Ça a enlevé certains préjugés que j'avais et je pense que ça peut nous aider dans notre pratique actuelle et future pour ne pas catégoriser et juger ces personnes.
J'ai vraiment apprécié cette garde et je pense que cela fait partie intégrante de notre formation puisqu'on prend conscience de la misère dans laquelle certaines personnes peuvent se trouver ce qui me parait très utile puisque dans la pratique clinique on rencontre beaucoup de personnes ayant des problèmes sociaux !
L'expérience de cette garde au Samu Social est très intéressante et nous permet de mieux appréhender le travail du 115, ce qui nous sera éventuellement utile pour notre pratique future.
De plus, j’ai appris pour ma pratique future que des lits d’aval d’hospitalisation ( les LIHSS ) existent pour les SDF qui ne peuvent pas bénéficier d’une infirmière à domicile (pour les pansements ou des injections de Lovenox après une opération par exemple).
Il est très intéressant de savoir comment se passe vraiment les interventions du 115 (aussi bien téléphoniques que pratiques), et je trouve leurs missions honorables.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé.
Même si sur le plan de la "médecine pure" cette garde au SAMU Social s'est avéré inexistant dans mon cas, je pense que cette garde est utile ne serait-ce que pour "garder les pieds sur terre" dans le reste de nos études puis dans notre pratique future.
A côté de ça pour la pratique médicale ça permet je pense une meilleure entente future entre médecin et le SAMU social notamment dans le cadre des urgences.
Je pense qu'en tant que futur soignant cette double écoute est très enrichissante aussi bien d'un point de vue pratique ( je ne connaissais pas avant cette garde le 115 ) que humain (cela m'a permis de mieux comprendre les personnes qui se rendent aux Urgences pour trouver un abris pour dormir ) .
Malgré les aprioris que j'avais sur cette garde (plus sociale que médicale) j'ai trouvé que cela apportait un réel plus, pas tant pour la pratique médicale en elle même mais surtout dans la relation a l'humain, en particulier lorsque cela touche des personnes défavorisées socialement et financièrement.
Et j'espère plus tard, dans ma pratique médicale, ne jamais oublier de prendre le temps d'écouter et de regarder chacun "comme des personnes".
Au final une bonne expèrience , utile je pense pour la pratique clinique de chacun.
Seul point négatif : l'horaire de fin, le SAMU peut vous poser a Paris vers 3h du matin et quand on habite pas Paris c'est pas très pratique !
Selon moi, cette première expérience au samu social est très enrichissante et utile pour notre pratique future de médecin notamment aux urgences où les sans abris sont nombreux.
J'ai donc passé une très mauvaise soirée, à quelques jours des partiels, entre deux gardes de réanimation, avec l'impression de perdre mon temps comme rarement (ah si, peut être lors des autres partenariats "exceptionnels" type samu75, SIS, tabac info service), puisque je n'ai rien appris qui puisse servir à ma pratique médicale, que je n'ai été d'aucune utilité, que je n'ai pas été rémunéré (cela dit je préfère qu'on supprime cette garde plutôt que de nous faire l'honneur de nous rétribuer par 20 euros).
On n'a pas le même regard en étant avec l'équipe du SAMU social et je pense que tout soignant devrait participer à une maraude au moins une fois dans leur vie afin de pouvoir adapter leurs pratiques et changer leurs a priori.
Le seul moment gênant a été quand j'ai sorti mon smartphone pour lui montrer une photo, et qu'elle a dit " ah oui c'est pratique c'est trucs quand même..."
Cependant en pratique on se rend vite compte de la difficulté de leur mission, dûe d'une part à l'absence de moyen et aussi à d'autres problèmes, telle que la barrière de la langue.
Le parallèle d'ailleurs peut être largement fait avec l'hôpital où l'on doit s'efforcer de ne pas seulement soigner des pathologies mais des malades (ce qui n'est pas toujours évident en pratique).
en résumé j'ai ressenti plus d'aide dans les principes de l'association et de ce qu'on m'avait dit à propos de cette garde que dans la pratique de celle ci.
L'écoute est essentielle, et l'équipe la pratique avec tendresse et beaucoup de bonté.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
Mais en fait, on ne nous présente quasiment pas le Samu Social en dehors de l'aspect pratique de la garde (horaires, lieux, déroulement...) et je pense qu'inconsciemment, j'avais beaucoup d'à priori à ce sujet.
Pour conclure, je pense que j'avais besoin de cette expérience pour accueillir ce public en tant que professionnel de santé dans ma pratique future.
Dans l'ensemble c'est vraiment une expérience très enrichissante sur le plan humain et qui nous servira sur le plan professionnel dans notre futur pratique médicale
Sur le plan pratique, j'ai été très bien accueilli.
Un regard qui devrait être conditionnel à notre pratique. […] Il est vrai que nous pénétrons moins loin dans l'intimité des malades mais cette problématique se rapproche à mon sens de notre pratique là encore. 2.2 Un sentiment de frustration Les aberrations sont nombreuses et créent un sentiment de révolte à chaque fois: un traiteur a voulu donner les excédents frais de la journée aux Samu Social.