Je n'entends pas par là blâmer notre modèle de société, conscient que certains SDF préfèrent parfois rester dans la rue et que d'autres, pour des raisons de maladie mentales évoluées ont une propension pathologique à revenir dans l'instabilité même s'ils sont accompagnées et aidés à avoir une vie stable.
En effet, la veille ils avaient fui l'un des centres d'hébergement car ils avaient eu peur et avaient préféré dormir dans une bouche de métro.
Ce que l'on remarque c'est que tout de même certaines personnes préfèrent rester dehors, alors même que l'on leur propose une place pour dormir..
La double-écoute était intéressante mais j'ai préféré la maraude.
J'ai préféré aller en maraude meme si la double écoute était intéressante.
Pourtant la femme aurait pu ne plus vivre dehors mais par amour pour son mari, elle préférait rester à ses cotés, le soutenir dans ces moments.
Je suis par contre scandalisé de la manière dont les foyers pour sans abris sont tenu, pas de sécurité, c'est sale, parfois il y a même des rats et je comprends pourquoi beaucoup d'entre eux préfère la rue à des conditions insalubres de vie où on dirait plutôt une foire qu'un endroit pour se réfugier au chaud!
La rencontre que j'ai préféré à été celle d'une femme qui nous avait appelé pour refaire un pansement à la jambe, ce que l'infirmier a fait dans un arrêt de bus à 3 h du matin pendant que je lui tenait la jambe, en faisant fi de toutes les consignes d'asepsie durement apprises à l'hôpital ce qui était au final plus gratifiant et peut-être même un peu libérateur.
J'ai pu entrevoir les difficultés liées au manque de moyens à disposition du samu social (pas assez de places d'hébergement), à l'organisation du "système administratif" trop rigide, trop "catégorisant" qui peut être perçu comme menaçant voire "absorbant" pour certains exclus de la société qui, très au fait du fonctionnement des maraudes, préfèrent souvent s'en détourner au profil de leur indépendance et leur réseau propre, alors même que la mission et le dévouement des personnes travaillant en garde au samu social sont dirigés vers un seul but : l'aide inconditionnelle (en dehors de tout statut) et la réintégration du lien social et sociétal.
J'ai donc passé une très mauvaise soirée, à quelques jours des partiels, entre deux gardes de réanimation, avec l'impression de perdre mon temps comme rarement (ah si, peut être lors des autres partenariats "exceptionnels" type samu75, SIS, tabac info service), puisque je n'ai rien appris qui puisse servir à ma pratique médicale, que je n'ai été d'aucune utilité, que je n'ai pas été rémunéré (cela dit je préfère qu'on supprime cette garde plutôt que de nous faire l'honneur de nous rétribuer par 20 euros).
En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Pour ma part je ne pense pas en être à la hauteur, je ne trouve pas assez de tolérance pour sourire à un père de famille roms qui préfère laisser sa femme(enceinte) et sa fille de 2 ans et demi dormir sur un trottoir par -1 degrés alors qu'ils ont une place d’hébergement dans les Yvelines, parce que la manche sur Paris lui rapporte plus par la présence d'une femme enceinte et d'un enfant en bas age ...
Il n'y a que trois places à l'avant donc on est forcément à l'arrière avec les personnes, pour ma part cela s'est bien passé mais je trouve cela un peu délicat car tout le monde le vit différemment et on peut se sentir "coincé" en n'osant pas dire -par respect- que l'on ne préfère pas être à l'arrière..
Oui, je suis heureux d'avoir aidé pendant une nuit et d'avoir écouté des personnes en détresse, mais je préfère le faire à l'hôpital, comme tout les jours.
Il préfère dormir dehors plutôt que de courir le risque de le perdre.
Chemin très périlleux pour ce monsieur, aveugle : sa chambre qui se situe en haut d'un escalier dangereux ; si bien que l'on apprend que ce monsieur préfère parfois dormir dans le local à poubelles au rez-de-chaussée.
Il y avait aussi cet homme à qui ont avait volé chaussures et couverture qui surement par méfiance a préférer rester dormir dans la gare.
Cet épisode m'a choqué car je ne comprenais pas la réaction de cet homme qui refusait une place au chaud et préférait retourner dans la rue pour dormir.
Un coup de fil plus tard une place est trouvée, malheureusement madame ne souhaite pas retourner dans ce centre et préfère encore rester dehors.
Ils nous expliquent qu'il leur est impossible d'y dormir et qu'ils préfèrent souvent rester dans la rue.
Après ça, il préfère encore mourir ou aller en prison que de rester dans la rue (en prison au moins, il dormira au chaud et mangera trois fois par jour).
Il m'a même semblé que bien souvent, ils préféraient notre écoute aux soupes, clopes et couvertures qu'on pouvait leur apporter.
ou car ils préfèrent gagner du temps à faire la manche (les familles de roumains avec les petits enfants sur les matelas)… - On pourrait faire 1000 fois mieux avec le même budget ==> j’aimerais pouvoir lancer un grand audit de tout cela avec Martin Hirsch ?
ou car ils préfèrent gagner du temps à faire la manche (les familles de roumains avec les petits enfants sur les matelas)… - On pourrait faire 1000 fois mieux avec le même budget ==> j’aimerais pouvoir lancer un grand audit de tout cela avec Martin Hirsch ?
Je parle non seulement de la misère des personnes dans la rue mais également de la misère du SAMU Social pour trouver des places d'hébergement, qui sont à la fois extrêmement limitées et pas forcément adaptées (beaucoup préfèrent dormir dans la rue que dans ces foyers insalubres et parfois dangereux : bagarres, vols ...).
C'est ainsi que certains SDF refusent une possible place dans la fameuse Boulangerie, et préfèrent dormir dans la rue.
Dès qu'on leur annonce ces lieux, ils paraissent désillusionnés, certains refusent même et préfèrent rester dans la rue.