Elle nous donne l occasion de rencontrer des personnes qui ont une autre vision d aider les personnes en difficulté. Par ailleurs les personnes rencontrées sont toutes différentes. […] J ai également rencontré un jeune homme de 22 ans, vivant dans la rue et qui a retrouvé le sourire en me parlant de ses projets pour la fête de la musique.
J'admire beaucoup les gens qui travaillaient là-bas: ils étaient d'une gentillesse et d'une simplicité exceptionnelle, ce qui permet de rapidement briser la glace lors du premier contact avec les personnes que l'on rencontrait. J'ai également été étonnée par la grande diversité des personnes (âge, nationalité, histoire personnelle) que nous rencontrions dans la rue.
Elle était assez immersive et complète grâce à l'accueil réservé par les équipes et leur considération, ainsi que par la diversité des taches rencontrées (double écoute et patrouille de nuit). Elle permet aussi de mieux appréhender les conditions de vie et les difficultés rencontrées par les personnes dans une situation d'extrême précarité.
La garde que j'ai effectuee au samu social de Paris m'a permis de rencontrer des personnes qui travaillent dans des conditions difficiles dans le simple but de venir en aide a d'autres qui vivent des situations compliquees et dont parfois le seul but est la survie. Rencontrer ces personnes en difficulte dans la rue et parler avec eux m'a permis de mieux les comprendre.
Elle a été, pour moi, l'occasion d'un premier contact avec une population que je n'avais jusqu'ici jamais rencontrée au cours de mes stages. […] J'ai par ailleurs été très surprise de constater la diversité des personnes rencontrées lors de la garde.
La garde fut une expérience très enrichissante, les différents interlocuteurs rencontrés apportent, de leur parcours différents, une vision et une approche différente mais complémentaire. […] Cette expérience nous permet de connaitre le fonctionnement et le public auquel il s'adresse, pour que si un jour nous rencontrons une personne qui pourrait en avoir besoin, savoir que cela existe et pouvoir l'orienter.
Pour cela, ce stage est très utile du point de vue médical, en étant confrontés à des personnes que nous n'avons pas l'habitude de rencontrer, et zn nous permettant de comprendre les détresses sociales auxquelles peuvent être soumis les patients que nous rencontrerons pendant notre pratique.
J’ai ainsi pu mieux comprendre les problèmes sociaux que peuvent rencontrer les gens grâce à la double écoute. […] Cela permet d’appréhender une facette différente des personnes sans domicile fixe et que je n’avais rencontré pour ma part que dans le cadre médicale (aux urgences notamment).
j'envisagerais différemment mes gardes aux Urgences où il nous est fréquent de rencontrer des personnes dans une détresse proche de celle rencontrée fréquemment par le samu social.
J’y ai rencontré des personnes très sympathiques et intéressantes tant dans l’équipe que chez celles que nous avons rencontrées dans la rue.
J'avais beaucoup d'appréhension pour cette garde, ayant déjà vécu de mauvaises expériences personnelles avec certains SDF (insultes dans la rue, sdf violents rencontrés pendant mon stage au SMUR). Mais finalement, tous ceux rencontrés pendant la nuit étaient gentils, ça a changé ma vision des choses. J'ai rencontré une famille immigrée qu'on a pu emmener dans un hôtel pour la nuit.
J'ai beaucoup aimé parlé avec les gens que nous avons rencontré lors de la maraude. […] Du coup l'ambiance était un peu tendue et j'avais l'impression que les personnes que l'on rencontrait pouvaient le ressentir.
J'ai été étonnée par l'âge des personnes rencontrées : pas de personnes de plus de 45 ans ... […] Pas seulement avec lui mais avec la petite dizaine de personnes rencontrée je me suis étonnée moi même.
Cette garde au Samu Social était une expérience enrichissante sur le plan humain et professionnel, bien qu'en raison de la pluie cette nuit-là, nous n'avons pas beaucoup rencontré de personnes en difficulté au cours de la maraude, la plupart ayant heureusement réussi à trouver un abri au moins sommaire. […] A l'inverse, les personnes rencontrées lors des maraudes me semblent davantage prises en charge, même si leurs demandes sont parfois plus simples à satisfaire (boisson chaude, nourriture, couvertures et vêtements...) […] En raison de la pluie, cependant, nous avons passé une grande partie de la soirée dans le camion en maraude sans rencontrer personne, entraînant quelques longueurs sur l'ensemble de la nuit.
De plus, notre secteur de maraude était le XVe arrondissement, quartier où, d'après les collègues avec qui j'exécutai la garde, il est peu fréquent de rencontrer des personnes. Néanmoins, nous rencontrâmes deux hommes, avec qui nous pûmes échanger longuement et cette discussion fût pour moi enrichissante.
Très bon contact avec toutes les personnes rencontrées en maraude.
Même si on a tous les jours l'occasion de rencontrer des gens de la rue, on ne prend pas forcement le temps de le faire. […] Même s'ils apprécient une nuit au chaud, un café, ou juste une oreille pour se plaindre, je ne vois pas comment l'une des personnes que j'ai rencontré ce soir là pourrait un jour quitter la vie dans la rue.
J'ai été surprise par le nombre de femmes rencontrées pendant la maraude (je m'attendai à une forte majorité d'hommes) et par la diversités des personnes rencontrées (certaines parfaitement apprêtées quand d'autres sont visiblement en isolement sociale très important et sujets à l'alcoolisme et à la consommation de toxiques en tout genre.
Cela complète parfaitement notre formation médicale en ce sens qu'elle nous permet d'appréhender concrètement les conditions de vies des personnes en situations précaires, d'échanger avec eux,et de comprendre un peu mieux ce que vivent ces gens au quotidiens que nous rencontrons pour notre part le plus souvent dans nos services d'accueils des urgences. […] Le seul bémol que j'ai rencontré revient aux aléas des gardes, à savoir que notre maraude n'a pas été des plus fructueuses en terme de nombre de personnes rencontrées.
j'ai été agréablement surprise par la gentillesse des gens rencontrés dans la rue et par l'ambiance dans le camion.
La population rencontrée est souvent peu écoutée, peu vue de la part du grand public.
Expérience très enrichissante pour une/une future/futur médecin, tant au niveau des personnes rencontrées au sein de l’équipe que le public côtoyé dans la rue. […] Un grand merci aux personnes que j’ai rencontré pendant la nuit, pour leur intégration au sein de leur équipe et pour les informations qu’elles m’ont délivré.
J'ai été très bien accueilli par tout l'équipe du SAMU social, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude, toutes les personnes que j'ai rencontrées étaient à l'écoute de mes question et m'expliquaient au fur et à mesure les diverses situations que nous avons rencontré, je tiens donc à les remercier. C'était la première nuit un peu fraîche de cette fin d'été, j'ai pu donc être confronté, dans une moindre mesure, aux problématiques que rencontrent les équipes de maraude face à des sans abris en hypothermie, qui ne veulent pour rien au monde aller à l'hôpital.
J'ai adoré discuter avec les gens que j'ai rencontré durant la nuit.
J'ai eu l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes dans le besoin et parler avec eux.
La partie de la nuit que j'ai préférée était la maraude : rencontrer les SDF, discuter avec eux de leur situation sociale, des difficultés rencontrées (maladie, froid, les vols...), de leurs tentatives de s'intégrer à une société qui les accepte difficilement...
La maraude à été l'occasion de rencontrer des sdf, dans un cadre qui facilite l'échange (on fait partie d'une institution et on est en équipe) et où on peut les aider. Les personnes rencontrées avaient des profils très différents et on a discuté longtemps parfois, rigolé, apporté un pull, un duvet ou une soupe...
La démarche est ici différente et complémentaire : les personnes rencontrées ne sont pas forcément en cours de réinsertion, comme le public que je connais mieux. […] Ma nuit effectuée au samu social a eu lieu en période d'élections (présidentielles) et j'ai été marquée par le fait que la quasi totalité des personnes rencontrées ait évoqué la nécessité d'aller voter.
J'ai découvert que les missions du samu social sont bien plus que la simple recherche de place dans un foyer : les personnes composant l'équipe en maraude prennent le temps de discuter avec les personnes rencontrées dans la rue, et parfois nouer une véritable relation avec eux lorsqu'ils les voient plusieurs fois. J'ai été marquée par les réactions très variées des gens que j'ai rencontré pendant cette nuit.
Nous avons rencontré plusieurs personnes dans le besoin et notamment des familles à qui nous avons fournis des repas et boissons chaudes, mais qui ne souhaitaient pas d’hébergement pour la nuit (pour des raisons diverses) . Nous avons ensuite rencontré 3 jeunes à qui nous avons pu proposer des places en centre d’accueil pour la nuit et nous les y avons emmenés.
Rencontrer les personnes qui vivent dans la rue, en dehors de l’hôpital, m’a permis de les comprendre un peu mieux.
Les équipes sont très adaptés au différentes situations rencontrées.
J'ai donné des couvertures, rencontrai les gens, examiné certain.
J'ai pu prendre le temps d'écouter les histoires des personnes rencontrées dans la rue et devant lesquelles nous passons généralement sans nous arrêter.
Rencontrer ces personnes en difficultés dans leur cadre de vie est une réelle plus-value à notre vécu à l'hôpital.
Plutôt bon contact avec les gens que nous avons rencontré.
Une approche différente de la médecine, un travail social que nous ne rencontrons pas forcément au sein des stages hospitaliers.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'espoir dans le regard de toutes les personnes rencontrées cette nuit.
J'ai beaucoup appris sur les sdf, sur comment on pouvait les aider, les differentes difficultés qu'ils pouvaient rencontrer au cours de leurs vies, comment ils se retrouvaient dans cette situation.
Variété des personnalités rencontrer avec des histoires touchantes.
Nous avons rencontré des personnes très touchantes et courageuses au cours de la maraude, pour lesquelles nous avons pu trouver une solution pour la nuit.
En effet, j'ai entendu parlé et rencontré différents profils.
On m'avait initialement informé sur le grand isolement social des SDF, sur les difficultés de communiquer avec eux parfois, pour ma part je n'ai rencontré au cours de cette nuit que des personnes contentes de pourvoir discuter avec nous. […] Néanmoins, j'ai rencontré au cours de cette nuit un SDF qui aurait souhaité pouvoir aller dormir dans un centre mais cela lui a été refusé en raison de sa nationalité italienne,car la loi dit que les ressortissants européens peuvent circuler librement dans l'UE mais doivent subvenir à leurs besoins par leur propre moyen, c'est toujours triste de voir que l'aide sociale a des frontières...
Cette nuit au Samu sociale m'a été très bénéfique dans le sens qu'elle m'a permis de prendre réellement conscience des difficultés que rencontrent les sans-abris dans leur quotidien, que ce soit la violence, les vols ou les problèmes pour trouver un hébergement pour la nuit. Le numéro du 115 était constamment saturé et nous n'avons malheureusement pas pu trouver de place pour tout le monde mais ce que je retiendrais surtout, c'est le courage des équipes qui affrontent la détresse au quotidien et la gentillesse de toutes les personnes que nous avons rencontré.
Je trouve cette expérience très enrichissante, en effet de rencontrer des personnes qui travaillent dans ce domaine et qui savent comment réagir enrichit notre pratique. […] Pendant ma nuit au SAMU Social, nous avons rencontré un homme qui vivait dans la rue, et qui s'était réveillé un matin a coté de son meilleur ami décédé dans la nuit, il a cherché du réconfort auprès de l'équipe, et il en a trouvé.
Ce qui m'a manqué lors de cette nuit est de pouvoir rencontrer davantage de personnes pouvant exprimer ses sentiments, la plupart des SDF rencontrés étant étrangers ou trop alcoolisés pour parler.
Pendant la nuit différentes situations sont rencontrées que ce soit pendant les signalement ou la maraude.
La maraude permet de se rendre compte de la diversité de la population des personnes rencontrées.
J'ai rencontré des personnes ayant eu des parcours très différents et qui aujourd'hui, se retrouvent dans une situation de précarité quasi similaire.
Finalement on a rencontré que 3 familles que l’on a amené dans des centres d’hébergements.
Elle permet une meilleure considération des difficultés sociales et psychologiques des différents patients instable que nous pouvons rencontrer.
Finalement nous avons rencontré un certain nombre de personne souriantes et qui ne se plaignaient absolument pas de la rue, une femme de la 50aine m’a même rétorqué « il faudrait qu’un stage obligatoire d’une semaine soit fait pour tous les jeunes pour qu’ils apprennent la vie ! […] Malheureusement ce cas n’est pas isolé, ils ont rencontré une maman avec un enfant prématuré de deux semaines la semaine passée.
De plus la non présence d un médecin et seule d une infirmière ne nous permettait pas de poser des questions médicale importante à propos des gens que l on rencontrait .
C'est une tout autre approche à la personne que celle que l'on peut rencontrer dans le milieu hospitalier, plus humaine.
La garde au samu social permet de rencontrer une partie de la population que l'on connait mal du fait de sa désocialisation.
Cette garde est pour ma part une très bonne expérience ou j'ai pu rencontrer une équipe très sympathique et qui m'a bien renseignée sur les différentes missions du samu social.
Elle m'a permis de rencontrer des personnes sympathiques, motivées et très humaines.
je trouve ca très important d'avoir une expérience comme celle ci et rencontrer les gens de la rue a été un moment très enrichissant.
Le fait d'être à l'écoute des personnes SDF qu'on a rencontrées à été une expérience enrichissante sur un plan humain.
J'ai beaucoup aimé cette garde, autant la double écoute que de rencontrer les clochards dans la rue et de discuter un peu avec eux.
Elle permet la compréhension des obastacles et des enjeux rencontrés par ces personnes, ce qui nous permet de mieux comprendre leur relation parfois cahotique avec le soin.
Les différentes personnes rencontré durant la maraude m'ont touché par leur détresse et leur humilité.
Maraude en camion très touchante avec de très belles rencontres humaines mais parfois difficile de faire face à la grande misère et détresse des personnes rencontrées.
Cela permet également de découvrir des personnes que l'on a trop peu souvent l'occasion de rencontrer: les SDF d'une part, si semblables en apparence, mais diamétralement opposés lorsque l'on creuse un tant soit peu; les membres du SAMU SOCIAL d'autre part qui ne comptent pas leur temps et s'arrêtent dès que l'occasion se présente, afin de rencontrer des nouveaux arrivants dans le monde de la rue ou simplement pour échanger quelques mots avec une connaissance de longue date, dans le but d'en savoir plus sur son passé.
Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital. Une des personnes rencontrées représentait un exemple d'échec de prise en charge médicale : elle ne parlait que bengali et n'était pas couverte par la CMU, on lui avait donné un traitement aux urgences d'un hopital parisien, mais elle ne savait pas de quoi il s'agissait et ne pouvait pas se payer des médicaments.
J'aurais aimé rencontré des situations plus diverses comme se rendre à St Anne pour quelqu'un avec un trouble psychiatrique, afin de se trouver de l'autre côté du "tableau", en face des médecins. La maraude s'est bien passée, j'étais étonnée de voir à quel point on rencontrait des "habitués", des personnes connues depuis longtemps.
J'ai été étonnée de voir qu'il y avait non seulement des hommes sans abris mais également beaucoup de femmes que nous avons rencontré, dont une avec un bébé de 2 mois.
La première personne sans domicile que nous rencontrons es un vieil homme de 70 ans qui demande spontanément un logement pour la nuit.
La prise en charge des personnes rencontrées au cours de ma garde consistait essentiellement à la redirection vers des centres d'hébergement ou l'orientation vers des associations.
Nous avons rencontré des personnes qui connaissaient bien les maraudeurs, d’autres pour qui c’était la première fois.
Je trouve la garde très intéressant pour la futur pratique dans les situations où l'on rencontrera des gens demunisé, cela me permettra sûrement de réagir autrement que je ne l'aurai fait sans cette expérience
J’ai aimé cette expérience mais malheureusement lors cette dernière nous n’avons pas rencontrer énormément de sans abris.
Si cette garde a bien un intérêt, c'est de rencontrer les personnes vivant dans la rue, personnes que l'on croise régulièrement sans les connaître.
J'ai rencontré des femmes et des hommes avec une étonnante gentillesse, honnêteté, et intelligence contrastant avec une situation social et professionnel précaire qui s'expliquait le plus souvent par les aléas de la vie.
J avais de l appréhension avant de rencontrer les sans-abris, et hormis avec l un d eux qui était soul, les discussions se sont très bien passées.
Les personnalités rencontrées et les histoires sont variées rendant chaque rencontre unique et intéressante.
Les différents intervenants rencontrés se sont tous montrés très accueillants, bienveillants et à l'écoute.
J'ai beaucoup appris autant par les personnes qui m'ont encadrée que par les personnes que nous avons rencontré.
On a beau entendre ces parcours de vie partout dans les médias, rencontrer quelqu'un qui vit cette situation est profondément bouleversant. […] Il faut je pense une grande force mentale pour faire partie des équipes du 115 et je suis très admirative de chacune des personnes que j'ai rencontré.
Leur bonne humeur et leur patience m'ont aidé à passer un moment très agréable malgré la misère que l'on peut rencontrer dehors. […] Nous nous sommes rendus plusieurs fois au centre "Montrouge" pour y déposer les personnes que nous avions rencontrées.
J'ai rencontré un homme qui préférait dormir dans la rue que d'aller dans l'un des centres d'hébergement en raison des nombreux vols et agressions qu'il avait subi là-bas.
Cette nuit là j'ai rencontré un profil de gens sans abris qui, si je les avait croisé dans la rue, je ne me serais jamais dit qu'ils n'avaient pas de maison.
En plus c'était très enrichissant d'entendre les histoires parfois très émouvantes, des gens qu'on a rencontré lors de la maraude.
Enfin le plus exigent moralement est d’être confronté à des situations d'échecs auprès de personnes rencontrées régulièrement auxquelles on s'attache.
Elle nous confronte directement, sans le biais médiatique, aux difficultés rencontrées par les équipes pour trouver un abris aux personnes à la rue.
Nous avons rencontré plusieurs SDF, tous avec un très bon contact.
Nous avons rencontré un femme qui venait du Congo qui nous a raconté l'histoire de son périple, plus impressionnant et plus sombre que tout les films que j'ai vu sur le sujet.
Ce fut une très bonne expérience humaine et solidaire partagée avec les intervenants du samu social et les personnes rencontrées lors de la maraude.
La nuit de maraude m'a permis de rencontrer plusieurs SDF et de mieux comprendre leur besoins, leurs préoccupations et la bonne manière de s'adresser à eux pour qu'ils acceptent de l'aide ou des soins.
Cela nous permet de prendre conscience des difficultés que rencontrent beaucoup de gens, sans être pour autant le stéréotype du sdf crasseux, des moyen mis en œuvre pour les aider, et aussi de l'insuffisance de ces moyens...
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées.
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées.
J’étais en maraude pure, j’ai vu très peu de personnes malheureusement, le peu que j’ai pu rencontrer étaient très chaleureux, et s’ouvraient facilement car ils connaissaient l’ équipé.
Dans le camion on a marauder environ 2h avant de rencontrer des usagers il faisait très froid et il pleuvait.
On voit les conditions de vie des gens les plus défavorisés et on peut apprendre (brièvement) à nouer contact avec ces personnes et cela peut nous aider à avoir une approche différente avec ces personnes que l'on pourrait rencontrer plus tard aux urgences par exemple.
Nous avons rencontré un jeune homme de 20 ans dans la rue cette nuit là, alors qu'il faisait très froid, c'était sa 2e nuit à l'extérieur et nous avons beaucoup échangé avec lui.
Je pense que cette garde aurait pu être intéressante malheureusement il a plu toute la nuit et lors de la maraude nous avons donc rencontrer peu de personnes dans la rue.
J'ai beaucoup apprécié cette expérience qui permet de rencontrer des gens que nous croisons dans la rue tous les jours sans savoir trop quoi penser, de découvrir leur histoire et leur parcours, de discuter...
J'ai eu peu de surprises quant aux gens rencontrés : certains sont émouvants, d'autres purement rationnels, la plupart reconnaissant du temps pris par les équipes.
J'ai trouvé les travailleurs sociaux et les infirmières d'une grande patience avec les personnes rencontrés dans la rue.
Quelle surprise de rencontrer ces hommes et ces femmes qui paraissent invisibles dans notre quotidien !
-Expérience enrichissante et probablement très dépendante des personnes rencontrées lors de cette garde (salariés du samu et usagers). -Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
Ce qui m’a particulièrement touché lors de cette soirée, a été de voir l’investissement personnel et le lien qui se crée entre les équipes et les personnes qu’elles rencontrent régulièrement, notamment pour Monsieur H., bien connu de l’EMA avec laquelle je suis partie en maraude, qu’il a été difficile de convaincre d’accepter une place en foyer et une consultation médicale pour une lésion ulcérée de la jambe. […] Le seul point négatif de la nuit fut la pluie, ce qui fait que malheureusement ,comme nous n’avons pas eu de signalement dans notre secteur lors de la 2ème maraude, nous n’avons rencontré que peu de personnes.
Pour la quasi-totalité de ma garde nous avons rencontré des migrants. […] Le seul petit point que j'ai trouvé un peu dommage c'est le fait de ne pas avoir pu discuter plus avec les personnes rencontrées pendant la maraude.
Dès les premières interventions nous avons partagé sur nos ressentis, leurs expériences qui y faisaient échos, et les difficultés qu'il pouvaient rencontrer. […] Nous avons eu l'occasion de recueillir une femme enceinte aux urgences maternité qui dormait à même le sol, d'accompagner aux urgences une usagère pour un problème somatique ainsi qu'une autre pour une prise en charge psychiatrique ; toutes les personnalités rencontrées cette nuit là m'ont particulièrement marquée par leur histoire, leur courage, leurs spécificités. […] Les difficultés rencontrées par les travailleurs du samu social auprès des services d'accueil des urgences justifient à elles seules l'importance de cette garde pour des étudiants en médecine.
J'apprécie beaucoup le travail que l'équipe de SAMU social fait: Ecouter et rencontrer, coordonner et réguler, héberger et accompagner des personnes en situation d’exclusion est pour moi un travail très important et humain et une expérience indispensable pour un futur médecin.
Ils m'ont bien expliqué leur rôle, les difficultés rencontrées, ce qui les a poussé à faire cela.
Je n'ai pas été marquée par une situation ou un appel particulier mais je trouve bien qu'il existe un organisme qui essaie de répondre aux problèmes que peuvent rencontrer les personnes sans abri.
J’ai également pu voir la patience et l’implication de l'équipe de maraudes qui faisaient à chaque prise en charge le maximum pour aider ceux que l’on rencontraient.
J'y ai rencontré des gens dévoués et généreux qui se souciaient réellement de la vie des ces sans abris avec qui beaucoup ont créé des affinités particulières ce qui met tout de suite très à l'aise lors des rencontres.
Les membres de l'équipe que j'ai rencontrés étaient sympathiques, et j'étais la bienvenue dans le camion.
Impossible de ne pas se remettre en question sur nos petits problèmes du quotidien, après avoir rencontré ces personnes, en lutte constante pour leur survie.
C'était une expérience enrichissante, nous avons rencontré plusieurs personnes, surtout des gens deja connu du samu social.
Lors de notre dernière maraude dans le 14e nous avons rencontré un homme de 70 ans (très) connu du Samu Social, actuellement en maison de retraite, mais qui continu à dormir dans la rue.
L'ambiance qui règne est positive mal grès la misère rencontré, ce qui permet de ressortir de cette expérience avec du plaisir et l'envi d'aider plus que de la morosité.
La maraude : équipe très sympa, c'était une nuit calme apparemment mais nous avons tout de même rencontré pas mal de personnes à la rue.
la nuit du samu social permet aux étudiants en médecine de rencontrer l'autre facette du monde médical: l'aspect purement social et le côté d'aide à la personne qui peut parfois sembler abstrait dan les livres.
Les personnes démunies se retrouvent donc parfois déçues par rapport à leurs attentes, notamment les familles pour lesquelles il y a très peu d'hébergement: par exemple un jeune couple avec un bébé d'1 an que nous avons rencontré dans la nuit, qui se voit proposer un café à la place d'un hébergement, la mère en pleurs devant nous.
On a rencontré de nombreuses personnes et ce qui m'a choqué c'est de voir le nombre de femme seule avec des enfants qui sont d'origine totalement différentes dans la rue, un monde totalement dangereux pur eux.
J'ai commencé ma garde par un passage à la fête du samu social ce qui m'a permis de m'intégrer plus facilement à l'équipe et de rencontrer d'autres personne travaillant pour le SAMU social.
Nous avons emmené seulement une personne dans un centre d'hébergement; les autres personnes rencontrées ne voulaient pas forcément d'hébergement.
C'est extraordinaire de voire que nous avons pu amener du réconfort, tant au niveau de l'alimentation (café, soupe), qu'au niveau du moral aux personnes rencontrées!
En fait, il est réducteur de tenter de résumer cette soirée en quelques phrases, mais je dirai qu'elle m'a permis d'ouvrir les yeux, en me permettant de me poser des problématiques qui jusqu'alors m'étaient inimaginables, de rencontrer des personnes formidables tant du coté des aidants que des usagers, de me rendre compte plus clairement des difficultés que pouvaient rencontrer des personnes en difficultés extrêmes auprès de ceux qui se placent de "leur" coté (comme s'il était censé y avoir des camps...), en bref, cette expérience m'a changé en m'ouvrant les yeux sur ce et ceux qu'on ne voit généralement pas.
J’ai pu rencontrer des personnes en détresse sociale « d’égal à égal », sans l’effet blouse blanche ou l’effet cocon de l’hôpital. […] J’ai rencontré 2 types de personnes : ceux dans la rue depuis des années, qui se sont endurcis et isolés, pour qui le SAMU social est un des seuls contacts avec la société; et des personnes ou des familles sans domicile depuis moins longtemps mais en grande détresse.
Cette garde permet de rencontrer des personnes qui font un boulot difficile et peu valorisé.
Je connaissais très peu le SAMU SOCIAL et j'ai donc été contente d'avoir l'occasion de rencontrer les équipes qui y travaillent.
Durant cette nuit de garde, j'ai eu l'occasion de rencontrer, entre autre, une jeune fille de mon age, toxicomane (alcool et héroïne) depuis l'age de 17 ans.
Cela nous fait rencontrer des personnes qui voient le santé (les employés) sous un angle différent.
Nous avons rencontré environ 30 personnes au cours de la maraude.
ont vraiment soudé l'équipe et je pense rendu les personnes rencontrées plus réceptives à nos interventions.
Les personnes que j'ai rencontrées au cours de cette nuit m'ont beaucoup touchées, je pense être soucieuse de la question de la précarité en france, mais cet aperçu concret était très formateur.
En effet aller au contact des gens défavorisés sous le couvert de l'association nous permet de mieux comprendre ces personnes lorsque l'on retrouve en consultation en urgence et de les rencontrer sous un autre angle.
Ce qui m'a frappée c'est que la plupart des personnes rencontrées étaient contentes de nous voir, même si c'était uniquement pour un serrage de main et un café.
Ce fut une nuit très enrichissante, j'ai pu y rencontrer des personnes très engagées, bienveillantes et aimables.
De même, nous avons rencontré beaucoup de personnes démunies, mais pas toutes ont accepté notre aide.
Par exemple, j’ai rencontré une personne qui malgré la possibilité d’avoir un hébergement, revenait systématiquement au même endroit en nous disant qu’il avait peur que les autres associations ne le retrouvent pas à leur passage.
Elle nous aide à prendre pleinement conscience des gens qui nous entourent au quotidien et des difficultés que l’on peut rencontrer à tout moment dans notre vie.
Nous rencontrons des situations semblables à celles que l'on peut voir en stage parfois (personnes dans des situations précaires, avec des pathologies lourdes, nécessité de dialogue entre le corps médical et le domaine du social pour trouver des solutions), sauf que nous ne pouvons pas intervenir devant les problèmes médicaux qui le requièrent, et c'est dommage.
Pendant la maraude de cette nuit, nous avons rencontré une personne qui dormait au dessus de la bouche d'aération des métros, ce qui lui permettait de se maintenir au chaud.
J'ai rencontré des personnes très intéressantes qui de vue paraissent complètement décaties..
On change notre vision des choses, on ne se rend pas compte de la réalité, et jamais je n'aurais pensé avoir de conversations avec les sans abris que je rencontrerais sur mon chemin.
J'ai fais ma nuit en maraude pure dans le 13e, nous avons rencontré une 20aine d'usagers.
Auparavant, lorsque je rencontrais dans la rue des sans abris, je me contentais bien souvent de baisser la tête et de passer mon chemin. […] Je m'en rappellerais la prochaine fois que je rencontrerai une de ces personnes : avant de détourner les yeux, avant le désabusement, le 115 est à portée de main.
Au delà du réconfort matériel en effet, le réconfort moral que le samu social se donne également pour mission de procurer m'est apparu limité ; peut-être en partie du fait de la distance que tiennent à respecter les maraudeurs vis à vis des personnes rencontrées, dans le souci de respecter leur intégrité et leur dignité. […] Les personnes qui acceptent d'être aidées sont bien souvent les moins avancées dans le processus d'exclusion -- des travailleurs précaires, personnes touchant encore quelques aides sociales, par contraste avec des personnes trop isolées ou trop souffrantes pour faire face aux difficultés rencontrées dans les centres d'hébergement ; ou encore, par contraste avec des personnes ressortissant d'autres pays de l'union européenne, ne pouvant qu'être "dépannées" exceptionnellement.
J'ai été frappée par l'investissement, la générosité et la sensibilité de tous les membres de l'équipe qui pensent même à acheter, avec leur propre argent, des jouets pour les éventuels enfants qu'ils rencontreraient pendant la maraude... […] Nous avons accompagné plusieurs hommes sans domicile au centre de Montrouge; là, ils pouvaient rencontrer au petit matin une assistante sociale...
En tant que futur acteur de la santé je trouve ça important de participer à ce genre d'association afin de rencontrer les gens qui n'ont plus la force ou la possibilité d'aller dans les filières de soins classiques.
Une expérience unique car j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs profils, un jeune homme arrivé en France il y a 2 mois plein de bonne volonté avec toujours le sourire, quand nous l'avons déposé dans le centre, je me suis sentie particulièrement privilégiée car les conditions de vie sont il me semble très rudes!
Mais lorsqu'on sortait du camion c'était très sympa de rencontrer des personnes, de leur parler, de comprendre ce qui les avait amené a être dans leur situation actuelle.
Lors de cette nuit, ce sont en majorité des étrangers que nous avons rencontré.
J'ai été surprise par l'indépendance des sans-abris rencontrés, leur volonté de ne pas dépendre des autres.
C'était très intéressant de rencontrer les SDF dans leur lieu de vie plutôt que de les voir seulement de l'angle biaisé des urgences où nous accueillons ceux qui sont dans le plus mauvais état.
Lors de la maraude un grand nombre de SDF rencontrés étaient connus de l'équipe j'ai pu voir une réelle relation de confiance instaurée entre l'équipe et certains sans-abris.
Etonnante par les personnes qu'elle m'a fait rencontrer.
Rencontrer ces sans abris, discuter et échanger avec eux m'a tout simplement fait découvrir un autre monde, qu'on croise pourtant tous les jours sans s'y attarder.
Nous avons ensuite rencontré plusieurs personnes, majoritairement des hommes seuls, à la recherche d'un hébergement.
Cette nuit a été une expérience très enrichissante pour moi car elle m'a permis de rencontrer des personnes sans abri en dehors du cadre du soin auquel cette population est fréquemment soumise.
Rencontrer les gens dans la rue était triste car presque rien ne pouvait être fait pour eux.
Les études de médecine nous confrontent à une douleur physique, morale parfois, mais il me semble important de prendre conscience de la détresse plus globale et la peur du lendemain qu'éprouvent les hommes et femmes rencontrées.
Les équipes sont soudées entre elles, et les maraudes, malgré la tristesse de certaines situations rencontrées, se font dans la bonne humeur.
Le briefing de 20h est l'occasion de revenir sur la prise en charge médico-sociale de personnes rencontrées lors des précédentes maraudes; infirmières, travailleurs sociaux interviennent dans cet échange. […] Il ne pleut pas ce soir-là : personne n'est caché sous des abris, dans des cages d'immeubles; les gens que nous rencontrons sont connus de l'équipe, à leurs "endroits" habituels.
Elles m'ont également expliqué les différentes situations qu'elles pouvaient rencontrer et les différentes pathologies de la rue qu'elles étaient amenées à soigner. […] J'aimerai cependant faire part du problème que nous, étudiants, rencontrons quand nous habitons en banlieue et que le coordinateur du SAMU social refuse de nous faire raccompagner.
J'ai eu l'occasion d'entendre (lors de la double écoute au 115), puis de rencontrer des gens, de 20 à 60 ans, parfois possédant des diplômes, qui ont travaillé, et qui ont simplement "tout perdu" rapidement. […] Cette nuit, même si c'est une courte expérience, permet vraiment de mieux comprendre les problèmes rencontrés dans la rue (notamment de rupture de soins, et de difficultés de réinsertion).
J'étais particulièrement motivée pour effectuer cette garde au SAMU social et à la fois assez inquiète sur son déroulement et surtout sur ma réaction vis à vis des gens que j'allais rencontrés. […] Je ne dis pas que j'ai été traumatisée par cette garde, bien au contraire, mais je dis juste que retourner chez soi, dans son petit lit douillet après avoir maraudé et rencontré des gens qui dorment à même le sol, cela peut quelque peu déstabiliser....
Nous avons rencontré en particuliers 2 amis d’enfance qui s’étaient retrouvés par hasard ; l’un qui venait de perdre son emploi, l’autre qui conservait un emploi précaire mais sans hébergement s’attendait à être renvoyé car il s’endormait sur son lieu de travail. […] Nous avons aussi rencontré une dame âgée qui au premier abord était très réticente, et méfiante vis-à-vis de notre équipe puis finalement très en demande d’aide voire désespérée par sa propre situation.
Nous avons discuté avec plusieurs SDF connus de l'équipe avec laquelle j'étais, accompagné deux sans-abris dans un centre d'hébergement d'urgence et rencontré un monsieur depuis peu dans la rue à qui nous avons proposé d'établir un dossier afin de le faire admettre dans un centre d'hébergement pour l'hiver.
On se rend compte des problèmes que peuvent rencontrer les usagers et les travailleurs du SAMU SOCIAL, ce qui est le plus frappant étant le peu de places de logement disponibles pour énormément de demandes.
Elle me permit de rencontrer des personnes formidables au sein de l'équipe bien que ne sachant pas forcément écrire correctement...
Cette garde m'a beaucoup plus, j'ai trouvé très intéressant de voir d'en-dedans le fonctionnement du SAMU social et les réelles difficultés que rencontrent les individus appelant le 115 pour trouver un abris pour une nuit.
Cette garde était une expérience assez enrichissante dans un milieu que je n'ai pas l'habitude de rencontrer.
j'ai rencontré des personnes très intéressantes, découverts des endroits incongrus.
Nous avons aussi rencontré au cours de notre sortie plusieurs autres associatifs qui circulent la nuit pour distribuer des vivres aux sans-abris, c'étaient de très belles rencontres.
Pour ma part, j'ai eu l'occasion d'évoluer au sein d'une équipe très accueillante et disponible notamment pour répondre à toutes mes questions dans le cadre des diverses situations rencontrées.
Je fus surprise par l'aisance de mon équipe auprès des sans abris et ils ont su à leur tour me mettre à l'aise avec les personnes rencontrées tout au long de la nuit.
C'est une bonne experience, qui permet de se rendre compte du travail du 115 dans son ensemble, qu'il m'est arrivé de rencontrer aux urgences lors de mes stages.
Rencontrer quelques unes de ces personnes dans le besoin m'a permis d'entrevoir leur quotidien et de voir d'une manière différente leurs passages aux urgences et dans nos hôpitaux, et surtout de la necessité de les prendre en charge de façon beaucoup plus globale ou au moins plus pragmatique.
J'ai fait un stage aux urgences de Saint-Antoine où nous recevions beaucoup de sans-abris et j'ai bien aimé, grâce au SAMU social découvrir une autre facette de la prose en charge, un oeu plus himaine et solidaire, l'équipe connaissant souvent déjà les gens que nous rencontrions lors de la maraude.
Nous avons pris le temps qu'il fallait avec chaque personne que nous rencontrions.
Bref pour finir toutes les personnes du samu social rencontrées cette nuit là étaient des personnes extrêmement sympathiques et ouvertes d'esprit, merci à elles.
L'autre situation qui m'a marquée est celle d'une famille roumaine (1 femme et ses 3 filles de 20 à 6 ans) que nous avons rencontrée vers minuit. […] Nous leur avons aussi donné des adresses pour manger, prendre des douches et rencontrer des assistantes sociales. […] Nous avons rencontré une autre famille vers 1 h du matin (Les 2 grands parents d'une soixantaine d'années, les parents d'une trentaine d'années et les 3 enfants dont le plus jeune venait d'avoir 2 ans). […] ,mais il n' y a pratiquement plus de place dans les centres d'accueil (lors de ma nuit de garde, seul un sans-domicile parmi ceux qu'ont a rencontrés a pu avoir une place dans un centre).
A Romain Rolland, nous avons rencontré un sans abri qui nécessitait une consultation psychiatrique car il a menacé de se suicider devant nous.
J' ai pu y rencontrer une équipe très agréable et soucieuse de me faire découvrir ce milieu qui m'était inconnu.
Elle était très diversifiée en terme de personnalités rencontrées.
De l'autre côté, ça m'a permis de rencontrer des gens qui vivent dans la rue et de parler un peu avec eux, de voir à quels point certains sont reconnaissants du travail que fait le SAMU Social.
Puis, en raison d'une réunion syndicale, le brieffing de 20h n'a pas eu lieu et j'ai rencontré l'équipe de la nuit vers 21h30.
Lors de cette nuit avec la maraude, j'ai pu rencontrer des personnes dont la situation m'était totalement inconnue, je pense que cela m'apportera beaucoup quand à ma futur profession de soignant.
J'ai pu en particulier rencontrer l'homme le plus heureux qu'il m'ait été donné de voir jusque là dans ma vie.
J'ai profité de conditions agréables pour ma garde au samu social (douce soirée d'été), ce qui a permis à l'équipe et donc moi même de prendre le temps de discuter longtemps avec chaque personne que nous avons rencontré au cours de la nuit.
Cependant au cours de cette nuit, nous n'avons pas pu aller rencontrer des personnes qui n'avaient pas été en demande du SAMU SOCIAL, ce qui est en fait une de leurs missions premières et aurait été enrichissant.
Mais également de comprendre le ressenti des personnes dans la rue et la diversité des profils rencontrés (sdf depuis 20ans, femme isolée, demandeurs d'asile, rôles, personne au chômage ne joignant plus les deux bouts, etc...)
Je suis contente d'avoir pu vivre cette expérience malgré les difficultés de vie des personnes que j'ai rencontrées.
Un appel m'a particulièrement frappé et le fait d'en avoir discuté avec l'écoutant m'a fait prendre conscience que beaucoup de personnes, notamment des femmes fuient leur pays, mais une fois en France elles rencontrent des problèmes d'un autre ordre pour trouver un endroit où loger et se retrouvent souvent violentees par des hommes.
Nous avons maraudé dans le 2eme arrondissement, il faisait froid et il pleuvait donc les usagers que nous avons rencontrés étaient mal en point.
Leur empathie envers les personnes qu'ils rencontrent, le respect de tout individu, ce côté serviable sans jamais forcer m'ont beaucoup marqué.
Nuit très intéressante, elle permet de se rendre compte du travail effectué par le samu social, chaque personne sans domicile fixe qu'ils rencontrent possède une fiche, cette personne est répertoriée, quand elle n'est pas vue pendant quelque temps, les équipes ont pour mission de la chercher et de vérifier que tout va bien.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain... Et ayant fait la garde le 1er avril, date de fin de la trêve hivernale, j'ai également rencontré des personnes, des femmes (!)
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud. […] Comme par exemple une famille de roumains (sans enfants) que nous avons rencontrée; le rôle du samu social dans ce cas là est assez limité puisque aucun centre d'hébergement n'est adapté à des groupes de 6-7 personnes et l'équipe n'avait donc pas grand chose à leur proposer.
L'assistante sociale que je suivais m'a parlé des difficultés de ce travail, des problèmes rencontrés, et du fait qu'il était assez frustrant, passée une certaine heure, de ne pas pouvoir répondre favorablement aux demandes des personnes. […] La maraude a commencé vers 20h30, nous avons rencontré une dizaine de personnes, et leurs profils étaient tous différents, ce qui m'a permis de voir plusieurs types d'interventions.
J'ai été particulièrement touchée par deux familles que j'ai rencontré dans la nuit et à qui nous avons pu trouver un hébergement d'urgence pour la nuit: une mère et sa fille de un an; un père, ses 3 enfants et sa femme enceinte. […] J'ai également été marqué par un homme, diabétique, que nous avons rencontré en début de nuit.
Connaissant la misère humaine par l'intermédiaire de missions humanitaires (Afrique), j'ai pu découvrir que des personnes sont chez nous dans des conditions aussi précaires que celles rencontrées dans le Tiers Monde.
Les hommes que nous avons rencontré dans la rue était très divers,l'un d'entre eux a été capable de me donner le jour de la semaine où je suis née à partir de ma date de naissance, il avait fait des études très longues, 8 ans de droit et 14 ans d'allemand.
J'ai eu la chance de marauder avec des anciens, visiter plusieurs hôtels, et de rencontrer des personnes très différentes (sortie de prison, tox, jeunes, SDF depuis plusieurs années).
Cette garde correspondait bien à l'idée que je m'en faisais, au moins pour la maraude et donne au moins une fois un aperçu d'une population rarement rencontrée à l'hopital (en dehors des urgences ou du Samu) pour la plupart d'entre nous.
Ce qui m'a beaucoup touché ce sont les qualités humaines qui caracterisent les gens que j'ai rencontré au samu social,la gentillesse et le calme avec lesquelles ils fesaient face à ces situations très difficiles.
Cette expérience permet de relativiser par rapports aux soucis que l'on peut rencontrer.
Nuit instructive, ou j'ai rencontré à la fois des personnes qui sont loin des clichés du " clochard " de base, mais aussi d'autres complétement désocialisées et coupées des réalités.
On se doit de les rencontrer et de se forcer à aller les voir car nous serons forcément amener à côtoyer des personnes SDF ou en difficulté de logement dans notre exercice professionnel.
Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
J'ai rencontré tous types de personnes au profiles , nationalités , et vécus pour en arriver là , différents .
Je suis ravi d'avoir pu faire l'expérience d'une garde au samu social et rencontrer une population souffrante de maux différents de ceux que l'on a l'habitude de voir à l’hôpital.
J'ai trouvé cette garde au samu social très enrichissante , nous voyons des gens malades tous les jours mais nous n'avons pas l'habitude de rencontrer des gens isolés et en état d'extreme précarité.
Le reste de la nuit a été calme, nous avons offert de la nourriture à quelques sdf que nous avons rencontrés mais il ne s'est rien passé d'exceptionnel.
Quant à elle, la maraude permet de rencontrer des personnes devant lesquelles nous passons tous les jours sans nous arrêter ainsi que des personnes que l'on voit souvent hospitalisées.
Tous les gens qu'on a rencontré au cours de la nuit ont été gentil, à part d'une femme qui était mécontente, mais je comprends bien que la vie sans domicile fixe doit être dure.
Ce soir la, j'ai rencontré pleins de gens venant de pays différents avec des histoires différentes.
Lors de la maraude on a rencontré un SDF qui a été sympathique toute la soirée et lorsqu'on est arrivé à l'accueil des lits infirmiers, il s'est braqué à cause d'un infirmier indélicat.
Par contre j'ai beaucoup aimé rencontrer les gens travaillant pour le Samu Social, que ce soit les équipes mobiles ou les accueillants dans les hébergements.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge.
On est parti en maraude et on a rencontré un collectif.
La seconde partie pendant la maraude diffère dans la mesure où les personnes rencontrées (en tout cas durant ma garde) ne demandaient rien de plus qu'un café ou une soupe, parfois un duvet ou des chaussettes, ce que nous pouvions allègrement leur procurer.
toutes les catégories sociales et tous les problèmes sociaux qu'elles rencontrent; j'ai pu voir des familles, des hommes, des sans-papiers etc.
Nous avons rencontré 4-5 personnes démunis dans la nuit, tous au profil différent (sexe, âge, pays d'origine) mais en détresse.
Cette nuit j'ai rencontré Vasil, Nicolas, Emmanuel, Nelson, Frank et son chien Kaamelott...
Certes il existe un suivi social, mais qui me parait dérisoire quant aux autres difficultés que peuvent rencontrer les sdf. Au cours de cette nuit, j'ai rencontré une femme SDF qui bien que ivre résumait bien la situation : hôpital ou prison puisqu'il n'y avait plus de places en foyer !
Le travail et le discours avec les usagers était un expérience très très riche de partage et d'humanité, les agents du SAMU SOCIAL ont rencontré les usagers avec dignité et une chaleur très importante.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
Cependant, la dernière personne que nous avons rencontré a du dormir dehors, et j'ai trouvé cela très dur de lui apprendre qu'il n'y avait plus de place de libre pour dormir, et qu'il allait devoir passer encore une nuit dehors...
On rencontrait aussi des personnes qui avaient vécu longtemps dans la rue et qui ont réussi progressivement à trouver un travail et à stabiliser leur situation.
J'ai rencontré Marie Louise à Montmartre.
La gratitude des personnes que nous rencontrons et que nous avons parfois la chance d'amener dans un centre d'hébergement d'urgence est très agréable.
La maraude a également été une une expérience forte, avec un dialogue pas toujours spontané mais très enrichissant, à la fois avec l'équipe qui m'a accompagnée et avec les usagers transportés ou rencontrés.
Et je ne pense pas que ce soit normal d'avoir été surprise par ce contact que les maraudes avaient avec les personnes que l'on rencontrait.
Une travailleuse sociale, une infirmière et un chauffeur aux petits soins avec les sans domicile fixe rencontrés.
J'ai pu rencontrer différents types de personnes sans abris avec des histoires différentes, certains présentant des pathologies psychiatriques lourdes, d'autres sont des vadrouilleurs ayant parcourut les quatres coins de l'europe.
Loin d'être des ivrognes ou des fous, les sans-abris que j'ai rencontré avait quasiment tous un courage et une force de caractère exceptionnels.
J'ai rencontré des personnes admirables qui m'ont fait découvrir leur passion pour le social.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
Ça change complètement la vision qu'on peut avoir des SDF, et montre bien la diversité des profils des gens qu'on peut rencontrer à la rue.
De façon plus personnelle, j'ai apprécié rencontrer ces travailleurs, comprendre leur engagement et leurs méthodes.
J'ai pu affronter des situations assez compliquées, qui sortent du cadre médical et qu'on ne rencontrera pas forcément à l’hôpital.
J’ai pu rencontrer un migrant, déjà passé par plusieurs pays avant la France.
Il s’agissait de ma première maraude, nous avons rencontré des sans abris qui vivaient dans une situation très précaires.
Comme il n'était pas là, nous avons tourné pour venir en aide aux SDF que nous rencontrions.
La seconde partie de la soirée dédiée à la maraude était surprenante de par l'équipe qui m'a accueillie mais aussi les personnes rencontrées en chemin.
Pour ce qui est de la maraude je suis partie "en pure" quadriller le 11eme arrondissement de Paris, et nous avons rencontré une douzaine de personnes, dont un Monsieur bulgare que nous avons emmené au centre Romain Rolland.
Une fois sur le terrain, il a cependant été possible de trouver un hébergement aux 2 familles que nous avons rencontrées.
De plus, j'ai pu rencontrer plusieurs profils différents de personnes à la rue, des jeunes, deux frères, des femmes plus âgés, un homme avec un retard mental accompagné de sa mère, ce qui me permet vraiment de réaliser que c'est une situation de plus en plus banalisé qui peut arriver à toute personne lambda.
Les personnes rencontrées dans la rue étaient pour certaines très touchantes et cela m'a permis de réviser le regard que je portais sur elles.
Elle m'a aussi permis de venir au contact de personnes que je n'ai pas l'habitude de rencontrer, et de dépasser certaines appréhensions à leur égard.
Malgré cela, nous avons rencontré un SDF indien qui ne parlait pas français, le regard totalement hagard, quasi mutique qui ne voulait pas venir avec nous et préférais dormir sous son pont malgré le fait que nous avons communiqué avec lui par l'intermédiaire d'une traductrice au téléphone...
Ils sont vraiment très impliquées, demandent des nouvelles des personnes qu'ils ont rencontré au cours de leurs maraudes, nouent un réel lien avec ces personnes dans la précarité.
Cela nous permet de comprendre un peu leur quotidien et les difficulté qu'ils peuvent rencontrer.
La nuit se poursuivit par la maraude où nous accompagnâmes en hébergement 2 familles rencontrées tantôt dans la rue, tantôt au service des urgences pédiatriques de l'hôpital Trousseau, ainsi que 4 personnes sans domicile isolées.
Certaines choses devraient nous etre indiquées comme le fait que les maraudeurs serrent la main systématiquement à toutes les personnes qu'ils rencontrent.
Les deux premiers groupes que nous rencontrons ont la chance de trouver un hébergement pour la nuit.
Les personnes rencontrées dans la rue étaient de même toute très gentilles et respectueuses de l'équipe.
On a rencontré plusieurs sans abris, chacun dans des situations différentes, plusieurs ont d'ailleurs refusé notre aide, j'en ai été très étonnée.
Je me souviens de toutes les personnes rencontrées cette nuit, celles qui m'ont le plus marquée sont d'abord une jeune femme que nous devions aller chercher à la sortie d'un métro, et une fois arrivés sur place nous nous sommes rendus compte qu'elle était avec un nourrisson, cela étai surprenant et faisait une drôle d'impression. […] Une autre personne était un jeune homme rencontré dans un foyer où nous emmenions plusieurs personnes, jeune homme qui avait fini par faire connaissance avec les équipes, qui réussissait à garder son humour et son optimisme malgré cette situation difficile.
Nous avons d’abord rencontré D., qui avait prévu de dormir à même le sol, sans couverture, et qui n’avait pas mangé depuis des jours. […] Dans la suite de la soirée, nous avons rencontré d’autres personnes en difficulté (certaines seules, d’autres en famille), et qui voulaient plus ou moins d’aide.
Bref, une belle expérience humaine avec l'equipe et les personnes rencontrées dans la rue mais le sentiment d'avoir à remplir une baignoire qui fuit.
les foyers ont également été une découverte, et tous les sans abris que nous avons rencontrés ont bien voulu y être emmenés.
Une expérience qui personnellement m'a permis de rencontrer des gens formidables, proches de ceux qui en ont besoin, et de voir qu'avec malgré peu de moyen ils arrivent à redonner le sourire, à échanger, à soutenir, à aider paramédicalement.
Ces situations m'ont ouvert les yeux sur les failles du système et les difficultés que les gens peuvent rencontrer même avec toute la volonté du monde.
J'ai réellement été frappé par la jeunesse des personnes rencontrées dans la rue et surtout par leur courage.
Bien que ce fut une soirée et une nuit particulièrement chaude après une magnifique journée ensoleillée, nous avons rencontré et discuté avec un certain nombre de personnes sans domicile, allant du jeune allemand lisant sur un coin de trottoir au migrant sans papiers installé dans une cabine téléphonique au fond d'une impasse en passant par une dame d'origine russe écoutant de la techno à fond et sans réelle envie de discussion...
La situation qui m'a le plus marqué c'est celle d'un SDF connue par le service qui était d'origine irlandaise, très différente des autres personnes qu'on avait rencontré, physiquement et moralement, avec une hygiène très correcte et très cultivé qui nous disait que ce qui lui manquait le plus étaient ses enfants partis au ski dans les Pyrénées!
Cette nuit d'observation a été une expérience sur le plan humain, et une vraie prise de conscience des problèmes rencontrés dans la prise en charge des personnes en difficulté, et du manque de moyens pour y parvenir (manque d'hébergement, notamment pour les femmes).
Les personnes que nous rencontrions étaient contentes de nous voir.
Nous n'avons pas rencontré d'enfants ce soir-là, mais des hommes tout autant en difficulté, isolés, à qui nous avons "le luxe" de pouvoir proposer un repas et un hébergement, si précaires soient-ils.
J'ai beaucoup apprécié la facon dont les équipes travaillaient ensemble, la bonne humeur entre l'infirmier, le travailleur social et le conducteur, qui tous les trois, étaient très à l'écoute des personnes rencontrées durant la maraude qui avaient parfois vraiment besoin de discuter.
L'équipe de maraude était vraiment sympathique, j'ai eu un très contact avec eux mais aussi avec les personnes que nous avons rencontrés : j'avais peur de ne pas trouver ma place et au final, j'ai adoré disctuer avec eux, les écouter, connaitre leur histoire...
J'ai découvert que beaucoup de liens peuvent se créer entre les équipes de maraudes et les personnes que l'on est ammené à rencontrer, c'était le cas de celle avec qui j'ai passé la nuit : elle connaissant le nom et une grande partie de l'histoire des peronnes accueillies, écoutées, nourries...
Leur rapport avec les personnes rencontrées au cours de la nuit était très humain, plein de compréhension et sans le moindre jugement.
Au centre Romain Rolland nous avons rencontré une mamie seule, abandonnée par ses enfants, ça m’a fait beaucoup de peine.
C'est très puissant comme expérience d'aller voir ces personnes que normalement on regarde à peine, surtout de rencontrer et de parler avec des personnes tout à fait censées, éduquées et souriante, donc très loin de l'image du SDF alcoolique fou qui ancre nos clichés.
J'ai ensuite rencontré ces personnes dans la rue.
J'ai fait la nuit du 24/02, il faisait très très froid, il y avait beaucoup d'appels en ce début de week-end, et nous avons rencontré énormément de SDF.
Certaines situations rencontrées sont dramatiques (notamment situations de migrants fuyant les violences de leur pays et arrivant en France sans rien) et m'y confronter en vrai m'a fait prendre conscience de la réalité du quotidien de ces personnes et de leur courage, bien plus que lorsqu'on aborde le sujet à la télévision ou dans les journaux.
J'ai passé plus de temps dans le camion qu'à l'extérieur à rencontrer les personnes qui avaient besoin d'aides.
J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de deux hommes qui s'étaient rencontré dans la rue et vivaient ensemble dans une tente dans le 14eme arrondissement.
- ça été très enrichissant pour moi, même si je m'en doutais, le profil type du sdf n'est pas du tout celui qui est véhiculé dans l'esprit commun : "alcoolique&incurique", bien au contraire cette nuit là j'ai pu rencontré des gens au profil complètement différent, du jeune homme fier qui refuse de parler à sa famille de son problème d'hébergement, à l'habitué de la maison qui "utilise" le samu social comme le taxi le ramenant à son hébergement de nuit, en passant par le refus de contact, le partage d'un café... […] Tous les intervenants que j'ai rencontré, à la fois dans les centres d'hébergement et dans mon EMA, ont été super accueillants, et j'ai vraiment passé une super nuit.
Nous n'avons pas rencontré beaucoup de sans-abris dans l'arrondissement où nous avons maraudé, mais malgré tout j'ai trouvé que la reconnaissance des quelques personnes que nous avons aidées faisait vraiment chaud au coeur.
J'ai rencontré aussi des sans abris très touchants et dont je me souviendrai .
Dans la nuit nous avons accompagné un sans abris dans le foyer de Montrouge, ça m'a permis de rencontrer plein "d'habitué" du SAMU social, j'ai pu ainsi réaliser la patience qu'il fallait pour qu'un grand exclu (terme employé par les infirmières) accepte les soins.
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Rencontrer les situations les plus précaires dans une maraude des plus beaux arrondissements de Paris est assez déroutant.
La plupart de ceux que l'on a rencontré gardaient le sourire et arrivaient à le communiquer malgré leur situation.
Ayant moi même fait un stage aux urgences, j'ai trouvé cela particulièrement enrichissant de voir autrement ces patients que nous seront amené à rencontrer tout au long de notre carrière dans les milieu médical.
- en pleine nuit, nous nous sommes arrêter pour prendre des nouvelles d'un homme que je rencontrais très souvent auparanvant en partant au lycée.
Cette nuit au SAMU Social est une expérience intéressante, elle nous permet de rencontrer un milieu inconnu et intriguant.
Etant en stage d'externat aux urgences, j'ai été amenée à rencontrer et soigner des personnes vivant dans la rue mais sans forcément prendre le temps d'échanger avec elles.
Tous ( nous n'avons rencontré que des hommes) venaient de diverses horizons (un médecin, un informaticien, un roumain, un basque...) et tous étaient arrivés dans la rue pour des raisons différentes ( alcoolisme, chômage, maladie...).
Ensuite même pour ceux qui obtiennent une place en logement (que ce soit en appelant le 115 ou des personnes rencontrées lors de la maraude), ce n'est qu'un solution d'urgence, temporaire, pour une nuit.
J'ai eu le plaisir de rencontrer une équipe très humaine et de mieux comprendre les conditions de précarité à Paris.