J'ai pu constater que malheureusement il n'y a pas assez de place pour accueillir les personnes qui le demandent et la majorité est obligée de passer la nuit dehors. J'ai été assez impressionnée car la majorité des appels que j'ai écoutés de 18h à 20h provenait de familles qui s'apprêtaient à passer la nuit dehors faute de place...
C'était cependant assez dur de devoir refuser des lits à la grosse majorité des personnes qui appelait par faute de places.
Du coup, pendant la majorité de l'atelier double écoute, il n'y avait pas de solution à apporter aux appelants.
Je me suis rendu au centre du Samu Social avec la paresse habituelle précédant la majorité des gardes que j'ai effectué jusqu'à présent.
Lors de cette nuit, ce sont en majorité des étrangers que nous avons rencontré.
Tous ont pu être mis à l'abri pour la nuit ce qui m'a agréablement surpris car lors de la double écoute la majorité des demandes n'avaient pu aboutir.
un double écoute à partir de 16h serait je pense plus intéressante - Pourquoi faire coïncider cette garde à notre stage de réa ( a savoir celui où la majorité d'entre nous a 1 garde par semaine ) ?!
Le plus dur est peut être cependant de voir la difficulté qu'ont certaines familles, avec enfant plus ou moins âgés, pour trouver un hébergement, il est dur à comprendre qu'un homme de 25 ans pourra dormir au chaud mais que un bébé de 1 an devra dormir dehors car les hébergements ne sont pas fait pour les familles dans la majorité des cas...
Ils sont pour la grande majorité d'entre eux dans une situation sociale très difficile mais chacun a une histoire singulière.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Mais la grande majorité est vraiment demandeuses d'aide et apprécient l'action du SAMU social.
Sa dimension humaine, et la bienveillance que j'ai pu ressentir tout au long de la maraude sont selon moi très précieuses et doivent être conservées: elles contrastent vraiment avec l'ignorance visible au quotidien dont fait preuve "une majorité" pour les sdf.
J'ai été surprise par le nombre de femmes rencontrées pendant la maraude (je m'attendai à une forte majorité d'hommes) et par la diversités des personnes rencontrées (certaines parfaitement apprêtées quand d'autres sont visiblement en isolement sociale très important et sujets à l'alcoolisme et à la consommation de toxiques en tout genre.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
Pendant la double écoute, j'ai été émue par la détresse des personnes qui appellent pour la majorité quotidiennement pour une place en centre, certains après avoir été chassés des urgences de nos CHU.
Cette petite mission au SAMU Social est l'occasion d'un premier contact avec les équipes de travailleurs sociaux pour la majorité d'entre nous et est une belle occasion de découvrir ce travail.
Dans la rue à la suite de leur maladie ou malade depuis leur arrivé dans la rue, la majorité des usagers sont dans l'errance médicale.
J'ai été surpris par le nombre de personnes dans cette situation, mais également (sans préjugé aucun) par le fait que l'immense majorité ne soit pas d'origine française.
La majorité des usagers n'étant pas les grands isolés, mais un groupe hétéroclite de femmes, d'hommes , d'enfants voire même de familles entières, avec un travail ou non, avec ou sans papiers.
A ce moment, je compris que ce fait suffit à lui même à rendre cette garde enrichissante, car maintenant je savais que si je voyais un sans abris en situation de difficulté je pouvais joindre un numéro et ne plus rester dans le silence derrière lequel la grande majorité de la population se cache.
Le double écoute a été en grande majorité en anglais avec des personnes de nationalité africaine donc difficile à comprendre avec les accents mais l’écoutant m’a aidée et a laissé des temps de discussion pour parler de chaque cas ce qui était intéressant.
Nous sommes donc allés à la rencontre d'individus vivant à la rue, individus auquel je ne prête d'ordinaire pas attention, avec qui j'ai pris le temps de discuter de leur vie, leur état d'âme, des raisons qui les ont poussé à venir en France (la grande majorité était une population immigrante).
Durant cette garde, j'ai également été impressionné par la gentillesse, la bonne entente et humeur avec la majorité des SDF.
La maraude permet d'être confronté à des problèmes dont tout le monde connait l'existence mais pour lesquels la majorité n'agit pas.