J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent. On a parlé ensemble de chaque appel, j'ai pu posé mes questions. Un appel qui m'a particulièrement marqué est un appel d'un monsieur à la rue avec ses 5 enfants dont le plus jeune est à peine âgé de 7 mois.
J'ai trouvé la double écoute intéressante mais un peu trop courte à mon sens ; j'ai eu un appel très long en langue étrangère que je ne comprenais pas, et 3 appels ultra-courts d'habitués qui rappelleraient plus tard dans la soirée car nous n'avions pas de place à ce moment là. Nous avons reçu un appel d'un monsieur ne parlant pas français, et très mal anglais, pour lequel nous avons du faire appel à un traducteur, qui a parlé une trentaine de minutes avec l'appelant. J'ai trouvé ça très bien qu'on puisse faire appel à un traducteur, et je pense que le patient a enfin pu parler à quelqu'un qui le comprenait, ce qui ne lui était probablement pas arrivé depuis plusieurs mois et qui l'a certainement bien soulagé.
J'ai pu entendre certains appels au 115 très touchants (notamment l'appel d'un monsieur SDF qui appelait angoissé de ne pas réussir son entretien d'embauche du lendemain) et observer le travail sur le terrain des EMA lors de la maraude.
La nuit débute avec l'équipe de l'EMA 6; chargé de répondre aux appels des 4 secteurs de Paris et être une aide pour les autres équipes sans faire de vraie maraude. Les 3 premiers appels n'étaient pas présents quand on les a cherché. Le premier appel pour lequel on a pu faire quelque chose était une famille de 4 membres (mère, père et 2 enfants) pour lesquels on a trouvé un abri pour la nuit. Il y a eu 2 appels de personnes qui avaient déjà pris en charge dans d'autres occasions, pour lesquels il y avait plus de place dans les centres d'accueil (surchargés depuis 22h )et on leur a proposé un repas, certains vêtements et un duvet.
L'équipe a été absolument formidable,mais surtout c'est quelque chose d'unique que d'entendre les appels de personnes qu'on fait semblant de ne pas voir pendant la journée.. Ce que j'ai préféré, et je sais que ça semble paradoxal, c'est d'écouter les appels téléphoniques. J'ai, en effet , fini en larmes en entendant l'appel d'un jeune de 19 ans, "mis dehors " par ses parents, qui ont divorcé.
Les appels concernants des abus de faiblesse, chez une population déjà fragilisée, notamment les femmes, sont les appels qui m'ont le plus marqués.
Premièrement, j'ai été très touchée par les appels lors de la double écoute, notamment par le nombre incalculable d'appels mais également par les profils: femmes enceintes, immigrés...
l'expérience du centre d'appel était sympa, avec une jeune femme très gentille, non avare d'explications et qui m'a laissé répondre aux appels, ceci était bien dans le sens ou l'on est bien intégré dans la réalité du centre d'appel. néanmoins à l'heure ou non arrivons les appels sont pour des places en centre de sommeil, donc rien de bien intéressant ... […] pour ce qui est de la maraude: j'ai été dans le camion qui répond aux appels du centre c'est à dire qui va directement chercher des personnes pour les emmener en centre d'accueil.
Le premier concerne un appel au 115 que j’ai écouté. Il s’agissait d’un homme qui venait du Burkina Faso, et qui était arrivé à Paris environ deux semaines avant cet appel. Après plusieurs minutes d’appel, pendant lesquelles il a expliqué à l’ecoutant la situation qui l’a poussé à fuir son pays, celui-ci lui demande son âge.
Un appel d'une jeune fille de 16ans qui a fuit son domicile à Toulouse car son père la battait. […] L'assistante sociale qui a pris l'appel lui dit de patienter et coupe les micros. […] Elle reprend alors l'appel et lui conseille de rester dans les Urgences de l'hôpital le plus proche, ces derniers ont l'habitude d'avoir ce genre de cas.
Le fait de voir les 2 côtés : double appel et camion était intéressant.
Peu de places finalement, beaucoup d'appels sans solutions.
Pour la double écoute, ça devient moins intéressant après 18h30 car c'est le moment où on ne reçoit que des appels de personnes qui recherchent un centre d'hébergement pour la nuit. Peut-être qu'en arrivant un peu plus tôt (vers 17h), on pourrait recevoir d'autres types d'appel de personnes en détresse.
Cette expérience était très enrichissante tout comme les doubles appels SOS amitié et le centre d'écoute pour les personnes victimes de violences sexuelles. Et la maraude après le double appel permet en plus d'aller au contact des personnes dans le besoin et d'apporter une aide concrète.
Au cours de la double écoute, nous avons uniquement eu des premiers appels. […] Au cours de la maraude, nous sommes quasiment exclusivement allés répondre à des signalements également pour des premiers appels : j'ai donc pu assister aux bilans initiaux de l'infirmière et du travailleur social et mieux comprendre leur rôle dans l'équipe.
Cela est dû au fait que la plupart des appels que j'ai entendus étaient des appels pour avoir une place en foyer/hotel pour la nuit.
Tout d’abord la double écoute du SAMU social, je ne savais pas comment se gérer un appel du 115 ni les critères de sélection des personnes qui pourront beneficier d’un toit. Un appel qui m’a marquée et un étudiant qui dormait dans les toilettes de son école car il n’avait pas de logement et que l’assistante sociale lui avait dit qu’elle ne pouvait rien faire s’il n’avait pas de CDI, ce qui est évidemment faux.
D'abord le centre des appels qui reçoit les appels des personnes cherchant un centre d'hébergement pour la nuit.
J'ai été choquée du nombre d'appels reçus par jour : plus de 3000 ce 30/08/2017 pour seulement 800 environ de pris en charge ! Il paraît déjà qu'il y a un décalage entre les gens qui auraient besoin du samu social, trop nombreux, et le manque de personnes travaillant au samu social qui font du mieux qu'ils peuvent mais ne peuvent prendre autant d'appels.
J'ai d'abord été accueilli dans le centre d'appel, on m'a expliqué comment étaient répartis les bureaux c'était assez clair puis j'ai fait la double écoute. L'écoutante était pédagogue mais j'ai trouvé qu'aucun appel n'avait mené à une solution ce qui est dommage et si j'ai bien compris c'était 99% du temps pareil à cette heure-ci.
Le professionalisme dans l'organisation des prises d'appel et dans les conversations téléphoniques des agents prenant les appels ainsi que leur sollicitude pour les appelants m'a particulièrement marqué. […] Je n'avais pas connaissance jusqu'alors de l'étendue de leur mission, tant dans la réception des appels que dans les maraudes, cette garde me l'a enseigné.
La double écoute était interessante avec des appels d'habitués bien connu du 115, le rapport est agréable.
C'était aussi un peu dur au niveau des appels quand nous devions refuser une place dans un centre à certaine personne alors qu'il faisait froid.
J'ai pu assister à le gestion des appels puis voir à l'oeuvre infirmier et assistante sociale en dehors du milieu hospitaliser.
Ma garde au Samu a débuté par un appel de 45min d'une dame prétendant être enceinte afin de bénéficier d'avantages sur les logements pour la nuit, ce qui rappelle que les abus peuvent exister, même dans l'humanitaire. […] J'ai été légèrement choqué de constater que des appels enregistrés de la journée notifiaient des familles avec bébé de moins de quelques mois qui souhaitaient un logement sans recevoir les places réservées pour une nuit par le centre romain rolland, et qu'elles ont été donné à des hommes dans la trentaine bien portant croisés dans la nuit en maraude.
J'ai été agréablement surprise par les appels des habitants, signalant les personnes en détresses dans la rue, soucieux de leur état de santé. J'ai aussi été touchée par ces nombreux appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, alors qu'il n'y a que très peu de places disponibles.
La dimension sociale est beaucoup plus importante que ce que je pensais, certains appels au 115 sont destinés simplement à faire la discussion alors que je pensais que ces appels la était redirigé vers des organismes tels que SOS amitié.
J'ai été également impressionné par la patience des travailleurs sociaux qui prennent les appels.
J'ai effectué cette première maraude une nuit ou il faisait très froid et donc nous avons eu beaucoup d'appels.
D'abord le tri entre les différents appels, les familles prise en charge à part et les autres puis les horaires auxquels il est nécessaire d'appeler en fonction de l'hébergement qu'on désire. J'ai été frappé par un appel d'une femme seule dans la rue avec une fillette malade, je me suis rendu compte à quel point elle avait besoin d'aide pour trouver l'hôpital et y être acceptée, pour enregistrer le chemin en métro qu'elle allait devoir faire.
Par contre la diminution des moyens attribués se fait sentir (moins de camions...) et le nombre d'appel est très important ce qui fait qu'il y a une grande part de "chance" dans l'attribution d'un lit pour la nuit, il faut appeler au bon moment (places disponibles) et avoir assez de chance pour tomber sur quelqu'un au téléphone (appels saturés)
J'ai passé une nuit très intéressante au centre d'appel puis dans le camion du SAMU SOCIAL.
Concernant le double appel, j'imaginais que le 115 s'occupait uniquement de trouver un logement pour les sans-abris pour la nuit, je ne m'attendais pas à avoir autant d'appels de personnes sans papiers ayant besoin de conseils.
Description d'un appel : Jeune homme d'une vingtaine d'année qui appelle car il n a plus d'endroits où dormir. […] Cet appel m a beaucoup marqué car il s'agissait d'un jeune homme de mon âge auquel je peux m'identifier.
Ça va être difficile de donner UN événement marquant de cette nuit car des appels aux signalements en passant par l'équipe, tout m'a touchée.
L'heure et demi de double écoute, n'est vraiment pas indispensable, les places en centre n'étant débloquées qu'à partir de 19h15, tous les appels précédant cet horaires se résument à expliquer que les places ne sont pas encore disponibles et qu'il faut rappeler, l'intérêt d'écoute est donc plus que limité.
La personne qui recevait les appels m'a expliqué les divers recours et aides que l'on pouvait apporter aux demandeurs et la situation actuelle en île de France.
En effet, lors de la double écoute, beaucoup d'appel aboutissaient à des refus à cause du manque de place dans les centres d'accueil.
Je m'attendais donc à des appels difficiles, durant lesquels il faudrait annoncer à la majorité des appelants qu'ils devraient passer une nouvelle nuit dehors. Et ce fût le cas pour de nombreux appels. […] Jusqu'à cet appel qui m'a marqué. […] Ce fût mon dernier appel avant de partir dans le camion pour la maraude, et franchement ça m'a redonné du baume au coeur.
Deux choses sont frappantes dès les premiers appels : la première est la différence entre la demande vis à vis d'hébergements d'urgences et le manque de ressources disponibles. Il est assez effrayant de voir que lors d'un premier appel une personne est systématiquement refusée pour la nuit parce que d'autres ont essuyé des refus plusieurs jours consécutifs et sont par conséquent prioritaires, ayant passé plusieurs jours (parfois semaines) à la rue. La seconde est la façon très stéréotypée dont se déroule l'appel.
La partie la plus intéressante était la maraude car en début de soirée pendant la double écoute, beaucoup d'appels sont des habitués qui appellent pour avoir une place lors de leur mise à disposition.
Cette nuit au samu social m’a beaucoup plu, en commençant par la double écoute, un appel m’a marqué : celui d’une femme de 18 ans à la rue avec son bébé sans aucune ressource pour s’en occuper.
Vers 21h la maraude commence, et nous tombons dans les embouteillages parisiens. 1h30 plus tard nous arrivons à peine sur les lieux, une dame d'une vingtaine d'année en situation irrégulière a fait appel au SAMU social s'étant faite violer la nuit dernière dans la rue.
Nous avons eu plusieurs appels dont un concernant une famille ukrainienne avec 2 jeunes enfants, arrivée en France depuis 15 jours, ne parlant pas français mais plus important encore, tous étaient sourds.
A commencer par la double écoute , les gens appellent pour solliciter un abris de dernière minute, avant la tombée de la nuit alors qu'il faisait très froid dehors, beaucoup d'appels de familles avec enfants en bas ages qui se retrouvent dans la rue , en général des étrangers, c'était en effet les appels les plus durs pour moi.
Les personnels sont très accueillants, et très professionnels, on peut voir qu'ils savent gérer différentes situations, que ce soit les insultes après 20h30 quand il ne reste plus de lit, ou créer un nouveau dossier pour des nouveaux appels, et ensuite les orienter. La maraude est aussi très bien organisée, les signalements apparaissent sur la tablette et par appel, on a également des traducteurs.
J'ai été très bien accueillie, j'ai eu droit à un petit speech d'introduction sur l'organisation du SS et le déroulement d'un suivi d'appel. […] Il n'y avait pas eu beaucoup d'appel ce soir là car c'était une belle journée ensoleillée, avec une température plutôt agréable !
Lors de la double écoute j'ai été étonné du nombre d'appel, le téléphone n'arrête pas de sonner et il faut sauver patienter longtemps pour pouvoir parler à un opérateur.
J'ai été très surprise de la quantité d'appels et du degré de détresse de certaines personnes/familles.
J'ai été très étonnée du nombre d'appels reçus lors de ma double écoute.
Premier appel au 115 au cours duquel j'apprends qu'un jeune homme d'origine guinéenne de 15 ans se retrouve seul sans famille après avoir voyagé pendant 3 mois en France.
La première partie constituant en la double écoute a été intéressante mais un peu trop courte, je n'ai finalement pu écouter seulement deux appels entiers.
J'ai trouvé cela intéressant de participer initialement à la double écoute, cela permet d'avoir un premier aperçu de l'activité du SAMU social et des différentes possibilités proposées suite aux appels.
On a distribuer pas mal de soupe et de café sur une grande place et le reste de la nuit on a eu des appels.
À mon arrivée au centre, j'ai directement été prise sous l'aile d'une opératrice, pas mal d'appels sur différentes situations.
J'ai trouvé le double écoute et la maraude très enrichissants mais aussi parfois déstabilisants ( le fait de ne pas pouvoir donner suite à de nombreux appels lors de la double écoute ) .
Le hasard de la randomisation a fait que la majorité des appels concernait des usagers de moins de 20 ans, ce qui résonne toujours en nous quand on est étudiant d'une vingtaine d'années également. La maraude a été plus calme qu'au centre des appels, et nos interventions assez limitées compte tenu de la température clémente de cette nuit.
Lors de la double écoute j'ai eu la chance d'assister à un premier appel qui fut très intéressant. […] Il n'a pas hésité à mettre en pause les appels si j'avais des questions.
Les appels s'enchaînent rapidement ( plus de 1h d'attente pour être mis en relation avec le samu social après avoir appelé le 115), on reçoit beaucoup de personnes habituées recherchant un logement pour la nuit. L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
La garde a commencé par les appels téléphoniques au 115. […] C'était son premier appel. […] D'autres appels sont plus répétitifs, ce sont des personnes habitués du 115, qui attendent toute la journée pour une place la nuit.
Pour le reste de la nuit dans le camion, nous avons surtout emmené des usagers au logement : l'appel pour savoir si il reste des places est un moment angoissant pour tout le monde !
Les appel au téléphone en point un peu négatif, pas très intéressant, ligne surbooké.
Je n'ai pas été marquée par une situation ou un appel particulier mais je trouve bien qu'il existe un organisme qui essaie de répondre aux problèmes que peuvent rencontrer les personnes sans abri.
Au moment de lui dire au revoir, j'ai senti dans son regard un appel a l'aide qui m'a touché.
Les appels téléphoniques m‘ont énormément touchés.
La double écoute m' a particulièrement surprise, je n'aurais jamais imaginé qu'autant de familles avec enfants en bas âge faisaient appel au Samu Social pour se loger.
J'ai beaucoup aimé la rencontre avec les assistantes sociales, c'est vrai qu'en stage on fait souvent appel à leurs services mais sans avoir jamais compris leur véritable champ d'action.
J'ai compris la complexité que représentait la gestion des appels et des missions du 115.
Mais l'appel de la rue est plus fort que tout.
Nous avons au final eu peu d'appels dans la soirée mais une des interventions qui m'a marquée était la rencontre par hasard en passant en camion d'une jeune femme dans la trentaine logeant sur le trottoir.
Pour expliquer cela je vais prendre l'exemple d'un appel reçu. […] Par ailleurs, j'ai été marqué par le peu de place disponible en hébergement par rapport au nombre d'appel.
J'ai d'abord fait la double écoute et j'ai déjà été très touchée par les appels. D'abord celui d'une femme qui faisait part des difficultés d'un couple de roms qui vivait en bas de son immeuble, puis des appels de sans abris eux-mêmes qui étaient en grand détresse, parfois malades, et demandaient pour la énième fois une place en hébergement.
Ma garde s'est déroulée par une première écoute, cela m'a permit de me rendre compte du nombre d'appels impressionnant que recevait le Samu. Que ce soit du marginal de la société à la famille de réfugiés, il a fallut trier ces appels pour n'en choisir qu'un petit nombre pour les logements.
Le reste de la nuit nous avons "maraudé": c'est à dire déambuler en camion bien polluant dans paris dans l'attente d'un appel du central ou à la recherche d'une personne "vraiment très mal". Appel qui est censé nous prévenir quand il faut aider quelqu'un.
Dans un premier temps, j’ai assisté aux appels faits au 115, ce qui m’a surtout frappé au départ est le peu de personnel qui faisait l’écoute au moment de mon arrivée (elles étaient six), je pensais qu’il y aurait une équipe d’au moins 30-40 écoutants. Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue. […] Je ne pensais pas que tous les appels seraient listés par personne pour permettre de garder une trace des demandes d’hébergement. […] Merci aussi à la très gentille Marie que j’ai suivi lors des doubles appels !
Durant la nuit, nous nous sommes arrêtés sous un pont, à l'appel d'un SDF.
Ainsi que de nombreux appels au sujets de SDF pour savoir comment ils se portaient et leur apporter un peu de chaleur humaine pendant cette période de fête.
Lors de la double écoute du 105, je me suis rendue compte qu'un grand nombre d'appels venait de femmes enceintes, ou avec des enfants qui cherchaient un hôtel pour la nuit et qui devaient changer d'hôtel tous les quatre ou cinq jours.
Tout d'abord, je tiens a remercier l'equipe d'helene, marie et nahim qui m'ont fait decouvrir toutes les differents types d'intervention sur le terrain ainsi que thomas et frederique les permanenciers qui malgre les appels incessants ont pris de leur temps precieux pour m'expliquer la procedure de prise en charge au 115.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'appels de familles mais finalement ce ne sont pas les gens que l'on retrouve majoritairement en maraude.
La double écoute en premier lieu nous rappelle que malgré les milliers d’appels chaque jour, 10% seulement donnent lieu à une solution.
Le moment le plus marquant de ma garde était un appel d'un homme qui dormait dans la rue depuis 2 mois car sa femme l'avait mis dehors.
Ce qui m'a le plus marquée c'était à quel point les gens qui faisaient appel au Samu Social étaient ouverts et reconnaissants.
La double écoute fut intéressante, de part les appels reçus--un appel notamment d'un sans abri serbe connu par le SAMU social depuis 5 ans, qui est très ouvert socialement (par internet entre autres), très entrepreneur dans les démarches administratives etc.
La première chose qui m'a marquée dans cette garde, dès la double écoute, est la disproportion énorme entre le nombre d'appels reçus et le nombre de places à la disposition des sans-abris. Les écoutants étaient obligés de refuser des places à 90% des appelants au cas où d'autres, qui seraient dans une situation encore plus difficile, feraient appel à eux.
L’ensemble de l’équipe était disponible pour répondre à l’ensemble de mes questions et il régnait dans la plateforme une très bonne ambiance malgré les appels qui nous confrontaient souvent à des situations difficiles auxquelles le SAMU social ne pouvait pas répondre favorablement. […] Je trouve très intéressant le logiciel mise en place permettant de constituer un dossier très rapidement pour chaque nouvel appel ou d’en retrouver un ancien. […] Montrer qu’on fait avant tout se métier pour aider les autres ; Répondre aux appels comme faire le premier pas.
Pour ma part, je n'avais jamais fait d'expérience sociale dans ce genre en dehors des autres doubles-écoutes proposées par la faculté et la différence au Samu Social, c'est que la maraude permet de casser cette distance de l'appel téléphonique et d'aller directement à la rencontre des gens. […] J'ai eu la chance au cours de cette nuit de pouvoir écouter l'appel d'un homme en double-écoute que nous avons pu ensuite aller voir pendant la maraude. […] Il a accepté qu'on l'emmène dans un centre et nous avons pu discuter avec lui de sa situation pour chercher des solutions à ses problèmes, ce que l'on a pas forcément le temps de faire de façon approfondie au cours d'un appel.
Lors de la double écoute, nous avons eu l'appel d'un homme qui donnait des nouvelles depuis la première intervention, il avait maintenant un logement et touchait le RMI.
L'ecoute est intéressante mais moins que la maraude certains appels pouvant etre tres long (40min).
Ce stage m'a également marqué au centre d'appels par l'absence de réponses possibles à de nombreuses demandes téléphoniques de logement pour la nuit et la confrontation directe au désespoir de ces personnes.
C'était très intéressant de voir l'organisation du 115, je ne me doutais pas qu'il y avait autant de camions et autant d'appels.
La double écoute me semble d'un intérêt limité, l'écoutant sur lequel je suis tombé m'a à peine adresser la parole, mais surtout la prise des appels est très vite répétitive, sans valeur ajoutée pour notre apprentissage.
Lors de la double-écoute, j'ai été surpris par les différentes nationalités des personnes qui appelées (Il y avait des arabes, des russes, des roumains... ) mais aussi du nombre d'appels que les écoutants recevaient.
Cet appel m'a particulièrement marqué, il montre la détresse psychologique majeure de cette femme qui doit vivre sa grossesse sans lieu de vie fixe, dans des conditions de vie difficile qu'aucune femme ne devrait subir.
Les appels laissaient la place a beaucoup d'émotions contradictoires pour les appelants mais aussi pour moi.
Beaucoup d'appels pour peu de places : "rappelez vers 19h... vers 22h... demain matin à 6h..." est souvent ce que l'on est contraint de répondre. […] On se dirige d'abord vers des adresses transmises par appels pour prendre en charge des personnes sans solution de logement pour la nuit.
La double écoute permet d'entendre les appels des personnes qui recherchent un abri pour la nuit ou qui ont besoin d'aide juridique. Les places dans les centres d'hébergement sont limitées et il y a souvent beaucoup d'appels.
J'ai été un peu choqué après deux appels: celui dune femme retraitée de 70 ans ne touchant que 200 euros par mois et probablement sans famille, ainsi que celui d'un homme de 22 ans avec son fils et sa femme vivant dans une tente (ceci etait du fait de son age, identique au mien). Cette double écoute m'a également montrée que le role des personnes recevant les appels etait non seulement de trouver un logement mais aussi de prendre des nouvelles, de s'enquérir des problèmes de santé ou tout simplement de parler...
La personne qui me reçoit dans les service d'appel est excellente ! […] Je n'ai le temps d'écouter qu'un appel.
J'ai été très bien accueilli, aussi bien dans le centre d'appel au début, que par les équipes de maraude(chauffeur, travailleur social, infirmière).
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
Forcément le nombre d appels étaient proportionnels au nombre de flocons qui tombaient.
J’ai d’abord participé à la double écoute où il est parfois difficile de se concentrer sur les appels car la pièce est assez bruyante.
la double écoute nous permet de comprendre qu'est-ce que le 115 et qui y fait appel et pour quelle raison .
Deux détails seraient cependant selon moi à améliorer, - les places en foyer sont rendues disponibles à partir de 19h15, ce qui signifie que les appels de 18h à 19h se limitent à "j'entends bien votre demande monsieur mais je vous invite à rappeler plus tard..."
Arrivant à 18h au Samu Social, je commence la double écoute, et au fil de quelques appels, je saisis la principale mission: trouver un toit aux plus défavorisés pour qu'ils puissent dormir ce soir.
J'ai été frappée par le nombre d'appels de personnes en détresse, et du très jeune âge de celles-ci parfois.
J’ai été étonnée du nombre d’appels reçus par le 115 et aussi par le peu de places fournies, n’étant pas en plan Grand Froid.
J'étais étonné du nombre de personnes s'approchant du camion à l'arrêt et du nombre d'appels quotdiens au 115 (+4000 hier!).
Quand à la double écoute, j'étais en "front" c'est à dire que tous les appels étaient transférés vers des travailleurs sociaux et je ne Suivais pas le reste de la conversation.
L horaire de cette écoute était très intéressant car à cheval entre les appels pour demande d hébergement et l attribution des quelques lieux disponibles.
Durant la double écoute, les appels avaient essentiellement pour objet de trouver un lieu où passer la nuit.
La double écoute était intéressante, j'ai d'ailleurs pu les aider pour un appel en tant qu'interprète pour une dame qui cherchait un hébergement pour la nuit.
En ce qui concerne la double écoute, je l'ai trouvé un peu courte (moins d'une heure) mais nous avons tout de même reçu l'appel d'une personne qui appelait pour la première fois (ce qui est le plus intéressant je pense).
En effet, nous avons eu peu d’appels et beaucoup de route.
J'ai été également étonnée par la quantité d'appels téléphoniques, en particulier de mineurs ...
Un appel m'a particulièrement frappé et le fait d'en avoir discuté avec l'écoutant m'a fait prendre conscience que beaucoup de personnes, notamment des femmes fuient leur pays, mais une fois en France elles rencontrent des problèmes d'un autre ordre pour trouver un endroit où loger et se retrouvent souvent violentees par des hommes.
J'ai été surprise de l'opposition entre le moment de la double écoute où les appels se multipliaient pour trouver une place en logement qu'on ne pouvait pas donner, et la maraude où chaque fois qu'on proposait une place spontanément aux sans abris croisés dans la rue, elle était refusée, malgré la neige qui tombait cette nuit là...
Lors de ma double-écoute, nous avons surtout eu des appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, et malheureusement peu de demandes peuvent être satisfaites. C'était surtout des personnes habituées au 115 et les appels ne duraient pas plus de 5 minutes.
Une attente bien due au manque de moyens car aussitôt un appel fini, un autre est décroché. La gentillesse de l'écouteuse me touche, elle reconnait le sans abri à sa voix, demande de ses nouvelles, de sa santé, essaie de l'aider et principalement (la raison de l'appel) de lui trouver un abri, un lit, pour la nuit.
C'était une expérience très marquante pour moi - surtout les appels des jeunes femmes enceintes ou des mères ayant encore des petits enfants. […] Notre premier appel par exemple concernait un monsieur ayant des plaies surinfectées des pieds l'empêchant de marcher et pour lesquelles il avait consultées plusieurs jours auparavant aux urgences.
Lors de la double-écoute, nous étions en "BACK line", des appels transféré de la "Front line" qui par définition sont des appels de plus de 5 min. […] Je me souviens de cet appel avec un malien venu en france depuis 2j.
Nuit intéressante car originale, il était prévu de faire une maraude, mais nous avons rapidement reçu un appel pour une évaluation infirmière d'un homme en grande précarité.
Je trouve que cette garde est plutôt une sorte de leçon de vie que toute personne devrait faire, comme une sorte de journée d'appel.
L'équipe m'a accueillie les bras ouverts en me faisant découvrir la double écoute et en même temps la variété des attentes des gens faisant appel au 115.
On débute cette garde par la double écoute très intéressante car nous montrant un public faisant appel au 115 que l'on ne rencontre pas forcément dans la rue et qui ne sont pas des grands exclu, ex un jeune de 18 ans en conflit familial étant sur Paris depuis peu et a cours de plan pour dormir chez des amis.
Lors de la double écoute nous avons eu un appel, d une femme d'une trentaine d'année d'origine Africaine, vivant en France depuis l'age de ses 3 mois et n'ayant toujours pas la nationalité française : elle vivait par le renouvellement annuel de son titre de séjour.
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
En une nuit on a le temps de côtoyer les différents acteurs qui participent à cette "chaîne" qu'est le SAMU social : du centre d'appel, aux transmissions, l'équipe dans le camion (travailleur social, infirmier, conducteur), les personnes responsables des centres d'accueil.
Ensuite j'ai aussi été frappée par l'appel d'un monsieur qui n'a pas de logement malgré son emploi, et qui a peur de le perdre suite à la fatigue accumulée par les nuits à la rue.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
Je suis tout d'abord arrivé au SAMU social, où l'on m'a accueilli et dirigé vers la plateforme d'appel.
Je me suis rendu compte que les gens qui faisaient appel au 115 n'étaient pas que des gens totalement exclus de la soiciété nous avons récupérés deux femmes (dont une plus jeune que moi, ça fait énormément de peine) qui travaillait ou vu un monsieur qui allait au cinéma la journée.
J'ai été marquée par le nombre d'appels de femmes avec enfants vivant dans la rue en plein mois de novembre ainsi que de la difficulté qu'elles ont à s'en sortir.
J'ai adoré ma garde au SAMU social, j'ai été très bien accueilli et c'était génial de mieux comprendre l'organisation du SAMU social (comment se déroule les doubles appels, comment se déroule la maraude...).
On a eu un appel d'une jeune fille de 20 ans qui se retrouvait à la rue car elle a décidée de quitter son compagnon qui la battait...
Un appel m'a particulièrement marquée : une femme qui appelait pour la première fois au samu social ; son compagnon l'avait mise à la rue car il avait appris sa séropositivité.
Derrière le double appel téléphonique (du moins de ce que j'en ai vu) , on voit bien la misère des gens qui se battent..
On se rend également compte à quel point les moyens font défaut après les dernières coupes budgétaires, tant pour héberger les familles que les isolés, alors que les appels au 115 sont en constante augmentation.
Les appels en double écoute étaient très émouvants, chaque personne qui appelait avait une histoire et un parcours uniques mais tous avaient la même voix de désespoir en appelant à l'aide pour pouvoir dormir ne serait ce qu'une nuit dans un lit au chaud.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
Malheureusement, en raison du grand nombre d'appel, nous n'avons pas pu parlé aux personnes.
Chaque appel est différent mais un m’a marqué, celui d’un homme qui voulait une place pour la nuit, remerciant plusieurs fois l’écoutant à la fin de l’appel malgré le fait qu’il n’y ai plus de place dans les centres d’accueil… l’écoute de la personne, un élément essentiel.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
Les appels consistent à répondre de rappeler plus tard.
Le pire était l'appel de familles avec des enfants en bas âge.
La double écoute était intéressante et il y a eu beaucoup d'appels.
Il y a une dizaine de personnes au centre d'appel la nuit, huit camions avec dans chacun trois professionnels.
J'ai été impressioné par le nombre d'appel en attente lors de la double écoute, et de la grande dissociation entre ce nombre et le nombre de places en foyer pour la nuit.
De plus, le déroulement de la garde est très bien pensé, puisque cela nous permet de voir toutes les facettes du SAMU: les appels téléphoniques, le briefing et le terrain.
Tout d'abord l'écoute des appels du 115 m'a fait prendre conscience de la difficulté pour les personnes sans domicile fixe de trouver un hébergement pour la nuit et celle des travailleurs sociaux d'apprendre à ce gens qu'ils devront dormir dehors faute de place...
Cette nuit au SAMU Social m'a beaucoup touché, je suis admiratif du travail fait par les gens que j'ai vu que ce soit au centre d'appel du 115 ou en maraude.
les équipes sont confrontées au manque de moyen de façon cruelle la double écoute m'a permis de voir que la solitude est très présente et que l'appel au 115 est parfois le seul moment de la journée ou la personne parle, l'unique moyen de raconter à quelqu'un sa journée.
Lors des appels téléphoniques (double écoute), j’ai assisté à plusieurs refus de placement dû au manque de places dans les foyers.
La personne qui répondait aux appels était très à l'écoute notamment des questions que j'avais.
Les écoutants de la plateforme d’appel ne pouvaient souvent pas orienter les familles vers des centres d’accueil, faute de place.
Cette garde m'a aussi permis d'en apprendre plus sur le fonctionnement du SAMU SOCIAL, notamment lors de la double écoute où j'ai découvert comment les appels de chacun étaient redirigés vers un service en particulier, la qualité des écoutants à reconnaître les personnes vraiment dans le besoin, leur capacité à gérer toute situation et à rester professionnel et patient.
Il était surprenant de voir s'afficher le nombre d'appel pris par ces quelques personnes au téléphone.
Personnel sympathique et qui a pris le temps de debriefer avec moi entre chaque appel.
La nuit au SAMU Social s'est bien déroulée et a été très enrichissante : j'ai pu à la fois écouter l'appel des personnes en détresse et sans hébergement pour la nuit mais également interagir physiquement avec les "usagers" (nom donné à ces personnes sans abri).
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
Dans la journée du 07/09/16 le SAMU avait reçu l'appel d'une femme qui était à la rue et qui avait subit une agression sexuelle, celle-ci était alors à la recherche d'un logement.
Concernant la doublé ecoute, j'ai ete surprise par le nombre d'appels, ainsi que par le peu de places des centres, et les conditions de nuit dans certains d'entre eux.
Parmi tous ces nombreux appels, il y a eu une dame qui a particulièrement marqué notre attention. […] Cette femme se sentait très fatiguée et très faible lors de son appel téléphonique. […] Cet appel nous a particulièrement interpellé et a fait déclenché « un signalement ». […] Lors de ma garde, j’ai eu la chance d’avoir eu cette appel lors de ma double écoute et d’être avec l’équipe mobile d’aide qui allait prendre en charge cette famille.
La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain. […] Avec un peu de "chance", on tombe sur un appel faisant l'objet d'un signalement pour la Maraude qui suivra. 20h, briefing où nous rencontrons entre autre l'équipe avec qui nous marauderons le reste de la nuit.
J’ai ensuite longuement discuté avec elle sur le même sujet, sur le types d’appel qu’ils reçoivent, sur les différentes places d’hébergement qu’ils peuvent proposer et sur les différents types de personne qui sont dans la précarité (perte d’emploi, expulsion d’un logement, migrants). […] Le jour où je m’y suis rendu c’était un jour férié donc il y avait eu moins d’appel mais il y en avait eu déjà 8000 et sur ces 8000 seul 200 ont pu parler à un opérateur.
Double-écoute avec deux écoutantes très sympathiques, beaucoup d'appels pour avoir un lit pour la nuit à la Boulangerie ou à Montrouge, dans mon créneau horaire d'arrivée. Mais aussi quelques appels de personnes nouvelles ou d'histoires entendues dans les conversations des régulateurs. […] Et donc, en rentrant à Ivry, le régulateur nous apprend qu'il restera des places de libres cette nuit là à la Boulangerie, faute d'avoir reçu assez d'appels.
j'ai été impressionné par l'afflux d'appels que recevait le 115 et l'écoute des situation m'a permis de m'imaginer un peu ce qui m'attendait pour le reste de la soirée.
Malgré cela, j'ai été marquée par le manque de ressources disponibles pour aider les personnes faisant appel à eux; notamment le manque de places en hébergement d'urgence, saturés avec l'arrivée du froid, forçant les écoutants à "trier" les personnes en fonction de l'urgence de leur situation, alors que tous sont gravement en difficulté.
J'ai trouvé cette nuit au SAMU Social très enrichissante et intéressante car, avant de faire cette garde, je savais qu'il existait un service d'aide aux SDF mais je ne connaissais pas du tout son fonctionnement, ni le numéro d'appel 115.
Concernant la double écoute, on observe simplement les standardistes traiter les appels et répartir les demandeurs dans les centres sur la base du premier arrivé premier servi, ce qui est d'un intérêt limité.
J'ai trouvé dommage d'être en "front line" et non en "back line" car les appels étaient très courts, et vite transférés en "back" dès que le fond du problème de la personne était abordé.
J'etais tres interressée par cette garde au samu social pour voir et comprendre leur travail -l'écoute m'a premis de voir comment se faisait le 1er contact avec une personne au 115, les questions posées et l'envie de trouver la meilleur solution pour les personnes dans la detresse -Mais ce qui m'a le plus marqué est la maraude et la diversité des personnes qui y font appel (jeune femme de 18ans, etrangers, travailleurs pauvres, grands exclus...) j'ai pu visiter un centre d'homme et comprendre le fonctionnement ce qui m'a le plus touché c'est la gentillesses et la complicité des personnes de la rue et du samu social il pleuvait beaucoup et tres vite les centres ont été pleins nous obligeant à laisser certaines personnes dans la rue sous la pluie mais ce que nous avons recu c'est uniquement des remerciements...
La première partie de la garde avec l'écoute téléphonique est particulièrement intéressante: les appels de gens désespérés donnent un coup au moral.
Cette nuit fut très intéressante, tout d'abord la double écoute m'a permis de réaliser que les appels ne venaient pas seulement de personnes ayant besoin d'une place pour la nuit mais également de personnes en détresse sociale générale ayant parfois déjà un lieu où dormir mais ayant besoin de parler d'eux, ou de situations délicates (jeunes filles immigrées enceintes).
Également, l'occasion de me rendre compte des limites de la maraude : quantité limitee dans un camion de "soupes", "dosettes de café"- ce qui implique donc de savoir gérer le stock tout le long de la maraude - délai d'attente entre appel et intervention parfois de plusieurs heures...
Pour ma part, comme je ne m'étais jamais vraiment impliqué dans une grosse structure d'aide sociale comme ça, celà permets de se rendre compte des moyens mis en oeuvre pour soutenir les gens et déjà en très peu de temps se rendre compte de la difficulté logistique au moins qu'ils peuvent avoir à gérer les situations (tri parfois difficile à faire dès le moment des appels).
Arrivée là bas, j’ai participé à l’écoute active, et j’avoue avoir été un peu chamboulée, tellement d’appels et si peu de places.
En ce qui concerne la double écoute, je trouve ça très frustrant de ne pas répondre à tous les appels de détresse de familles ou de personnes malades...
Enfin dans nous avons eu un appel pour un jeune de 14ans qu'on a du amener au commissariat.
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
La double-écoute a été marquée par les appels des habitués qui cherchaient un endroit pour la nuit, qui s'opposaient aux communications de ceux qui appelaient pour la première fois et pour qui la demande ne pouvait pas toujours être satisfaite.
La double écoute était finalement très administrative (création de dossiers, appel des chu pour la disponibilité des places...), j'ai trouvé plus intéressante la partie maraude.
J'ai fait la nuit du 24/02, il faisait très très froid, il y avait beaucoup d'appels en ce début de week-end, et nous avons rencontré énormément de SDF.
Tout d'abord la double écoute qui m'a permis de comprendre là système de fonctionnement des foyers d'hébergement et la dure tâche des personnes qui doivent accepter ou bien refuser les appels de détresse.
Cependant, à partir de 19 h (soit la moitié du temps de la double écoute), appels de personnes "habituées" qui ne parlent pas réellement d'eux, mais qui savent que c'est à cette heure là qu'ils peuvent avoir une place d'hébergement dans un centre pour la nuit. […] - double écoute sur les appels des familles +++ Je tiens quand même à signaler, que c'est inadmissible de ne pas raccompagner les étudiants qui n'habitent pas dans paris et de les laisser dans Ivry à 5h du matin sans transport dans une zone déserte !
La garde au SAMU social commence par une double écoute des appels au 115. […] Ainsi, parmi les appels, une femme étant sans lit pour la nuit depuis seulement 2 jours et percevant 800€ de revenu mensuel devra rester à la rue pour la nuit, le lit libre étant préférentiellement attribué à un homme n'ayant pas dormi à l'abris depuis 8 jours.
J'ai vite été choquée de constater l'importance du nombre d'appel à l'aide des personnes sans abris avec malheureusement si peu de places vacantes dans les foyers.
La double écoute permet de mieux comprendre le fonctionnement du 115 et de la prise en charge des appels ( à savoir les conditions pour pouvoir attribuer un hébergement, le principe de recensement des sans-abris,etc. ).
J'aimerais surtout relater une histoire, le premier appel à l'aide que nous avons eu: une jeune angolaise réfugiée derrière une porte d'immeuble privé, trimbalant toute sa vie dans des sacs poubelles aussi gros qu'elle, affublée d'un grand bonnet qui lui cachait la moitié du visage.
J'étais très étonnée de l'organisation du centre d'appel et de l'équipe de maraudes.
J'ai trouvé l'organisation de la garde très judicieuse: il était en effet très intéressant, avant de partir dans le camion, de voir à quoi ressemblent les appels téléphoniques reçus par le 115.
Durant la double écoute, j'ai pu me rendre compte du nombre d'appel que reçoit chaque jour le samu social, de l'aide qu'il apporte aux personnes en difficulté et malheureusement du nombre de requêtes auxquelles il ne peut pas répondre.
A force d'habiter à Paris, on commence malgré nous à ne plus faire attention aux gens dans la rue et peu de personne savent qu'il y a des organismes ou des centres d'appels qui peuvent les aider.
J'ai été assez impressionnée car la majorité des appels que j'ai écoutés de 18h à 20h provenait de familles qui s'apprêtaient à passer la nuit dehors faute de place...
Ils entretiennent une relation particulière avec tous les gens que l'on croise, notamment les "habitués" qui font appel au 115 depuis des mois ou des années, avec qui il s'instaure une relation de confiance.
Expérience très frustrante car sur les 6 appels auxquels j'ai participé, aucun des appelants n'a été logé.
L'autre appel qui m'a énormément marqué fût l'appel d'une (très) jeune maman dont l'enfant avait à peine 1 mois. […] Ce qui m'a troublé par la suite, une fois l'appel terminé, fût d'imaginer cette maman et son enfant en total désarroi dans la rue, et dont la perspective d'une possible nuit à l'abri venait tout juste d'être réduite à néant...
J'ai été tout d'abord déconcertée par le nombre d'appel au 115 et le si peu de place dans les centres d'hébergement, qui est vraiment dérisoire par rapport à la demande.
Signalement : « appel d’une personne non déclarée sans--abri afin de prévenir l’institution de la présence d’un sans--abri dans l’espace public ».
La première partie de celle-ci (double écoute) m'a permis de voir combien la gestion des appels était compliqué en me montrant que chaque situation était différente (entre les personnes déjà connues du Samu sociale, les personnes appelant pour la première fois, les familles, les personnes seules...).
Voir comment se déroulent les appels téléphoniques au 115, comment les demandes sont prises en charge, permet de mieux réaliser l'importance d'un centre de régulation, mais également les difficultés auxquelles sont confrontés les régulateurs et les appelants!
Ils recevaient pas mal d'appel pour des demandes d'hébergement pour la nuit.
Je pense que tout le monde se fait un idée des personnes pouvant demander de l'aide mais on se rend vite compte que les profils sont loin d’être ceux que l'on pense ( famille , couples , demandeurs d'asile , personnes handicapées , jeunes ) Certains appels sont frappants car ils nous montrent une réalité encore ignorée, la détresse , le désespoir , la solitude.
J'ai été touchée par certains appels de personnes en détresse pour lesquelles on ne pouvait rien faire par manque de place dans les centres et à qui nous n'avons pas eu d'autre solution que de dire de rappeler le lendemain ou plus tard, c'est à dire de dormir par ses propres moyens dans la rue pour ce soir la.
Le premier appel que j'ai eu était celui d'un jeune homme d'un an de moins que moi et, au fil de la nuit, j'ai rencontré des personnes de plus en plus jeunes et de plus en plus démunies.
J'ai été particulièrement marqué par un appel téléphonique de la part d'un jeune homme d'origine marocaine qui avait erré en Espagne pendant 3 semaines puis avait rejoint Toulouse, puis Paris, et qui a appelé le 115 pour la première fois.
Merci à toute l’équipe du Samu social… plus spécialement à Amel (double appel), Eric (chauffeur), Marc (infirmier), Ortense (travailleuse sociale) et Pape (coordinateur).
Le nombre important d’appel m’a fait prendre conscience et rappelé que bien que la France soit considérée comme un « pays riche », nombre de ses habitants vivent des situations précaires et que de nombreux efforts restent à faire.
J'ai eu la chance de pouvoir suivre un usager du début à la fin : être à la double écoute de son appel qui a duré presque 1h, puis me retrouver dans le camion de maraude qui est allé dans son secteur, et donc de le rencontrer puis l'accompagner jusqu'à son hébergement.
C'était très intéressant de découvrir comment fonctionnent les appels et les maraudes.
Un appel m'a marqué, un jeune homme homosexuel fuyant l'Algérie qui s'était retrouvé à Paris sans domicile.
J'ai beaucoup apprécié la première partie de cette garde, la double écoute des appels au 115.
Cependant j'ai été impressionnée par le déséquilibre entre la très forte demande, avec un standard saturé, plus de 10000 appels par jour, et le peu de moyens mis à disposition pour leur venir en aide.
Tout d’abord, au moment de la double écoute téléphonique du 115, j’ai été très surprise que ce numéro soit en permanence saturé d’appels ! C’est dire l’ampleur de la demande, et le nombre de nécessiteux dans la région parisienne… J’ai par ailleurs une grande admiration pour les personnes répondant à ces appels, dont le travail d’écoute et de compréhension des demandes formulées est souvent difficile (usagers en état d’ébriété, barrière linguistique… ).
L’atelier double-écoute est plutôt interessant mais un peu court (2h en comptant le temps d’installation, de lecture d’un fascicule puis de discussion avec la responsable...) puisque je n’ai pu suivre que 3 appels. […] Il n’y a pas eu d’appels non plus ce soir là.
La double-écoute peut se montrer assez frustrante car le nombre d'appel dépasse amplement les capacités d'accueil et il est assez difficile d'accepter de laisser des personnes voire parfois des familles entières sans abri ni protection pendant plusieurs jours.
J'ai été très surprise du nombre de jeunes gens faisant appel au 115, notamment des migrants.
Pour commencer, la double écoute m'a montré que des hôtels étaient à la disposition des plus démunis, en particulier des familles, et que le samu social prenait le temps de parler avec chaque personne malgré le fort nombre d'appels (probablement la partie la plus intéressante de la garde mais je n'ai rien appris de nouveau) Par la suite, pendant la maraude, j'étais assis à l'arrière de façon quasi-constante auprès de SDF ivres (dont un était tellement odieux et agressif qu'on a du s'arrêter pour le faire descendre) que l'on devait ramener dans des centres d'hébergement et, à part stimuler mon odorat avec des odeurs révolutionnaires et craindre pour ma sécurité, cette partie était totalement inutile et devrait être supprimée car elle n'apporte absolument rien.
Et également de rencontrer beaucoup de "jeunes" personnes (âgées de 18 ans) qui faisaient appel au SAMU social.
La personne que je suivais m'a expliqué clairement les différents appels que le samu social reçoit chaque jour et l'organisation de la répartition des personnes.
c etait une nuit de tres grand froid et un appel venait d un gardien qui voulait deloger un squatteur ds le hall chauffé d un musee!
Nous avons évoqué avec lui son parcours, toutes les années où il était dans la rue, et où il faisait appel au Samu Social pour son hébergement.
On découvre également le métier de travailleur social, un travail si mal payé faisant appel à des valeurs pourtant si essentielles comme la générosité, la dignité et le respect.
J'ai ensuite écouté quelques appels avec une interlocutrice, puis les missions de la nuit nous ont été présentées.
L'opérateur m'a justifié toutes ses prises de décision concernant les appels.
Concernant la maraude, cela permet de comprendre sur le terrain comment l'équipe accède aux différentes demande suite aux appels du 115.
Expérience qui m'a fait m'inquiéter pour l'humanité devant la misère intellectuelle et sociale des personnes croisées dans la rue au fil des appels.
Le Samu Social reçoit beaucoup d'appels.
J'ai été marquée par le nombre d'appels et par la diversité des gens que ce soit leur langue ou leur âge.
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
Evidemment en cas de pluie survenant au milieu de la nuit - comme ce fut le cas lors de ma garde -, les appels redoublent mais trop tard car peu de place restent disponible apres 20h (ou alors sur des sites moins appréciés des sans abris comme la mie de pain ou le boulanger).
Un des responsables m'a fait lire le guide d'accueil puis j'ai été en double écoute avec une jeune femme charmant qui a bien pris le temps, entre les appels de m'expliquer comment le système fonctionne.
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait d'être expulsée du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.
Peu d'appels, une maraude pas très fructueuse, et la prise en charge majoritairement de personnes déjà connues par les centres.
Je me souviens aussi d'un appel téléphonique : une dame venait de se faire expulser du logement dans lequel elle vivait depuis 3 mois avec ses enfants de 15 et 8 ans scolarisés.