La garde au SAMU social a globalement été une bonne expérience, j'ai été bien accueillie et tout le monde était prêt à expliquer les choses, pendant la double écoute et pendant la maraude.
Le contact avec la plupart des SDF s'est bien passé, ce sont des gens comme tout le monde, pas des fous (sauf pour certains), ils sont juste juste saouls et perdus pour la plupart.
Tout le monde s'entraide et se soutient, assurant ainsi une bonne humeur nécessaire à mon sens dans l'exercice d'une fonction éprouvante tant physiquement que moralement.
Ce qui m'a marqué c'est l'aide apporté par cet ami qui a su me montrer que tout le monde est prêt à aider ceux dans le besoin.
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit...
En effet pour moi, tout le monde mérite sa nuit dans un lit, et même si le SSP essaie d'être le plus juste et le plus impartial possible, le jugement personnel intervient toujours un peu, et on répond alors qu'il n'y a plus de place pour la nuit à un homme jeune et dans la rue depuis quelques mois pour ensuite dire oui à une femme plus âgée dont la situation de précarité remonte à des années et qui , connaissant le système, arrive très bien à faire du chantage affectif aux écoutants.
Dommage que cette institution manque de moyens et ne peut pas aider tout le monde comme il le faudrait, malgré la volonté des intervenants.
Tout le monde n'a pas envie d'avoir un contact physique avec des SDFs, ni de parler avec eux, et personnellement je l'ai très mal vécu...
Il n'y a que trois places à l'avant donc on est forcément à l'arrière avec les personnes, pour ma part cela s'est bien passé mais je trouve cela un peu délicat car tout le monde le vit différemment et on peut se sentir "coincé" en n'osant pas dire -par respect- que l'on ne préfère pas être à l'arrière..
Obligee de payer un taxi pour rentrer Donc payer pour faire une garde ou on ne vous attends pas où tout le monde fait grise mine et où on se retrouve à 3 femmes pour parler à des sans abris parfois non connu potentiellement dangereux Je ne m'attendais pas à ça et je suis terriblement déçue J'ai bien compris le manque cuisant de moyen mais je m'attendais à une équipe plus chaleureuse et un échange entre professionnel Med et paramédicaux pour faire évoluer l'image qu'on se fait des urgences et medecins et moi à l'inverse du samu social Je suis septique sur l'intérêt de cette garde et sur notre participation Surtout qu'on vous envoie avec une équipe qui maraude dans un quartier où il y a peu de sans abri plutôt que de vous mettre avec une équipe qui maraude dans les quartiers touristiques bondés de sans abri, du coup on voit pas le fond du travail juste le haut de l'iceberg...
Comme de bons amis prenant des nouvelles de tout le monde… C’est cette solidarité et cette convivialité qui m’ont le plus étonnée !
Cet endroit et une petite unité d'hospitalisation avec peu de moyens, 31 lits, 2 infirmiers et 2 aides soignants (quand tout le monde est là).
Je le répète tout le monde autour étaient déçus de leur comportement.
J'ai pu aider tout le monde, c'est tout ce qui compte.
Comme tout le monde a du le souligner, cette garde est évidemment un début d'expérience humaine qui apporte beaucoup, à nous en tant qu'individus pour nous faire prendre conscience de ce qui arrive à certaines personnes à deux pas de chez nous alors que l'on passe quotidiennement devant elles avec indifférence, mais aussi à nous en tant que futurs médecins pour appréhender la relation de ces personnes extrêmement précaires avec l'hôpital.
En premier, la double écoute : des personnes sans logement, ou des familles (qui appellent sur le même standard que tout le monde pendant la nuit) qui demandent s'il y a de la place pour dormir.
La garde passe très rapidement et tout le monde est accueillant.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
L'organisation du 115 est impréssionante, tout le monde a sa tâche, tout est hiérarchisé, régulé et contrôlé.
insistait-elle, du haut de ses 56 ans) a commencé à chanter France Gall pour divertir tout le monde.
De même, la réalité des choses vous frappe en plein fouet quand, pris d'un élan d'observateur qui prend conscience des choses, vous voulez aider tout le monde, tous les mettre à l'abris.
On m'a affecté au camion du 19e/20e arrondissement, et tout le monde s'est levé et est parti vers le hangar.
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
Cette possibilité n'est pas donné à tout le monde.
L'ambiance est joyeuse et la tout le monde fredonne sur la musique qui passe dans les enceintes; c'est parti !
Toute l'équipe a été très chaleureuse, j'étais attendue, j’ai été présentée à tout le monde et ils se sont souvenus de mon prénom.
Tout le monde y passera et y fera la même chose, je ne m'étendrai donc pas.