On s'interroge tous, étonné de voir 2 externes de garde ce soir là.
On s'étonne du nombre important de personnes en détresse sociale.
Ce qui m'a le plus étonné pendant cette maraude est que les gens, même dans une situation très compliquée (dans la rue et le froid, sans habits réellement adaptés) ne cherche pas forcément d'aide et ne souhaite pas forcément parler au personnel du samu social.
J ai été étonné par l instinct de survie des sdf protégeant leur territoire, s installant au dessus de "bouches d égout" chauffantes, ou proches de restaurants leur permettant d obtenir les restes par la même occasion.
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds...
J'ai été malheureusement étonné par le si grand nombre de gens dehors.
J'ai été très étonnée de la réalité de la situation des SDF de Paris: on a tous beaucoup de préjugés, beaucoup de dédain vis à vis des SDF qui en réalité ont besoin de conserver un minimum de lien social pour ne pas se laisser mourir dans la rue.
J'ai l'âme apaisée comme un corps après l'effort, un de ces états d'âme qui suivent les situations riches d’expériences et d'émotion nouvelles; De celles qui vous étonnent, qui vous dégoûtent parfois, bref qui vous sortent de vous même à grands coups de pieds dans le derrière.
Cela m'avait beaucoup étonné mais il se trouve que ça arrive assez fréquemment.
Arrivé sur place, j'ai été étonné de l’accueil qui m’était réservé, j'ai été immédiatement pris en charge et installé en double écoute.
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
Ce qui m’a étonné surtout, parce que je n’en m’attendais pas à cette approche, c’est le fait de laisser les gens tranquille quand ils dorment, même s’ils ont été « signalés », avec nos réflexes de futurs médecins on aurait plutôt envie de vérifier que la personne est plus pub moins en bonne santé et e qu’il faut faire pour la soigner, c’est vrai que dans notre domaine on fini par s’éloigner de la question centrale qui est de prendre soin de la personne et se préoccuper donc plus de ses attentes et d’en son confort plutôt que de ses besoins « physiologiques » qui en fin de compte pour la personne ne recouvre souvent que peu d’importance.
J'ai été étonné de voir les moyens mis en oeuvre pour les maraudes et un peu déçu de voir qu'elles se limitaient souvent à une distribution de soupes chaudes...
J'ai également été étonné que certains SDF refusaient complètement de voir le samu social pendant que d'autres attendent notre venue avec impatience.
Elle avait le sommeil léger, sur le qui vive, assez étonnée je pense d'être réveillée tard dans la nuit, mais a semblé trouver beaucoup de réconfort avec un bol de café, un sac de couchage, et après avoir échangé quelques mots avec nous.
Comme de bons amis prenant des nouvelles de tout le monde… C’est cette solidarité et cette convivialité qui m’ont le plus étonnée !
J'ai été étonnée de voir que tous ne souhaitaient pas toujours rejoindre un centre d'hébergement pour la nuit, habitant réellement là où ils campent et habitués à endurer le froid à un point peu concevable.
En bref, cette nuit nous esquisse la réalité crue des rues, une misère triste et souvent alcoolisée, une misère avec un perpétuel lendemain perpétuellement identique, une misère qui touche ceux qui ont été 'comme nous', et qui malgré la bonne volonté des multiples associations, centres, intervenants (vraiment beaucoup, ça m'a étonnée), n'apparaît pas trouver de solution à long terme.
j'étais étonnée de découvrir qu'ils offraient malgré tout un certain suivi, une certaine stabilité : certains de ces sans abris sont vus presque tous les jours par les équipes qui les connaissent bien, les appellent par leur prénoms...
Alors que j'imaginais ce système dépersonnalisé, j'ai été étonnée de remarquer combien les opérateurs téléphoniques connaissaient les personnes qui appellent régulièrement pour des places dans les foyers.
J'ai de prime abord été étonnée du nombre de personne employée par le 115 et de ce qu'il sous entendait: la quantité importante de demandes de personnes seules, en couple ou en famille à traiter.
Tant de sympathie ne manqua pas de m'étonner, d'autant qu'à force de voir chaque soir un étudiant en médecine différent, je les aurais plutôt imaginés blasés.
.), et comment ne pas s'étonner ensuite de l'embouteillage téléphonique à ces horaires-là ???