Il rend compte de la réalité de la vie dans lequel on vit. […] La nuit de maraude nous fait rentrer dans la vie de ces SDF un peu plus en profondeur, discuter avec eux et apprendre comment ils s'en retrouver là. Cela m'a touché, une nuit furtive qui casse avec le quotidien, et puis on revient à notre vie en recroisant des SDF dans la rue mais les regardant p-e d'une autre façon.
Il me semble que cette expérience est intéressante, tant d'un point de vu humain, dans le cadre de notre vie personnelle, mais aussi dans le cadre de notre futur activité professionnelle. La problématique notamment de s'adapter au mode de vie de nos futurs patients...
J'ai vécu cette nuit là une expérience enrichissante me faisant prendre connaissance de la rudesse des nuits d'hiver vécues dans la rue et des difficultés inhérentes à la vie sans domicile, concernant notamment l'hygiène, l'hostilité des conditions climatiques, la perte de tout confort, ou plus simplement l'aliénation liée à la vie en solitude et en totale autonomie, la subsistance au jour le jour.
J'ai choisi de raconter ma première rencontre avec un SDF lors de ma garde : il s'appelait Patrick et était dans la rue depuis 10 ans; j étais déjà passée devant son lieu de vie plusieurs fois : j'ai été surprise de la facilité avec laquelle l'équipe à pris contact avec lui et de la gentillesse de leur contact. […] J'avais oublié que les personnes SDF avaient une vie avant la rue...
Ce fut une expérience enrichissante, utile pour la suite à la fois de nos études et de notre vie de citoyen. Cette expérience m'as permis de me rendre compte du nombre de personne en difficulté dans les rues de Paris, qui n'attendent qu'une main tendue pour tenter de retrouver une vie "normal".
Cela nous ouvre les yeux sur la réalité de la vie que mènent des familles étrangères qui arrivent en France. Aussi, cela a permis d'avoir un contact avec des gens que l'ont ignorent dans la vie de tous les jours.
En effet, en nous amenant à découvrir la vie des sans-abris cela nous force à sortir de notre zone de confort pour aller à la rencontre de l'autre et faire preuve d'empathie. J'ai eu conte de parcours de vie que je n'aurais jamais soupsonné et cela m'a encore une fois rappelé que les apriori sont vains et j'espère pouvoir utiliser cet enrichissement dans ma pratique médicale.
Elle permet de se rendre compte de la vie de ces personnes, de se dire qu'en fin de compte, on est pas du tout à plaindre et que quelque chose d'insignifiant pour nous peut leur changer la vie.
Cela permet de comprendre aussi comment l'ont peut avoir des situations medicales aussi désastreuses par la suite aux vues des conditions de vie de ces personnes qui se désinterressent totalement de leur santé dans ce cadre de vie difficile.
Un regard un peu plus éduqué et empathique sur les émigrés, leur parcours et leurs conditions d'accueil et de vie en France. Une réhumanisation des sdf, un pont timide, fragile mais dont je me souviendrai toute ma vie construit entre leur monde et le mien.
bonne expérience humaine permet une introspection d'une durée d'une nuit dans la vie de ses personnes bel esprit d'équipe
Stage très intéressant car ils nous plongent dans la vie de ces gens que l'on voit tous les jours sans connaître. […] Permet aussi d'apercevoir la vie en foyer avec ses avantages et inconvénients.
Cet appel m'a particulièrement marqué, il montre la détresse psychologique majeure de cette femme qui doit vivre sa grossesse sans lieu de vie fixe, dans des conditions de vie difficile qu'aucune femme ne devrait subir.
Cette nuit m a fait réaliser la dureté de la vie dans la rue.
C'est même un choix de vie pour certains, ce qui me parraissait et me parait encore contre intuitif. Cette nuit m'a éclairci sur certains points, il fallait faire cette nuit au moins une fois dans sa vie.
Très bonne expérience de vie, qui nous apporte beaucoup en tant que futur médecin.
., une personne sans abri bien connu par les maraudeurs, qui chantait à tue tête en allant vers sa place de foyer pérenne, ainsi que du premier contact avec un autre sans abri qui nous a raconté toute sa vie et qui, avant de se faire soigner les pieds, est allé se doucher et se préparer et est revenu tel une rockstar avec des cheveux tout brossé. Ou encore la rencontre avec G., dont le lieu de vie était à deux pas de chez moi mais que je n'avais jamais remarqué. Même si on est loin d'un système suffisant pour toutes les demandes d'hébergement, j'ai pu voir toutes ces personnes dévouées et toutes ces vies trop oubliées.
Garde du Samu social très intéressante, à faire impérativement au moins une fois dans sa vie pour découvrir ce que vivent les personnes en difficulté sociale, que l'on ne croise pas forcément au cours de nos stages ou pour lesquelles ça ne se voit pas. Se confronter à la misère sociale et à l'injustice pour mieux réaliser les difficultés de la vie pour certains et donc mieux les prendre en charge dans l'avenir, en restant patient et compréhensif.
Si on veut vraiment leur parler on peut très bien le faire sur leur lieux de vie, quand le camion s'arrête ou quand on arrive au foyer.
J'ai rencontré des personnes qui certes étaient alcoolisées pour la plupart mais qui avaient une vie sociale,des périodes de travail,des formes de revenus,une connaissance de l'actualité,un cercle d'amis et une famille souvent présente,de la gentillesse,de l'humour et surtout une grande force de vie. Le tableau de la vie parisienne la nuit était assez particulier vu du camion,entre les fêtards totalement ivres qui déambulent dans les rues,les bobo qui sirotent un dernier verre en terrasse et les sdf qui essayent de commencer leur nuit,on peut voir que les plus à blâmer ne sont pas ceux qu'on peut penser au premier abord. J'ai aussi constaté que les démarches à faire pour se sortir de la rue ne sont pas si faciles et que ce n'est pas forcément juste un choix ou un abandon de vie mais surtout une accumulation de difficultés et un engrenage assez rapide. Je ressors de cette garde avec une autre vision des sdf,une meilleure compréhension et moins de préjugés mais sans la casquette du samu je ne pense pas que je ferai un pas vers eux,mais dans ma vie de futur médecin j'essaierai de respecter au mieux le travail du samu social et je tacherai de voir le sdf comme un patient comme les autres et non pas juste comme un homme alcoolisé "qui l'a bien cherché".
J'ai trouvé que la garde au SAMU social était une expérience très enrichissante qui nous sort de notre confort et de la vision que nous pouvons avoir des Sans domiciles fixes dans la vie de tous les jours. […] Ce qui m'a énormément marqué, c'est le fait que c'est personne on parfois tout perdu et que leur vie antérieure n'était peut être par si éloignée de la notre.
J'ai aussi pris conscience du danger que courent les femmes dans la rue, et les répercussions de ces dangers sur leur mode de vie (elles dorment dans des lieux passants, après avoir été chassé de leur espace). J'ai aussi, je pense, acquis une conscience sociale fondée sur le réel plutôt que sur les histoires lues dans les journaux (personnes isolées venant en France pour envoyer de l'argent à leurs familles et exploitées par des patrons sans scrupules, histoires de vie et d'abandons familiaux dramatiques, etc...).
On pouvait lire sur leurs visages la tristesse, les stigmates de cette vie à part mais ils savaient nous remercier juste avec leur regard quand ils pouvaient boire une soupe chaude et manger quelque chose. L'un d'eux nous a dit des mots qui je pense résume bien leur vie à tous: "La Rue m'a pris autant qu'elle m'a appris".
Des histoires, des rires, de la vie. […] L'amitié, l'amour, la vie, l'entraide, les errueurs, les enervements, les tristesses sont dans tous les mondes.
J'ai beaucoup appris durant cette courte nuit sur les différentes façons ressentir sa vie dans la rue, certains sont dépassés par la situation qui s'est abattue sur eux trop rapidement, d'autre au contraire sont résignés et aiment leur vie dans la rue qu'ils ne voient pas comme un épisode transitoire.
C'est ça, "la vie" ? Je n'ai pas de vie. ".
C'était encore en plein hiver et même s'il n'était pas bien rude cette année , les conditions de vie dehors en pleine nuit ne faisait envie à personne. […] Toutefois une légère frustration en sachant que le lendemain il faudrait tout recommencer à zéro, mais au moins une nuit un peu moins difficile dans une vie...
Véritable expérience humaine qui permet une prise de conscience sur la vie des plus démunis.
Des histoires variées des parcours de vie malheureux et emouvant.
J ai trouvé cette nuit très enrichissante, une première approche pour moi de la vie associative et aide sociale.
C était également intéressant pour connaitre de plus prés les conditions de vie de ces personnes que l'ont peut retrouver aux urgences ou dans n'importe quel autre service.
Rencontrer ces personnes en difficultés dans leur cadre de vie est une réelle plus-value à notre vécu à l'hôpital.
Elle nous permet de voir les conditions de vie de ce qui souvent deviendront nos patients.
Il permet de découvrir le travail du SAMU social et la vie des SDF à Paris.
On a pu visiter un centre d'hébergement ce a permit de mieux se rendre compte des conditions de vie.
J'ai beaucoup appris sur les sdf, sur comment on pouvait les aider, les differentes difficultés qu'ils pouvaient rencontrer au cours de leurs vies, comment ils se retrouvaient dans cette situation.
C'etait une expérience intéressante, une nuit froide et pluvieuse à l'approche de Noël, donc c'est une bonne expérience de vie en cette période de fête.
C'etait une expérience intéressante, une nuit froide et pluvieuse à l'approche de Noël, donc c'est une bonne expérience de vie en cette période de fête.
Permet de mesurer les conséquences de la vie dans la rue.
J'ai beaucoup aimé cette nuit, elle m'a fait découvrir un monde inconnu de la vie parisienne et j'ai aussi été très touchée par la volonté et le courage des travailleurs sociaux, infirmières et conducteurs au sein de l'association.
Mais ça permet de connaitre un peu l'organisation de la vie des sans abris sur Paris.
C’etait la première fois que j’ai pu avoir une conversation avec un sdf, connaitre sa vie, ce qu’il l’a amener dans la rue.
Expérience importante dans la vie médicale d'un étudiant en médecine.
Il y a aussi sa fille, placée en banlieue non loin d'ici, l'homme de sa vie qui est quelque part, l'homme de sa vie qu'elle n'a pas revu depuis longtemps, trop longtemps déjà.
Je trouve que cette garde nous permet de nous rendre vraiment compte des conditions de vie de ces patients, pour lesquels nous nous contentons souvent uniquement de l'aspect médical.
Elle permet de prendre conscience des conditions de vie de personnes vivant dans la rue, de se rendre compte des personnes concernées.
J'ai pu visiter le centre Romain Rolland et voir à quoi ressemblent les chambres et les lieux de vie, le cabinet du médecin, c'était très intéressant. Le fait de serrer la main à toutes les personnes que nous rencontrions m'a tout d'abord un peu surprise, c'est quelque chose que je fais rarement dans la vie courante, et qui peut faire un peu peur au départ, quand ce sont des personnes à la rue et que nous arrivons avec nos préjugés.
, mais l'équipe m'a expliqué que parfois il ne faut pas être trop intrusif dans la vie des gens, ce qui est très compréhensible finalement. […] Je n'ai malheureusement pas vu d'autres centres, j'aurai aimé voir les dortoirs de 100 lits pour me rendre un peu plus compte des conditions de vie. Je pense que toutes personnes devrait passer au moins une nuit au SAMU SOCIAL, quel que soit l'âge, quelle que soit la profession et le milieu de vie, cela changerait beaucoup des mentalités actuelles.
Cette garde au samu social est une belle expérience qui permet de se familiariser avec Les conditions de vie dans la rue.
Elle permet de prendre conscience de la difficulté des conditions de vie de certains citoyens.
On comprend pourquoi ils ne veulent 0as tous retournez a leur ancienne vie (nouveaux amis , quartirr , etc)
Je pense que la garde au SAMU sociale est très importante car ceci nous permet de voir réellement les conditions de vie des personnes sans domicile fixe.
Donc cette garde m'a beaucoup appris sur la gestion et la vie des SDF.
Ne connaissant les samu social que de nom j'ai pu découvrir son fonctionnement de l'intérieur et en apprendre un peu plus sur la vie dans la rue.
J'ai pu discuter avec des personnes sans-abris, comprendre leur parcours, leurs difficultés alors que dans la vie de tous les jours notre attitude envers elles est plutôt l'indifférence.
Au cours de notre vie professionelle nous serons amené à traiter des patients en difficulté sociale et cette maraude permet de voir leur quotidien.
Cette garde au samu social m’a permis de voir les gens dans le besoin, la nécessité de les aider chaque jour de notre vie.
C'est bien sûr intéressant professionnellement, cela permet de mieux comprendre le mode de vie des SDF, leur prise en charge sanitaire, les problématiques liées à l'immigration clandestine aussi. […] Les seuls bémols sont la nourriture et peut-être aussi l'absence de données épidémiologiques et sociologiques concernant les SDF (prévalence de troubles psychiatriques, données démographiques, espérance de vie...) dans le livret d'accueil de la garde.
Elle nous sensibilise à la difficulté de la vie des SDF pour trouver un endroit où dormir, se nourrir J'ai aimé être en leur contact pour leur tenir compagnie et leur apporter un peu de soutien Je pense que c'est tres bénéfique pour savoir comment les recevoir par exemple quand ils viennent aux urgences et pour ne pas avoir un jugement négatif au premier abord
C'est une belle leçon de vie.
Cette nuit là j'ai appris beaucoup d'éléments sur la vie d'infirmiers et d'assistantes sociales travaillant de nuit.
Cela nous donne un aperçu de la vie d'un SDF et des moyens dont on dispose pour les aider.
Les sans-abris sont souvent des habitués qui parlent sans filtre de leur vie et de leurs angoisses.
Ça m'a ouvert les yeux sur une structure organisée qui tend à rendre la vie plus agréable à ceux qui se trouvent à la rue, isolés.
J'ai rencontré des femmes et des hommes avec une étonnante gentillesse, honnêteté, et intelligence contrastant avec une situation social et professionnel précaire qui s'expliquait le plus souvent par les aléas de la vie.
J'imaginais des personnes beaucoup plus en détresse mais une majeure partie d'entre eux semble s'être en réalité très bien "adaptée" à leurs conditions de vie.
Pendant cette nuit certains de mes préjugés se sont transformés en empathie, car j'ai remarqué que beaucoup des SDF étaient des gens qui n'ont pas eu de chance dans leur vie. […] Il était très éduqué, était très au courant de l'actualité bien qu'il vie à la rue depuis 1995.
Chaque histoire est marquante, je retiens tout de même un homme dans le 8ème arrondissement, nous expliquant quel était son train de vie. Chaque matin, il part à la recherche d'objets utiles laissés à la déchetterie, dans la rue, sur les trottoirs afin d'améliorer son petit lieu de vie, se montrant très respectueux, un logement de travailleurs dans le bâtiment lui restait ouvert la nuit afin qu'il puisse aller se doucher et utiliser un peu d'électricité.
Après une nuit comme ça, on voit aussi un côté très différent, celui des SDF, des personnes à la rue, et je pense que ça nous permet de comprendre un peu mieux leur vie quotidienne et donc de la prendre en charge d’une meilleure façon en tant que soignant mais aussi en tant qu’humain dans la vie de tous les jours. Je trouve que c’est une super expérience, et qu’elle est nécessaire dans la formation de futurs médecins, étant donné qu’on pourra être confronté à ce genre de situation dans notre vie professionnelle.
J'ai été confronté à la dureté de la vie dans les rues de paris, et de l'extrême précarité et insalubrité dans laquelle les sdf sont obligés de survivre.
Il a clairement expliqué qu'il restait en vie uniquement parce que le samu social et les restos du coeur venaient lui rendre visite.
La double écoute m'a permis de me rendre compte que chacun est susceptible de se retrouver isolé socialement après un évènement de vie malheureux.
Le samu social m'a donné l'occasion de prendre conscience dans quelle condition vivent certaines personnes et de s'en approcher pour les aider, chose qu'on oserait pas dans la vie courante.
L'équipe de maraude s'est montrée très accueillante: les membres de l'équipe m'ont parlé de leur parcours de vie, de l'organisation du samu social et ce fut très intéressant.
Cette nuit m'a ouvert les yeux sur la situation des personnes sans domicile fixe de Paris et leurs conditions de vie dans la rue.
On ne se rend pas assez compte de ce qu'est la vie des sans abris avant d'aller à leur rencontre, d'essayer de les aider, de leur demander s'ils n'ont besoin de rien, ou alors tout simplement de discuter avec eux ...
Ce qui m'a le plus plu c'était de pouvoir échanger avec de nombreuses personnes, toutes différentes avec des histoires de vie difficiles mais qui pour la plupart gardait encore de l'espoir et ne se plaignait pas.
Au final, grande experience de vie : a conseiller et a faire pour tout etudiant francais, en medecine ou non !
On voit les conditions de vie des gens les plus défavorisés et on peut apprendre (brièvement) à nouer contact avec ces personnes et cela peut nous aider à avoir une approche différente avec ces personnes que l'on pourrait rencontrer plus tard aux urgences par exemple.
Elle permet aussi de mieux connaître les conditions de vie de ces personnes, dont on a pas forcément conscience.
Ça m'a aussi permis de mettre des visages à la misère en France, et c'est quelque chose qui a fait basculer ma façon de voir la vie.
Cela reste tout de même une certaine expérience de vie...
Expérience de vie et de charité humaine tout au long de la nuit.
Or, avoir une idée de la vie de ses patients est essentiel pour adapter ses soins, et on peut affirmer sans trop se tromper qu'aucun médecin n'a jamais été SDF...
Cela complète parfaitement notre formation médicale en ce sens qu'elle nous permet d'appréhender concrètement les conditions de vies des personnes en situations précaires, d'échanger avec eux,et de comprendre un peu mieux ce que vivent ces gens au quotidiens que nous rencontrons pour notre part le plus souvent dans nos services d'accueils des urgences. Une dame nous a, par exemple, longuement parler de ces différentes expériences qu'elle a vécues au cours de ses treize années de vie dans la rue.
Serrer leurs mains gelées, voir leurs pieds nus sur le trottoir, sentir leur odeur pendant 6h, les aider à porter leurs bagages qui contiennent toute leur vie. Ça a été l'une des experience les plus instructrices de ma vie.
Peu m'importe de savoir les aléas de la vie des gens.
Elle permet aussi de mieux appréhender les conditions de vie et les difficultés rencontrées par les personnes dans une situation d'extrême précarité.
Ils ne sont pas l'hospice, il faut que la personne démunie souhaite à la base modifier son rythme de vie.
ça m'a vraiment fait voir la vie d'une autre façon.
J'y ai rencontré des gens dévoués et généreux qui se souciaient réellement de la vie des ces sans abris avec qui beaucoup ont créé des affinités particulières ce qui met tout de suite très à l'aise lors des rencontres.
Je me suis retrouvée au fond d'un camion en compagnie de deux clochards dont la vie n'avait qu'un seul but: trouver leur"galette" de crack, quitte à dépenser 200 euros par jour...
Elle permet une vision différente de la vie.
Ce qui est un peu frustrant : de passer prendre certaines personnes, d autres juste vérifier qu' elles soient en vie plus ou moins bien protégé de la pluieey du froid, et d autres qu ils faut laisser dehors malgré leurs demandes.
cette garde permet de passer le pas en apportant une véritable assistance qu'on ne pourrait pas apporter dans la vie de tous les jours aux nécessiteux que l'on croise dans la rue.
Malgré ça je pense que l'action du SAMU sociale reste une goutte d'eau face au problème et qu'il faudrait faire bien plus à une plus grande échelle pour améliorer concrètement les conditions de vie des sans abris.
Cela permet d'avoir une vision plus générale, plus sociale des patients défavorisés que l'on voit à l'hôpital, dont on a parfois du mal à imaginer les conditions de vie et les difficultés.
C'était un moment vraiment enrichissant dont je me souviendrai, car il fait ouvrir les yeux sur les choses simples de la vie que chacun de nous peut réaliser chaque jour pour aider un peu plus ces personnes, que j'ai aussi appris à découvrir : certaines sont violentes tellement la détresse les a atteints, il est alors difficile de les aider, mais d'autres sont, malgré tous ces malheurs qui leur sont arrivés, tellement attachants, ils ne demandent qu'à parler, ils ont pleins de choses à raconter, ils sont gentils, ils nous aident à ouvrir les yeux sur les choses importantes dans la vie.
cela permet de prendre du recul sur sa propre vie et comprendre le besoin humain de ces gens qui sont comme nous mais qui nous racontent que le plupart du temps ils se sentent inférieur quand on passe devant eux en les ignorant, pas même un sourire ou un bonjour. […] Je suis par contre scandalisé de la manière dont les foyers pour sans abris sont tenu, pas de sécurité, c'est sale, parfois il y a même des rats et je comprends pourquoi beaucoup d'entre eux préfère la rue à des conditions insalubres de vie où on dirait plutôt une foire qu'un endroit pour se réfugier au chaud!
Aller directement auprès des sans abris, les chercher plutôt que les éviter comme nous avons l'habitude de faire au quotidien, cela change notre perception des choses et on se dit que notre vie est vraiment bien.
La garde au Samu social est, à mon vie, une expérience très enrichissante que ce soit d'un point de vue personnel mais également d'un point de vue professionnel.
Bon apprentissage des conditions de vie de ces personnes vivant dans la rue, soumis à des soins médicaux trop peu nombreux.
Cette garde permet de voir la vie cachée de la nuit, et surtout de se rendre compte qu'il y a énormément de demandes d'hebergement qui ne peuvent etre satisfaites par manque de place.
L' expérience est troublante grâce à la rencontre de personnes vraiment "installées" dans la rue et qui donnent l'impression de contrôler leur vie et leur univers avec presque rien.
J'ai appris énormément grâce à l'équipe de marraude, non seulement sur les conditions de vie des SDF mais aussi sur les différents profils de personnes à la rue.
Outre le fait que j'ai découvert sous un autre angle la vie des gens qui vivent dans la rue, j'ai beaucoup appris des intervenants du Samu social, de leur façon de s'impliquer sans jamais être intrusifs, et de leur capacité a transmettre à des gens vivant dans des situations précaires le respect qu'ils leur portent, au même titre qu'à tout être humain.
Apprendre à être au contact des plus démunis et des plus vulnérables, être dans des situations parfois difficiles nous fait non seulement réfléchir sur nos propres conditions de vie, mais nous donne aussi un peu plus d'expérience et de confiance pour faire face à ces personnes.
C'était intéressant de voir un peu le mode de vie de ces personnes exclues du système social du fait d'un grand dénuement.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Après cette garde, ce sont devenu des hommes comme vous et moi, dignes malgré leur misère et peut etre meme plus intelligents que beaucoup de personnes car ils voient la vie et les gens passer sous un autre angle.
Ce fut une experience riche en decouvertes, qui changera le regard que je porterai sur les personnes que j'aurai l'occasion de croiser dans la vie de tous les jours.
Le premier point important pour moi est que toute l'équipe est très gentille et à l'écoute et réellement impliquée et touchée par la vie des personnes que l'on croise ou que l'on a au téléphone.
Elle nous aide à prendre pleinement conscience des gens qui nous entourent au quotidien et des difficultés que l’on peut rencontrer à tout moment dans notre vie.
La garde au samu social est une expérience enrichissante qui m'a permis de mieux comprendre la réalité de la vie des SDF que l'on perçoit peu à l'hôpital.
Mais je pense que c'est une expérience humaine à faire au moins une fois dans sa vie.
On hésite, on ne sait pas trop quoi leur dire mais finalement il s'installe assez rapidement une espèce de lien qu'on aurait pas eu l'idée d'engager en croisant la même personne dans la rue dans une situation de la vie courante.
La double écoute permet aussi de comprendre la souffrance des personnes qu'on ne voit pas dans la vie de tous les jours.
C'est essentiel de savoir qu'il se cache une histoire de vie derrière chaque SDF !
La possibilite de vraiment ce rendre compte de la vie des sdf a change ma facon de les voir.
Une expérience unique car j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs profils, un jeune homme arrivé en France il y a 2 mois plein de bonne volonté avec toujours le sourire, quand nous l'avons déposé dans le centre, je me suis sentie particulièrement privilégiée car les conditions de vie sont il me semble très rudes!
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
Au cours de cette courte nuit, j'ai pu commencer à me rendre compte de la vie des SDF, et je verrais les sans abris différemment dorénavant.
Cela casse les préjugés que l'on peut se faire sur les personnes de la rue, qui, on a tendance a l'oublier, ont une histoire, et qui pour certains ont vécu dans les mêmes conditions que nous avant un événement qui aura changé leur vie.
Je pense que tout le monde devrait faire ça au moins une fois dans sa vie pour que par la suite on puisse discuter avec les gens dans la rue afin qu'ils gardent une sociabilité avec le monde.
C'était très intéressant de rencontrer les SDF dans leur lieu de vie plutôt que de les voir seulement de l'angle biaisé des urgences où nous accueillons ceux qui sont dans le plus mauvais état.
Il s'agit davantage que de donner un lit de promouvoir la demande et l'effort personnel des "usagers" pour leur rendre une dynamique de vie.
Il est interessant de voir que tous les profils se retrouvent dans la rue et que suite à n'importe quel evenement important de notre vie nous pourrions lacher prise et tous nous retrouver à la rue.
Je pense que c'est un bon moyen de prendre conscience des réalités de la vie, même si ça peut être un peu brutal par moment.
J'ai changé de regard avec cette simple nuit, c'était une expérience exceptionnelle que tout un chacun devrait vivre une fois dans sa vie.
En effet, on se rend mieux compte de leurs conditions de vie et du travail fourni par le samu social qui connaît bien ces personnes.
Ecouter les histoires, les ressentis de ces personnes qui luttent contre la vie à la rue, leur apporter un soutien tant psychologique que matériel était très plaisant.
En effet nous serons confrontés dans notre vie professionnelle à la précarité sociale.
On découvre aussi une prise en charge plus intélligente qui s'essaye à être sur le long cours avec des projets de vie et des aides pour essayer de survivre dans la rue.
La double écoute permet d'entendre des situations de vie et d'avoir le temps et le recul nécessaire pour les comprendre.
Pour ma part, je dirais que cette courte expérience m'a un peu changée et je crois impactera mes choix de vie dans le futur. Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
En effet, pris dans le tourbillon de nos vies bien remplies nous oublions ceux qui n'ont rien et pourtant ils existent et sont de plus en plus nombreux dans notre société. Quand nous nous promenons dans la rue nous les voyons à peine, mais pendant les maraudes c'est comme si soudain ils nous étaient tous révélès et c'est alors qu'on se détache de l'égocentrisme qui habite nos vies pour apporter le peu d'aide que l'on peut offrir à ces pauvres gens.
Durant la maraude, j'ai rencontré des personnes dan la rue ,qui tout les soirs avaient la même inquiétude pour savoir ou dormir ,ou manger, ou se laver et le fait de leur parler ,de les laisser se confier nous rend plus conscient de la situation de tant de gens en France pour qui chaque jour est un combat pour une vie digne . […] Ce fut très triste de voir une telle situation sans qu'il n'y ait de solution à lui proposer pour le sortir de cette vie .
Une petite réflexion sur la vie (avis aux esprits philosophes/torturés !)... […] Je retiendrai 2 choses : la plupart des gens sont des gentils, une soupe chaude + 1 duvet + 1 thé/café ça peut refaire une soirée #l'habit ne fait pas le moine #c'est pas si compliqué Conclusion : cette garde équivaut à mon sens à une piqûre de rappel sur La Vie telle qu'elle est en ce moment dans le monde.
Il raconte que lui n'est pas méchant comme ces connards de dealers. 3 fois il a failli mourrir et 3 fois on lui a sauvé la vie. […] Le bonhomme est tres cultivé, plein de références, de bon sens, de conseils pour être heureux dans la vie. […] efficacité, que j'entraîne les gens avec moi dans la positivité et le concret de la vie. […] Ce qu'il faut pour trouver l'équilibre dans la vie : c'est savoir doser. […] Parce que toutes ces personnes que nous avons croisées cette nuit ont un jour eu une maison et une vie plus classique.
Certaines discussions avec des SDF étaient agréables, connaitre leurs parcours de vie, leurs ambitions et motivations permet de se poser quelques questions sur la société.
J'ai pu y découvrir le travail du centre 115 et mieux comprendre les conditions de vie des SDF ainsi que les moyens mis en œuvre pour leur venir en aide.
Cette nuit au SAMU social n'est pas tellement formatrice mais sensibilise beaucoup sur les conditions de vie précaires et à ce titre mérite d'être maintenue.
Je trouve cette garde au samu social très enrichissante pour notre futur métier et pour notre vie de tous les jours.
Avoir un aperçut de ce que sont réellement leur conditions de vie est très bénéfique, cela permet de se rendre compte à quel point l'observance thérapeutique et la prise en charge de ces patients est délicate une fois sortit des structures hospitalière et ainsi réfléchir à des stratégies plus adapté à ces situations.
Bref, c'est un monde inconnu de la plupart de nous, et combien c'est agréable de voir des personnalités qui ne se sont pas laissées abattre par les aléas de la vie.
Sans refaire le monde, ça permet d'avoir une idée concrète sur des conditions de vie qui ne sont pas les notres et sur les quelques pistes pour pouvoir améliorer la situation des sans abris.
J'ai découvert les foyers, le mode de vie et discuté avec quelques personnes sans domicile, j'ai sans doute eu de la chance car elles étaient ouvertes à l'aide et prêtent à partager un peu.
L'image de cette soirée qui restera ancrée dans ma mémoire est celle d'un homme passant sa nuit dans une cabine téléphonique, le ventre dilaté par l'ascite, la saleté de son corps, sa détresse et ses paroles exprimant la cause de son refus d'aide : avoir le sentiment de contrôler sa vie et ne pas être dépendant.
J'ai également apprécié la vie d'équipe, les liens sociaux que l'on peut tisser avec les gens de la rue, et j'ai pu mieux me comprendre le rôle du samu social, ses objectifs et ses possibilités d'action.
Un point intéressant est de mieux pouvoir appréhender le système de soins dans sa globalité et de comprendre les conditions de vie des sdf, des migrants, les hébergements, ...
J'ai trouvé cette garde très intéressante, et je la crois importante pour sensibiliser les étudiants en médecine aux conditions de vie des plus démunis.
Les conditions de vie et d'hébergement précaire des sans abris sont un témoignage réaliste du vécu de centaines de personnes cherchant à s'intégrer.
Et voir comme ils connaissent la plupart des sans-abris, leur lieux de vie et leur histoire, c'est inspirant.
Elle nous permet d’être confrontés à une précarité sociale extrême, à quelques pas de nos lieux de stages ou de vie, qui nous serait impossible de côtoyer aussi fortement lors de nos stages hospitaliers.
J'ai trouvé cette garde très intéressante, car elle permet de voir les conditions de vie dans la rue, et pas seulement quand on voit ces personnes en tant que patients aux urgences ou dans les services hospitaliers.
Ça permet de se rendre compte des conditions de vie de partie importante de la population qui n’a pas de logement.
Par l'intermédiaire de l'association Sant Egidio, j'avais déjà participé dans le 5ème arrondissement de Paris à de nombreuses maraudes et découvert ainsi les conditions de vie des SDF.
J'ai pu en particulier rencontrer l'homme le plus heureux qu'il m'ait été donné de voir jusque là dans ma vie.
Même si nous avons peu été en contact avec eux, le moindre échange avec eux était particulièrement riche que ce soit pour apprendre leur mode de vie ou pour avoir leur avis sur leur condition et le monde qui les entoure.
Je suis contente d'avoir pu vivre cette expérience malgré les difficultés de vie des personnes que j'ai rencontrées.
Et intéressante dans le dépassement de barrière fixées un peu inconsciemment dans la vie de tous les jours.
Elle m'a permis de découvrir le fonctionnement d'un organisme dont je connaissais les missions de manière théorique, de prendre conscience de la rareté des solutions d'urgence proposables aux personnes en rupture de logement et surtout de réaliser à quel point il est difficile de retrouver une vie digne et de s'intégrer socialement lorsque l'on ne bénéficie pas d'un logement stable.
Bien qu'elle n'ait aucun apport du point de vue médical, cette garde a été une très belle leçon de vie et je ne regrette pas d'avoir été "obligée" de la faire.
Et pourtant je n'ai jamais vraiment pris le temps de m'interroger sur leur situation, sur leur parcours, sur leur histoire de vie. […] Et m'a aussi fait encore un peu plus comprendre le long chemin qu'il reste à parcourir pour que chacun ait le droit à une vie digne.
De cette garde, et en particulier de cette nuit passée en maraude, j'ai le sentiment d'avoir retiré de nombreux enseignements, qui m'apparaissent précieux tant pour ma vie personnelle, de jeune femme, de citoyenne, que pour ma vie de future interne et future médecin (hospitalier, je l'espère). […] C'est une chose de savoir qu'il ne faut pas dépasser cette ligne entre vie personnelle et vie privée, c'en est une autre que d'être confrontée à la tentation de la franchir, de ne finalement pas le faire et de pouvoir réfléchir à cela à froid par la suite. 3) l'indispensable rôle de l'équipe, des échanges horizontaux et verticaux avec des homologues, des collègues aux compétences différentes, des supérieurs ou des superviseurs m'est apparu tout à fait criant dans un contexte difficile comme celui du 115.
Je trouve que cette garde est plutôt une sorte de leçon de vie que toute personne devrait faire, comme une sorte de journée d'appel.
Le samu social me les a ouvert, et pour ça je les en remercierai toute ma vie.
Ils se comportent avec les usagers de manière à leur rendre ce que la vie dans la rue leur prend à savoir une forme de respect d'eux même.
J'ai quand même beaucoup apprécié la proximité des travailleurs sociaux avec les usagers, et le fait de pouvoir moi-même leur parler tout en ayant l'impression de pouvoir leur proposer des solutions (ce qui est impossible dans la vie de tout les jours, j'ai toujours trouvé frustrant de voir des sdf sans pouvoir faire grand chose).
Même s'ils apprécient une nuit au chaud, un café, ou juste une oreille pour se plaindre, je ne vois pas comment l'une des personnes que j'ai rencontré ce soir là pourrait un jour quitter la vie dans la rue.
J'ai trouvé cette expérience d'un intérêt mitigé : la découverte du travail du SAMU social et la rencontre des SDF dans leur milieu de vie était certes enrichissante, mais était contre-balancée par de sérieux points négatifs.
Les habitudes des uns, leurs problèmes, la complexité de l'impasse dans laquelle ils sont, leur mode de vie...
La visite d'un logement a été formateur car cela m'a vraiment permis de me rendre compte des conditions de vie des SDF.
Elle m'a permis d'aller à la rencontre des sans abris, de leur parler, et de comprendre, l'espace d'une nuit, leur mode de vie.
En effet j'ai trouvé très interessant de discuter avec les sans abris, et j'ai appris beaucoup sur leur vie.
Sur le chemin du centre, ils partagent avec nous leurs vies, leurs émotions, et leurs histoires.
C'est une expérience humaine très importante qui a amplement sa place dans la formation des futurs médecins et même la vie de toute personne.
Ce qui m'as marqué c'est à quel point les SDF connaissent le samu social savaient ce que le camion pouvait leur distribuer et même lors de la double écoute les gens sont habitués ils donnent directement leur date de naissance c'est marquant car le samu social fait entièrement partie de leur vie.
J'ai beaucoup été touché par les différentes situations de vie qui ont amener les personnes a appelé l'organisme.
D'autres, habitués, attendent le camion dans des lieux de passage stratégique, nous remercient par leur sourire, un geste de la main ou partent en maugréant contre la vie...
Tous les gens qu'on a rencontré au cours de la nuit ont été gentil, à part d'une femme qui était mécontente, mais je comprends bien que la vie sans domicile fixe doit être dure.
Elle permet de remettre en question ses principes et ses priorités dans la vie de tout les jours.
Cls : Garde à réaliser au moins une fois dans sa vie pour tout futur médecin (mais pas plus non plus... après on dépasse le cadre de la médecine...)
Qu'à-t-il bien pu se passer dans leur vie pour qu'aujourd'hui ils n'aient plus de chez-eux?
Bref une nuit inoubliable, riche d'enseignements, de leçons de vie, de rires aussi, de discussion, de réflexions, de questions, une nuit dont on se souvient, une nuit non pas pour l'éternité mais à garder dans un coin de sa tête afin de se remettre de temps en temps en question et les choses en perspective.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge.
Pour ceux qui n’ont plus rien, les oubliés de la vie.
Cette nuit au samu social crée l’occasion de se rendre au plus près de ceux qui sont dans le besoin, occasion que je ne sais pas créer dans ma vie de tous les jours.
Cette garde au samu social est une experience à faire au moins une fois dans sa vie.
Ce qui m'a le plus marqué,c'est de constater qu'une partie de ces gens se retrouvent dans cette situation alors que dans leur vie, ils ont toujours été travailleurs et finalement on se dit que ça peut tomber sur n'importe qui et que ça n'arrive pas qu'aux autres.
Nous croisons souvent des personnes sdf dans la rue et malheureusement dans notre vie de tous les jours nous n'y prêtons pas forcément attention.
Et puis de temps à autre, dans ce récit, il nous racontait des bribes de sa vie : sa technique pour écarter les rats consistant à placer des morceaux de pain de part et d'autre de son couchage pour les attirer, son malheur que le quai du métro ait été rétréci pour des travaux car lui et ses amis n'avaient plus suffisamment d'espace pour y dormir... On pouvait presque oublier sa situation à l'écouter, mais ces allusions à sa dure vie semblaient de ce fait renforcées.
J'ai découvert qu'en plus de leurs rôles d'écoute, d'aide et d'orientation, il permet de maintenir un vrai lien avec les personnes isolées et éviter leur retrait de la vie sociale. […] J'estime que cette approche avec les personnes isolées, permise par l'intégration au SAMU Social, est une chance que j'ai eu et qui me permettra d'entrer en contact avec ces personnes plus facilement, avec moins de retenue et plus de compréhension dans ma vie professionnelle comme personnelle.
Le besoin de papiers d'identité, l'instabilité des conditions de vie, l'insécurité, l'alcool, le moral et le manque de places en hébergement forment un cocktail détonnant qui empêche toute possibilité d'amélioration et certaines personnes se retrouvent à appeler le 115 depuis près de 15 ans sans aucun changement de leurs conditions de vie.
Une nuit enrichissante permettant de découvrir ce qui se passe dans la vraie vie, sur le terrain notamment.
D'un point vue humain j'ai aimé la garde, partager tout simplement une discussion autour d'un café, écouter des parcours de vie compliqués.
En lui parlant, j'ai compris qu'être sdf pour elle n'était pas dégradant, et que ça pouvait arriver à n'importe qui, que c'était les aléas de la vie.
J’ai trouvé cette personne généreuse et compatissante malgré sa situation de vie difficile.
J'ai découvert un contact remarquablement ouvert et bienveillant avec toutes les personnes quel que soit leur origine, leur comportement, leur histoire de vie, leur nature psychologique ou psychiatrique ou même leur état d'ébriété.
Cette garde est enrichissante, elle nous plonge dans la réalité de la vie dans la rue.
De même, j'ai déjà eu à plusieurs reprises l'occasion d'être confronté à la vie dans la rue, et cette nouvelle confrontation ne m'a pas apporté beaucoup plus, en dehors de l'organisation du Samu social, du fonctionnement du 115 et de l'hébergement en région parisienne, ce qui me semble quand même suffisant pour justifier cette garde.
J'ai apprécié pouvoir parler à ces personnes que l'on voit si souvent dans la rue et à qui l'on adresse pour la plupart pas même un regard, j'ai pu entendre leur point de vue, en apprendre un peu plus sur leur condition de vie et voir que le SAMU social propose une réelle aide notamment par leurs locaux.
Dans la vie de tous les jours, il est facile de ne pas faire attention aux plus démunis.
garde au samu social riche humainement tant dans la vie associative qu'avec les sans abris.
Une belle leçon de vie.
Je remercie encore cette équipe du samu social pour cette grande leçon de vie et d'humanité.
Redonner une emprise sur ces besoins, ne plus leur être soumis, pouvoir retrouver une assurance, une identité au delà de l'anonymat de la rue, un objectif de vie.
Ca m'a fait pensé que ça peut arriver à tout le monde, et que les sans-abri ne sont pas forcément juste des personnes qui n'ont rien fait dans leur vie.
La dame n'était pas connue de l'équipe et nous avons donc parlé avec elle de sa vie pour mieux la connaître.
Une première pour moi : ce fut l'occasion de rendre grâce pour cette vie où j'ai beaucoup reçu !
Merci à la faculté pour cette expérience qui marque la conscience d'une vie.
Beaucoup de parcours différents, qui montrent aussi que la précarité peut toucher quelqu'un à tout moment de sa vie, il suffit parfois d'un seul événement qui fait basculer l'existence et met des hommes, des femmes et des familles dans la rue.
Cette nuit au SAMU SOCIAL m'a beaucoup marquée, car on est confronté à la misère comme on l'est rarement dans la vie de tous les jours.
Je pense que cette garde nous aide à retrouver notre humilité face à la vie, à relativiser les choses quand on pense à ceux qui vivent dans une situation précaire, et à être reconnaissant de la "chance" que nous avons pour pouvoir vivre sous un toit, été comme hiver.
On s'introduit dans l'intimité, la vie, l'histoire de ces femmes et hommes qui habituellement passent inaperçu.
Toujours de façon brutale, alors que "tout allait bien avant", qu'ils avaient un métier, un logement, une vie normale.. […] Je garde l'impression angoissante que revenir à une "vie normale" après avoir vécu dans la rue est presque utopique (ce qui est clairement confirmé par les équipes du samu quand on en discute avec elles
On prend part à une expérience sociale, on regarde en face une misère qu'on côtoie sans la faire réellement exister dans nos vie.
Le stage d'une nuit au SAMU SOCIAL de Paris fut une expérience unique pour prendre pleine conscience de la réalité et dureté de la vie de personne que nous croisons dans la rue au quotidien sans y prêter trop attention, car les SDFs sont devenus une chose banale à Paris.
Je me disais qu'il suffit de faire un peu attention à ce qu'il se passe autour de nous, tous les jours, pour se rendre compte que la vie est plus dure pour certaines personnes et qu'elles ont besoin d'aide.
Les voir, dans le milieu si difficile de la rue en hiver, fait prendre conscience qu'ils existent, alors que, nous ne les voyons pas, ou ne voulons pas les voir, lorsque nous passons proche d'eux dans notre vie de tous les jours.
C'est une confrontation difficile avec la misère sociale mais qui m'a permis de mieux comprendre les conditions de vie des SDF, leurs possibilités et le fonctionnement des ces centres d'accueil dont j'ignorais l'existence.
De discuter avec eux, de comprendre leur mode de vie, pourquoi ils refusent les soins parfois ou même l'hébergement, de visiter les foyers dans lesquels ils peuvent dormir.
Certains exclus remarquables, vivent depuis des dizaines d'années à paris sans aucunes ressources, avec parfois des refuges/cabanes commodes, une appropriation d'un espace public en le leur et aménagement de leur lieu de vie.
Je pense que je resterai marqué par cette nuit et elle aura un impact dans ma vie professionnelle.
Cette garde nous ouvre les yeux sur la réalité des sans-abris et de la vie (ou plutôt de la survie) au jour le jour, les galères pour avoir de quoi se nourrir, un endroit pour se réchauffer ou pour dormir.
Nous n'avons pas l'habitude de nous arrêter dans la rue pour serrer la main aux SDF dans la vie courante.
Discuter avec les SDF nous donne une vision différente de la vie dans la rue et si certains rejettent l'aide du samu social beaucoup apprécient le soutien et le réconfort qu'il leur apporte.
une belle leçon de vie.
Lors de l'écoute, énormement d'entre eux appelaient pour avoir un lit pour dormir, certains profitant du système sans vraiment chercher à s'en sortir, et d'autres qui appelaient seulement pour donner des nouvelles, dire où ils en étaient dans leur vie, dans leur régularisation et dans leur recherche d'emploi.
Cette garde au samu social, m'a ouvert un peu les yeux sur la vie de ces personnes et j'espère qu'elle m'inspirera dans ma pratique future.
Enfin si il était besoin de le rappeler mais ça permets vraiment de voir la misère humaine qui peut exister juste en bas de chez nous d'un peu plus près encore et de voir la personne sans abris à laquelle on est parfois confronté aux urgences, à l'hopital directement dans son "lieu de vie", son quotidien.
Voir un homme dans un tel état m'a profondément perturbé et m'a vraiment fait ouvrir les yeux sur la vie parfois très cruelle que vive les sans abris.
J'ai pu réaliser à quel point leur condition de vie est difficile notamment en termes de confort, de santé, et de sécurité...
Tous les opposaient, je n'ai jamais ressenti autant les inégalités de la vie que à ce moment là.
Dans la vie courante il y a comme une barrière entre nous et les sans-abri.
Parce que ces conditions de vie que je ne peux qu'imaginer, c'est leur quotidien, c'est ce qui leur est familier.
En effet, en mission on se rend compte de la chance qu’est le samu social pour les personnes à la rue, que cette institution constitue un potentiel tremplin voire une motivation pour se ressaisir dans sa vie.
Cette garde est excellente à bien des égards, et elle permet de nous montrer, nous qui sommes pour la plupart issu d'une classe favorisée, la dure vie dans la rue, et nous qui sommes de futurs soignants, ce travail colossal et minutieux des travailleurs du SAMU social qui sont, à bien des égards, des gens exceptionnels.
Son ami l'aidait pour toutes les tâches de la vie, de l'habillage aux rendez-vous quotidiens chez le médecin.
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
J'ai quand même eu la chance de pouvoir discuter avec deux sdf à l'arrière du camion le temps d'aller à Montrouge, et ils disent des choses intéressantes (leur vision de la médecine, leur vie avant, leur vie de famille), et d'assister à leur bilan (médical et social).
Soirée enrichissante, pour se donner une petite idée de la vie dans la rue même si à mon échelle, je pense que jamais je n'imaginerais ce que ça représente vraiment.
La maraude fut dans ce sens très enrichissante, le fait de s'arrêter pour voir les sans abris, discuter avec eux des choses les plus banales de la vie ça a un peu supprimé cette distance qui était présente jusqu'à maintenant, et au fond je pense que c'est quelque chose de très positif.
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Il s'agissait d'une garde plutôt enrichissante sur le plan humain et social, car malgré le fait que l'on croise souvent ces sans-abris dans la vie de tous les jours, entrer en contact avec apporte une dimension complètement différente.
Cela m'a forcé à réfléchir sur les problématiques concrètes de la vie dans la rue, par exemple: pourquoi ces familles restent-elles dans la rue jusqu'à cette heure tardive, avec leurs enfants, malgré la chambre qui leur a été proposée par le 115?
J'aimerais surtout relater une histoire, le premier appel à l'aide que nous avons eu: une jeune angolaise réfugiée derrière une porte d'immeuble privé, trimbalant toute sa vie dans des sacs poubelles aussi gros qu'elle, affublée d'un grand bonnet qui lui cachait la moitié du visage.
J'ai également assisté à ma première maraude pendant laquelle j'ai pu me rendre compte de leur condition de vie notamment en terme d'insécurité.
Finalement nous avons rencontré un certain nombre de personne souriantes et qui ne se plaignaient absolument pas de la rue, une femme de la 50aine m’a même rétorqué « il faudrait qu’un stage obligatoire d’une semaine soit fait pour tous les jeunes pour qu’ils apprennent la vie !
Il était également très phisolophique, il nous a donné quelque leçon de vie.
Je pense que cette nuit au Samu Social est très enrichissante pour moi, étudiante en médecine, car elle permet de me rendre compte un minimum de la réalité de la vie dans la rue et pourra m'aider, je l'espère, à mieux comprendre ces personnes lors de mon exercice professionnel.
J'ai pu assister au témoignage poignant d'un sans-abri, sur sa vie dans la rue, les difficultés administratives de la réinsertion sociale, la solidarité des gens de son quartier et sur le ressenti de sa situation.
La chose qui m'a plus marquée est un SDF qui avait tout dans la vie (un super travail, une femme) mais du jour au lendemain il a tout perdu à cause de sa femme.
Nous sommes donc allés à la rencontre d'individus vivant à la rue, individus auquel je ne prête d'ordinaire pas attention, avec qui j'ai pris le temps de discuter de leur vie, leur état d'âme, des raisons qui les ont poussé à venir en France (la grande majorité était une population immigrante).