L'équipe m'a permis d'aller facilement au contact des personnes que nous visitions; j'ai pu leur parler, les écouter, leur donner une collation; j'ai aussi participé à la toilette de deux personnes qui m'ont étonnés par leur hygiène largement délabrée mais j'étais content de les voir propres après, cela leur redonnais de l'humanité qu'il perdent malgré eux en se laissant aller à cause de leurs conditions de vie difficiles.
Cette nuit a été une expérience unique et je suis très contente d'y avoir participé.
Je suis contente d'avoir fait cette soirée, même si je ne peux pas dire que je n'ai plus du tout d'aprioris sur les sdf, cela a permis de faire évoluer ma vision sur eux et mon regard n'est plus le même et c'est important à la fois pour mon futur métier et personnellement.
J'ai été très contente de cette garde.
Un épicier nous fait signe, c'est lui qui a fait le signalement, tout sourire, il est content de nous voir arriver si vite, nous dit-il, il est inquiet pour Philippe, c'est lui qui a fait le signalement.
Lorsque nous sommes allés à sa rencontre, il a vraiment été content de nous voir, qu'on lui apporte de l'eau et qu'on lui tienne un peu compagnie.
Ce qui m'a le plus marqué a été l'acceuil que l'on recevait des gens de la rue et qui était vraiment bon; ils nous attendaient ,étaient contents de recevoir cette visite alors que je m'attendais plus à de la distance voire de l'agressivité.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
Maurice était tellement content, on lui avait déjà refusé un sac de couchage car il était "trop propre" mais il nous a expliqué que sa dignité n'avait pas de prix, même celui d'un sac de couchage.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs.
Je trouve que les équipes font un travail formidable et je suis contente d'avoir pu vivre une nuit avec le Samu social de Paris.
Il s'est réveillé et a parut tout de suite content de voir le SAMU social venir le voir, il nous a rapidement tendu la main pour la serrer.
Nous les avons emmenés dans des refuges que j'ai pu visiter, il s'agissait d'une ancienne école réaménagée, j'étais contente de voir qu'on pouvait fournir dans l'urgence aux gens un toit à peu près decent et de la nourriture.
En général il refuse d'aller dans un centre pour dormir – tout comme cette nuit – mais il est toujours content de voir les personnes du SAMU SOCIAL pour parler un peu avec eux, fumer une cigarette et boire un café chaud.
Au final, j'ai été très touché par cet Écossais et très content d'avoir fait cette expérience en compagnie d'une équipe extrêmement compétente et sympathique.
Le fait de pouvoir vraiment venir en aide aux personnes qui le demandent est une denrée rare, même parfois en médecine, et je suis donc très content d'y avoir pris part.
A 2 jours des partiels, j'étais contente d'être rentrée tôt chez moi (avant le retour au centre pour dîner), j'ai beaucoup plus apprécié ma garde et j'en garde un bien meilleur souvenir que si j'avais dû marauder toute la nuit (surtout au vu de ce que je dis juste au-dessus, ce sentiment d'impuissance, de non-construction réelle), et l'idée d'en refaire une à distance des examens ne me rebute pas.
Je suis très contente de cette expérience qui me permettra d'en parler autour de moi et de transmettre le numéro 115 à ceux qui en ont besoin.
Je suis très contente d’avoir pu faire cette garde au Samu Social de Paris, j’ai eu un aperçu du travail et de l’effort fourni, de la réalité du terrain grâce aux maraudes.
La pluspart du temps, les SDF sont content de voir arriver la brigade du SAMU SOCIAL, ils savent qu'il vont avoir a manger, et surtout un peu de compagnie le temps de quelques dizaines de minutes...
Durant la nuit, les signalements nous conduisent à des SDF connus des équipes ou inconnus, qui ne veulent pas forcement aller dans un logement pour la nuit mais qui se contente parfois d'un simple café chaud, d'une bouteille d'eau, d'une cigarette, ou d'une discussion.
Même si nous n'avons reçu aucun signalement pour ce quartier cette nuit-là, je suis contente des quelques rencontres que j'ai pu faire, des sourires partagés, le sentiment que pour cette nuit, ils seront en sécurité, à l'abri.
Jusque là tout s'est très bien passé, je pouvais poser des questions et j'avais l'impression qu'elle était contente de présenter son métier et de m'apprendre les differents moyens de prise en charge ainsi que les limites du 115.
Et je fus contente de faire les soins d'hygiène avec elle, car en 2 ans de stages hospitaliers, je n'avais pas encore eu l'occasion de faire de toilette, et pourtant je pense que c'est important, car cela fait partie des soins à apporter au patient.