Elle nous permet aussi de nous mettre face à la dure réalité de la rue, de la vie que mène tous ces gens, ces familles qui galèrent tous les jours, qui ne vivent plus mais survivent.
les conditions peuvent parfois être assez dures, et on comprend mieux le refus de certaines personnes de venir y passer la nuit....
Les "écoutants" sont jeunes et tentent de prendre certaines situations avec le sourire alors que les phrase, elles, sont dures à entendre.
En général il perdait son emploi après quelques mois car le rythme était trop dur à suivre avec le fait de vivre dans la rue et il n'arrivait pas à sortir de ce "cercle vicieux".
Du point de vue de la réalité à laquelle on est confrontée (et qui m'était auparavant très abstraite), elle est dure, parfois désespérante, mais il me paraît maintenant évident qu'un futur médecin tout particulièrement doive en prendre conscience, ne serait-ce pour mieux appréhender la réalité de tant de patients des hôpitaux afin de mieux les accompagner.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs.
J'ai un profond respect pour ces gens qui travaillent dur pour tenter d'aider les autres, avec des moyens trop souvent insuffisants.
Nous ne pouvions que leur apporter une boisson chaude et leur dire que nous n'avions pas de places, ce qui était assez dur..
Le plus dur fut de les laisser à la fin de la discussion avec seulement des bols de soupe, de chocolat et des chaussettes.
On se doute à aucun moment que cela peut être à ce point dur pour ces sans abris.
Ensuite, j'ai du faire beaucoup d'efforts bien qu'on me mettait à l'écart, c'était assez dur. […] C'est une réalité extrement dure à voir.
C’était dur d’entendre dire aux sans abris qui téléphonaient qu’il ne pourrait pas être héberger ce soir. […] Malgré le fait que la nuit fut dure, elle m’a montrée que s’il y a des gens dans les rues, il y a aussi des gens qui les viennent les écouter, leur apporter un peu de réconfort et qui font de leur mieux avec les moyens qui sont à leur disposition pour les aider.
On pouvait presque oublier sa situation à l'écouter, mais ces allusions à sa dure vie semblaient de ce fait renforcées.
Le plus dur sera de leur annoncer qu'il n'y a plus de place dans les centres d'accueil et qu'ils devront malheureusement passer la nuit dehors, encore...
Et pourtant, ce fut dur d'entendre l'écoutante du 115 répéter qu'ils n'avaient plus de place en centre d'hébergement aux appelants, tant de "demandes non pourvues".
Et je parle de places acceptables car plus tard dans le camion l'IDE m'a dit "la Boulangerie c'est très dur, si c'est pour un jeune par exemple qui n'est pas dans la rue depuis longtemps, je l'enverrai pas là bas, il serait TRAUMATISÉ, pareil pour un vieux, il se ferait tout voler et il saurait pas se défendre".
La confrontation avec la réalité du milieu du travail et la difficulté d'y accéder sans papier avait été dure.
Dure réalité mais réalité tout de même.
Malgré cela nous avons quand même pu aller à la rencontre d'une dizaine de personnes tout au long de la nuit, bien que la moitié seulement n'aient souhaité aller dans des centres pour la nuit : le fait de ne pas pouvoir aider ces derniers au-delà d'une soupe ou d'une couverture, était d'ailleurs assez "dur", surtout pour ceux qui semblaient malades.
- laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
Sur son profil, on voit qu'il a été plusieurs fois pris en charge par le Samu Social en passant quelques nuits en hébergement d'urgence, mais à chaque fois ça ne dure qu'une nuit avant de retourner à la rue.
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
Je n'ai pas assisté à une écoute pendant laquelle le Samu refuse une demande mais aux dire du personnel, le manque d'infrastructure et les directives qu'ils reçoivent les obligent à prendre des décisions parfois très dures.
Le briefing n’est pas passionant du tout et dure au maximum 10 minutes.
La dure réalité de ce système c'est qu'il n'aide absolument pas les personnes qui sont dans la rue, au contraire il les y maintient indéfiniment !
C'était dur par moment tout de même car il faisait vraiment froid cette nuit là et je pensais à la chance que j'avais de ne pas dormir dans la rue et ceux qui allaient dormir dehors me faisaient vraiment de la peine.
Mais c'est tout à fait normal, les discussions parlent sur des personnes qu'on ne connaît pas et l'on est pas encore familier avec le milieu, ça reste un peu dur de rester concentré et d'écouter même si l'on est avec tout les autres et pas mis de côté.
L'impuissance et l'impossibilité d'action face à certaines situations complexes est quelque chose de difficile à accepter pour un être humain, mais traduit là encore, la dure réalité de notre société.
On sent que derrière chaque personne que l'on rencontre il y a une histoire, parfois terrible, dure, et les quelques mots que l'on peut échanger nous font réaliser la chance que nous avons.
Le plus dur semble être l'impuissance, en tous les cas ce le fut pour moi.