Certains exclus remarquables, vivent depuis des dizaines d'années à paris sans aucunes ressources, avec parfois des refuges/cabanes commodes, une appropriation d'un espace public en le leur et aménagement de leur lieu de vie. […] Possibilité de moyens d'interventions et d'aides limitée Enfin, un aspect agréable de la maraude : "redécouvrir" paris de nuit
Nous récupérons une dame au nord de paris qui a réussi à décrocher un bon pour une nuit dans une structure de logement sociale. […] Je continue à regarder les lumières de paris qui défilent à toute vitesse en réfléchissant à ce que je voudrais retirer de cette nuit.
J'ai été confronté à la dureté de la vie dans les rues de paris, et de l'extrême précarité et insalubrité dans laquelle les sdf sont obligés de survivre.
J'ai trouvé que la nuit passé avec le samu social de paris a été utile et je pense qu'il faudrait réitérer ce genre de mission, avec d'autres organismes par exemple.
Celle ci est d ailleurs bien plus importante a paris que dans certains pays dits en voie de developpement.
Cette nuit au SAMU social de PARIS est une expérience singulière.
Pour la "maraude", j'appellerais cela une visite guidée de paris.
La double écoute est tres intéressante, on peut discuter avec le personnel, on voit les différentes structures dont dispose paris pour accueillir les usagers.
Je remercie paris 6 d'avoir organisé cette garde.
J'ai trouvé cette nuit au samu social de paris très enrichissante, notamment parce que je ne connaissais pas auparavant toutes les missions du samu social.
J'ai pu faire le constat assez honteux que travail et logement ne vont pas forcement ensemble en France...( à paris en tout cas).
Après quelques heures au siège du samu social de paris, nous avons marauder dans le 11ème arrondissement principalement, lieu où visiblement il y a beaucoup de SDF dans les rues.
La maraude m'a permis d'entrer en contact avec des sdf, de parler avec eux, cependant j'ai trouvé que nous faisions en fait pas mal le taxi: le nouveau centre la boulangerie nous demandant de leur ammener pas mal personne qui n'était pas du tout aux mêmes endroits de paris et pas sur notre lieu de maraude ce qui n'était pas du tout intéressant car il s'agissait uniquement de les transporter.
Petit bémol pour les gens qui n'habitent pas paris être coincé à ivry à 4h30 jusqu'au premier rer de 5h20 puis avoir une correspondance pour la banlieue...
On voit Paris d'un autre oeil, un oeil tellement différent que l'on se pose par moment pendant la garde si c'est vraiment à paris que l'on se trouve!
Seul point négatif: les horaires, pour ceux qui habitent en banlieue on ne peut pas être lâché à 2 ou 3h dans paris et les 1er rer sont assez tard le matin...;
L'équipe s'est vue attribuer les arrondissements du nord-est de paris.
On n'habite pas tous à Gare de lyon, ni même dans paris intra-muros...
Alors que je m'y rendais à reculons, cette expérience a été enrichissante et je ne regrette pas ma soirée passée dans les rues de paris.
Bon courage à vous et j'espère qu'un jour la ville de paris mettra plus de moyen dans les centre d'accueil et le samu social :)
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
Ensuite, je rejoins une équipe en camion à partir de 21h pour aller marauder dans paris.
Quand on passe sans y faire attention quand on circule dans paris on ne les vois pas mais quand on y prête attention comme lors des maraudes, il y en a partout...
Copie du mail envoyé à samusocial.upmc@gmail.com le 29/03/2011 Bonjour, Je vous écris afin de vous narrer ce qui m'a marqué au cours de ma garde au samu social de paris.
Bref une visite de paris by night pas comme les autres, c'était bien!!
Puis petite réunion des membres des équipes mobiles avec répartition des arrondissements de paris.
Le reste de la nuit nous avons "maraudé": c'est à dire déambuler en camion bien polluant dans paris dans l'attente d'un appel du central ou à la recherche d'une personne "vraiment très mal".
Ce qui m'a surement le plus marqué c'est la détresse et le désarroi des personnes qui appelaient le 115, notamment celui qui m'a le plus touché est un jeune adolescent qui a appelé qui venait d'arriver seul sur paris, sans logement ni connaissance, et qui semblait désorienté.