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38. (2019) Ticket_150

Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.

39. (2011) Ticket_2258

C'était une expérience enrichissante: l'occasion de prendre vraiment en compte l'environnement social des personnes dans le besoin, l'occasion de discuter avec ces mêmes personnes que l'on n'aurait pas forcément cotoyées "en temps normal", et surtout l'occasion de faire disparaître l'image du "sans-abri = clochard"...

40. (2016) Ticket_1040

Le fait d'aller spontanément vers ces personnes souvent très démunies les poussent à se confier à nous, et nous montrent très souvent leur gratitude, comme cet homme dont je me rappelle qui était à la rue depuis bien longtemps, sortant de prison depuis peu sans espoir de réinsertion compte tenu de son état de santé, et qui nous a raconté toute son histoire les larmes dans les yeux et nous a remercié de notre écoute tout le temps du trajet pour un centre d'hébergement.

41. (2016) Ticket_1070

La maraude a été plus calme qu'au centre des appels, et nos interventions assez limitées compte tenu de la température clémente de cette nuit.

42. (2019) Ticket_109

Les points négatifs de l'expérience : - La double écoute de 2h est assez longue compte tenu des discours qui sont souvent répétitifs ("absence d'hébergement, veuillez rappeler demain")

43. (2013) Ticket_1623

Permet de rentrer en contact avec des SDF, de se rendre réellement compte de leur souffrance et ainsi d'avoir moins d’appréhension à aller vers eux, les écouter et les aider du mieux qu'on peut.

44. (2012) Ticket_1933

-Finalement expérience importante, non pas pour nos études médicales, mais pour une prise en compte de la réalité sociale dans laquelle nous vivons et à laquelle la plupart des étudiants ne font pas attention le reste du temps.

45. (2012) Ticket_2051

Il s'agit d'un monsieur vivant dans la rue depuis plus de 20 ans, qui s'est retrouvé incendié ( à cause d'un règlement de compte probablement ) et qui a du être hospitalisé et amputé de plusieurs orteils et phalanges il y a 18 mois environ.

46. (2012) Ticket_1900

L'action du samu social ne s'apparente pas à de l'assistanat et vise à restaurer une autonomie ainsi qu'à faciliter l'accès aux droits des sans domicile fixe dont beaucoup restent laissés pour compte, s'inscrivant ainsi dans une démarche pérenne et n'entretenant jamais la situation de ses usagers.

47. (2017) Ticket_519

On se rend davantage compte que les personnes dans le besoin ne demandent presque rien.

48. (2016) Ticket_869

Cependant en pratique on se rend vite compte de la difficulté de leur mission, dûe d'une part à l'absence de moyen et aussi à d'autres problèmes, telle que la barrière de la langue.

49. (2016) Ticket_882

La plupart avaient mon âge et ça m'a permis de me rendre encore plus compte de la chance que j'ai d'avoir un toit et des études...

50. (2013) Ticket_1574

Je n'ai malheureusement pas vu d'autres centres, j'aurai aimé voir les dortoirs de 100 lits pour me rendre un peu plus compte des conditions de vie.

51. (2013) Ticket_1580

Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.

52. (2020) Ticket_2

Pour résumé, j’ai vraiment apprécié cette garde où j’ai pu me rendre plus compte des difficultés des personnes qui étaient sans logement et surtout de leurs situations toutes très différentes, et à quel point il était important de ne pas faire de généralités parmi les personnes et surtout pas parce qu’ils vivent dehors.

53. (2011) Ticket_2297

Quant aux "nouveaux" on s'assure qu'à leur arrivée dans les centres d'hébergement tous les moyens soient mis en oeuvre pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte, allant même jusqu'au recours à des interprètes disponibles 24h/24.

54. (2013) Ticket_1627

Le nombre de places est très restreint et plusieurs critères sont pris en compte dans le choix des places attitrées, l'âge et l'état de santé sont les principaux.

55. (2017) Ticket_522

Tant de choses si difficiles quand une part de la société vous rappelle chaque jour, par son ignorance ou pire son dédain, qu'elle ne compte plus sur vous; que vous êtes ses enfants abandonnés, jetés dans cette grande marmite qu'est la rue.

56. (2016) Ticket_1029

et je trouve qu'une telle directive mène à un gâchis certain et qu'une attitude passive (même si elle est demandée initialement par la faculté) nous fait passer à côté de l'essentiel, le contact avec les sans-abris et les laissée pour comptes. […] Ou encore dans les hôtels où sont logés ceux que le Samu social peut recueillir pour la nuit, et qui réservent le pire étage pour ces laissés pour compte...

57. (2019) Ticket_138

Nous avons beau croiser souvent des sans abris à Paris je pense qu’on ne se rendra jamais compte du nombre de personnes en détresse dans les rues.

58. (2017) Ticket_778

Malheureusement on se rend tout de suite compte qu'il n'y a plus de place à l'heure à laquelle on arrive et que les appels reçus essuient malheureusement des refus.

59. (2015) Ticket_1164

J'ai pu aider tout le monde, c'est tout ce qui compte.

60. (2016) Ticket_993

L'humanitaire me plait beaucoup et je compte après mon cursus de médecine en France m'abandonner à Médecins sans frontières, voyager et aller à l'encontre de population défavorisée et en absence de soin.

61. (2013) Ticket_1758

- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat.

62. (2013) Ticket_1793

Très vite je me rend compte que, ce n'est pas "la place" en centre qui compte pour la plupart des appelant, c'est un RDV pratiquement quotidien, un passage inévitable pour dormir, manger ou bien même parler.

63. (2012) Ticket_2038

Plein de sentiments mélangés : pas vraiment une "prise de conscience", puisque, malheureusement, on se rend bien trop souvent compte de la misère qui nous entoure, mais plutôt, être obligée de regarder la vérité en face, sans faux-semblant, admettre que nous mêmes, nous ne nous rendons pas compte de ce que l'on a, tout ce que l'on prend pour acquis...

64. (2020) Ticket_24

Il aligne les billets sur la table, et compte, comme pour nous montrer inconsciemment qu'il n'est pas sans ressources, qu'il n'est pas faible, et qu'il est encore capable de se débrouiller tout seul.

65. (2015) Ticket_1115

Le camion du Samu social attire les SDF, on vient y chercher une place en refuge (qui arrivent au compte goutte au fur et à mesure de la soirée), de la nourriture, quelques vêtements, de manière plus inattendue des préservatifs...

66. (2020) Ticket_21

Un monde où toute petite chose compte.

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