Gratifiant parce que même si leur action semble une goutte d'eau face a la complexité de la problématique 'sans abris' leur seul présence apporte réconfort,chaleur et espoir.
Lors de la maraude, le fait d'aller vers les gens pour les aider, leur proposer un thé, de l'eau et vérifier si les enfants sont en bonne santé permet de réhumaniser ces personnes qui sont à la rue.
Malgré ça je pense que l'action du SAMU sociale reste une goutte d'eau face au problème et qu'il faudrait faire bien plus à une plus grande échelle pour améliorer concrètement les conditions de vie des sans abris.
Je ne me suis pas vraiment senti utile lorsqu'il s'agissait d'apporter seulement une bouteille d'eau à la personne en détresse.
Une autre rencontre avec un homme vivant dans une cabine téléphonique, seul, refusant l'aide du Samu social, m'a surprise, il avait installé un chauffe eau, des couvertures et semblait totalement hors du monde autour de lui, renfermé dans sa solitude.
Le point négatif, le temps passé avec la personne se résume souvent à 5 minutes, une soupe, une bouteille d'eau lorsque la personne refuse d'aller en centre d'hébergement.
Les équipes étaient très impliquées dans leur travail, et prenaient toujours le soin de respecter la décision de la personne, même si cela était souvent frustrant de ne pouvoir rien faire de plus que déposer une bouteille d'eau.
Je pense que cette garde m'a donné envie d'aller plus souvent vers les gens dans la rue, et de les aider même si ce n'est qu'avec un pain au chocolat, de l'eau, ou en leur parlant.
L'équipe leur a donné un peu de nourriture et de l'eau et on jouait un peu avec les enfants pour leur faire passer un bon moment.
Par ailleurs, dès que le camion s'est arrêté il y eut un afflux de personnes qui sont venues réclamé cafés, eaux etc et nous avons été à cours très rapideent Certains sans grande amabilité d'ailleurs..
Ils s’arrêtent dès qu’ils repèrent un SDF pour d’abord discuter avec lui puis ils distribuent de l’eau, un café ou, si ils en ont, un duvet ou des vêtements de première nécessité comme des sous-vêtements ou des chaussettes.
Nos interventions ont constitué à distribuer du café, de la soupe, de l'eau ou des vêtements chauds.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Elle semble avoir froid et encore plus découragée d'autant qu'il ne nous reste plus d'eau chaude pour un café, une soupe...
mais ce n'est qu'une rustine, un coup d'épée dans l'eau, le lendemain le problème de précarité sera le meme (peut etre qu'il y a d'autres structures/travailleurs sociaux pour ça..).
Beaucoup de personnes nous ont remercié durant la maraude, des remerciements sincères, même si parfois nous ne leur donnions qu'une bouteille d'eau ou une paire de chaussette.
Il nous a demandé des gants, de la soupe et un café, nous lui avons en plus proposé des chaussettes et de l'eau qu'il a accepté.
J'ai découvert les différents visages de la précarité, du jeune de 19 ans venu en France pour une vie meilleure, à la personne âgée de 62 ans alcoolisée , en passant par le trentenaire cumulant petits boulots payés au black pour essayer de sortir la tête de l'eau.
Au programme distribution d'eau fraîche en cette nuit particulièrement chaude, ainsi que des cafés, des repas, des duvets...
Notre équipe, avec F,L et G, était supposé marauder le 14e et le 5e arrondissements. 21h : départ des "troupes", avec dans chaque "camion": 1 conducteur, 1 assistante sociale et 1 IDE, ainsi que des provisions comme eau chaude (pour faire soupe, café, thé), des bouteilles d'eau, des couvertures et vêtements.
Une personne âgée (89 ans) habitant dans un logement sans électricité sans eau qui a eu un problème de serrurerie et qui ne pouvait pas rentrer chez elle s'est vue refuser l'aide sous prétexte qu'elle avait un logement (l'absurdité administrative dans toute sa splendeur). […] Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
Parmi la petite dizaine de personnes que nous avons rencontré, nombreux étaient ceux qui ne réclamaient pas grand chose : une bouteille d'eau (mais pas de soupe car ils avaient déjà eu la chance de trouver un repas), une paire de chaussettes (mais pas besoin de gants !
Lorsque nous sommes allés à sa rencontre, il a vraiment été content de nous voir, qu'on lui apporte de l'eau et qu'on lui tienne un peu compagnie.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes.
Le Samu Social transporte les personnes jusqu'au centre d'hébergement pour la nuit, peut donner des couvertures/café/eau/chaussettes/nourriture aux personnes en demande, informe, donne des premiers soins infirmiers.
Ils ont répondu à toutes mes questions et m'ont vraiment intégrée dans l'équipe, je me suis sentie comme un poisson dans l'eau.
Finalement, même si on les aide sur le moment, en leur donnant un peu d'eau ou de nourriture ou en leur trouvant un logement (seulement pr une nuit), le lendemain tout recommence et ainsi de suite chaque jour.
Nous ne transportions comme "réconfort" que 10 sachet de thés, une 20aine de sachets de café, 2 thermos d'eau chaude, environ 5 salades froides en boite de conserve et quelques biscuits.
Donc on part en camionnette dans les rues de Paris pour aller proposer de l'aide, de l'eau, un peu de vêtements et de nourritures à ces personnes.
) - d'autre part, le travail de la maraude, qui me laisse une sensation amère de "coups d'épée dans l'eau".
Une fois repartis, nous avons aidé dans les rues plusieurs personnes sans abri en leur distribuant de la soupe, de l'eau, parfois un duvet.