J'ai pu assister à plein de type de mission ( accompagné un blessé au urgence, distribution de nourrir, rapatriement dans les centres d'hébergements pour la nuit, échange avec les sans abris ..), je n'ai pas vu la nuit passer !
En particulier j'ai eu la chance de pouvoir suivre la démarche d'aide d'un usager (en double écoute puis au travers de l'équipe mobile d'aide (maraude signalement) puis au centre d'hébergement où j'ai pu assister à l'entretien entre la TS et l'usager.
j'aurais aimé assister à un tel entretien pour suivre le reste de "la prise en charge" et voir jusqu'où elle va.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL, j'ai été amenée à faire de la double écoute du 115, j'ai assisté au staff, et nous sommes partis marauder dans le 13ème arrondissement.
Il serait intéressant d'assister à l'ensemble des pôles ; pôles family par exemple (je n'ai pu écouter que les appels des pôles isolés).
De plus, cela ne permet pas d'assister aux éventuels cours de l'après-midi (parce que quand on arrive chez soi à 7h après une longue nuit, on n'a pas forcément envie de repartir à la fac quelques heures plus tard); et enfin, c'est parfois une vraie galère de prendre les transports en commun si tôt le matin pour aller de banlieue à banlieue.
Au départ, je ne voulais pas du tout assister à cette garde, par manque de motivation, finalement une fois sur place, j'ai appris à découvrir un autre monde, pas celui que je vois tous les jours en sortant du métro.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs.
Nous avons aussi fait un premier entretien d'une mère (80 ans) et de sa fille (50 ans), sans domicile depuis 5 mois, avec une histoire très complexe et j'ai trouvé cela très intéressant de pouvoir assister à l'entretien.
Ensuite j'ai assisté pendant environ 1,5 h à la double-écoute.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
J'ai donc assisté à la réalisation de gestes infirmiers banals, sans grand intérêt.
J'ai même eu l'occasion d'assister à l'appel des pompiers pour une urgence médicale d'un des sans-abris de Romain Rolland.
J'ai assisté à ce deuxième entretien, dans lequel l'usager nous a expliqué qu'il était venu clandestinement en France pour trouver du travail afin de renvoyer de l'argent à sa mère malade en Côte d'Ivoire.
J'ai quand même eu la chance de pouvoir discuter avec deux sdf à l'arrière du camion le temps d'aller à Montrouge, et ils disent des choses intéressantes (leur vision de la médecine, leur vie avant, leur vie de famille), et d'assister à leur bilan (médical et social).
Concernant la nuit avec EMA : Nous assistons à la réunion avec toutes l’équipes et là encore il règne une très bonne ambiance.
Nous avons accompagné des hommes de différentes catégories d'âge à deux centres différents : Montrouge et la Boulangerie, j'ai pu assister à plusieurs évaluations sociales et infirmières: chacun avait une histoire, un espoir ...
En ayant ce suivi au long cours, on assiste parfois à des miracles où certains sortent de la rue.
J'ai assisté à une discussion entre Mr Virgile, a la rue depuis un certain temps déjà, et l'équipe du samu social et ai pu constater leur travail en dehors de 'ramasser les SDF et les amener dans des centres' : conseiller les personnes, les orienter, leur remonter le moral, s'informer de leur état de santé; etc...
Je n'ai pas assisté à une écoute pendant laquelle le Samu refuse une demande mais aux dire du personnel, le manque d'infrastructure et les directives qu'ils reçoivent les obligent à prendre des décisions parfois très dures.
Ensuite, j'ai pu assister au briefing et a une intervention de la MELT (équipe mobile lutte tuberculose) ce qui était assez intéressant.
J'ai ensuite assisté à une double écoute avec une opératrice diplômée en psychologie.
Je ne suis pas convaincue de l'intérêt d'assister à cette réunion pour les étudiants.
C'est aussi l'occasion de créer du lien, au travers de discussions, souvent chaleureuses, parfois crûes, à la mesure d'un environnement violent : il fait moins de 5°, l'alcool est très présent, et finalement peu de SDF auront un lit cette nuit Le hasard de cette garde nous a également emmené dans un hôpital pour y récupérer un patient, l'occasion d'assister aux regards désapprobateurs de mes collègues d'un soir quant aux commentaires déplacés, voir méprisants, des infirmières de garde, pressées de voir ce si gênant patient enfin s'en aller.
Dans un premier temps, j’ai assisté aux appels faits au 115, ce qui m’a surtout frappé au départ est le peu de personnel qui faisait l’écoute au moment de mon arrivée (elles étaient six), je pensais qu’il y aurait une équipe d’au moins 30-40 écoutants.
j'assistait en réalité, à deux heures du matin et en pleine rue à la décompensation d'un état de stress post-traumatique...
Mais en fait, tout d'abord l'équipe est formidable, l'ambiance est géniale (puis j'ai eu de la chance, il refaisait beau, et c'était l'anniversaire du régulateur Philippe et de l'IDE Audrey, donc le gâteau que j'ai ramené était par chance très bien tombé, et j'ai eu la chance d'assister à une petite cérémonie à la fin, vers 5h.
En quelques heures, nous assistons une jeune femme seule à la rue depuis quatre jours et l’installons dans un petit hôtel où elle restera quelques jours ; nous distribuons des gants, des chaussettes, des duvets à des sans-abris qui affrontent cette nuit un froid humide, pénétrant l’enchevêtrement des couches ; à d’autres nous trouvons une place dans un hébergement d’urgence et les y accompagnons.
Je ne livre dans le texte qui suit que mes impressions personnelles qui n'engageront que moi; elles sont le fruit des riches conversations que j'ai eu la chance d'avoir cette nuit et des quelques expériences humaines et organisationnelles auxquelles j'ai assisté. 1.