Rapidement, on se rend compte que n'importe qui peut "basculer" dans cette spirale.
On me réexplique rapidement les différentes missions des équipes mobiles.
Les places en centre d'hébergement sont rapidement prises d’assaut, les places supplémentaires sont discutables avec la coordinatrice.
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
G, face à cette solitude, décide rapidement de quitter le pays pour un avenir meilleur...
Les appels s'enchaînent rapidement ( plus de 1h d'attente pour être mis en relation avec le samu social après avoir appelé le 115), on reçoit beaucoup de personnes habituées recherchant un logement pour la nuit.
Celle d'un premier électrochoc pendant la double écoute lorsque je comprends rapidement la tâche difficile de ces travailleurs qui "choisissent" ceux qui auront une place dans un centre pour la nuit.
On sent donc une réelle volonté de s'attaquer au problème mais rapidement , on comprend qu'une politique qui va privilégier l'urgence " des grands casses" très difficilement réinsérables ,au détriment des "nouveaux sdf" souvent jeunes que la rue n'a pas eu le temps de détruire et qui sont eux facilement réinsérables et qui sans aide passeront rapidement dans l'autre catégorie de "grands casses" est une politique inadaptée.
Leurs équipes font vraiment un travail formidable, et ce avec énormément d'entrain, d'implication et de bonne humeur, et c'était un vrai plaisir d'être si rapidement intégrée dans une équipe toujours ravie de me montrer ou de m'expliquer des choses.
J'ai été rapidement étonné de la proximité de mon équipe avec les personnes de la nuit.
Au niveau de l'accueil, il n'y a rien a dire puisque nous sommes attendus par la coordination qui nous détaille rapidement l'organisation de la nuit et répond à nos questions si il y a besoin.
J'ai eu l'occasion d'entendre (lors de la double écoute au 115), puis de rencontrer des gens, de 20 à 60 ans, parfois possédant des diplômes, qui ont travaillé, et qui ont simplement "tout perdu" rapidement.
J'ai apprécié le temps accordé à chaque personne par l'équipe avec qui j'ai fais la maraude, je m'attendais à ce qu'on donne de quoi manger et qu'on vérifie rapidement la situation sociale et au final on a pu passer parfois presque 1 heure avec les personnes qu'on rencontrait à parler de tout et de rien, d'histoires incroyables qu'ils avaient à nous raconter.
Il s'est réveillé et a parut tout de suite content de voir le SAMU social venir le voir, il nous a rapidement tendu la main pour la serrer.
La double-écoute était très intéressante, bien qu'elle soit passée très rapidement.
Il se fait assez rapidement, le plan grand froid étant lancé, il faut partir le plus vite possible car la nuit va être longue. 21h, début des maraudes.
Mais j'ai été rapidement déçu quand j'ai compris que le SAMU social était plus un taxi que autre chose.
Rapidement, les choses se sont envenimés entre la femme et l'homme, qu'elle présentait comme son "copain", ou son "amoureux". […] Mais c'était aussi très intéressant de voir rapidement comment le SAMU social pouvait intervenir auprès de ce genre de cas très compliqué, et de voir comment ils géraient les situations de crise.
Cette expérience m'a permis de découvrir rapidement les missions du samu social.
C'est en effet avec honte que j'ai écouté l'un deux raconter comment, alors qu'il devait être opéré rapidement d'une tumeur cérébrale, il était parti du service où il était hospitalisé parce qu'il sentait le personnel hostile à son égard, le pointant du doigt à cause de son accoutrement.
Je sentais que les personnes étaient rapidement mises en confiance en notre compagnie.
L'infirmière de l'équipe a alors appelé sa chef pour organiser le lendemain son transfert dans le même hôpital qui l'avait déjà prise en charge, en espérant que les assistantes sociales puissent faire en sorte qu'elle puisse rapidement avoir une prise en charge sociale.
En commençant par la double écoute, ça a rapidement confirmé l'idée que j'avais que si beaucoup de gens appellent au samu social, peu de gens obtiennent une place.
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
J'ai pu rapidement visiter les lieux de ce centre d'hébergement, avec quelques explications de l'IDE, et j'ai trouvé cela génial que ce genre de centre puisse exister, qu'il puisse être gratuit pour ceux qui en ont besoin, et surtout qu'ils soient de grande qualité, avec des repas correctes, un respect de l'intimité, une séparation hommes/femmes, une salle audiovisuelle, des douches/toilettes individuelles, un jardin...
Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue.
La brochure qui m'est donnée est rapidement lue, puis on passe au debriefing avec le coordinateur, qui doit répondre toutes les 30 secondes aux demandes des écoutants et à plusieurs téléphones en même temps.
On m'a fait une place à l’avant du camion, une manière de m’intégrer rapidement dans l'équipe.