j'ai trouve cette expérience très enrichissante dans le cadre de ma future profession mais aussi dans ma vie quotidienne, ceci étant un problème majeur, notamment a Paris et que l'aide fournie demeure insuffisante.
La maraude à été l'occasion de rencontrer des sdf, dans un cadre qui facilite l'échange (on fait partie d'une institution et on est en équipe) et où on peut les aider.
que l'intégration avec l'équipe passionnée ( l'IDE de mon équipe est une ancienne infirmière de l'APHP passée cadre puis mi-temps au samu social) Néanmoins mon enthousiasme a été terni par cette vérité...
Je suis intéressé par l'humanitaire mais je n'ai malheureusement pas le temps de m'y investir dans le cadre de mes études.
J'avais eu l'occasion à plusieurs reprises d'avoir un contact avec les plus démunis dans le cadre d'ATD quart monde.
J'ai pu affronter des situations assez compliquées, qui sortent du cadre médical et qu'on ne rencontrera pas forcément à l’hôpital.
Ensuite, ce fut très formateur pour moi de découvrir l'oeuvre des infirmiers et des travailleurs sociaux dans le cadre de ces maraudes, ainsi que celui des écoutants du 115 : veiller au suivi régulier, patient et persévérant, social et sanitaire de chacun, attribuer des places pour dormir selon leur travail, leur santé, leur fragilité et leur fatigue.
Au début de ma garde j'ai d'abord eu des explications sur le fonctionnement du samu social par l'une des cadres.
J'ai trouvé cette garde intéressante à faire et je pense que c'est important que l'on soit confronté à ce genre de choses, notamment dans le cadre de notre formation, que l'on sache les structures médicalisées qui existent pour accueillir les SDF.
J'ai trouvé cette garde au SAMU SOCIAL utile et très intéressante dans le cadre de nos études.
Cette nuit me semble riche en enseignements tant au niveau personnel que dans le cadre de nos études.
Nous ne sommes plus mis à distance par une blouse ou par un cadre médical.
Peut être que ce serait plus adapté au moment du stage infirmier ou en début d'externat bien que ca reste intéressant de connaître ce genre d'endroit pour mieux réaliser ce qui nous entoures (intéressant dans le cadre de la formation humaine)
Lors de la double écoute, j'ai eu l'occasion d'entendre les cas de personnalités très variées, mais celle qui m'a particulièrement marquée était celle d'un adolescent provenant d'un pays d'Afrique arrivé le jour même à Paris par une française dans le cadre d'une adoption.
Pour résumé, je trouve que c'est une expérience très enrichissante qu'il est important de vivre dans le cadre de notre futur métier car cela nous permet de mieux comprendre les situations des personnes les plus défavorisées et de mieux les prendre en charge par la suite.
Cela permet aussi d'avoir une autre vision des sans-abris et de la relation soignants-soignés, hors du cadre habituel et protecteur de l'hôpital.
Enfin nous sommes allés au centre Romain Rolland déposer des usagers où on a pu être plus à l'écoute dans un cadre plus calme, en faisant un bilan avec plusieurs usagers tant au niveau social qu'au niveau de la santé.
Enfin, on trouve avec cette garde un cadre pour un contact avec des personnes de la rue, autrement qu'aux urgences.
En résumé c'était plutôt une bonne expérience mais je ne comprends pas pourquoi cela est obligatoire dans le cadre de nos études.
je m'y suis rendue un peu défaitiste sur l'utilité de cette nuit dans le cadre des études de médecine, et très fatiguée et au final je suis repartie très emballée par cette garde. […] malheureusement j'ai bien peur que le cadre de l'hôpital ne soit pas en faveur d'une bonne entente car ces gens doivent être habitués à recevoir des soins pas forcément très "aimables" de la part du personnel soignant alors qu'ils accueillent plutôt bien les travailleurs du samu social qui sont formés pour être à l'écoute,et pour les aider, et qui ont tout leur temps a leur consacrer (contrairement à l'hôpital ou c'est plus speed...).
Un des cadres me demande de rester, il ira voir si un second camion est disponible pour accueillir un observateur pour la nuit.
Cadre de travail sympathique.
A côté de ça pour la pratique médicale ça permet je pense une meilleure entente future entre médecin et le SAMU social notamment dans le cadre des urgences.
Ayant déjà participé, dans le cadre de mon lycée, à une association semblable, appellée " Maison dans la Rue", qui consiste à acceuillir et servir le petit déjeuner aux sans -abris, cette garde au SAMU social n 'a pas été d'une grande découverte pour moi ; cependant j 'en garde un très bon souvenir, et souhaite souligner notamment une situation qui m 'a particulièrement fait réfléchir.
Cela l'est encore plus dans le cadre de nos études de médecine.
Je suis reconnaissante d' avoir pu participer à la maraude et d' avoir pu établir un contact avec des personnes malheureusement trop souvent mises de côté et qui ont beaucoup à partager, de pouvoir leur serrer la main et simplement discuter pour leur montrer qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent compter sur le Samu social dans le cadre notamment des veilles.
Cette nuit avec le SAMU social, si elle ne permet évidemment pas de voir l'ampleur des besoins et du travail accompli par le 115 et les maraudes, permet de lever quelques mystères concernant le fonctionnement des systèmes d'hébergement des sans-abris et la vie de ces derniers dans la rue, ce qui, à mon avis, ne peut être que bénéfique lorsque nous sommes confrontés à ce genre de patient dans le cadre de nos stages (notamment aux urgences).
- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat.
Au final, ce que je retiens de cette expérience, c'est la place primordiale de l'écoute dans nos rapport aux gens dans le cadre de notre future profession, en particulier lorsqu'il s'agit d'un SDF (chose que trop d'externes en médecine laissent au second plan, trop concentrés sur la technique).