C'était un moment vraiment enrichissant dont je me souviendrai, car il fait ouvrir les yeux sur les choses simples de la vie que chacun de nous peut réaliser chaque jour pour aider un peu plus ces personnes, que j'ai aussi appris à découvrir : certaines sont violentes tellement la détresse les a atteints, il est alors difficile de les aider, mais d'autres sont, malgré tous ces malheurs qui leur sont arrivés, tellement attachants, ils ne demandent qu'à parler, ils ont pleins de choses à raconter, ils sont gentils, ils nous aident à ouvrir les yeux sur les choses importantes dans la vie.
J'ai particulièrement le souvenir de deux petites mamies adorables au niveau du quartier saint Paul qui ont un arrangement avec un des patrons du magasin pour qu'elles puissent rester devant la boutique le nuit comme il y a une plaque chauffante et dans la journée il garde leurs affaires dans l'arrière boutique pour qu'elles ne se les fassent pas piquer.
J'ai beaucoup de souvenirs de cette garde, mais je crois que le principal est que cette expérience m'a permis de voir un petit bout du quotidien de ces personnes et me permettra, j'espère, de mieux les prendre en charge à l'hôpital.
Mais ça peut le devenir, et c'est à ce moment là qu'on se souvient que ce sont des professionnels.
Je garde un très bon souvenir de cette soirée, et bien sûr également un très bon souvenir de la travailleuse sociale, le chauffeur et l'infirmier qui m'ont donné le sourire tout au long de la soirée et encore maintenant quand j'y repense.
En ce qui concerne la garde en elle-même, j'en garderai un souvenir fort et ému.
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
De cette nuit au samu social je retire surtout une impression de bienveillance chaleureuse, des souvenirs de fous rire et un esprit d’équipe et d’entraide indéfectible.
Ce sont des gens vraiment adorables, qui ont fait que cette expérience restera un très bon souvenir pour moi, et qui m'ont vraiment appris des choses.
Cette maraude m'a fait découvrir des personnes pleines d'humanité, avec des tas de choses à raconter : leurs voyages, leurs origines, leurs souvenirs d'un temps passé.
Très très bonne garde, des souvenirs que je ne suis vraiment pas prête d'oublier !
Voici près de 2 ans que j'ai réalisé cette nuit avec le SAMU social, les souvenirs de mes émotions, des rencontres sont quelque peu effacés.
Je ne me souviens pas de son prénom, mais je suis habituée à la distance imposée par mon statut de futur médecin, surtout quand on porte une blouse.
A 2 jours des partiels, j'étais contente d'être rentrée tôt chez moi (avant le retour au centre pour dîner), j'ai beaucoup plus apprécié ma garde et j'en garde un bien meilleur souvenir que si j'avais dû marauder toute la nuit (surtout au vu de ce que je dis juste au-dessus, ce sentiment d'impuissance, de non-construction réelle), et l'idée d'en refaire une à distance des examens ne me rebute pas.
Je me souviens de toutes les personnes rencontrées cette nuit, celles qui m'ont le plus marquée sont d'abord une jeune femme que nous devions aller chercher à la sortie d'un métro, et une fois arrivés sur place nous nous sommes rendus compte qu'elle était avec un nourrisson, cela étai surprenant et faisait une drôle d'impression.
Pour la partie maraude : dès le début on sent que l'image des étudiants en médecine n'est pas toujours très bonne, je pense que certains de mes co-externes ont laissé un mauvais souvenir à l'équipe, je crois principalement par manque d'intérêt, ou condescendance vis à vis des intervenants.
Je garde un très bon souvenir de cette garde au SAMU Social.
Cette nuit pour moi a été une première et j'en garde un souvenir touchant, particulièrement lorsque je suis rentrée chez moi dans mon petit nid, et que j'ai repensé à ces personnes croisées ou entendues ce soir, qui elles, n'ont nulle part ou dormir.
Désolé elle n’est pas rendue dans les 3 jours mais je ne me souvenais plus de cela.
Je me souviens de cet appel avec un malien venu en france depuis 2j.
Pour ne citer que quelques exemples de ce que m'a apporté cette expérience de confrontation à la réalité et d'interaction directe avec des personnes vivant dans la rue, je mentionnerais les points suivants : 1) l'impact émotionnel fort et marquant à long terme (en écoutant un jeune homme "tombé à la rue depuis très peu de jours" me raconter son histoire, sa situation, son désarroi à faire la manche pour la première fois, son épuisement à n'avoir trouvé le sommeil nulle part depuis 4 jours, etc...j'ai été profondément touchée, pour ne pas dire bouleversée, et j'ai le sentiment qu'un souvenir marquant comme celui-là, avec la charge émotionnelle qui y est associée, gardera longtemps -toujours ?
Je me souviendrai également d’anecdotes qui font chaud au coeur : chanter sur du Supergrass et les PinkFloyd avec Jean-Luc et Didier à l’arrière du camion, le livre de Philippe rempli de dédicaces de passants lui souhaitant du courage..
Ils me déposent dans Paris à la fin d'une garde riche en souvenirs et en prise de conscience.
Toute l'équipe a été très chaleureuse, j'étais attendue, j’ai été présentée à tout le monde et ils se sont souvenus de mon prénom.