J'ai constaté les moyens et l'utilité du samu social mais également ses limites avec un cas qui m'a particulièrement marqué: nous avons eu vers 3h un signalement concernant un couple, une femme handicapée en fauteuil roulant dépendante, ne pouvant faire ses transferts ou sa toilette seule et son compagnon très autoritaire à la limite de la violence.
Cette rédaction n'est malheureusement pas écrite dans la période limite des trois jours et il y aura probablement des fautes d'orthographe!
L'un d'entre eux etait tres agressif et a la limite d'etre violent mais le 2eme homme voulait bien etre hébergé.
Ce que j'ai particulièrement apprécié est la limite qu'ils s'imposent dans leur activité dans le sens où ils mettent en avant la responsabilité de l'individu par rapport à leur situation précaire.
De plus, cela permet de réaliser que la médecine humanitaire ne se limite pas à partir à l'autre bout du monde pour soigner des personnes victimes de conflits ou de catastrophes naturelles.
Malheureusement, les moyens mis à la disposition des plus démunis sont à la limite de l'acceptable: ceci contribue efficacement à re-contextualiser la situation de nombreux patients que l'on peut voir à l'hôpital.
J'ai pu poser toutes les questions qui me passaient par la tête, ce qui m'a permis de connaitre un peu plus le rôle du Samu Social ainsi que ses limites.
Cette garde m'a permis de me rendre compte de l'importance et de l'utilité du samu social mais malheureusement de voir aussi ses limites.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement. […] J'ai appris énormément sur le rôle du samu social au quotidien et sur les limites de son fonctionnement.
Elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de travail et les limites auxquelles doit faire face les travailleurs du Samu Social.
Dans la limite des moyens disponibles, le SAMU social procure un abri, surveille la santé de ces personnes, les conseille, leur apporte un peu de chaleur humaine.
La double écoute était intéressante et a permis de découvrir les possibilités mais aussi les limites du 115 (ex : critères de prise en chage des usagers).
Cela m'a montré que le SAMU social avait ses limites en matière de gestion des situations critiques.
Cette aide ne peut quasiment pas être apportée (limite des places de logements) et reste à l'appréciation de l'écoutant.
Une assistante sociale, présente à bord du camion, discute avec le SDF pour tenter de faire un point rapide sur sa situation et l’informe de la possibilité d’un entretien le lendemain avec une assistante sociale du centre d’hébergement si il passe la nuit là bas, dans la limite malheureusement du nombre de places disponibles.
C'était assez gratifiant de pouvoir apporter notre aide, qui j'ai pu m'en rendre compte, ne se limite pas à une soupe ou à un café mais surtout à un dialogue indispensable à la lutte contre l'isolement de ces personnes qui préfèrent souvent rester seules.
Également, l'occasion de me rendre compte des limites de la maraude : quantité limitee dans un camion de "soupes", "dosettes de café"- ce qui implique donc de savoir gérer le stock tout le long de la maraude - délai d'attente entre appel et intervention parfois de plusieurs heures...
Formidable découverte de ce qu'est réellement le SAMU SOCIAL, son rôle exact, ses missions, objectifs et limites.
Tout au long de la nuit, j'ai pu mesurer l'investissement et le dévouement des travailleurs du SAMU social qui font preuve d'une patience sans limite pour tenter d'aider des familles et des personnes en grandes difficultés dont les situations sont souvent compliquées à comprendre (du fait souvent de la barrière de la langue) et difficiles à prendre en charge.
Et c'est en entendant cette dame raconter son histoire, que j'ai pris conscience des limites de notre système.
Très bonne expérience malgré ambiance limite et froid glacial il est cependant dommage d'imposer le 115 d'Ivry alors qu'il en existe ailleurs en IDF...
Et là pour moi on touche vraiment les limites de la médecine, et on voit l'importance d'une prise en charge sociale.
J'ai été très touchée - limite choquée - par les conditions d'hébergement pendant la période du plan grand froid (ma garde s'est déroulé le dernier soir du Plan Grand Froid) dans les gymnases et grand hangars, mais je trouve ça très important de s'être retrouvée face à la réalité des choses.
La partie double écoute est intéressante pour comprendre comment le 115 fonctionne, quels son leur rôle, leurs possibilités, leurs limites.
Cette nuit de maraude a été instructive par la découverte des possibilités mises en oeuvre pour accueillir les personnes démunies de tout logement mais aussi par la prise de conscience des limites de ce système par les nombreux refus formulés laissant alors certaines personnes sans toit pour la nuit.
De même que le travail du chauffeur ne se limite pas au transport, celui des infirmières et des travailleurs sociaux ne se limite pas aux soins de base, c'est un véritable travail de nursing (toilette complète pour plusieurs personnes que l'on a amenées au centre, habillement, etc.) et de réconfort.
On l'a emmené avec nous pour l'emmener dans un centre d'hébergement pour la nuit mais dans le camion, très bavard, il a commencé à avoir des propos limites racistes, tandis qu'un jeune homme noir était à l'arrière (on l'emmenait lui aussi en centre), c'était très très gênant.
Et leur limite: nécessité de cartes pour s'alimenter gratuitement, les places limitées des hébergements d'urgence..
Ma garde a commencé par une double écoute très instructive avec une professionnelle qui m'a bien expliquée comment fonctionnait le 115, quelles personnes avaient le droit ou pas à un hébergement d'urgence, quelles étaient les limites de ce système ...