D'autres, plus méticuleux, s'étaient improvisés une maison dans une cabine téléphonique, reliquat d'un ancien temps balayé par l'iphone, mobilier urbain uniquement utilisé de nos jours par ces addictes du numéro 115. Je n'ai croisé personne, pas vraiment ; juste des inconnus qui n'ont plus de fonctions dans la société sinon celui de la figuration mendiante, tel ce mobilier urbain que vous et moi n'utilisons plus ; une cabine téléphonique, une fontaine dont l'eau, gelée, ne coule plus depuis les mois d'été.
Et bien des fois des situations téléphonique difficile. la barrière de la langue passe encore ( système de traduction téléphonique avec un service dédié), ce sont les accents de la langue qui sont le plus difficile.
En première partie de nuit, nous allions aux adresses indiquées suite aux coups de fil téléphoniques de la régulation : nous avons amené plusieurs sans abris dans des centres d'hébergement et juste parlé avec d'autres qui souhaitaient rester dans la rue.
Bonne expérience, que ce soit l'écoute téléphonique (travail difficile que de parler avec des gens peu/pas francophones, à longueur de journée) ou la maraude.
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait d'être expulsée du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.
Il s'en est suivit une permanence téléphonique ou j'ai pu prendre conscience de la diversité des missions et des problèmes rencontrées (prise en charge de familles, touriste étranger détroussé, SDF de longue date...)
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait de se faire expulser du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.
L'appel téléphonique, c'est une initiative de la personne elle-même en difficulté.
Les appels au centre téléphonique m'ont énormément touchés.
Le professionalisme dans l'organisation des prises d'appel et dans les conversations téléphoniques des agents prenant les appels ainsi que leur sollicitude pour les appelants m'a particulièrement marqué.
Là j'ai été surprise d'apprendre que les mairies de paris enlevaient de plus en plus les cabines téléphoniques alors qu'elles sont souvent le seul moyen pour eux de joindre le 115.
Ce contact qu'il soit téléphonique ou dans la rue passe par un dialogue mettant en relation la personne marginalisée avec la société.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale.
Des sans-abri venaient à notre rencontre parfois pour demander un hébergement pour la nuit, car elles n'arrivaient pas à joindre le 115 du fait d'une saturation téléphonique en période hivernale.
Un homme qui n'avait pas de téléphone portable et regrettait que les cabines téléphoniques parisiennes soient peu à peu toutes supprimées; on lui a appris que la raison pour laquelle elles étaient supprimées justement, c'était pour empêcher les sans abri de dormir dedans...
Au début, un monsieur se sentait ennuyer et puis petit à petit il s’est mis à discuter du type de radio qu’il écoutait, des centres où il avait déjà été… Nous avons aussi été voir une dame avec des problème de santé, j’ai vu l’accueil dans un centre, la visite avec l’infirmière et le choix d’aller aux urgences suite à une consultation téléphonique avec un médecin en relation avec les équipes mobiles.
La garde a commencé par les appels téléphoniques au 115.
Enfin, et peut-être le plus marquant fut le dévouement des équipes qui maraudent la nuit, des personnes qui font l’accueil téléphonique du 115, autant que ceux qui accueillent les sans-abris dans les centres d’hébergement.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille.
Tout d’abord, au moment de la double écoute téléphonique du 115, j’ai été très surprise que ce numéro soit en permanence saturé d’appels !
Alors que j'imaginais ce système dépersonnalisé, j'ai été étonnée de remarquer combien les opérateurs téléphoniques connaissaient les personnes qui appellent régulièrement pour des places dans les foyers.
Après la rencontre avec les professionnels du SAMU (très accueillant), l'écoute téléphonique du 115 avec N., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi.
Cette organisation permet à l'étudiant de bien comprendre le fonctionnement du 115: attribution de logements pour la nuit via les appels téléphoniques, rdv avec certains appelants lors de la première maraude de la nuit etc...
.), et comment ne pas s'étonner ensuite de l'embouteillage téléphonique à ces horaires-là ??? […] Je vous remercie donc de ne pas le compter dans les trois fautes d'orthographe réglementaires...), 26 euro donc par ¼ d'heure d'interprétariat téléphonique, et chaque première minute de quart d'heure entamée est due, m'a-t-on expliqué.
Cette femme se sentait très fatiguée et très faible lors de son appel téléphonique.
Conséquences : la file d’attente téléphonique s’étire dans des proportions déraisonnables, et les chanceux - comme les places - se comptent au compte-gouttes.
Tout commence par l'arrivée dans le centre d'appel à 18h, dans un grand bureau où l'on peut deviner la frénésie des appels pendant la journée; 31 lignes téléphoniques rien que dans ce centre, c'est énorme comparé aux centres d'écoute de SOS amitié ou le CFCV...