En ce qui concerne la structure en elle même, j'ai trouvé que la double écoute est bizarrement pensée, avec des personnes en attente qui n'obtiennent pas d'hébergement alors qu'elles patientent depuis une heure juste parce qu'elles ont une minute d'avance sur le verdict des places disponibles dans les différents sites d'hébergement.
Le dernier appel m'a marqué : il a duré environ 30 minutes.
Les personnes travaillant au samu social m'ont impressionné par leur gentillesse et leur patience: ils essayent parfois pendant plusieurs dizaines de minute de convaincre un SDF d'aller à l’hôpital s'il y a quelque chose qui ne va pas ou d'aller dans un centre d’hébergement pour qu'il puisse manger, se doucher et dormir au chaud.
C'était surtout des personnes habituées au 115 et les appels ne duraient pas plus de 5 minutes.
C'était très frustrant, d'autant plus que quelques minutes plus tard, nous avons appris qu'un des SDF que nous avions emmené dans un centre quelques heures plus tôt était parti, libérant sa place.
Nous attendons quelques minutes mais elle ne revient pas.
Ces petites minutes qui ne nous paraissent pas être grand chose lui font plaisir.
L’intervalle de temps est serré pour les sans-abris qui n’ont pu dénicher un logement dans la journée : pour peu qu’ils appellent avant que la liste des places disponibles ne soit communiquée à la régulation du Samu social, on leur conseille de rappeler plus tard ; une fois cette liste disponible, les places sont pourvues en quelques minutes. […] Un toit, ça se joue à quelques minutes près.
Il sont avant tout des hommes, des femmes qui souffrent et pouvoir leur apporter quelques minutes de chaleur est sûrement déjà beaucoup pour eux bien que j'aurais aimé passer plus de temps avec quelques uns.
Au bout de quelques minutes ils n'avaient plus grand chose à me montrer (ce qui est compréhensible), et je me retrouvais à déambuler dans le bâtiment en essayant de réciter les cours que j'avais appris dans la journée.
Les pompiers sont arrivés 5 minutes plus tard pour l’emmener à l’Hôpital Tenon.
Après avoir décelé le quiproquo vis à vis de la croix rouge, et après avoir discuté pendant une trentaine de minutes nous l'avons enfin convaincu de nous suivre pour pouvoir passer la nuit au chaud.
C'est cette expérience agréable qui m'a encouragé à rester jusqu'au bout de la garde (habitant à 2 minutes à pied du centre) et qui m'a donc fait apprécier cette nuit dans sa globalité, et qui me fait penser que cette garde est une expérience utile au cours de notre formation.
La pluspart du temps, les SDF sont content de voir arriver la brigade du SAMU SOCIAL, ils savent qu'il vont avoir a manger, et surtout un peu de compagnie le temps de quelques dizaines de minutes...
Ce qui m'a impressionné entre autres, c'est le temps que passait le travailleur social pour discuter avec le nouveau-venu à chaque fois, reprenant l'historique de son errance et de ces démarches ; en 5 minutes, il avait une idée assez précise et était en mesure de donner quelques conseils précieux.
Bon, d'accord la demande n'est pas la même mais, pour exemple : - certains régulateurs passent 20 à 30 minutes en ligne avec une personne, à l'heure de pointe des appels (18h-22h), alors que le nombre de personnes en attente est énorme - (conséquence du premier item) : de nombreuses personnes appellent et patientent pendant plusieurs heures au téléphone, puis finissent par s'endormir ou raccrocher...!!
Le briefing n’est pas passionant du tout et dure au maximum 10 minutes.
Après environ 25 minutes, l’équipe a réussit de le persuader de faire des efforts pour sortir de cette situation, aller à la recherche d'aide (assistances sociales dans sa mairie) et reprendre sa vie en main.
Ils les connaissent, les appellent par leur prénom et leur donnent un peu de baume au coeur en leur tenant compagnie quelques minutes et en leur proposant une boisson chaude.
A chaque fois que quelqu'un appelle il faut attendre 10 minutes pour pouvoir parler à la coordinatrice et lui demander ce que l'on peut proposer à la personne..
.), 26 euro donc par ¼ d'heure d'interprétariat téléphonique, et chaque première minute de quart d'heure entamée est due, m'a-t-on expliqué. Soit 52 euro pour une conversation de 16 minutes.
Leur mère est arrivée quelques minutes plus tard, elle était partie chercher des cartons.
On a parlé 45 minutes avec lui, il était très agréable, et je n'aurai jamais deviné qu'il était dans le besoin si on ne me l'avait pas dit.