Je crois qu'elle est vraiment importante pour des étudiants en médecine. […] Elle a un peu le même rôle que les focus groupes je crois, elle force à la prise de recul, à la réflexion et à l'indulgence.
Et j'ai enfin été surpris de voir que ces personnes nécessiteuses sont plus nombreuses qu'on le croit, et que l'on en croise tout les jours sans s'en douter !
Je crois que je porte désormais un autre regard sur les SDF, moins de préjugés, plus de compassion, moins de peur, moins de jugement.
La garde au Samu social ne m'a pas apporté autant que ce que je l'aurais cru.
Malgré le fait qu'il est intéressant de découvrir ce milieu, je crois que cette garde n'est pas très utile pour nos études, et cela nous rajoute une garde aux nombreuses que nous avons déjà à effectuer.
On se rend compte de cas beaucoup plus difficile qu'on pourrait le croire, venant de personne de tout les ages, toute les ethnies.
J'ai trouvé cette garde très intéressante, et je la crois importante pour sensibiliser les étudiants en médecine aux conditions de vie des plus démunis.
C'était l'occasion de se rendre compte que le samu social prenait en charge des personnes dans le besoin et non des profils et des histoires typiques comme on pourrait le croire, et c'était rassurant de découvrir toute l'organisation derrière et le travail sérieux des personnes tres humaines impliquées .
Étant la première maraude que j’effectuais, j’ai trouvé cette expérience très instructive et très révélatrice de la détresse d’un nombre beaucoup plus important de personnes que ce qu’on voudrait bien croire malheureusement.
Il faisait entre -5° et -10° cette nuit là, c'est leur santé qui était en jeu en refusant une place en centre, mais malgré tout personne ne peut les forcer à faire ce que nous croyons être bon pour eux.
, "Ne croyez vous pas que ce que vous nous apportez psychologiquement en venant nous voir est plus important que ce que vous pouvez nous donner?"
De plus, cela nous permet de réaliser que les personnes sans domicile fixe ne sont pas forcément totalement exclues de toute prise en charge, sociale ou médicale comme on pourrait le croire.
Je retiens principalement la motivation de l'infirmière de mon camion et sa passion pour ce en quoi elle croit.
Je ne croyais pas qu'un jour j'allais parler à des SDF totalement alcoolisés et pourtant si.
L'accueil aux urgences des sdf est parfois problématique : patients récurrents, tentation d'"aller vite" parce que l'on croit que le seul motif de consultation est l'obtention d'un lit, agitation sous l'emprise de l'alcool mettant les nerfs des soignants à rude épreuve...
Chaque personne qui telephone rentre dans une prise en charge specifique, a croire qu'aucun cas n'est inedit.
Je crois qu'il était fier, heureux de nous faire mesurer le chemin parcouru.
Je crois m'être bien investi lors de la maraude néanmoins je ne ressent pas l'envie de renouveler l'expérience actuellement!
Je crois qu'apprendre à parler et à écouter les gens, tous les gens, même ceux qui ne nous ressemble pas (surtout eux en fait) est une condition nécessaire au bon exercice de mon futur métier.
Lorsque je suis allée à ma garde du SAMU Social, ce qui m'a frappée, c'est de me rendre compte que la misère humaine est plus proche de nous que ce que l'on croit.
Je me suis cru chez les sauvages !
A nous de les soigner évidemment, mais aussi de leur redonner confiance en un système dans lequel ils ne croient plus souvent depuis de nombreuses années.
J'ai beaucoup de souvenirs de cette garde, mais je crois que le principal est que cette expérience m'a permis de voir un petit bout du quotidien de ces personnes et me permettra, j'espère, de mieux les prendre en charge à l'hôpital.
Ce sont des gens qui croient totalement en ce qu'ils font, qui ne baissent pas les bras devant les difficultés qui paraissent immenses (manque de place, devoir dire à des gens en détresse sociale extrême qu'ils devront dormir dehors ce soir...) pour un observateur extérieur non aguerri...
Ceci est un peu cru certes mais cela représente quand même bien le questionnement des équipes qui ont conscience de ne pas sauver le monde et qui se posent parfois des questions quant à l'intérêt réel de leurs efforts.
Bref je me suis identifier à cette personne, et j'avoue que mon regard à changer vis à vis de ces personnes qui sont en fait beaucoup plus proche de nous que l'ont voudrait le croire...
Pour ma part, je dirais que cette courte expérience m'a un peu changée et je crois impactera mes choix de vie dans le futur.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale.
Et des hommes et des femmes, dans la rue, plus ou moins forts, que l'on croit seuls, mais que la société n'oublie pas: leur nom, leur adresse, leur age, leurs nuitées en centre d'hébergement, leur repas, leur besoin...
Je crois que ça a achevé de me convaincre qu'on avait encore beaucoup de travail à faire en tant qie "pays fes droits de l'homme".