Nuit très intéressante, elle permet de se rendre compte du travail effectué par le samu social, chaque personne sans domicile fixe qu'ils rencontrent possède une fiche, cette personne est répertoriée, quand elle n'est pas vue pendant quelque temps, les équipes ont pour mission de la chercher et de vérifier que tout va bien.
Participer à la double écoute du 115 m'a permis de découvrir la multiplicité des structures qui existaient et les vraies problématiques sociales qui existaient autour de ce sujet.
Cette garde m'a permis de de voir plusieurs aspects du SAMU SOCIAL, d'abord avec la double-écoute du 115 puis avec la maraude. […] La maraude a commencé vers 20h30, nous avons rencontré une dizaine de personnes, et leurs profils étaient tous différents, ce qui m'a permis de voir plusieurs types d'interventions.
La garde au Samu social est une expérience intéressante qui m a permis de découvrir le rôle de cette structure, tout en étant sur le terrain . La double écoute du 115 au début de la garde permet de poser le décor avant d aller dans les camions .
Cette garde du Samu social m’a permis de me faire ouvrir les yeux sur une question très importante, la question du logement, de l’hébergement de la population parisienne. […] Expérience très enrichissante, qui m’a boulversé, qui m’a permis de comprendre la détresse des sans abris, surtout à l´approche d’un froid qui s’annonce dévastateur ...
Bonne organisation de la garde avec la double écoute suivie de la maraude, la succession des deux permettant de bien comprendre le fonctionnement de l'institution.
c'est tout un univers qui nous est inconnu et le SAMU Social permet une prise de conscience qui serait bénéfique à tout le monde.
J'ai beaucoup de respect pour les actions du SAMU social qui permettent de leur apporter ne serait-ce qu'un peu de chaleur humaine et celle d'une soupe, à défaut d'un logement définitif.
Cette nuit d'observation m'a permis de mieux comprendre les personnes sans domicile dans leur ensemble.
Cette nuit au Samu social m'a permis de voir la pauvreté présente dans la ville dans laquelle nous vivons, nous travaillons.
C'est une expérience très enrichissante et intéressante qui m'a permis de prendre conscience de la réelle difficulté a aider les personnes défavorisées.
Ce stage d'une nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir l'organisation du soutien apporté aux personnes sans abri à Paris: le numéro 115 dont je ne connaissais pas l'existence avant ce stage, le fonctionnement des structures d'hébergement, l'aide apportée aux familles en situation de détresse, les différentes associations (ainsi que leurs missions) existant sur Paris..
Un autre ne parlait qu'allemand, ce qui m'a permis de me découvrir que le peu d'allemand appris au lycée pouvait énormément servir.
Permet de prendre du recul sur plein d'autres choses.
Cette garde a été intéressante car elle m'a permis d'assister à la prise en charge de personnes démunies.
Cette experience au Samu Social m'a permis de découvrir un monde que l'on cotoie tous les jours mais auquel on ne fait pas forcement attention.
Cette nuit au samu social m'a permis de découvrir toute une organisation que je ne connaissais absolument pas.
Cette nuit m'a permis d'apprendre à connaître certaines de ces personnes, à les écouter, rire avec eux, compatir.
Cette nuit est intéressante et formatrice pour nous, futurs médecins, chaque expérience est bonne à prendre, peut être elle nous permettra de changer le regard qu'on porte aux SDF lorsqu'ils arrivent aux urgences pendant nos gardes.
De même la maraude permet d'aller à la rencontre de personnes que l'on croise tous les jours mais que l'on regarde à peine, de se rendre compte de leur détresse.
Cette garde au 115 m'a permis avant tout de passer au-delà de mes préjugés sur ces hommes et femmes qui n'ont pas d'autres choix que de vivre dans la rue.
La double écoute était enrichissante, cela m'a permis de voir comment sélectionner les personnes qui iraient dormir dans une chambre, de voir l'énorme demande pour trouver une place pour la nuit.
La garde du SAMU et la double est enrichissante : le contact avec des personnes Sans Domicile Fixe permet de sortir des stéréotypes que nous avons sur ces personnes.
J'ai apprécié la bonne volonté et les efforts réalisés par les membres de l'équipe du samu social pour écouter et proposer un début de solution aux personnes en difficultés, pour permettre de leur donner une orientation et entamer un chemin (certes long) vers la réintégration sociale.
De plus, le Samu social m'a totalement intégré à l'équipe ce qui a permis de me mettre directement à l'aise.
En allant ainsi vers les personnes en difficulté et face à la dure réalité de la rue, on réalise l'importance de cette action et les efforts qui sont encore à fournir pour leur permettre au maximum de pouvoir dormir dans des endroits adaptés.
Elle fait tomber des barrières, ce qui me permettra de mieux prendre en charge cette population par la suite que ce soit aux urgences ou ailleurs.
Je suis très heureux d'avoir participé à cette garde, qui m'a permis de découvrir une organisation dont je ne connaissais pas le fonctionnement.
Après 1h30 de recherche, une place a été trouvé permettant ainsi à ce monsieur de ne pas passer une nouvelle nuit dehors dans le froid et sous la pluie.
Quant à elle, la maraude permet de rencontrer des personnes devant lesquelles nous passons tous les jours sans nous arrêter ainsi que des personnes que l'on voit souvent hospitalisées.
Je pense que c'est une garde qui nous permet de nous rendre compte de la détresse et de la misère de certaines personnes, par exemple pendant le double écoute un homme qui appelait était vraiment dépité et au bout du rouleau parce qu'on lui avait volé son matelas et qu'il ne savait pas quoi faire.
Une expérience très enrichissante qui permet de voir les rôles du Samu Social et connaître son organisation.
Je comprends cependant pourquoi c’est important, maintenir un lieu social avec un SDF peut lui permettre par la suite de faire des démarches administratives pour essayer de le sortir de cette situation, voire même juste le faire accepter d’aller en foyer pour la nuit.
J'ai eu la chance d'avoir une équipe super sympa, ce qui permet de rendre très sympa cette longue nuit!
Durant la maraude, on réalise que le simple fait de s'arrêter et serrer la main aux personnes vivants dans la rue leur apporte déjà quelque chose; l'équipe les connait personnellement et son action permet de lutter contre l'exclusion sociale même si des moyens plus importants seraient bien évidemment nécessaires.
Elle nous permet de prendre conscience des difficultés en lien avec l'exclusion sociale, et de réaliser que le système, tel qu'il existe aujourd'hui laisse malheureusement de nombreuses personnes dans une impasse.
On voit un aspect différent de l’hôpital de leur fonction ce qui permet de mieux comprendre la diversité de fonction des différents membre d'une équipe médicale.
Elle permet de remettre en question ses principes et ses priorités dans la vie de tout les jours.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge.
Elle permet de mieux comprendre la situation et la vie quotidienne des personnes en situation précaire.
Cette expérience au samu social était très enrichissante, elle m'a permis de relativiser sur tous mes problèmes et de réaliser la chance que j'avais.
Double écoute qui permet de comprendre un peu plus le rôle du samu social.
L'équipe avec qui j'étais a toujours été à l'écoute et a permis d'enlever rapidement ce sentiment de gêne, parce que je ne savais pas trop ce que je pouvais dire ou faire.
Cela m'a également permis de découvrir tout un monde qui m'était inconnu : les centres d'hébergement, les procédures sociales et administratives nécessaires pour obtenir le droit d'asile ou l'accès aux soins, ect.
J'ai effectué ma garde au LHSS à saint mandé, ce qui m'a permis de decouvrir les conditions d'hebergement temporaire des personnes beneficiant de l'aide du samu social.
Cette nuit au samu social m'a parue très intéressante, notamment la double écoute qui permet de vraiment ressentir et détecter la détresse des personnes qui appellent, et apprendre à connaitre leur histoire..
Cette garde est une excellente idée pour des étudiants en médecine, nous sommes souvent confrontés à l'hospitalisation de ces personnes et cette expérience nous permet de mieux appréhender le contexte et d'eviter des jugements attifs.
Cette garde au Samu Social m'a tout d'abord permis de connaître l'existence du 115 et des centres d'hébergement.
Même si ce temps de double écoute est trop court, il permet d'avoir un aperçu direct des difficultés rencontrées "sur le terrain" au quotidien et de la détresse des personnes dans le besoin; complètement différent de ce dont on peut voir à l'hôpital où on ne se concentre que sur la maladie ou la plainte mais pas sur les conditions de vie dans sa globalité. […] Ainsi nous avons pris en charge qu'un seul signalement (du coup exceptionnel pour cette équipe) qui m'a permis de comprendre la démarche complète.
Cette nuit d’observation m’a permis de voir les actions mises en place pour les personnes sans-abris. Cela m’a aussi permis de comprendre la manière d’entrer en contact avec les personnes en tant que travailleur social.
Une nuit enrichissante permettant de découvrir ce qui se passe dans la vraie vie, sur le terrain notamment.
Cela permet d'être confronté à une détresse sociale, qu'on sait exister mais dont on ne connait au final pas grand-chose, tout en étant encadrés par des professionnels qui en ont l'habitude et savent l'aborder.
L'ambiance qui régnait au sein du SAMU social était chaleureuse, et je recommande vivement cette "garde" qui permet de voir différemment un monde auquel on n'est pas souvent confronté : la rue.
C'est une garde qui permet d'aborder la situation des usagers du samu social sous un autre jour que celui du milieu hospitalier ou souvent, inconsciemment, on leur accorde une valeur sociale moindre.
Cette garde m'a permis de changer radicalement de vision sur les personnes qui se retrouvent à la rue.
Mais finalement cette garde m’aura permis de me reconnecter avec mon empathie et de me rendre compte que bien souvent ces personnes sont agressives car ils se sentent abandonnés par la société.
La garde du au SAMU social m'a permis de mieux comprendre les opportunités de prise en charge des personnes en détresse sociale et l'organisation du réseau de soin.
Cette garde m'a permis de me faire une idée globale du fonctionnement du SAMU social et de la difficulté de certaines situations très précaires dans la rue.
Le fait d'avoir à la fois participé à la double écoute puis à une maraude permet de voir deux versants différents et complémentaires.
Le fait d'être intégré dans une équipe n'est pas toujours facile mais je l'ai été sans difficulté et je souhaite remercier ceux qui m'ont accueilli, je pense que cela m'a permis de profiter à fond de cette expérience.
À l'hôpital, nous n'avons pas forcement l'occasion de suivre les démarches sociales permettant d'aider au mieux ces patients.
Elle m'a permis de mieux comprendre le fonctionnement du Samu Social ainsi que ses différentes missions (écoute, information, orientation, distribution denrées alimentaires, hébergement .... ).
J'ai beaucoup apprécié la double écoute du 115 car elle m'a permis de voir les choses à distance avant de les affronter directement sur le terrain.
De plus, le déroulement de la garde est très bien pensé, puisque cela nous permet de voir toutes les facettes du SAMU: les appels téléphoniques, le briefing et le terrain.
La maraude et la double écoute m'ont permis une immersion dans un monde qui m'est plutôt étranger alors qu'il est si proche.
Cette maraude m'a permis d'approcher ( ce qui ne m'avait encore jamais été donné de faire ) les plus vulnérables qui sont dans la rue.
Cette garde au samu social m'a permis de prendre conscience que l'action du samu social, loin d'être une solution d'appoint est très souvent une action sur le long terme pour les sans-abris.
Par ailleurs, cette nuit m'a permis d'être confronté directement à la dureté de certaines situations et de certaines histoires.
Le SAMU SOCIAL contribue notamment à leur permettre de garder cette humanité, en les rencontrant, en conversant avec eux.
Mais le manque de temps, je pense, ne me le permettra pas.
Je remercie l'ensemble de l'équipe du Samu social de nous permettre de vivre cette expérience.
Cette expérience m'a permis d'en savoir un peu plus, et de comprendre plus de choses vis-à-vis des démunis, des sans-abris.
Je connaissais de nom, et via le journal télévisé, cette garde m'a permis d'en découvrir le fonctionnement et l'importance du 115.
Je me suis retrouvée avec des personnes géniales pour la maraude, elles m'ont énormément appris et permis de découvrir le rôle qu'ils avaient à jouer.
De plus cette expérience m'a permis de découvrir les gens sans domicile ou dans le besoin sous un nouvel angle.
Il nous a permis de voir comment s’organisait une équipe, comment gérer et aider des personnes en difficulté.
Merci beaucoup au samu social de m'avoir fait découvrir votre beau métier, et à la fac de nous permettre de faire cette garde, enrichissante pour tout citoyen.
Cette nuit m’a permis de réaliser la polyvalence des missions du Samu Social, et notamment leur importance dans l’orientation et le conseil des usagers.
Cette garde m’a permis de réaliser à quel point l’action du samu social est remarquable et nécessaire mais aussi à quel point les moyens aujourd’hui ne sont pas suffisants au vu du nombres de personnes à la rue qui contraste avec le nombre de places très restreint dans des centres d’hebergement.
Les personnes rencontrées dans la rue étaient pour certaines très touchantes et cela m'a permis de réviser le regard que je portais sur elles.
La garde au SAMU SOCIAL était une garde très enrichissante sur le plan humain, on y apprend beaucoup: je ne connaissais pas cette structure avant d'y faire une garde, cela m'a permis d'apprendre qu'il existait des ressources pour ces personnes ayant des besoins spécifiques.
Cette expérience est enrichissante et permet de voir les moyens mis en place pour aider les personnes dans le besoin.
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
J'ai beaucoup aimé les maraudes, leur rôle est indispensable même si la solution magique n'existe souvent pas elle permettent un lien (souvent très apprécié) avec les personnes les plus isolées.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
La garde permet aussi d'affronter beaucoup de nos préjugés: alcoolisme, chômage, obésité...
Cela nous permet de comprendre un peu leur quotidien et les difficulté qu'ils peuvent rencontrer.
J'ai apprécié la double écoute parce que ca permettait de se rendre compte des différentes situations des usagers ( clochardisation depuis 10 ans, migrants en demande de logement, usager rélevant de la psychiatrie et qui trouve un toit où dormir soit par le 115 soit lors d'hospitalisation ou en se rendant aux urgences...)
Expérience très intéressante, la double écoute permet déjà de prendre conscience de la détresse des gens qui appellent et qui espèrent pouvoir passer une nuit à l'abri.
La réunion était intéressante car elle permet de faire le point sur les gens croisés la veille dans la rue etc J'ai été affecté à une équipe très sympathique, pédagogue et humaine avec Joris le conducteur, et je suis sincèrement navré j'ai oublié le nom de l'infirmière et de l'assistante.
J'ai été surprise de constater à quel point les travailleurs sociaux connaissaient parfois bien, depuis plusieurs années, certains sans-abris, et j'ai surtout apprécié le regard différent sur ces gens de la rue que cette maraude m'a permis d'acquérir...
Cette garde m'a permis de decouvrir ce qu'est reellement le Samu Social.
Le fait de commencer par une double écoute permet de s'imprégner du travail effectué par les équipes, et aide à la compréhension de l'enjeu des maraudes par la suite.
Un signalement signifie qu’une équipe mobile d’aide (ÉMA) part en maraude à l’encontre de cette famille pour effectuer une première évaluation de sa situation en leur permettant aussi un hébergement provisoire d’une nuit dans un centre. […] A notre arrivée, nous leur avons distribué quelques bouteilles d’eau et quelques denrées comestibles pour leur permettre de tenir jusqu’au centre hébergement. […] Cela nous permet de prendre conscience qu’il y a une part non négligeable de personnes démunies vivant en exclusion dans des conditions inadaptées et cela nous enseigne l’empathie qui ne peut pas s’apprendre dans les ouvrages médicaux mais plutôt sur le terrain dans l’école de la vie, qui est celle où l’on apprend les plus belles et les plus grandes leçons. […] D’autre part, ces expériences nous permettent de faire preuve de gratitude, de revenir à l’essentiel, de prendre de la distance et d’acquérir de la maturité professionnelle en se focalisant sur ce qui important et non ce qui est urgent.
La visite du centre à Montrouge, de l'hôpital à Ivry m'a permis de voir que beaucoup de moyens étaient déployés pour intégrer les SDF (lessives, dîner, lits, douches, soins...). […] Je suis très contente de cette expérience qui me permettra d'en parler autour de moi et de transmettre le numéro 115 à ceux qui en ont besoin.
Je trouve cela remarquable de la part du Samu Social de pouvoir aider les personnes en détresse, même si cela est temporaire, et de les permettre de rester digne malgré leur misère. Cette garde m'a permis avant tout de relativiser sur ma condition de vie. […] Cela reste une expérience, et cela permet d'essayer de concevoir les choses lorsqu'on ne les a pas vécus.
Cela permet aussi de constater que beaucoup de sdf sont français , qu'ils sont jeunes et qu'ils ne sont pas responsables de leur condition ( peu de toxico, beaucoup de tristes histoires de vie ). […] Cela nous permet aussi d'avoir une autre approche de la misère que l'on peut voir dans les services hospitaliers , peut être mieux l'appréhender, avoir un meilleur contact avec les sdf que l'on sera amené à prendre en charge en tant que futur médecins. Cette nuit permet donc de se rappeler que la France solidaire existe encore et qu'elle belle utile et nécessaire.
Cette garde m'a permis de mieux connaître les différentes ressources dont on dispose pour aider les personnes en grande détresse sociale, notamment l'existence de nombreux centres d'hébergement, ce qui m'était jusqu'alors assez étranger.
Je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu participer à cette maraude, elle m’a permis de continuer à garder espoir en l’humanité et de découvrir les aides disponibles aux personnes exclues qui vivent dans un monde que l’on cache de nos yeux naïfs.
j'ai été impressionné par l'afflux d'appels que recevait le 115 et l'écoute des situation m'a permis de m'imaginer un peu ce qui m'attendait pour le reste de la soirée.
C’est une expérience intéressante qui permet de découvrir l’une des principales missions du Samu social.
Une expérience qui personnellement m'a permis de rencontrer des gens formidables, proches de ceux qui en ont besoin, et de voir qu'avec malgré peu de moyen ils arrivent à redonner le sourire, à échanger, à soutenir, à aider paramédicalement.
Cette nuit m'a donc permis de découvrir toute l'organisation du samu social et je dois dire que j'ai été agréablement surpris par les moyens mis en oeuvre pour s'occuper des SDF.
Nous avons surtout eu un rôle de "taxi" pour les SDF mais ça n'en était pas moins intéressant car cela nous permettait de bien discuter avec eux.
Cela m'a aussi permis de découvrir comment aller vers les sans abris, leur parler et comment les aider.
C'est une confrontation difficile avec la misère sociale mais qui m'a permis de mieux comprendre les conditions de vie des SDF, leurs possibilités et le fonctionnement des ces centres d'accueil dont j'ignorais l'existence.
Elle m'a permis d'affronter ma crainte quant à l'approche des personnes vivant dans ltravaillequipe avec laquelle j'ai été dans le camion a fait un effort pour m'intégrer à une ambiance qui est malgré tout plutôt joviale.
Faire arriver plus tôt permettrait de corriger ça...
La maraude avec une équipe très agréable permet vraiment de voir les sans abris d'un oeil différent.
Garde intéressante nous permettant d'avoir une vue d'ensemble du fonctionnement et des missions du Samu Social.
Cette nuit de garde au Samu Social de Paris m'a permise d'avoir une autre vision de Paris et surtout de voir la vraie réalité de certaine personne dans le besoin par un autre biais que l'hôpital.
Être directement sur le terrain permet de se rendre compte de quelques détails sur une réalité dont nous sommes déjà conscients grâces à nos stages.
Elle m'a permis de voir la nuit et le monde qui l'entoure d'une façon différente : entre gens qui rentrent de soirée, SDF, prostituées...
Ca m'a permis de me rendre compte qu'il y avait aussi des jeunes, des personnes âgés, des enfants, des femmes enceinte,...
Cela m'a permis de me rendre compte qu'il n'était pas si dur de briser la glace et d'instaurer un dialogue avec ses personnes exclues de notre société, pour des raisons très différentes et avec des profils très variés.
Cette garde au SAMU social permet de se rendre compte de la réalité de la misère humaine.
J'avoue ne pas avoir d'attirance particulière pour la cause des SDF mais cette garde nous permet au moins de découvrir les structures et les gens qui s'occupent d'eux.
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
Bien qu'apporter nourriture, boissons chaudes, draps et vêtements propres soit d'une grande aide dans l'urgence, cela ne permet malheureusement pas aux sans abris de sortir de la rue à terme.
Cette nuit au Samu sociale m'a été très bénéfique dans le sens qu'elle m'a permis de prendre réellement conscience des difficultés que rencontrent les sans-abris dans leur quotidien, que ce soit la violence, les vols ou les problèmes pour trouver un hébergement pour la nuit.
Cette nuit fut très intéressante, tout d'abord la double écoute m'a permis de réaliser que les appels ne venaient pas seulement de personnes ayant besoin d'une place pour la nuit mais également de personnes en détresse sociale générale ayant parfois déjà un lieu où dormir mais ayant besoin de parler d'eux, ou de situations délicates (jeunes filles immigrées enceintes).
Je suis personnellement très sensible au côté humain de notre futur travail et cette garde permet de se rendre compte de la misère dans laquelle vivent quelques personnes et de nous sensibiliser à leur cause.
J'ai égalment pu discuter avec toute l'équipe de la maraude pour connaitre leur motivation initiale mais aussi ce qui leur permet de poursuivre leur action.
C'était une expérience très enrichissante qui m'a permis de réaliser beaucoup de choses et de comprendre l'organisation de ce système associatif.
Cette nuit a été très enrichissante pour moi en me permettant de me rendre vraiment compte de ce que cette association fait pour les sans-abris tous les jours.
Elle m'a permis de prendre le temps de discuter avec des personnes pour qui je n'aurais pas pris le temps dans d'autres circonstances, et simplement me rappeler simplement que ces personnes qu'on évite du regard sont aussi et avant tout des êtres humains.
Cela m'a permis de me mettre dans la peau d'un migrant qui a tous quitté, son pays, sa famille pour espérer mieux ailleurs.
Cependant cette garde au LHSS nous permet de finir plus tôt ( vers minuit) et de rester au chaud ( non négligeable l'hiver).
La garde se passe en 3 temps : transmission infirmier, temps de préparation du tour de 22h qui permet de poser les questions sur l'activité du centre et enfin le tour de 22h.
La garde au samu social permet de détruire toutes les idées stéréotypées que nous avons des sans domicile fixe.
Cette garde est excellente à bien des égards, et elle permet de nous montrer, nous qui sommes pour la plupart issu d'une classe favorisée, la dure vie dans la rue, et nous qui sommes de futurs soignants, ce travail colossal et minutieux des travailleurs du SAMU social qui sont, à bien des égards, des gens exceptionnels.
Je trouve ce stage court très intéressant, il m'a permis d'entrevoir un quotidien que je ne connaissais pas et que je ne faisais qu'imaginer.
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
Le fait de commencer par les doubles écoutes nous permet de voir l'organisation et de bien comprendre les différents acteurs du 115.
J'ai beaucoup aimé la double écoute, ça permet de voir comment le système du samu social fonctionne, les personnes triées en "famille", "isolées" etc, les difficultés qu'ont certaines familles à être hébergées, (si elles ont des enfants scolarisés, la difficulté et l'impossibilité pour eux d'être proche de leur école), les quelques abus aussi parfois (des enfants qui grandissent jamais par exemple), des appelants qui se permettent de refuser leur place car elle a été réservée dans un centre qui ne leur convient pas...
La double écoute, en première partie de soirée m'a permit de découvrir le milieu, son organisation, l'étendu des activités du samu social ...
La double écoute permet de mieux comprendre le fonctionnement du 115 et de la prise en charge des appels ( à savoir les conditions pour pouvoir attribuer un hébergement, le principe de recensement des sans-abris,etc. ).
Elle permet de connaître le fonctionnement du Samu social, de voir comment les bénévoles se comportent avec les SDF qu'on va voir.
Cette garde est intéressante, elle permet de s'ouvrir l'esprit et de changer beaucoup d'idées recues sur les SDF: beaucoup d'entre eux sont très jeunes (a peine 20 ans), en rupture complète avec leurs familles, d'autres plus âgés sont arrivé dans la rue après un événement imprévu qu'ils n'ont pas réussi a surmonter malgré des années passées bien intégrées socialement (un travail, une famille, des amis...).
J'ai donc pu me rendre directement compte de l'immense manque de moyens, pourtant nécessaires pour pouvoir aider toutes ces personnes, et cela m'a permis de mieux comprendre leur situation et leur comportement.
Cette garde est enrichissante pour un étudiant en médecine car elle permet de se placer selon un autre point de vue que celui de l'hôpital.
Ou plutôt elle était accessible mais n'avait pas de sonnette en cas de problème pour permettre au pensionnaire d'appeler de l'aide et donc n'était pas aux normes pour une personne en fauteuil roulant.
Cette nuit au SAMU Social est une expérience intéressante, elle nous permet de rencontrer un milieu inconnu et intriguant.
Tout du moins, la double écoute m'aura permis d'appréhender la manière de prendre en charge ces personnes défavorisées sans trop atteindre leurdignité.
Pour résumé, je trouve que c'est une expérience très enrichissante qu'il est important de vivre dans le cadre de notre futur métier car cela nous permet de mieux comprendre les situations des personnes les plus défavorisées et de mieux les prendre en charge par la suite.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
D'abord faire la double écoute permet de rapidement comprendre l'organisation des places en centre d'hébergement d'urgence.
L'organisation de la garde est intéressante avec un premier passage en double écoute qui permet de se rendre compte des différentes activités de l'organisation puis le passage sur le terrain.
Le fait que la nuit soit réparti en 2 parties, double-écoute puis maraude, m'a permis de poser toutes les questions sur l'organisation et la logistique au départ et repartir plus informée dans la nuit.
Au final, les pompiers étaient tres sympas et meme l'équipe a été étonnée et le monsieur a été envoyer aux urgences de Bichât pour y passer la nuit, jusqu'au lendemain On a également pu envoyer à Romain Rolland quelques inconnus ce qui m'a permis d'assister à des bilans sociaux même si à la fin c'était un peu long.
Cette garde m'a également permis de changer la vision que j'avais sur les SDF.
Ce téléphone permet d'entretenir un lien avec le centre 115, qui nous fait part des signalements faits dans notre terrain de maraude (3 arrondissements par équipe). […] Globalement, cette garde fut enrichissante pour moi, elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de vie extrêmes de nombreuses personnes et familles, et surtout sur l'aide mis en place pour ces gens, encore insuffisante et dans des conditions très difficiles, mais tout de même présente.
Je trouve que cette nuit à vraiment été une belle expérience et j'encourage la faculté à continuer à permettre aux étudiants de faire des gardes comme celle-ci.
On peut aussi les aider à la réinsertion sociale, en leur donnant des adresses pour se nourrir, se doucher, laver son linge, se raser et en les dirigeant vers une assistante sociale qui pourra leur permettre d'entreprendre des démarches pour recourir aux droits auxquels ils peuvent prétendre ( RSA, CMU, AAH).
La double écoute m'a permis de réaliser la détresse des sans abris, le souci quotidien de savoir s'ils vont avoir un dîner et s'ils vont dormir au chaud .
Cette expérience me semble importante pour un futur médecin pour comprendre le fonctionnement et les compétences du SAMU Social et permet de se rendre compte de la grande précarité des moyens dont dispose l'équipe mobile pour venir en aide aux personnes vivant dans la rue.
Cette nuit au samu social m'a permis de mieux comprendre les différentes structures sociales pour les plus démunis en France, les sans papiers et autres personnes handicapées par le biais de la double écoute qui fut très interessante sur ce point.
La première partie de celle-ci (double écoute) m'a permis de voir combien la gestion des appels était compliqué en me montrant que chaque situation était différente (entre les personnes déjà connues du Samu sociale, les personnes appelant pour la première fois, les familles, les personnes seules...).
Pour ma part, j'avais de nombreux a priori sur les sans-abri, mais cette nuit m'a permis de découvrir que pour la plupart, ce sont des personnes fort sympathiques, très généreuses malgré leur manque de ressources.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Cette garde au samu social a été intéressante sous plusieurs aspects: en ce qui concerne la maraude, elle permet d'appréhender d'une autre manière les personnes SDF, d'un peu les comprendre et surtout d'en avoir moins peur; en tout cas ceux que j'ai croisé ont été plutôt agréables et toujours reconnaissants de ce qu'on a pu faire pour eux.
Cette nuit m'a permis d'être confrontée de près à la réalité de la vie quotidienne de certains et de réaliser que la rue n'accueille pas seulement des hommes sans emploi, sans papiers, imbibés d'alcool, mais aussi des jeunes de mon âge, qui sont en formation ou parfois même travaillent, dont personne ne sait qu'ils n'ont pas de toit pour dormir, car ils le cachent.
Personnellement, je recommanderai sans hésitation cette garde parce qu'elle nous permet de réaliser à quel point tout peut basculer du jour au lendemain pour tout le monde et à tout âge (rencontre d'un jeune père de 24 ans dans la rue après avoir été abandonné par sa famille...).
Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital.
Les maraudes avec l’équipe (très accueillante) m’ont permis de poser un regard nouveau sur ces personnes que nous voyons trop souvent en allant travailler ou allant acheter son pain et à qui nous ne prêtons pas toujours attention, en oubliant parfois que ces personnes ont un vécu, des sentiments, une fierté.
Cette garde fut une belle expérience humaine : elle m'a permis de découvrir le quotidien, la misère et surtout le courage de ces personnes qui n'ont rien et qui survivent malgré tout.
Cette garde permet aussi de faire réfléchir sur l'état de notre société où coexiste, sur un même trottoir, des gens qui n'ont rien et d'autres qui jouissent de la vie nocturne parisienne.
Cette garde m’aura permise de rencontrer des personnes inspirantes de par leur implication et motivation à faire vivre le samu social et aider leur prochain.
Je suis très contente d'avoir fait cette garde au Samu Social de Paris, elle m'a permis de me rendre compte réellement des missions qu'ils mènent.
C'était une nuit enrichissante qui m'a permit de voir le travail du samu social, organisation que je ne connaissais pas avant cette année.
Parfois cette aide semble dérisoire par rapport aux situations de ces hommes et de ces femmes, mais elle permet de rendre la vie dehors un peu peu plus supportable.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé.
Je trouve que cette expérience est enrichissante sur le plan humain, car elle nous permet d'avoir un vrai contact avec les personnes défavorisées vivant dans la rue.
Expérience intéressante sur le plan humain, permet de découvrir le Samu social pour certaines personnes comme moi qui n'en connaissaient pas l'existence ou d'en connaitre le mode de fonctionnement pour les autres. […] Il serait beaucoup plus efficace de permettre aux sans abris de signaler eux mêmes leurs positions ou d'éduquer la population générale à signaler les sans abris qu'ils croisent dans la rue, plutôt que de mobiliser autant de personnel à errer dans les rues de Paris en cherchant au hasard.
J'avais une certaine appréhension a la proximité dans le camion avec les personnes qu'on rencontrerait la nuit dernière, et je me suis finalement rendue compte qu'elle était infondée car les personnes que nous ramenons sont toutes avec des profils très différents (de la personne qui a eu des soucis familiaux et n'a plus de ressources, au professeur d'anthropologie dont le salaire ne permet rien, a la personne qui ne souhaite pas nous suivre pour X raison...) et tous, étaient très ouverts à la discussion, jamais agressif, toujours dans l'écoute. En résumé, cette nuit m'aura aussi permis de voir un autre côté des gens à la rue, un côté auquel on ne fait pas forcément attention quand on passe à côté d'eux : ils ont besoin qu'on les écoute, d'un contact, et ils ont besoin qu'on les guide et accompagne dans certaines démarches, et c'est aussi là qu'intervient le 115 avec les travailleurs sociaux qu'il propose !
L'équipe de maraude était disponible et m'a expliqué longuement le fonctionnement de leurs rôles respectifs, m'a fait visité une structure d'accueil et m'a permis de prendre pleinement part à la maraude.
Mon ressenti général est très bon, être au contact des sans abris m'a permis de lever quelques barrières et appréhensions.
Cela doit être fastidieux pour eux de réexpliquer chaque soir à un nouvel étudiant le principe des centres d'hébergements, leurs différents noms, localisations, ou encore d'expliquer les DNP, ROPE ou ROPP alors qu'un power point rapide pourrait leur éviter de nombreuses questions et permettre de suivre les échanges plus facilement.
Situation embarrassante, car: 1 - notre niveau d'externe ne nous permet pas de d'effectuer ce genre de diagnostic 2 - ceci met une distance entre "l'externe" du monde médical et les travailleurs sociaux (or nous sommes venus pour voir comment travaillent les maraudeurs et non pour prendre une n-ième garde d'urgence-réa) 3 - ceci n'est pas correct d'un point de vue médico-légal (nous ne sommes pas médecins thésés) Sinon, très bon accueil, personnel super sympathique !
Ils m'ont tout de suite intégrée à l'équipe ce qui m'a permis de moins appréhender notre première mission.
J'ai fait la double écoute en "back-line" ce qui permettait de bien discuter avec les gens pour évaluer leurs besoins et les conseiller .
Garde très intéressante permettant de nous ouvrir les yeux sur un phénomène de société qu'on a tendance à ignorer.
La soirée a commencé par la double écoute qui m'a permis de constater, à ma grande surprise, que les personnes appelant le 115, bénéficiaient d'un suivi social à travers l'historique des différents centres d'hébergement dont ils ont pu bénéficier ou leurs demandes non pourvues ou bien via les commentaires sur leur état de santé.
Par ailleurs, la maraude m'a permis de remarquer la dichotomie des opinions à propos des sans abris quant à leur situation et leur prise en charge par les organismes sociaux : d'une part des remarques déplacées de la part de certains passants quant à la situation immuable de ces sans abris et de l'inutilité de leur prise en charge, et d'autre part une grande humanité de la part de certains citoyens, donnant soutien à la fois aux organismes et directement aux sans abris, tant sur un plan psychologique que matériel et administratif.
Elle nous permet de garder les pieds sur terre, de faire preuve d'empathie et de tolérance, de ne pas oublier qu'un simple sourire et une poignée de main peuvent faire beaucoup de choses.
En effet, le manque de volonté et/ou les manques de moyens et d'éducation thérapeutique ne permettent pas d'entretenir un suivi médical régulier.
Pour résumer, je pense que cette "garde" permet de relativiser certaines perceptions que l'ont peut avoir de notre futur métier de médecin.
Bref je pense que c'est une expérience de vie intéressante qui permet un peu de s'ouvrir l'esprit.
De plus, le SAMU social ne donne pas de faux espoirs ou d'excès d'assistance, ce qui permet aux gens pris en charge de tendre vers une autonomie future.
Pour finir, je voulais dire que le Samu Social, doit continuer ses missions, pour permettre à ces gens de vivre dans de meilleures conditions et de créer du lien social entre eux.
Cette garde au SAMU social fut une expérience très formatrice, un nouveau regard de ce dont on entend souvent parler, ou que l'on entrevoit dans la vie de tous les jours et que l'on oublie tout aussi vite L'accueil a été parfait ce qui m'a permis de me sentir très vite à l'aise et de profiter pleinement de la garde J'ai été particulièrement marqué par deux choses.
La double écoute m'a permis de cibler un peu plus le type de gens en relation avec le samu social et j'avoue que j'ai été assez surprise : en entendant ces gens habitués à demander à la standardiste, toujours avec gentillesse, si "elle n'avait pas une place pour lui" à montrouge ce soir, j'ai éprouvé de la compassion pour ces gens.
J'ai été intéressé par la double-écoute qui m'a permis de comprendre les situations qui conduisent les personnes à demander un abris le temps d'une nuit, les difficultés que représente ces possibilités pour les couples et familles qui sont toujours séparés par l'absence de mixité de certains centres d'accueil.
Cette garde nous permet aussi d'imaginer (partiellement) la dure réalité de ce que peut être une vie dans la rue et le froid, surtout l'hiver.
La garde au samu social a été un moment très émouvant pour moi et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont permis de vivre cette expérience incroyable.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante sur le plan personnel, cela permet de relativiser sur beaucoup de choses, et d'avoir une ouverture d'esprit.
Nuit très intéressante effectuée avec une équipe incroyable qui m'a permis de voir une autre facette de la société.
Cette nuit m'a permis de voir quelque chose d'infiniment précieux que je pensais rare : de l'humanité.
En conclusion, une garde très intéressante et formatrice moralement mais le tout est de tomber sur une bonne équipe, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas et c'est très dommage car cette garde permet une grande ouverture d'esprit (comme la double-écoute à SOS-amitié).
J ai été étonné par l instinct de survie des sdf protégeant leur territoire, s installant au dessus de "bouches d égout" chauffantes, ou proches de restaurants leur permettant d obtenir les restes par la même occasion.
Cette garde m'a permis de découvrir les centres d'hébergements de Paris (certains : Montrouge, la Boulangerie), de participer à une maraude, d'entrer en contact avec les SDFs, j'ai également assisté à un entretien entre une assistante sociale et un SDF.
On s'est d'abord arrêté à un hôpital psychiatrique récupérer une dame qui devait être hospitalisée en LHSS, ce qui m'a permis de visiter la structure et tout simplement de connaître son existence.
Au téléphone les gens racontent plus facilement leur histoire, l'entendre m'a permis d'humaniser ces personnes qui faisaient partie du paysage quotidien et qu'on avait fini par oublier.
L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
Il existe seulement 2 places qui permettent un hebergement avec un animal domestique ( sur le site de montrouge ).
Cette garde m'a permis de découvrir un monde que je ne connaissais absolument pas, avec une grande solidarité entre sans-abris (on a vu 2 hommes qui étaient ensembles dans la rue depuis plus de 10 ans et qui partageaient tout; l'un avait appelé les secours quand l'autre avait fait un AVC, puis était allé le voir à l'hôpital et avait eu des difficultés à la trouver car il ne connaissait pas son nom de famille).
Ce n'est sans doute pas assez qu'une seule garde mais c'est un minimum qui nous permet de prendre conscience de choses fondamentales, pour tous les jours.
Si je peux me permettre une remarque peut être sur cette garde, c'est le lieu très glauque du siège et les horaires pas du tout adapté au transport en commun.
L'équipe m'a permis d'aller facilement au contact des personnes que nous visitions; j'ai pu leur parler, les écouter, leur donner une collation; j'ai aussi participé à la toilette de deux personnes qui m'ont étonnés par leur hygiène largement délabrée mais j'étais content de les voir propres après, cela leur redonnais de l'humanité qu'il perdent malgré eux en se laissant aller à cause de leurs conditions de vie difficiles.
Le samu social ne résout pas le problème de la précarité directement mais permet l’accès aux droits sociaux et la réorientation vers les services et structures de droit commun.
Cette garde permet ainsi d’avoir un autre regard sur cette association, mais aussi sur cette population (personnes souvent polies, très correctes avec le personnel du SAMU par exemple., contrairement à ce que l'on peut parfois voir aux urgences.)
La plateforme de régulation, les appels sont une première approche qui m’a permis de mettre en place l’organisation très millimétrée du samu social.
Et au niveau de la fac, je regrette que cela soit sur le stage de réanimation où les agendas sont déjà chargés en garde, ce qui ne permet pas, à mon sens, de profiter pleinement de cette opportunité au Samu social.
Cela m'a permis d'avoir une autre image de cette pauvre réalité des rues de Paris.
Cela complète parfaitement notre formation médicale en ce sens qu'elle nous permet d'appréhender concrètement les conditions de vies des personnes en situations précaires, d'échanger avec eux,et de comprendre un peu mieux ce que vivent ces gens au quotidiens que nous rencontrons pour notre part le plus souvent dans nos services d'accueils des urgences.
Heureusement pour moi ce ne fut pas le cas puisque nous avons rencontré quelques usagers et surtout nous avons récupéré une famille et une maman pour les amener dans un foyer pour qu'ils passent le week-end, ce qui m'a permis de voir comment le SAMU social venait en aide aux usagers de façon concrète.
J'ai beaucoup aimé cette garde au SAMU social, elle m'a permise de prendre conscience de la complexité des problèmes sociaux que rencontre notre pays et combien il est difficile d'y répondre.
Cette organisation permet à l'étudiant de bien comprendre le fonctionnement du 115: attribution de logements pour la nuit via les appels téléphoniques, rdv avec certains appelants lors de la première maraude de la nuit etc... […] ce qui vous permet d'être chez vous entre 3h et 4h du matin et de ne pas avoir a attendre le premier RER!
Ensuite, au cours de la nuit, nous prodiguons des soins de premiers secours, nous transportons des hommes et des femmes dans des centres d'hébergements pour leur permettre de prendre une douche, un repas chaud, de dormir dans un lit.
Observer le travail des travailleurs sociaux, ambulanciers et infirmiers et discuter avec eux m'a permit de mieux comprendre que malgré ce qu'ils peuvent faire, la situation se dégrade à Paris pour les personnes défavorisées.
D'un point de vue plus égoïste, cette expérience permet de réfléchir tout simplement au confort de vie dans lequel nous évoluons et que tout le monde n'a pas la chance d'avoir.
cela permet de prendre du recul sur sa propre vie et comprendre le besoin humain de ces gens qui sont comme nous mais qui nous racontent que le plupart du temps ils se sentent inférieur quand on passe devant eux en les ignorant, pas même un sourire ou un bonjour.
En ça le Samu social est vraiment utile car il permet aux plus exclus de la société de se confier quant à leurs problèmes, et de leur apporter quelques vivres pour les faire tenir encore un peu plus longtemps.
Certains étaient dans un état tel qu'ils ne voulaient pas bouger de leur emplacement sous la pluie sur une plaque chauffante, ou sous un pont, et la seule chose qu'on a pu faire pour les aider a été de les couvrir et de les aider à avaler un peu de soupe chaude pour les réchauffer Je considère que c'était vraiment une expérience très importante, qui m'a permis de me rendre compte de ce qu'est vraiment la vie dans la rue, et par conséquent la chance qu'on peut avoir de vivre comme on le fait
Cette garde m'a permis de m'en faire ma propre idée et de répondre à ces questions.
Cependant ce n'est pas facile de se dire que le temps passé avec lui, cette nuit-là, lui a permis de passer seulement une nuit dans ce centre et que le lendemain il sera de nouveau dans la rue et qu'il faudra surement recommencer la meme chose le soir d'après.
Par la suite nous avons permis à une famille roumaine arrivée en france récemment d'avoir un hébergement pour la nuit et un accès à un travailleur social le lendemain.
Je pense que cette garde nous permet, en tant que futurs médecins, bien entendu de mieux comprendre la détresse de certains (qui s'est ressentie au téléphone), mais aussi de voir l'organisation "en amont" et les conditions de travail des personnes au SAMU social qui n'ont pas forcément le matériel ou les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
Une garde donc très formatrice, car elle sensibilise à la réalité de la rue et elle permet d'acquérir une certaine ouverture d'esprit supplémentaire que je pense nécessaire pour notre métier.
C'est pourquoi le samu social est si crucial : il permet de venir en aide aux plus démunis et de rappeler aux autres que la misère n'est pas une fatalité.
Avec l'équipe que j'accompagnais pour la nuit, nous devions entre autre aller voir ce monsieur, ce qui m'enthousiasmait car cela m'aurait permis de voir une prise en charge assez complète.
Le paradoxe réside dans le fait que les solutions d'urgence proposées sont dérisoires, ne s'intègrent pas dans le long cours, sont des rustines de dernier recours qui ne permettent souvent pas d'atteindre ce but.
D'autre part, elle permet de voir l'étendue et la complexité des aides sociales qui peuvent être apportées: aides d'états, aides pour la santé, pour l'alimentation, les possibilités d'hébergement, le rôle des associations telles qu'Emmaüs, la croix rouge, l'armée du salut...
Ensuite, le débriefing rapide et la répartition des camions nous permet de faire la connaissance de ceux avec qui nous allons passer la nuit : un(e) TS ( un travailleur social), une IDE et un chauffeur.
Merci la Maraude Cette expérience m'a permis de mieux comprendre les enjeux et les acteurs de l'action sociale.
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.)
Il s'agissait d'une jeune femme qui s'était retrouvée à la rue après la perte de son emploi, le départ de son ami, et le rejet de sa famille, et qui se débattait tant bien que mal pour essayer de s'en sortir et de loger par-ci par-là chez des amis qui acceptaient de l'héberger pour quelques nuits Finalement, l'arrivée du samu social n'a pu lui permettre uniquement d'être hébergée dans un centre pour la nuit, mais ne sera sans doute pas suffisant pour l'aider à se faire employer et pouvoir mener une vie comme avant.
.), le contact avec eux permet de se rendre compte d'une certaine réalité et de la difficulté à loger les personnes sans domicile fixe.
Cette nuit m'a permis de me rendre compte que le samu social agissait pour le bien de personnes rejetées de la société, déjà car ils ont perdu leur travail ou autre mais aussi par les gens autour.
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.
Mais là je dois bien dire MERCI de nous avoir permis de mettre un pied dans la maraude!
Pour être honnête je n'avais jamais songé à signaler quelqu'un au 115, il est certain que cette garde nous donne un autre regard sur ces situations difficiles, nous permet de faire à l'avenir plus attention.
La double écoute permet d'entendre les appels des personnes qui recherchent un abri pour la nuit ou qui ont besoin d'aide juridique.
De plus, cela ne permet pas d'assister aux éventuels cours de l'après-midi (parce que quand on arrive chez soi à 7h après une longue nuit, on n'a pas forcément envie de repartir à la fac quelques heures plus tard); et enfin, c'est parfois une vraie galère de prendre les transports en commun si tôt le matin pour aller de banlieue à banlieue.
Ce foyer ci avait une particularité il y avait deux bâtiments et une salle commune qui communiquait ce qui permettait au couple de se retrouver.
Il m'a permis aussi de mieux comprendre l'organisation des maraudes. 3ème étape : la maraude.
Enfin, je remercie la faculté de m'avoir permis de vivre une telle expérience que je recommande fortement aux prochaines promotions.
Ils n'ont pas la possibilité de maintenir un usager dans une situation stable, qui lui permettrait de trouver de nouveau un travail ou d'engager des formations.
La plupart avaient mon âge et ça m'a permis de me rendre encore plus compte de la chance que j'ai d'avoir un toit et des études...
Etant seulement à ma première semaine de stage d'urgences, cette nuit m'a permis d'avoir une première pour aborder ce type de personnes quand je les croiserais en stage.
Cela m'a permis de me rendre compte de la détresse des sans-abris.
Vraiment une très bonne expérience qui m'a permis de changer ma vision des maraudes et m'a donné envie d'essayer d'en faire d'autre si j'en ai l'occasion.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
Cette rencontre m'a permis de comprendre à quel point les troubles mentaux peuvent isolés les personnes, et à quel point il est important d'écouter les gens qui vivent dans la rue, car c'est la meilleure façon de leur venir en aide.
Mais il parait évident que le passant en question connaissait les deux individus en question, et avait noué avec eux une relation de confiance qui a peut -être permis à cette personne en détresse de ne pas perdre le peu qu'elle avait.
L'équipe avec qui j'ai maraudé était très sympathique, ce qui m'a permis de poser toutes les questions qui me venaient à l'esprit au cours de la nuit.
Certaines situations où le rôle de l'équipe se limite à servir un café m'ont paru un peu frustrantes car cela ne permet pas vraiment d'"aider" les gens sur le court ou long terme.
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir.
On l'a donc amené dans une structure avec une prise en charge adaptée à son cas où il y a des infirmières pouvant changer ses pansement et permettant au monsieur de se reposer un peu.
Elle nous permet de découvrir une population laissée à la marge de la société, que l'on a l'habitude de côtoyer aux urgences par ailleurs, mais pour laquelle on a du mal à s'imaginer leur condition de vie.
Bref grosse déception Heureusement que nous avons recueilli en fin de garde un sans abri proche de l'hypothermie, j'ai eu le petit sentiment qu'on a au moins permis à cette personne de retrouver un peu de confort et de dignité et j'ai enfin vu l'utilité d'une infirmière professionnelle et toute l'humanité qui aurait dû nous parcourir tout au long de cette garde
Cette nuit de maraude m'a permis de reprendre contact avec la réalité de la pauvreté dans la rue.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement.
Cette nuit avec le 115 m’a vraiment permis d’ouvrir les yeux concernant la situation des sans abris aujourd’hui dans Paris et d’apprendre ce qui est fait pour eux par le SAMU social ainsi que par les autres organisations qui les aident. […] Je ne pensais pas que tous les appels seraient listés par personne pour permettre de garder une trace des demandes d’hébergement.
Mais la gentillesse et la bonne humeur des équipes permet d'en faire une bonne expérience.
A notre échelle, nous ne pouvons pas grand chose pour permettre à ces personnes de dormir au chaud, par contre, nous avons la possibilité de nous arrêter, de discuter avec eux, de leur donner quelque chose de chaud à manger.
Cela m'a permis de porter un autre regard sur ces personnes vivant en marge de la société : ce sont des personnes qui nous entourent au quotidien mais on tendance à disparaître ou se fondre dans la masse à la lumière du jour, ou alors auxquelles on ne prête simplement pas attention...
Toutes les réponses sont retranscrites dans le logiciel, cela permettra à l'équipe, tels des anges-gardiens, de suivre cette personne, de l'orienter, de la guider vers les bonnes personnes et petit à petit de lui redonner un logement, un travail, une vie !
La partie de double écoute est, je trouve, assez intéressante, cela permet une premier contact avec les personnes réclamant une aide (principalement de logement au téléphone) avant de se rendre sur le terrain.
Ainsi une structure d'urgence se voit gérer des situations d'urgences qui peuvent durer plusieurs années, montrant ainsi le manque de place à long terme permettant à ces personnes une réinsertion.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
L'avantage de cette maraude, nous permet de comprendre comment cela se déroule.
Enfin, cela permet de mieux comprendre les situations de vie des personnes et les différentes plateformes d'aide que l'on peut leur proposer.
La maraude en deuxième partie de nuit permettait d'intervenir directement auprès des personnes dans le besoin.
Elle m'a notamment permis d'écouter l'histoire de quelques sans abris, pourquoi ou comment ils en sont là aujourd'hui et de comprendre comment s'effectue l'attribution des lits pour la nuit.
La question du recours aux interprètes est un pur scandale. 26 euro (Monsieur Duguet, vous comprendrez j'espère que je fasse le choix de ne pas accorder « euro » parce que je considère qu'une vraie politique d'harmonisation européenne consiste à permettre que ce mot désignant notre monnaie reste identique dans toutes les langues européennes, et qu'il ne soit donc pas transformé en « euros » au pluriel en français, en « euri » en italien, en « euren » en allemand, ou que sais-je encore... […] Ce qui n'a pas empêché la personne que j'ai écoutée répondre au téléphone pendant ma double écoute, et qui avait notamment été recrutée sur son niveau d'italien, d'avoir recouris à un interprète (son niveau ne lui permettait de toute évidence pas de faire autrement)... […] J'ajoute que mon niveau d'italien me permettaient largement d'être cet interprète, mais puisque nous n'avons que le statut d'observateur...
La prise de décision était vraiment conflictuelle dans l'équipe et cela m'a permis de voir toute la difficulté du métier.
Cette expérience m'a permis de découvrir rapidement les missions du samu social.
Les piétions débouchant de droite à gauche sur la chaussée nous permettaient de contempler à travers la foule les danseurs tanguer dans les bars, bien au chaud.
En effet cet instant, nous permet d'être confronté à de réelles situations (par exemple personne sous dialyse 3 fois par semaine qui vit dans la rue..).
Cette expérience au samu social a été très enrichissante et m'a permis d'avoir une autre vision des sdf et du rôle du samu social.
Peut-être serait-il possible de permettre aux étudiants qui le souhaitent de venir faire des maraudes via un partenariat entre la faculté et le SAMU social ou d'autres maraudes de quartier ?
Tout d'abord j'ai trouvé que la double écoute au 115, était une bonne mise en condition pour la garde à suivre, qui permettait de se familiariser avec les modes de fonctionnement et les habitudes du samu social (de plus j'ai eu la chance d'être avec une écoutante qui prenait du temps pour m'expliquer plus en détail l'histoire de chaque appelant, et toutes les alternatives possibles à leur proposer à chaque fois).
Cette garde au SAMU social a été une très bonne expérience, très enrichissante, qui permet de prendre conscience de certaines réalités (oui, des gens vivent dans la rue, oui ce sont des gens "normaux", non ils ne sont pas forcément dangereux/agressifs/alcoolisés), de voir à quel point le quotidien de ces gens est une lutte pour la survie.
Cette garde m'a permis de me remettre les pendules à l'heure et m'a donné envie d'en faire plus.
Je trouve très intéressant le logiciel mise en place permettant de constituer un dossier très rapidement pour chaque nouvel appel ou d’en retrouver un ancien.
Cette nuit m'a évidemment permis de comprendre la mission du samu social, ce qui n'était pas tout à fait clair dans mon esprit.
Elle m’a permis de prendre conscience de ce qu’était la vie dans la rue et de découvrir les structures qui interviennent dans cette urgence sociale avec ses points forts et ses limites.
mais faire une garde au Samu Social permet de voir la ville sous un autre angle et de découvrir un autre monde...
Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable.
L'écoutante le met en attente et va voir son responsable : une place en hébergement stabilisé est disponible à la Boulangerie, c'est-à-dire une place sans limite de durée ou presque, afin de permettre à des personnes comme ce monsieur de se concentrer sur une recherche d'emploi et de logement.
En revanche, j'ai entraperçu cette nuit quelques raisons qui peuvent faire qu'on tienne le coup dans ce métier : déjà c'est un métier de proximité avec les personnes, les plus démunies qui plus est ; et en plus, comme le 115 de Paris intervient dans ce secteur uniquement, les travailleurs du 115 connaissent personnellement bien la plupart des SDF de la ville (le logiciel informatique permet en plus d'avoir des nouvelles d'une personne même si c'est une autre équipe qui s'en est occupé cette fois là) et ont ainsi une relation durable avec eux.
Et puis cette garde m'a aussi permis de découvrir tout simplement le fonctionnement du SAMU social que, pour être honnête, je ne connaissais que de nom sans pour réellement savoir leur champ d'action etc.
Par manque de moyen, ils privilégient les situations les plus extrêmes or cela m'a laissé penser que le Samu Social ne permettait pas de prévenir l'exclusion mais constituait plutôt le dernier secours possible lorsque l'on se rapproche de situation de non retour.
Il est sympa de voir qu’il existe cependant des associations qui permettent de retrouver un lien social et une existence dans la société aux travers d’assistantes sociales (même si on peut douter de leur efficience).
Au début, il nous faisait pas confiance, mais suite aux présentations et la persistance de l’équipe pour le convaincre qu'on était pas membres de la police, lui a permis de s'ouvrir à nous.
La double écoute nous permet d'être confronté aux gens qui doivent appeler le 115 pour trouver un abri la nuit, aux gens qui sont défavorisés et appellent pour avoir du soutien, de l'aide pour trouver où dormir, où manger, où se laver, ou simplement, où être écouté.
je n'avais jamais été au plus près d'eux, comme cela m'a été permis pendant cette nuit.
Une des premières personnes que nous avons ramassé pour l'amener au centre d'hébergement était un homme d'une cinquantaine-soixantaine d'années, très marqué du visage, on sentait qu'il était sous l'influence de l'alcool (qui, de son aveu, était une des choses qui lui permettaient de tenir).
Merci au samu social et a la faculté de permettre ce type de découverte.
Je vais commencer par la double écoute, qui est pour moi indispensable avant de commencer à marauder dans Paris, ça permet de mieux se rendre compte de la complexité du travail.
Elle m'a permis de découvrir une autre forme de prise en charge que celle des urgences de l'hôpital.
Certes cela permet d'être confrontés aux problèmes que rencontrent les équipes cependant c'est assez long et j'aurais trouvé plus intéressant de poursuivre la double écoute.
Déjà la double-écoute me permettait de mesurer l'ampleur du phénomène : plus de 2000 appels dans la journée, quand à mon arrivée on annonçait 10 places libres dans un des refuges.
La femme enceinte seule a fuit la côte d'Ivoire avec son mari et a été emprisonnée en Libye alors qu'elle tentait de rejoindre l'Europe, elle a eu la chance d'être emprisonnée avec son mari ce qui lui a permis de ne pas être violée dans la prison, elle nous a confié que ses amies célibataires se faisaient violer régulièrement.
Il existe car la société n'est pas parfaite puisqu'elle permet que des personnes en soient exclues mais cela montre aussi que la société se rende compte de la nécessité de son existence.
Ce sont quelques instants de chaleur Humaine, qui permettent de maintenir la vie, une lumière qui s'allume au moins un instant.
D'un point de vue parfaitement personnel, j'ai été ravie par cette expérience qui m'a permis de faire ce que je n'avais jamais osé faire.
Cette garde permet d'appréhender une population et un monde avec lequel nous ne sommes généralement pas familiers et de faire tomber les stéréotypes avec lesquels nous arrivons au Samu Social.