Tous ces points étaient très positifs, je pourrait ajouter la courte durée de double-écoute qui pourrait être légèrement rallongée selon moi.
J’ai trouvé que la soirée était bien organisée: commencer la garde par une double-écoute nous permet de nous familiariser avec le fonctionnement et les missions du Samu Social ce qui à mon avis permet par la suite d’être plus à l’aise et de mieux comprendre l’action des équipes lors de la maraude.
-La double-écoute : très intéressant, la personne que j'observais était très disponible.
La double-écoute était intéressante mais j'ai préféré la maraude.
Etrangement la partie qui m'a le plus touché est l'atelier double-écoute parce que l'on discute beaucoup plus avec les personnes dans le besoin.
La double-écoute était un peu restreinte mais très intéressante, car on a du gérer un malentendu entre un hôtelier et une famille, afin que cette famille et ses 6 enfants ne soit pas à la rue le soir-même.
Cette nuit au SAMU social a été pour moi très enrichissante humainement, j'ai trouvé le personnel très accueillant et ouvert, avec une réelle volonté de partager leurs expériences avec quelqu'un de l'extérieur, que ce soit au niveau de la double-écoute ou dans le camion à la rencontre des sans-abris.
J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent.
La double-écoute s'est bien déroulée.
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
La double-écoute a été particulièrement poignante.
Le fonctionnement du SAMU Social m'a bien été expliqué et j'ai pu faire la double-écoute avec un écoutant. J'ai déjà rien qu'avec la double-écoute pu me rendre compte de la difficulté à la fois des appelants (les personnes en détresse) et des appelés (les écoutants ...).
Lors de ma double-écoute, nous avons surtout eu des appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, et malheureusement peu de demandes peuvent être satisfaites.
Après la double-écoute et le débriefing, je suis montée dans le camion avec l'équipe qui m'a tout de suite mise à l'aise.
Pendant la double-écoute en première partie de soirée j'ai été frappé par le peu de places d'hébergement face au nombre d'appels.
Ensuite j'ai assisté pendant environ 1,5 h à la double-écoute.
Cette garde au SAMU SOCIAL a commencé par une double-écoute de 18h à 20h, avec des appels de personnes sans domicile cherchant un toit pour la nuit.
Pour ajouter un commentaire quant au déroulement de la garde, je trouve que la double-écoute puis la première partie de la nuit suffisent.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
J'ai eu la chance au cours de cette nuit de pouvoir écouter l'appel d'un homme en double-écoute que nous avons pu ensuite aller voir pendant la maraude.
L’atelier double-écoute est plutôt interessant mais un peu court (2h en comptant le temps d’installation, de lecture d’un fascicule puis de discussion avec la responsable...) puisque je n’ai pu suivre que 3 appels.
J'ai ensuite effectué 2h de double-écoute avec un opérateur, au cours desquelles j'ai pu découvrir le travail d'écoute, d'orientation et d'aide du SAMU social.
La double-écoute a été plus "choquante" pour moi, en particulier un appel : il s'agissait d'un couple dont la femme était enceinte de 2 mois ; après avoir récupéré les informations liées à leur santé etc, l'écoutante les a informé que malheureusement il n'y avait pas de place dans un centre d'hébergement pour eux cette nuit là, et que donc ils devraient repasser une nuit dans la rue.
M, avec laquelle j'ai fait 2h de double-écoute.
Lors de la double-écoute, nous étions en "BACK line", des appels transféré de la "Front line" qui par définition sont des appels de plus de 5 min.
Quand je suis arrivée au siège du SAMU SOCIAL, j'ai commencé par effectuer une double-écoute pour avoir une idée du profil des personnes qui cherchent un logement pour la nuit, dans quelles conditions elles vivent et quelles solutions nous avons à leur proposer.
Ma garde a commencé par la double-écoute à la régulation du 115 pendant 2h, où j'étais avec une écoutante très expérimentée, Marie, qui m'a expliquée comment fonctionnait le samu social.
Concernant la double-écoute, ce qui m'a profondément marqué fût le fait de devoir dire "NON" à plusieurs reprises à des personnes qui appelaient dans l'espoir éventuel de trouver un toit pour la nuit...
Déjà la double-écoute me permettait de mesurer l'ampleur du phénomène : plus de 2000 appels dans la journée, quand à mon arrivée on annonçait 10 places libres dans un des refuges.