Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Au final, la soirée se présentait comme la découverte d'un autre univers, que je n'oublierai pas de sitôt.
Il ne faut pas oublier de lire le petit livret de présentation destiné aux étudiants qui peut nous apporter beaucoup d'infos sur notre role et le déroulement de la nuit.
Quand on a choisi le métier de soignant, même si on choisit de le pratiquer dans un milieu où l'argent est au premier plan, comment peut-on oublier LA mission principale de notre profession?
Discuter avec ces personnes permet de bien se rendre compte de leur humanité, que l'on a parfois tendance à oublier en les croisant sur le trottoir.
Le travail des maraudeurs et des écoutants est primordial, sans eux ces personnes en détresse seraient tout simplement oubliées par notre société.
Elle nous permet de garder les pieds sur terre, de faire preuve d'empathie et de tolérance, de ne pas oublier qu'un simple sourire et une poignée de main peuvent faire beaucoup de choses.
Cette garde au SAMU social fut une expérience très formatrice, un nouveau regard de ce dont on entend souvent parler, ou que l'on entrevoit dans la vie de tous les jours et que l'on oublie tout aussi vite L'accueil a été parfait ce qui m'a permis de me sentir très vite à l'aise et de profiter pleinement de la garde J'ai été particulièrement marqué par deux choses.
Même si on est loin d'un système suffisant pour toutes les demandes d'hébergement, j'ai pu voir toutes ces personnes dévouées et toutes ces vies trop oubliées.
Je n'oublierais pas le sourire de cette homme dont nous nous occupions pendant une maraude, lorsqu'un voisin qui le connaissait bien, est venu prendre de ces nouvelles.
Au téléphone les gens racontent plus facilement leur histoire, l'entendre m'a permis d'humaniser ces personnes qui faisaient partie du paysage quotidien et qu'on avait fini par oublier.
Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
Et j'espère plus tard, dans ma pratique médicale, ne jamais oublier de prendre le temps d'écouter et de regarder chacun "comme des personnes".
Parce qu'avec le temps, on oublie, on "s'habitue".
Beaucoup de moments marquants mais je n'oublierai pas cette famille roumaine, les 2 parents avec leurs 3 enfants de 1 à 4 ans sur un matelas devant l'Opéra Bastille, pour laquelle il n'a pas été possible de trouver un toit pour passer cette nuit fraîche et pluvieuse...
La plupart sont heureux et reconnaissants lorsque le SAMU social vient s'assurer que tout va bien. 3-4 phrases échangées avec un café leur permettent de se sentir moins isolés, moins oubliés.
Je n'oublierai pas la dévotion qu'ont certains membres pour aider les plus démunis, mais je ne comprend pas non plus comment il peut y avoir des tensions dans des équipes qui sont là pour mener une mission altruiste.
Et des hommes et des femmes, dans la rue, plus ou moins forts, que l'on croit seuls, mais que la société n'oublie pas: leur nom, leur adresse, leur age, leurs nuitées en centre d'hébergement, leur repas, leur besoin...
Quant aux personnes dans le besoin rencontrés cette nuit-là, je ne les oublierai pas.
Très très bonne garde, des souvenirs que je ne suis vraiment pas prête d'oublier !
Je n'imaginais pas pouvoir autant m'amuser malgré le spectacle de la misère humaine, et pourtant les travailleurs sociaux font vraiment un travail remarquable et s'intéressent aux gens oubliés par le reste du monde.
On pouvait presque oublier sa situation à l'écouter, mais ces allusions à sa dure vie semblaient de ce fait renforcées.
Donc merci c'est une expérience que je n'oublierai pas de sitôt et c'est en partie grâce à vous !
Il ne nous faut jamais oublier pourquoi nous faisons notre profession, pour soigner tout être humain peut importe ses qualités physiques, mentales, sociales, ni son mode de vie.
Mini-stage, énormément enrichissant sur le plan humain, les personnes dans la détresse sociale peuvent faire peur dans un premier temps, mais ces premières craintes sont vite oubliées par une approche réfléchie et tendre… où la plupart du temps, une réel partage est possible… La découverte des différentes possibilités d'aide sur Paris (logement, vêtements, alimentation, soins, insertions...) est également très positif, des petits moyens au jour le jour, avec toujours l'espoir d'une pérennisation dans le futur....
Les SDF quand ils ne sont pas alcoolisés sont des gens normaux et on a un peu tendance à l'oublier.
PS : désolée d'avoir répondu tard au questionnaire , c'était les partiels et après j'avais oublié
En effet le SAMU social va à la rencontre des plus démunis, des oubliés, de personnes en détresse sociale et économique mais parfois aussi médicale.
J'espère que je ne les oublierais pas ...
L’équipe a eu la gentillesse de me déposer devant chez moi après la pause, non sans oublier de recouvrir d’un duvet un monsieur dormant sur une bouche d’aération, juste dans ma rue.
Le regard c'est autre chose que les mots quand même, sutout quand on en a peu, celui de cette jeune femme forcée- faute de place en halte de nuit -de s'exposer une nuit de plus aux prédateurs de cette jungle de nuit, je ne l'oublierai pas de sitôt je crois.