(100 km/h en ville, sans urgence réelle), pas de pause pour manger, et une proximité physique dans le camion avec des individus possiblement malade ou contagieux, et on a le mode d'emploi pour perdre son temps sans rien en tirer.
Pour la maraude, rester à l'arrière du camion pendant celle ci a été plus tôt ennuyant, sachant qu'a chaque fois que quelqu'un montait à l'arrière on se retrouvait automatiquement à l'avant.
Par contre, les trois salariés du SAMU SOCIAL avec qui j'étais dans le camion ne s'appréciaient pas et ne communiquaient pas beaucoup entre eux.
Nous imposer de passer une nuit dans un camion à distribuer des cafés ne nous apporte rien de plus à ce niveau.
J'étais étonné du nombre de personnes s'approchant du camion à l'arrêt et du nombre d'appels quotdiens au 115 (+4000 hier!).
La "maraude" dans le camion a été la partie la plus prenante.
Bien sûr cette mission est nécessaire et très utile mais dans ces conditions je n'ai pas vu de vrai intérêt à prendre un externe dans le camion.
Enfin pendant la maraude, j'ai pu discuter avec l'équipe du camion mais aussi avec certains SDF me permettant d'éroder certains préjugés/appréhension que j'avais lors de leur prise en charge à l'hôpital par exemple.
J'ai eu la chance d'être affectée à une équipe très très sympathique qui m'a laissée monter à l'avant du camion (pour être au coeur de l'action) et qui m'a expliquée comment on s'organisait (principe de signalement et maraude simple).
C'était en plus une expérience très agréable, j'ai été très bien accueilli d'abord en double écoute puis en camion, avec des équipes vraiment motivées.
Les maraudes en camion étaient très enrichissantes également, par le fait qu'on allait au contact d'individus sans abris auxquelles malheureusement on ne fait que rarement attention en dehors de cette nuit de garde.
De plus j'ai très vite été intégrée au sein de l'équipe, l'ambiance était juste géniale: on a pas vu passer le temps dans le camion!
Par ailleurs j'ai pu échanger avec les travailleurs présents dans le camion et qui m'ont aidé à comprendre le rôle du Samu Social; rôle qui, comme me l'a fait comprendre l'équipe sociale ne sert qu'à colmater d'énormes brèches dans le système social présent en France.
Je me souviens d'un homme qui a vu le camion du samu social et qui est venu nous prévenir qu'une personne plus loin dormait dans la rue.
Trop encré dans la rue au fil des années me raconte l'éducatrice spécialisé en maraude avec moi dans le camion.
J'ai été très agréablement surpris par le travail et la gentillesse de l'équipe avec laquelle j'ai été dans le camion.
J'ai été touchée par l'attention portée aux plus démunis par chacun des membres de l'équipe du camion, ainsi que par celle des écoutants.
Sinon l’équipe était vraiment charmante notamment Maud, Sylvie et Claude avec qui j’ai partagé le camion ainsi que lizon avec qui j’étais en double écoute.
Que ce soit dans le camions entre les intervenants ou avec les personnes sans domicile !
L'infirmière du camion commençait donc l'interrogatoire du patient pendant que la travailleuse sociale et le conducteur essayait de savoir auprès de la personne à coté de lui ce qui s'était passé. […] C'est pourquoi à notre échelle nous ne devons pas attendre d'être dans un camion du samu-social pour aller vers ceux que nous avons l'habitude de contourner,de regarder ce que nous choisissons de ne plus voire.
Ils m'ont laissé aller devant dans le camion pendant quasiment toute la nuit, on se trouve alors bien plus impliqué pour chercher les personnes dans la rue, poser des questions à l’équipe, dès que l'on se retrouve derrière on se sent un peu inutile. […] Et qu'il y a énormément de pause pour les équipes en camion ( on prend du temps pour partir, on fume une clope après chaque personne déposée en centre, on reste discuter une demi h après la pause repas), après c'était une nuit avec peu de signalement, c'est surement pour cela...
J'ai aussi été très étonné de voir que le camion du SAMU social se faisait de temos en temps dévalisé par des toxicomanes qui après revendent les duvets et les couettes pour se faire un peu d'argent.
Dans le camion j'étais en maraude pure avec une équipe super sympa.
Après, la réunion avec les équipes des différents camions ou est signaler les Sdf qu'il faut chercher plus particulièrement, un de ces Sdf signalé je l'avais d'ailleurs déjà vu mais dans le cadre hospitalier et enfin la maraude très intéressante dans le contact avec les Sdf avec lesquels on a pas forcément le temps ou l'envie de parler a l'hôpital.
Rien que le fait d'être dans le camion et de chercher du regard les gens dans la rue, de porter intérêt à ceux que d'habitude on ne voit pas, est assez touchant.
Après une courte nuit passée à la double écoute et en camion, j’ai pu approfondir les connaissances que j’avais du Samu Social.
Nous avons Fait celle " de signalement du 10 et 19 e " , mais nous avons de nombreuses fois ete interpelés par des sdf qui voyaient le camion passer .
Ils sont énormément sollicités lorsque le camion passe dans les rues, et les réserves diminuent très rapidement.
Lors de la maraude nous avons passé beaucoup de temps en camion, le plus souvent pour transporter une personne à un centre d’hébergement.
Ce qui m'as marqué c'est à quel point les SDF connaissent le samu social savaient ce que le camion pouvait leur distribuer et même lors de la double écoute les gens sont habitués ils donnent directement leur date de naissance c'est marquant car le samu social fait entièrement partie de leur vie.
D'autres, habitués, attendent le camion dans des lieux de passage stratégique, nous remercient par leur sourire, un geste de la main ou partent en maugréant contre la vie...
Pour l'étape camion : on a peu marauder, on a rapidement eu des signalements qui nous ont occupés le reste de la nuit.
Il a régné pendant cette nuit une ambiance bollywoodienne et joyeuse dans le camion, avec toutes ces fleurs que nous avions disposées à l'avant, malgré la situation dans laquelle se trouvaient ces personnes.
En effet, nous avons passé beaucoup plus de temps dans le camion à emmener les quelques personnes que nous avons récupérés à Paris jusque dans les centres d’accueil, souvent loin.
On lui propose de passer la prendre en camion un peu plus tard dans la soirée lorsque la maraude aura commencé.
Mais une fois dans le camion, nous "transportions" simplement les usagers...
Je me rappelle de l'ambiance de l'équipe dans le camion, une ambiance amicale et enthousiaste.
Seulement 9 camions maraudent la nuit pour couvrir tout Paris, et en l'espace de 15 minutes on avait "plus rien" à donner aux sans abris.
Un peu dommage pour l’équipe et pour l’étudiant qui est par conséquent un peu perdu, sans réelle mission jusqu’à 21h, heure de départ du camion.
Elle nous attendait mais à ma grande surprise toute l’équipe était dans le camion et non avec le monsieur.
Apres l'administration des medicaments aux patients, il n'y avait plus d'activité dans le centre, je pense donc que le fait de monter dans les camions aurait été plus enrichissant et profitable.
La double écoute de 18h à 21h était plutôt intéressante mais au moment où on enfile son manteau Samu social et on monte dans le camion c'est autre chose.
Jai ete affecte au 19e arrondissement donc deja presque 1h de trajet pour s'y rendre et ensuite nous n'avons trouvé aucun dès signalement du coup la maraude a consisté à visite Paris en camion la nuit, c'est joli mais étant obligé d'aller en stage le lendemain (car échanger sa garde au SAMU social le 11 juillet = miracle) je m'en serai bien passé.
La maraude constitue un moment fort de la soirée où la bonne humeur règne à bord du camion. […] Le camion est souvent accueilli par de grands saluts de la main et des sourires.
Nous avons mauraudé dans des lieux qui m'étaient familiers, dans le 13ème arrondissement, aussi ai-je été surprise de voir nombre d'entre eux se manifester à l'approche du camion, héler les travailleurs sociaux, infirmiers et chauffeurs comme de bons amis et entretenir une conversation, obtenir un peu de réconfort en étant considérés comme des personnes normales et non pas comme faisant partie du décor de Paris. […] Ce sont des gens avec une histoire (qu'on me racontait avec plaisir dans le camion), un "background" loin des rues, des passions (musique, photographie...) mais surtout des personnes avec des besoins, souvent en manque de soins.
L'ambiance dans le camion du SAMU SOCIAL était énorme, et je me suis senti très à l'aise.
Les mentalités changeraient sans doute bien plus facilement si l'ensemble de la population pouvait passer une nuit dans le camion du SAMU social...
La misère du monde est aux portes du camion.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
Un événement m'a marquée pendant la garde (il m'a même fait pleurer) : l'humilité d'un homme que l'on a accompagné en camion dans un dortoir, avec pour seul bagage en main une malette de travail.
J'ai d'ailleurs eu la chance (par hasard) de recevoir un signalement en double écoute, puis d'aller récupérer cette même personne avec le camion plus tard.
Très bon accueil (pour la double écoute et le camion).
La nuit dans le camion était longue et nous avons pu aider quelques personnes dans la rue.
La seconde partie de la garde dans le camion permet de découvrir des situations très variées, entre signalements et maraude, café, logement, problèmes médicaux, problèmes sociaux...
Je ne connaissais pas encore le rôle de cet organisme et je l'ai découvert dans le camion au cours de la maraude.
Je ne leur ai pas trop parlé car le travailleur social avait besoin de leur parler dans le camion mais je leur ai serré la main et sourit.
Je n'ai pas pu avoir une seule conversation avec les gens qu'on ramenait dans le camion tant ils délirent et sont bouffés par l'alcool.
Il nous aura fais chanter et chanter dans le camion.
Marauder en camion permet d'échanger des expériences humaines avec les sans abri, mais aussi d'apprendre à les connaître (ils sont en grande détresse sociale, et les aborder n'est pas toujours aisé).
Ensuite je suis partie avec le camion pour des signalements et pour marauder.
Beaucoup de mes interrogations à propos des SDF ont trouvé leur réponse auprès de la travailleuse social du standard, de l'équipe du camion et de la visite de deux centres d'hébergement.
Essayer de convaincre au plus vite les personnes, qui certaines une fois convaincues s'enfuiaient du camion, un cercle vicieux qui je pense, n'est pas isolé et se reproduit souvent.
Par ailleurs, les équipes (équipe du camion, animateurs des centres d'hébergement, personnel du 115 et de la coordination) sont tous hyper sympa et à l'écoute...
Nous avons donc pris le camion et à l'aide d'un plan, nous devions parcourir chaque rue de l'arrondissement, en s'arrêtant dès qu'on voyait quelqu'un.
Pour le froid, mais pas seulement ; à cause des autres sans abris qui rôdent et n'hésitent pas à agresser les plus faibles pour leur prendre le peu qu'ils ont, pour des questions de santé, d'hygiène - les sans abris que nous avons ramenés en camion jusqu'au foyer Romain Rolland nous ont demandé au moins 5 fois s'ils allaient pouvoir faire une lessive.
J’ai vu leur joie lorsque nous les avons pris avec nous dans le camion et lorsque nous leur avons trouvé un endroit où passer la nuit.
Embarqué dans le camion de l'EMA; un homme d'une quarantaine d'année assis à côté de moi me raconta son histoire.
Le format de la garde est idéal, nous permettant de découvrir dans un premier temps les double-écoutes et le système de places en foyer/boulangerie, puis ensuite la réunion de débrief et l'organisation des camions et enfin les maraudes et les envois sur signalements.
On a rempli le camion et on les a tous emmenés à Romain Rolland, on a examiné et nettoyé leurs plaies, on a fait prendre une douche à un SDF handicapé en chaise roulante et ensuite on est rentré au centre du samu social vers 3h30.
Par ailleurs, dès que le camion s'est arrêté il y eut un afflux de personnes qui sont venues réclamé cafés, eaux etc et nous avons été à cours très rapideent Certains sans grande amabilité d'ailleurs..
Sur les points à améliorer, ce serait surtout d'un point de vue organisationnel : nous demander dans quel quartier on habite pour nous mettre dans le camion le plus proche de chez nous et ainsi faciliter les choses pour nous ramener chez nous la nuit.
Seul inconvénient: l'odeur dans les camions mais bon, qu'y peut-on?
Très bon accueil dans le camion, une nuit agréable et qui fait réfléchir avec plus de matière sur la précarité et les difficultés de milliers d'êtres humains en France.
Je n'avais pas envie de monter dans un camion dans le froid, j'aurais préféré rester avec mes potes, en cette période de fêtes après les partiels.
Dans le camion, j'étais avec un ambulancier et une infirmière, il n'y avait pas de travailleur social.
Finalement vers 21h45, je suis partie dans le camion avec une équipe vraiment très sympa et dynamique. […] Ensuite, les SDF qui interpellaient le camion de la rue pour avoir un café ou une soupe, étaient complètement ignoré, accompagné par une remarque 'on est quand même par leur chien'.
Un seul signalement pour notre camion, un homme témoignant dans le film Au Bord du Monde. […] On m'explique que depuis certains soucis d'ordre, les gens ne peuvent être pris à la Boulangerie qu'en passant par l'intermédiaire de structures telles que le 115 et leurs camions, si les personnes ont raté les bus "de ramassage" de la Boulangerie. […] Petit soucis d'organisation des équipes, vers 2h du matin, nous nous retrouvons seul camion sur les 5 de nuit dans Paris pour faire les transports, les autres étant en pause.
Dans le camion, j'ai eu droit à un speech rapide sur le déroulement de la nuit. […] Ceux qui prirent la voiture éprouvèrent le besoin de se laver, et par ailleurs le camion ne fermait pas, l'équipe se sépara donc : je restai avec l'infirmière faire les deux soins d'hygiène et les deux autres allèrent échanger le camion. […] Lieux : Camion, Rue, Foyers. Le Camion est un pur moyen de transport.
Nous étions 4 dans le camion, avons roulé plus de 100km pour ne jamais voir qu'une petite dizaine de SDF dont la plupart ne désiraient rien.
Départ 20h, le briefing ou l'on me présente puis départ en camion.
Expérience très enrichissante que ce soit pour la double écoute comme pour la maraude dans le camion.
L'équipe et l'ambiance dans le camion était très sympa.
Elle m'a permis d'affronter ma crainte quant à l'approche des personnes vivant dans ltravaillequipe avec laquelle j'ai été dans le camion a fait un effort pour m'intégrer à une ambiance qui est malgré tout plutôt joviale.
Pour nous ça va, on est au chaud dans le camion.
Equipe très humaine, à l'écoute, proche des personnes en situation précaire, en bonne relation avec certains grands exclus ayant déjà sollicité à plusieurs reprises l'aide du samu Chauffeur aguerri pour le repérage de personnes qui pourraient avoir besoin d'aide, camion bien pourvu en denrées de 1ère utilité!
L'acceuil dans le camion a été excellent, les équipes sont motivées et ne demandent qu'à nous faire partager leurs missions.
La deuxième partie de la nuit très intéressante au niveau social mais je ne comprends pas l'appellation "SAMU" dans "SAMU SOCIAL" car il n'y a aucun médecin à bord du camion.
Je retiens principalement la motivation de l'infirmière de mon camion et sa passion pour ce en quoi elle croit.
J'ai bien aimé le fait de faire à la fois de l'écoute téléphonique puis la maraude en camion, deux choses très différentes mais complémentaires.
Le camion s'arrête, les regards se croisent.
C’était une nuit particulièrement froide, sans doute en dessous de 0, et j’avais du mal à supporter la température, alors que je ne sortais du camion que pour quelques minutes...
Dans le camion l'équipe a également été très sympathique et a répondu à toutes mes questions.
Également, l'occasion de me rendre compte des limites de la maraude : quantité limitee dans un camion de "soupes", "dosettes de café"- ce qui implique donc de savoir gérer le stock tout le long de la maraude - délai d'attente entre appel et intervention parfois de plusieurs heures...
Question sur cette anecdote : avons nous le droit de « forcer » quelqu’un à monter dans un camion du samu social ou ide pompiers pour l’emmener aux urgences ?
La seconde partie était dans le camion.
Il n'y a pas de briefing le dimanche, alors nous avons mangé un peu et nous sommes partis en camion.
Je pense qu'il faudrait envoyer tous les étudiants dans les camions car cela doit être plus instructif.
Même si ce fut intéressant de voir le fonctionnement de ce centre de santé et de pouvoir échanger avec les hébergés du centre souffrant de pathologies plus ou moins aïgues , je pense que c'est une garde moins stimulante par rapport aux maraudes qui tournent toute la nuit en camion.
Dès le premier arrêt en camion, je me suis rendu compte de la facilité qu'avaient les équipes à discuter avec eux, il n'y avait pas de barrière, pas de jugement.
J'ai été impressionnée par le nombre de personnes approchant le camion à chaque arrêt ou feu rouge.
J'avais discuté avec un des infirmiers qui faisait la maraude dans un autre camion.
Il se trouve que les personnes dans le besoin repèrent le camion et le poursuivent parfois afin de bénéficier de ses services.
J'ai passé plus de temps dans le camion qu'à l'extérieur à rencontrer les personnes qui avaient besoin d'aides.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait une infirmière dans chaque camion de maraude, je trouve que c'est un gros point positif à l'association.
Sur les 4 camions du soir, il n'y en avait qu'un seul avec un observateur.
Il faudrait plus de places, plus de moyens, plus de camions, plus de tout.
L'accueil de l'équipe a été excellent, j'étais dans un camion avec une infirmière et un chauffeur (le travailleur sociale étant absent) ce qui m' a permis d'être à l'avant et d'être vraiment intégré à l'équipe.
Une chose qui ma particulièrement marqué c'est une jeune femme qui avais arrêté notre camion à notre passage, les traits fatigués et triste, elle marchais seule avec un petit sac.
Seul petit bémol : le froid; d'autant plus que suite à un problème de camion, nous sommes restés coincés à l'extérieur du véhicule pendant un bon petit moment.
Un grand merci à l’équipe du camion où j'étais qui se sont très bien occupé de moi, ont répondu a toutes mes questions et surtout qui font leur travail de façon admirable.
L'idée reçue qui prédomine est que "ce qui leur arrive est de leur faute", mais on se rend compte en discutant avec eux dans le camion, pendant les différents entretiens que, souvent, ils se retrouvent ici par la force des choses, par une succession d'événements qu'ils n'ont pu contrôler...
Nous avons pris en charge 2 d'entre eux pour les amener à un centre d'hébergement mais malheureusement l'information avait été mal transmise pour l'un des 2 sans abris que nous avons fait monter dans le camion puisque celle ci était en fauteuil roulant et la place disponible dans le centre d'hébergement n'était pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Nous avons attendu qu'elle daigne sortir de sa cachette pour monter dans le camion direction le foyer afin de passer quelques jours au chaud.
Par contre la diminution des moyens attribués se fait sentir (moins de camions...) et le nombre d'appel est très important ce qui fait qu'il y a une grande part de "chance" dans l'attribution d'un lit pour la nuit, il faut appeler au bon moment (places disponibles) et avoir assez de chance pour tomber sur quelqu'un au téléphone (appels saturés)
j'ai réellement apprécié de participer à cette nuit de "maraude" dans les IIIe, Xe, XIe et XXe arrondissements de Paris et cela de différents points de vue : essayer de répondre aux besoins des gens au téléphone, découvir l'équipe qui travaille dans le camion, et aller à la rencontre des gens dans la rue.
Par ailleurs l'ambiance dans le camion était très sympa!
J'ai trouvé l'organisation de la garde très judicieuse: il était en effet très intéressant, avant de partir dans le camion, de voir à quoi ressemblent les appels téléphoniques reçus par le 115.
Toute l'équipe était extrêmement sympa, les gens du camion m'ont expliqué plein de choses, et j'ai beaucoup appris sur les personnes en situation de précarité extrême.
Le débriefing dans le camion à la suite de la rencontre a aussi été très formateur.
On m'a d'abord expliqué le rôle et les différentes fonctions du Samu Social ( pendant 2H environ) avant de partir dans le camion.
J'ai été étonné de voir de nombreuses personnes se présenter auprès du camion lorsque nous nous sommes arrêtés à côté de Lariboisière, l'organisation bénéficie d'une vraie reconnaissance de la part des personnes en situation de précarité.
C'est en essayant de le convaincre de monter dans le camion pour être héberger la nuit qu'un inconnu s'est approché de l'équipe avec 2 sacs de couchage dont il voulait faire don en remerciant profondement le formidable travail du Samu qui en son temps de besoin à lui l'a beaucoup aidé.
Garde intéressante : j'ai pour ma part participé à la double écoute durant 2 heures, puis participé au staff pré-maraude avant de partir en camion.
C'était très intéressant, et utile je pense pour des futurs médecins car nous serons probablement amenés à travailler avec le SAMU social (par exemple, le fait de savoir qu'il y a une infirmière dans la camion).
Pendant cette nuit, j'étais dans l'équipe qui s'occupait des signalements, c'est à dire que dès qu'on nous signalait une personne dans la rue, il fallait aller avec le camion à sa rencontre.
Et ensuite la maraude : on est quatre dans le camion, une conductrice, une assistante sociale, une infirmière et moi. Le camion patrouille toute la nuit dans son secteur (3-4 quartiers voisins), soit en se rendant sur un lieu indiqué par un appel au 115, soit en avançant au hasard, ou encore en se rendant chez les "habitués", les SDF connus de l'équipe qui ont établi leur campement dans la rue.
L'équipe comprenant un chauffeur, une infirmière et une assistante sociale était magnifique, il existait une belle ambiance dans le camion et commença donc l'aventure ... Nous avions pu partir à la rencontre de deux SDF qui sont à la rue depuis des années mais qui refusaient d'aller dans des centres, nous avons discuté avec eux et vérifié qu'ils étaient bien couverts avant de remonter dans le camion....
Pour ce qui est de la nuit, j'étais assez anxieuse a l'idée de monter dans le camion et aller a la rencontre des usagers, surtout que notre place est à l'arrière a côté d'eux...
Très vite, dans le camion, l'ambiance est devenue très agréable, détendue.
Mr E court vers notre camion, il doit nous attendre depuis longtemps.
Garde à féliciter, accueil chaleureux que ce soit pour la double écoute ou dans le camion, équipe très agréable.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
J'ai ensuite embarqué dans un camion avec l'équipe du soir.
Présentation des équipes puis je suis monté en camion avec mon EMA.
.) , et me faisant participer à la prise en charge des SDF de façon active (distribution de café, de soupe chaude, de couverture de survie, discussion avec les SDF à l'extérieur puis à l'arrière du camion,...).
Le briefing a ensuite été assez rapide puis on est parti dans le camion.
Pas de mission pour la nuit donc nous tournons avec le camion dans les dédales des rues sans croiser beaucoup de gens qui ont besoin de nous.
Puis le briefing, avant de charger « le camion » du nécessaire alimentaire et de quelques couvertures de survie.
Sinon, l'aspect qui m'a le plus surpris, bien que je m'y attendais, était l'apparition rapide des SDF des que nous nous arretions en camion.
Puis en montant dans le camion j'ai rencontré une équipe extrêmement sympathique, et j'estime que c'est seulement à ce moment que ma garde au samusocial a vraiment débutée.
Comme j'étais dans le camion qui s'occupait des signalements, j'ai pu assister au placement de cette dame qui, quand elle n'a pas de place dans un centre, doit passer ses nuits à l'aéroport pour dormir.
J'ai eu la chance de pouvoir suivre un usager du début à la fin : être à la double écoute de son appel qui a duré presque 1h, puis me retrouver dans le camion de maraude qui est allé dans son secteur, et donc de le rencontrer puis l'accompagner jusqu'à son hébergement.
Au final, j'étais avec une équipe très accueillante (sans infirmière, donc nous étions 3 dans le camion en tout), et ils m'ont tout expliqué sur le fonctionnement du Samu social.
Merci pour la bonne humeur que les membres apportent, aussi bien au sein de l'équipe que dans les camions ou dans la rue avec les gens dans le besoin.
Par la suite nous sommes partis en camion dans le secteur 8ème 16ème 17ème arrondissements, et nous sommes allés voir un SDF à coté des Champs Élysées, puis beaucoup d'autres dans le 16ème ce qui est assez frappant dans des quartiers si touristiques et riches de Paris.
Le gros problème c'est qu'il n'y a pas beaucoup de places dans les centres d'accueil par rapport au nombre de gens dehors, ce qui fait que en deuxième partie de nuit, plus aucune place n'est disponible et on a très peu de sacs de couchage (4 par camion) ce qui fait que parfois, on est obligé de refuser de donner à certaines personnes par manque de moyen
Cela m'a encore plus interpelé concernant les très nombreuses familles que nous avons vu dans la rue au cours de notre tour avec le camion, avec souvent des enfants en bas âge dormant dehors et pour lesquelles les solutions sont encore plus inexistantes car il n'y pas de centre pouvant les accueillir la nuit, et que les places d'hôtel dédiées sont rarissimes.
Après un rapide débriefing, j'ai rejoint une équipe dans le camion, et comme je m'en doutais, je me suis retrouvé avec de chouettes personnes, motivées et super sympa. Et en gros, nous avons papoté toute la soirée, rejoints par certains SDF qui montaient dans le camion pour que nous les amenions vers l'endroit où dormir et qui discutaient avec nous.
En raison de la pluie, cependant, nous avons passé une grande partie de la soirée dans le camion en maraude sans rencontrer personne, entraînant quelques longueurs sur l'ensemble de la nuit.
Puis on est venu me chercher pour aller dans le camion.
Un des cadres me demande de rester, il ira voir si un second camion est disponible pour accueillir un observateur pour la nuit.
Vers 21h30 ,départ dans le camion avec deux agents du samu social , en direction du premier signalement de la nuit, c'était un homme de 70 ans installé dans une rue du 11eme arrondissements, quant on est arrivé il était accompagné de deux passants, il était bien couvert et refusait toute proposition de mise à l'abri ou même une boisson chaude , on lui a expliqué qu'il pouvait nous rappeler à n'importe quel moment s'il se sentait pas bien et on est reparti direction le signalement suivant!
Dans le camion l'équipe est tout aussi sympathique.
Tout naturellement, à Porte d'Italie, dans le froid et le camion stationné en double-file, nous avons entonné "Happy Birthday to you", sous les yeux des automobilistes abasourdis.
Mon camion était composé de gens vrmt très humains et sympathiques qui répondaient à toutes mes questions!
La partie de nuit dans le camion permet de rompre les tabous, je n'ai jamais vraiment été repoussée à l'idée d'entamer la conversation avec des personnes qui vivent dans la rue, avec une hygiène qui repousse souvent au premier abord, et il m'était déjà arrivé souvent de discuter ce qui permet d'assimiler le fait que ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal.
Le briefing et le partage des équipes sonnent le début des départs des camions d’EMA avec la distribution des différents quartiers à marauder.
Et plus tard au cours de la soirée, j'ai découvert ces gens, pour beaucoup des femmes en situations irrégulières qui souriaient en montant dans le camion et en me disant qu'elles ne m'avaient jamais vu : étais-je nouvelle ?
Mon camion s’étant vu attribuer le quartier autour de la Pitié, je croise parfois les personnes rencontrées au cours de la maraude.