On peut aussi se rendre compte de la violence de la rue, de nombreuses personnes se font agressées pour quelques sous ou un lieu pour dormir.
Je suis très marqué de la pauvreté et de la violence de la ville où j'habite (Paris) : SDF, prostitué, quartiers très défavorisés.
Cette expérience était très enrichissante tout comme les doubles appels SOS amitié et le centre d'écoute pour les personnes victimes de violences sexuelles.
Social : violences subis par les enfants handicapés en Russie, pas de prise en charge, exclusion sociale de la famille. HDM et Examen social Famille ayant fui la Russie pour causes de violences subies par deux de leurs enfants handicapés. […] Conclusion : Famille de migrant Russes ayant fuis violences physiques et sociale envers leur 2 enfants handicapés et eux même.
Vous êtes les redresseurs de tord de ceux dont la violence a étouffé les pleurs.
Une autre personne était une femme arrivée en France assez récemment ayant subit des violences puis ayant été jetée à la rue part sa famille, et en état de choc et de détresse psychologique, qui nous a motivé à l'accompagner aux urgences.
Avant de m'y rendre, j'étais quasi persuadée de passer une nuit "dans la violence de la rue" et j'appréhendais de me faire insulter et maltraiter.
Les équipes peuvent aussi être confrontées à la violence et devoir faire preuve de fermeté face aux personnes demandeuses.
On peut difficilement imaginer ce que vivent ces personnes tous les jours ( entre le froid,la violence de leur situation) et le fait d'entrer dans leur intimité ne serait ce qu'une nuit nous oblige à beaucoup d'humilité .
Celui d'une femme fuyant un mari violent de l'âge de son grand père en Mauritanie, et qui, arrivée il y a une semaine à Paris, ne connaissait personne et avait des séquelles de violences physiques et sexuelles.
On découvre aussi l'existence de violences dans certains centres d'hébergements, laissant peu serein.
Cette nuit au Samu sociale m'a été très bénéfique dans le sens qu'elle m'a permis de prendre réellement conscience des difficultés que rencontrent les sans-abris dans leur quotidien, que ce soit la violence, les vols ou les problèmes pour trouver un hébergement pour la nuit.
Certaines situations rencontrées sont dramatiques (notamment situations de migrants fuyant les violences de leur pays et arrivant en France sans rien) et m'y confronter en vrai m'a fait prendre conscience de la réalité du quotidien de ces personnes et de leur courage, bien plus que lorsqu'on aborde le sujet à la télévision ou dans les journaux.
Le contact à été très difficile au début : menace, violence et agressivité.
J'ai constaté les moyens et l'utilité du samu social mais également ses limites avec un cas qui m'a particulièrement marqué: nous avons eu vers 3h un signalement concernant un couple, une femme handicapée en fauteuil roulant dépendante, ne pouvant faire ses transferts ou sa toilette seule et son compagnon très autoritaire à la limite de la violence.
Après cela, nous avons apporté de l'aide à plusieurs SDF en leur offrant des boissons chaudes ainsi qu'un hébergement pour la nuit dont une famille constituée d'une mère et de son enfant qui m'ont particulièrement touchée par leur courage malgré toutes les violences qu'elles ont pu subir durant leur parcours migratoire et leurs nombreux rendez-vous médicaux en conséquence de celles-ci.
J’ai donc eu un aperçu de la violence que les femmes encouraient dans la rue. Une violence qui est réelle et brutale.
Il y a eu une dame qui, à la suite de violences conjugales, pour fuir, s'est retrouvée à la rue.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
J'ai réellement réalisé la violence qui pouvait sévir dans la rue, et le danger qu'une nuit dehors représentait pour ceux qui y sont contraints… Pour ma part j'avoue que la maraude m'a ensuite réconciliée avec la nuit : l'équipe était d'une part formidable, mais également les personnes de qui nous allions à la rencontre : je redoutais des insultes, de la violence, or nous étions souvent accueillis avec des sourires et des paroles sympathiques.
La première chose marquante est le refus de certaines personnes et la violence des propos de certains.
J'ignorais à quel point les conditions étaient difficiles dans la rue et à quel point également les femmes seules dans la rue étaient exposées à des violences inimaginables .
La double écoute était très intéressante, ça m'a permis de voir à quel genre de situations les gens doivent faire face (expulsions du jour au lendemain, fuite de la violence, misère...).
J'ai vu beaucoup de côtés que je ne n'imaginais pas aussi fréquent lorsque l'on vit dehors notamment la violence, les vols, les agressions sexuelles envers et entre les sdf.
Les médias nous montrent la violence, les armes, les morts, qui bien sur existent mais les sans domiciles, les réfugiés, les exilés, les familles qui vivent dans la rue, on n'en parle pas assez, et surtout on s'en fait une fausse idée. […] La misère, la guerre, la violence, la pauvreté ?
Le plus souvent les clichés sur les "clochards" associent violence, alcool, puanteur et paresse.
Au premier abord j'avais des appréhensions quant au contact avec les personnes que nous allions voir, qui pour moi ne voulaient pas forcément être aidées Finalement en étant entourée d'une équipe qui a l'habitude on comprend vite que l'important c'est le respect de l'autre, qui qu'il soit, et c'est une valeur fondamentale à notre exercice médical Deux situations m'ont marquée : Une femme qui ne voulait pas qu'on l'aide et qui visiblement avait un peu peur de nous; en discutant avec l'équipe on se rend compte que c'est assez fréquent qu'elles refusent de l'aide du fait qu'elles subissent énormément de violences dans la rue et sont donc fermées sur elles-mêmes.