J'ai eu l'impression de perdre mon temps.
Nous avons essayé de le lever mais il n'a pas pu rester debout et a perdu connaissance durant quelques secondes puis vomis une seconde fois.
Mais il parait évident que le passant en question connaissait les deux individus en question, et avait noué avec eux une relation de confiance qui a peut -être permis à cette personne en détresse de ne pas perdre le peu qu'elle avait.
", "j'ai beaucoup de boulot et je perd du temps a venir ici ...".
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
Il préfère dormir dehors plutôt que de courir le risque de le perdre.
Certains problèmes de logistique nous on fait perdre rien que 2 familles sur une nuit parce qu'au moment où la fiche a été transmise au camion le signalement avait déjà été fait depuis un bon moment et comme il pleuvait les familles ont dû trouver une autre solution pour se mettre à l'abri et ont donc dû abandonner le point de rdv de la maraude.
On sentait qu'elle avait clairement perdu le sens de ce qu'elle faisait.
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Ça fait 20 ans qu’il est là, il a perdu sa femme et sa fille. […] Ensuite, il y a eut David et son chien, ancien militaire qui a perdu sa femme.
Il avait perdu toute sa famille lors d'un accident de voiture alors qu'il était le conducteur, il n'a jamais pu se relever de cette épreuve
Quand je suis rentrée chez moi, j'avais un grand sourire et je me disais que je n'avais pas perdu ma nuit
Afin de refaire ses papiers, elle s'est rendue à l'ambassade qui l'a renvoyée vers un commissariat de police pour qu'elle déclare ses papiers perdus.
Errer dans les rues toute la nuit en mobilisant autant de moyens matériels et humains pour au final ne venir en aide qu'à une petite dizaine de sans abris me semble assez faible comme "rendement". 80% du temps est en effet perdu à faire des allers et retours vers le centre d’hébergement avec souvent une seule personne à bord et à marauder dans les rues sans véritable but.
Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF?
Elle était totalement perdue à l’idée de prendre le métro seule, avec son enfant et ses trente six milles valises même après lui avoir écrit le trajet.
Ils font face à des personnes qui ont souvent tout perdu, qu'il faut convaincre de se battre, d'essayer de trouver des solutions.
Ces gens perdent vraiment leur humanité.
Au final, à mesure que la nuit avance, les personnes que l'on rencontre sont de plus en plus alcoolisés et les échanges perdent alors tout intérêt, c'est une sorte de discours de sourd entre des clochards en état d'ébriété sur la voie publique, et nous - un peu comme pendant les gardes aux urgences, mais en moins bien car il n'y a pas le côté médical (suture de plaie ou suivi médical de l'alcoolisation chronique).
Le patient qui m'a le plus marqué c'était un vieux monsieur que nous avons récupéré assis seul sur le pallier d'une porte, perdu.
Entre ceux qui ont perdu un emploi, ceux qui malgré leur travail, ne peuvent payer un logement, dans ce contexte de crise économique où le chomage est croissant ainsi que les prix des logements.
Lors du briefing, on parlait de gens que tous semblaient connaître, sauf moi, ce qui m'a un peu perdue.
Colère aussi lorsqu'on m'explique que les femmes dans la rue doivent perdre leur féminité et le plus souvent se souiller (urines et fécès) pour échapper aux viols récurrents.