Les travailleurs sociaux et infirmières qui travaillent au Samu Social, et même les chauffeurs du camion, sont des gens extraordinaires, que j'aimerais être capable d'imiter plus tard.
Vers 21h la maraude commence, et nous tombons dans les embouteillages parisiens. 1h30 plus tard nous arrivons à peine sur les lieux, une dame d'une vingtaine d'année en situation irrégulière a fait appel au SAMU social s'étant faite violer la nuit dernière dans la rue.
On voit les conditions de vie des gens les plus défavorisés et on peut apprendre (brièvement) à nouer contact avec ces personnes et cela peut nous aider à avoir une approche différente avec ces personnes que l'on pourrait rencontrer plus tard aux urgences par exemple.
J'ai appris plus tard qu'il connait la rue depuis 50 ans et 1 ans qu'il a une place en maison de retraite.
Nous sommes revenus un peu plus tard au centre donc pas de 2e sortie après la pause.
Deux détails seraient cependant selon moi à améliorer, - les places en foyer sont rendues disponibles à partir de 19h15, ce qui signifie que les appels de 18h à 19h se limitent à "j'entends bien votre demande monsieur mais je vous invite à rappeler plus tard..."
J'ai également aidé l'infirmier de mon équipe dans la salle de consultation du foyer, ce qui m'a donné quelques idées sur la possibilité de venir en aide peut être plus tard à ces organisations.
On lui propose de passer la prendre en camion un peu plus tard dans la soirée lorsque la maraude aura commencé.
Les appels consistent à répondre de rappeler plus tard.
Plus tard, quand je serais face à un patient sans abri je lui proposerai d'appeler le 115 en sachant ce qui se passe derrière que ça soit le nombre de demandes (chiffres qui m'ont interpellé 600 familles à la rue à Paris et en moyenne 6 accouchements par jour) et de dispositifs, les types de dispositifs (l'hébergement de nuit, le chapsa, l'hébergement de jour, les distributions de petit déjeuner) et la manière dont se fait la répartition.
J'ai d'ailleurs eu la chance (par hasard) de recevoir un signalement en double écoute, puis d'aller récupérer cette même personne avec le camion plus tard.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
Ça m'a particulièrement frappé quand à 19h15 les trois seules places proposées par le principal centre d'accueil (même s'il y en a eu d'autres plus tard) ont été pourvues en 15 secondes. Et je parle de places acceptables car plus tard dans le camion l'IDE m'a dit "la Boulangerie c'est très dur, si c'est pour un jeune par exemple qui n'est pas dans la rue depuis longtemps, je l'enverrai pas là bas, il serait TRAUMATISÉ, pareil pour un vieux, il se ferait tout voler et il saurait pas se défendre".
pour cela il avait etait admis aux urgences mais etait ressorti 4h plus tard...
Ils m'ont même donné envie de faire partie de l'une de ces équipes et je me suis promis de faire des vacations en tant que médecins plus tard dans les centres d'hébergement.
Cela m'a donné très envie de m'engager dans l'associatif ou de travailler plus tard dans le social ou l'humanitaire.
La seule possibilité du SAMU social est d'encourager les gens à réitérer leur demande plus tard.
Je m'assois derrière (c'est la place des observateurs) mais si j'ai envie je pourrai passer devant plus tard. […] Un coup de fil plus tard une place est trouvée, malheureusement madame ne souhaite pas retourner dans ce centre et préfère encore rester dehors.
J'ai été touchée par certains appels de personnes en détresse pour lesquelles on ne pouvait rien faire par manque de place dans les centres et à qui nous n'avons pas eu d'autre solution que de dire de rappeler le lendemain ou plus tard, c'est à dire de dormir par ses propres moyens dans la rue pour ce soir la.
Cette garde me servira très certainement pour ma façon de pratiquer plus tard en tant que médecin.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Je m'étais présenté à la double écoute à la bonne heure, quelques instants plus tard j’aperçois une autre externe.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
Et plus tard au cours de la soirée, j'ai découvert ces gens, pour beaucoup des femmes en situations irrégulières qui souriaient en montant dans le camion et en me disant qu'elles ne m'avaient jamais vu : étais-je nouvelle ?
Quelques jours plus tard elle se présente aux urgences de la Pitié cette fois-ci, donc le compte-rendu du service d'accueil des urgences conclu « pas d’indication à une dialyse en urgence », alors qu’elle nécessiterait d’être dialysée deux fois par semaine de manière pérenne...
peut être plus tard!