En premier, la double écoute : des personnes sans logement, ou des familles (qui appellent sur le même standard que tout le monde pendant la nuit) qui demandent s'il y a de la place pour dormir. […] Certains ont besoin de parler, d'être écoutés, et remercient leur interlocutrice, d'autres l'injurient et raccrochent, car il n'y avait plus de place pour la nuit.
Concernant la double écoute au 115 : Avant que l’on nous installe à un poste on nous propose un petit livret qui nous explique l’organisation et les différentes missions du 115 ainsi que le déroulement de notre garde. […] Nous sommes installés à un bureau en double écoute.
En arrivant, on m'a expliqué les différents rôles de chacun dans la chaîne du samu social et je me suis mise à un poste en double écoute.
J'ai fait de belles rencontres, qui soulignent le besoin de nombreuses personnes d'être écoutées, d' échanger avec leurs interlocuteurs, leur besoin d'un peu d'humanité bien plus que d'une boisson chaude ou un repas.
J'ai vécu une expérience très émouvante lors de la double écoute, une femme qui appelait pleurant afin de remercier toute l'équipe pour ce qu'ils avaient fait afin de lui trouver un logement.
Savoir comment leur parler, comment les aborder, ne pas les infantiliser, leur laisser une certaine autonomie, les laisser parler, les écouter.
Garde à féliciter, accueil chaleureux que ce soit pour la double écoute ou dans le camion, équipe très agréable.
Ce sont vraiment des gens qui sont à l'écoute et qui font preuve d'empathie...
La double écoute m'a permis de réaliser la détresse des sans abris, le souci quotidien de savoir s'ils vont avoir un dîner et s'ils vont dormir au chaud .
Ce fut une expérience enrichissante, tant au niveau de la double écoute qu'au moment de la ronde de nuit avec l'équipe mobile d'aide.
Cette nuit au samu social m'a permis de mieux comprendre les différentes structures sociales pour les plus démunis en France, les sans papiers et autres personnes handicapées par le biais de la double écoute qui fut très interessante sur ce point.
La double écoute a durée deux heures qui sont passés très vite.
La première partie de celle-ci (double écoute) m'a permis de voir combien la gestion des appels était compliqué en me montrant que chaque situation était différente (entre les personnes déjà connues du Samu sociale, les personnes appelant pour la première fois, les familles, les personnes seules...).
La double écoute fait prendre conscience que les gens qui vivent dans la rue appellent à 19h pour savoir si, oui ou non, ils dormiront au chaud plutôt que dans la rue.
La nuit commence par la double écoute téléphonique à 18h.
La soirée débute par la double écoute, où tout le monde s'efforce de trouver la meilleure solution pour chacun, même si un SDF se voit refuser une nuit dans un foyer car cela fait déjà 14 jours qu'il profite d'une chambre.
Cela m'a permis de mieux connaitre le Samu social, de me rendre compte après les écoutes que les étudiants ne peuvent pas y être pris en charge et cela avec tristesse.
La double écoute est le moment où on tente d'imaginer l'autre, cette personne qui demande de l'aide.
Par rapport à la double écoute: on se rend compte à la fois qu'il y a de nombreuses solutions aux problèmes sociaux, mais en conséquence des attentes disproportionnées de la part par exemple d'étranger qui viennent en France, pensant immédiatement pouvoir être intégrés.
Tout d'abord, la double écoute nous met indirectement en contact avec des personnes habituées à appeler, d'autres moins habituées, ou encore en grande détresse psychologique.
Une prise de contact en douceur, en début de garde avec la double écoute.
Ca reste personnel, mais je n'ai rien appris en double écoute et je me suis plutôt ennuyé.
Ces hommes et femmes dans la rue ne sont pas que des "clochards" dans la rue, ce sont des hommes et des femmes comme tout le monde, qui méritent d'être écoutés et aidés.
En conclusion, ce fut un moment agréable à vivre avec des gens très investis et très sympathiques, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
J’ai particulièrement apprécié, durant cette garde au samu social, la première partie avec la double écoute.
En effet, la double écoute permet d'abord de se familiariser avec les personnes qui appellent et donc que l'on va croiser au cours de la garde.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
J'ai trouvé la double écoute très interessante mais également très frustrante car la plupart des personnes appelant le 115 sont à la recherche d'un hébergement d'urgence pour passer la nuit, or le nombre de places disponibles est bien évidemment limité et toute la difficulté réside donc dans la prise de décision quant à la qualité de prioritaire de l'appelant.
Ils étaient tous très à l'écoute des questions que je pouvais avoir et me demandaient régulièrement si tout se passait bien, si j'avais des questions ou des remarques.
C'est une bonne chose d'avoir un service disponible 24h/24 7j/7, pour autant je pense qu'il devrait y avoir une branche qui soit destinée à l'écoute des appelants, un peu comme dans SOS amitié.
J'ai beaucoup apprécié la première partie de cette garde, la double écoute des appels au 115.
Dans un premier temps, j’ai assisté aux appels faits au 115, ce qui m’a surtout frappé au départ est le peu de personnel qui faisait l’écoute au moment de mon arrivée (elles étaient six), je pensais qu’il y aurait une équipe d’au moins 30-40 écoutants. […] Ensuite, pendant l’écoute, j’ai appris quelle organisation est mise en place afin que les places d’hébergement soient réparties équitablement entre les personnes en ayant besoin. […] Malgré le fait que la nuit fut dure, elle m’a montrée que s’il y a des gens dans les rues, il y a aussi des gens qui les viennent les écouter, leur apporter un peu de réconfort et qui font de leur mieux avec les moyens qui sont à leur disposition pour les aider.
Double écoute 115 : Ce qui m'a le plus marqué pendant ces 2h est le moment où les places des centres d'accueil ouvrent (la période hivernale terminée, le nombre de places est très réduit) et en moins de 10 min toutes sont pourvues... […] Une place dans un logement social pour la nuit, un café, une écoute, ou tout simplement un sourire c'est une première main tendue !
Tout d’abord, au moment de la double écoute téléphonique du 115, j’ai été très surprise que ce numéro soit en permanence saturé d’appels ! C’est dire l’ampleur de la demande, et le nombre de nécessiteux dans la région parisienne… J’ai par ailleurs une grande admiration pour les personnes répondant à ces appels, dont le travail d’écoute et de compréhension des demandes formulées est souvent difficile (usagers en état d’ébriété, barrière linguistique… ).
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide. […] En effet, la principale cause de refus de notre aide en maraude ou en double écoute était le manque de sécurité dans certains centres (violence, vol...)
la double écoute m'a fait me rendre compte le peux de place et d'aide que peux apporter le 115 malgré lui car les moyen is en place sont largement insuffisant, cela m'a déconcerté.
Pour commencer, la double écoute m'a montré que des hôtels étaient à la disposition des plus démunis, en particulier des familles, et que le samu social prenait le temps de parler avec chaque personne malgré le fort nombre d'appels (probablement la partie la plus intéressante de la garde mais je n'ai rien appris de nouveau) Par la suite, pendant la maraude, j'étais assis à l'arrière de façon quasi-constante auprès de SDF ivres (dont un était tellement odieux et agressif qu'on a du s'arrêter pour le faire descendre) que l'on devait ramener dans des centres d'hébergement et, à part stimuler mon odorat avec des odeurs révolutionnaires et craindre pour ma sécurité, cette partie était totalement inutile et devrait être supprimée car elle n'apporte absolument rien.
A commencer par la double écoute , les gens appellent pour solliciter un abris de dernière minute, avant la tombée de la nuit alors qu'il faisait très froid dehors, beaucoup d'appels de familles avec enfants en bas ages qui se retrouvent dans la rue , en général des étrangers, c'était en effet les appels les plus durs pour moi.
J'ai fait la double écoute en "back-line" ce qui permettait de bien discuter avec les gens pour évaluer leurs besoins et les conseiller .
J'ai donc fait la double écoute jusqu'à 20h puis nous sommes partis en camion jusqu'à environ 3h30.
A force d'écoute et de conseils avisés notre chauffeur à réussi à le convaincre de retourner au centre pour compléter les examens et nous l'y avons conduit.
La soirée a commencé par la double écoute qui m'a permis de constater, à ma grande surprise, que les personnes appelant le 115, bénéficiaient d'un suivi social à travers l'historique des différents centres d'hébergement dont ils ont pu bénéficier ou leurs demandes non pourvues ou bien via les commentaires sur leur état de santé.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
La double écoute du 115 fut très intéressante.
La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge.
La partie double écoute est intéressante pour comprendre comment le 115 fonctionne, quels son leur rôle, leurs possibilités, leurs limites.
La seule expérience que je retiendrais est celle de la double écoute du 115 où j'ai été accueillie par une ambiance très chaleureuse, par des jeunes femmes désireuses de nous intégrer et de nous intéressées à leur travail.
La double écoute téléphonique m'a permis de comprendre les missions du samu social et de cibler les personnes qui sont susceptibles d'appeler le 115.
La première partie en double écoute a été très enrichissante.
Double écoute intéressante avec une femme qui a commencé que 5 jours avant donc débutante et donc qui suivait le protocole et qui me l'expliquait au fur et à mesure.
La première à l'écoute où je ne pensais vraiment pas que toute personne demandant une nuit a l'abri dans un centre et ayant des papiers d'identité mais étranger n'obtiendrait jamais ce dont il a besoin.
D'autre part, il a été particulièrement intéressant d'être en contact proche avec des sans-abris, de connaître leur histoire, de les écouter parler de leur difficile quotidien.
Lors de la double écoute j'ai entendue des situations terrible de personnes jeunes ayant été mises à la rue suite à des problèmes financiers et ne savant pas ou dormir à même pas 30 ans.
La double écoute m'a permis de cibler un peu plus le type de gens en relation avec le samu social et j'avoue que j'ai été assez surprise : en entendant ces gens habitués à demander à la standardiste, toujours avec gentillesse, si "elle n'avait pas une place pour lui" à montrouge ce soir, j'ai éprouvé de la compassion pour ces gens.
mais le plus important était sans doute de leur prêter une oreille attentive, de les écouter raconter leur histoire et leur ressenti; ça semblait les réconforter plus encore qu'un bon café bien chaud par temps de pluie.
Au cours de la double écoute 115, puis de la maraude, j'ai pu me rendre compte de la diversité des personnes vivant dans la rue, ainsi que de leurs situations respectives.
avec un temps d'écoute qui est l'un des objectifs premier de ces maraudes.
J'ai ensuite écouté quelques appels avec une interlocutrice, puis les missions de la nuit nous ont été présentées.
La nuit passée au sein du SAMU social et de ses différentes structures (double écoute puis maraude) nous permet d’avoir une vision plus globale sur leur rôle et leur prise en charge des personnes en situation de précarité.
De plus, le fait d'avoir participé à la double écoute du SAMU social est très enrichissant mais peut également être difficile car il y a très peu de places et la plupart des gens qui appellent n'ont pas de logements pour la nuit et doivent être contraints de passer la nuit dehors.
La plupart ne demandaient que de l'écoute et refusaient parfois notre aide matérielle ou alimentaire.
Les points négatifs de l'expérience : - La double écoute de 2h est assez longue compte tenu des discours qui sont souvent répétitifs ("absence d'hébergement, veuillez rappeler demain")
Déjà au cours de la double écoute en première partie de nuit, toute l'équipe répondait à mes questionnements et a pris le temps de m'expliquer tout le fonctionnement des centres d'hébergement d'urgence, ainsi que les différentes options qui s'offraient aux demandex.
Nous avons eu des cas assez compliqués (psychiatriques) qui m'ont un peu choquée mais j'ai pu en parler à l'équipe qui était très à l'écoute et m'ont rassurée.
J'ai trouvé que la maraude était très enrichissante pour moi, plus que l'écoute du 115.
La double écoute était très intéressante, il y avait une vraie conversation entre l'appelant et les personnes de la régulation.
La double écoute concernait la plupart du temps des demandes d'hébergement ou des informations sur les points d'alimentation.
La double écoute est aussi intéressante mais j ai trouvé ca un peu court, car souvent les dialogues avec des personnes ne parlant pas tres bien le français font prolonger les conversations ce qui fait qu au total, on ne peut en entendre que 2, 3..
J'ai trouvé l'ambiance et l'équipe très sympathique, et très à l'écoute des étudiants, répondant à toutes mes questions avec enthousiasme.
La double écoute était intéressante mais j'étais surtout impatiente de monter dans le camion.
Lors de la double écoute j'ai eu la chance d'assister à un premier appel qui fut très intéressant.
Bonne expérience, que ce soit l'écoute téléphonique (travail difficile que de parler avec des gens peu/pas francophones, à longueur de journée) ou la maraude.
De 18h à 20h, je me suis mis en double écoute avec un travailleur social du samu social.
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
Un des responsables m'a fait lire le guide d'accueil puis j'ai été en double écoute avec une jeune femme charmant qui a bien pris le temps, entre les appels de m'expliquer comment le système fonctionne.
La nuit commence avec la double écoute du 115 et c'est alors que l'on fait face à différentes situations.
Je n'ai pas apprécier la double écoute lors de laquelle nous n'avons fais que refuser des logement à des gens en nécessité faute de place.
Pour les autres SDF, certains dormaient et nous vérifiâmes qu'ils étaient bien vivants, nous les réveillâmes parfois, pour une tasse de café, une soupe chaude, un duvet, une écoute...
Fort heureusement, il existe des gens comme ceux du samu social à l'écoute, d'une patience et d'une bienveillance infinie qui mérite tout notre respect.
Pour commencer, lors de la double écoute téléphonique, j'ai été un peu émue d'entendre toute la détresse des gens qui sont dans le besoin.
L'équipe m'a permis d'aller facilement au contact des personnes que nous visitions; j'ai pu leur parler, les écouter, leur donner une collation; j'ai aussi participé à la toilette de deux personnes qui m'ont étonnés par leur hygiène largement délabrée mais j'étais content de les voir propres après, cela leur redonnais de l'humanité qu'il perdent malgré eux en se laissant aller à cause de leurs conditions de vie difficiles.
Un début de soirée en double écoute avec une écoutante sociale attentive du 115, un briefing avant la tomber de la nuit pour organiser la maraude, puis l’attente écoulée à discuter de Xavier Emmanuelli avant le départ du camion 952 avec Marie l’infirmière, Annabelle, l’assistante sociale et Béchir le conducteur, et on roule vers Paris direction 4-5-12 et 13ème arrondissement.
Je crois qu'apprendre à parler et à écouter les gens, tous les gens, même ceux qui ne nous ressemble pas (surtout eux en fait) est une condition nécessaire au bon exercice de mon futur métier.
La double écoute qui correspond à la première partie de la garde fut déjà pour moi une véritable expérience.
La double écoute reste assez frustrante : les 15 premières minutes permettent d'attribuer des places, tandis que les 2 heures suivantes ne servent qu'a récuser des personnes qui restent néanmoins en grande difficultés.
Cette nuit, ces écoutes, ces rencontrent furent troublantes.
J'ai trouvé la double écoute intéressante, notamment la manière de traiter les dossiers d'hébergement pour une nuit du "pôle famille", concernant les couples.
En effet, aller à la rencontre des clochards, leur parler, les écouter et les prendre en charge pour les amener dans les différents hôtels du 115 sans préjuger ni de leur état ni de leur aspect nous fait réaliser la chance qu’on a d’avoir un toit sur la tete.
La double écoute a été une expérience tres marquante.
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu...
J'ai préféré aller en maraude meme si la double écoute était intéressante.
En bref : Tres bonne expérience , équipe tres a l'écoute pédagogue et ADORABLE .
La double écoute était très intéressante, ça m'a permis de voir à quel genre de situations les gens doivent faire face (expulsions du jour au lendemain, fuite de la violence, misère...).
J'ai commencé par la double écoute de 18h à 20h qui permettait de comprendre comment était organisé le service d'appel, la répartition des places dans les centres d'hébergement, qui appelle, dans quelle situation sont les personnes..
Le déroulement de ma garde s'est passé de la façon suivante: accueil et présentation du 115 (notamment avec un petit livret destiné aux étudiants de médecine) - double écoute pendant 2h - staff de 20h - maraude - retour pour le repas vers 01h30 - reprise de la maraude. […] Ecouter leurs vies (parfois surprenantes!)
La double écoute a été pour moi très "indescriptible". […] J'ai regretté ne pas pouvoir rester plus longtemps à faire de la double écoute.
Si un particulier appelait pour le même problème chez une autre personne il serait pris en charge directement, mais là comme c'est le SAMU SOCIAL qui appelle ils peuvent dire ce qu'ils veulent ils ne seront pas écoutés de la même manière. […] Autant sur le plan personnel que humain que sociétaire que rélationnel (entre les différents métiers sociaux et médicaux qui au final ont le même but mais ne s'écoutent pas).
Lors de la double écoute j'ai pu observer que tout le monde n'était pas d'accord sur les objectifs du SAMU social.
L'équipe a été à leur écoute, leur a proposé des solutions, ils ont fait bien plus que distribuer un soupe chaude ou des couvertures pour être à l'abri du froid et de la pluie de cette nuit là ...
Durant cette garde, je me suis vraiment rendu compte que les comportements les plus simples et les plus spontanés : un sourire, une parole, un simple geste, une écoute peuvent redonner à ces personnes énormément de chaleur et de courage.
Ce fut une nuit riche, faite d'échanges, d'écoute, de partage, de rencontres d'une part avec ces personnes démunies mais également avec les infirmiers et les travailleurs sociaux du Samu social, tous riches d'expériences différentes mais s'engageant et œuvrant pour une même cause humaine et solidaire.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, tant la double écoute du 115 que la maraude, notamment sur le plan humain.
Un peu effrayée au début, je me suis vite rendue compte qu'en tant qu'observatrice, il me suffisait de sourire et écouter les professionnels.
J’ai d’abord fais une double écoute qui a été vraiment bénéfique, on n’a pu vraiment m’expliquer le fonctionnement et le but du SAMU Social.
A notre arrivée à 18h en double écoute au samu social les appels s'enchainent pour trouver un hébergement pour la nuit.
Pendant la maraude, on se met vraiment à leur niveau et on leur redonne une part d'humanité, avec un simple bonsoir, une main serré, une oreille à l'écoute et un peu de soupe.
Peu importe, il semble heureux d'être écouté, heureux que quelqu'un prenne le temps de s'intéresser à ce qui le tracasse, heureux de sentir que ce qu'il dit à de l'importance pour quelqu'un d'autre.
D'abord la double écoute, pas évident d'entendre les voix pleine d'espoir des personnes appelant pour passer la nuit au chaud, à qui l'on doit dire qu'il n'y a plus de place disponible.
La double écoute était aussi instructive que la maraude, voire plus.
Lors de la double écoute, j'ai pu entendre les difficultés rencontrées par un père de famille à trouver un logement pour lui, sa femme et ses enfants.
Ils apportent du réconfort, de l'assistance et beaucoup d’écoute.
Tout d'abord, la double écoute au 115 de Paris était très intéressante et touchante : honnêtement je ne pensais pas qu'il y avait autant de personnes à la recherche d'un hébergement.
J'ai pu être en contact avec eux que ce soit par la double écoute ou lors de la maraude, ces derniers n'iont pour la plupart jamais demandé de l'aide par eux mêmes ou bien éprouvent une certaine "gène".
Ma garde s'est déroulée par une première écoute, cela m'a permit de me rendre compte du nombre d'appels impressionnant que recevait le Samu.
L'accueil s'est très bien passé et la double écoute aussi.
En conclusion, il s'agit d'une expérience très positive pour moi et elle se trouve en haut de la liste de nos gardes obligatoires et doubles écoutes de cette année !
Choquée par la double écoute, car c'est impressionnant de voir le contraste entre le nombre de personnes qui appellent chaque soir et le nombre de places disponibles, ridiculement petit.
J'ai trouvé la double écoute intéressante mais un peu trop courte à mon sens ; j'ai eu un appel très long en langue étrangère que je ne comprenais pas, et 3 appels ultra-courts d'habitués qui rappelleraient plus tard dans la soirée car nous n'avions pas de place à ce moment là.
En particulier j'ai eu la chance de pouvoir suivre la démarche d'aide d'un usager (en double écoute puis au travers de l'équipe mobile d'aide (maraude signalement) puis au centre d'hébergement où j'ai pu assister à l'entretien entre la TS et l'usager.
L'équipe est très gentille et accueillante, la double écoute était très intéressante et on se rend compte du nombre de familles dans le besoin et à la recherche d'un hôtel pour la nuit !
La double écoute fut intéressante, de part les appels reçus--un appel notamment d'un sans abri serbe connu par le SAMU social depuis 5 ans, qui est très ouvert socialement (par internet entre autres), très entrepreneur dans les démarches administratives etc.
Ma garde a commencé par une double écoute très instructive avec une professionnelle qui m'a bien expliquée comment fonctionnait le 115, quelles personnes avaient le droit ou pas à un hébergement d'urgence, quelles étaient les limites de ce système ...
La première partie de deux heures de double écoute est longue et fastidieuse, très répétitive, et pourrait être réduite à 30 minutes.
Début de la garde à 18h par une double écoute 115.
Alors que j'ai bien aimé la double écoute, et que le responsable m'a bien présenté a l'équipe pendant le briefing, personne me parlait après...
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.)
Difficile en effet de trouver la juste distance, celle qui laisse la place à la rencontre, à l'écoute.
J'ai beaucoup apprécié notamment la double écoute et la séance de briefing de 20h qui permet de voir comment tout le service est géré et d'être en approche avec des situations très différentes.
Après 2h de double écoute, j'ai fini surprise par le nombre de demandes et surtout par celles non pourvues (chambre où dormir) pour les primo-demandeurs notamment...
En effet, elle nous permet d'apprendre à parler et à écouter les personnes dans le besoin, ce qui nous sert dans les différents stages.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL, j'ai été amenée à faire de la double écoute du 115, j'ai assisté au staff, et nous sommes partis marauder dans le 13ème arrondissement.
La garde au SAMU social a globalement été une bonne expérience, j'ai été bien accueillie et tout le monde était prêt à expliquer les choses, pendant la double écoute et pendant la maraude.
La première chose qui m'a marquée dans cette garde, dès la double écoute, est la disproportion énorme entre le nombre d'appels reçus et le nombre de places à la disposition des sans-abris.
Nous sommes là pour les écouter s'ils ont besoin de parler, pour leur montrer qu'ils peuvent compter sur nous en cas de besoin. […] La séance de double écoute au 115 était également enrichissante, car j'ai pu entendre la détresse dans la voix de certaines personnes désespérées de trouver un logement, mais surtout atterrées par leurs conditions de vie.
Très bon accueil, petite explication sur le 115 puis double écoute, très intéressante et instructive avec une écoutante géniale qui m'expliquait tout sur tout après chaque appel, notamment sur les différentes structures d'hébergement. […] Certes cela permet d'être confrontés aux problèmes que rencontrent les équipes cependant c'est assez long et j'aurais trouvé plus intéressant de poursuivre la double écoute.
La première partie de la soirée se déroule en double écoute avec un TS qui répond aux demandes des appelants, cherchant tous une place pour passer la nuit au chaud, ou du moins sous un toit.
La double écoute des appels du 115 m'ont particulièrement marqué, car la plupart concernaient des familles entières.
Ce qui m'a embêté c'est que l'un de ces hommes était de passage, était bien portant, bien habillé et écoutait de la musique...
Les écoutes et les maraudes m'ont, je ne le cache pas, permis d'acquérir une vision des difficultés humaines plus concrète que celle préconçue dans mon esprit.
Cette écoute empathique de l'autre s'est d'ailleurs retrouvée multipliée dans la reconnaissance et la gratitude de la personne que nous avons pu aider ce soir là.
Cette écoute empathique de l'autre s'est d'ailleurs retrouvée multipliée dans la reconnaissance et la gratitude de la personne que nous avons pu aider ce soir là.
La double écoute nous sensibilise aux problématiques quotidiennes des gens dans le besoin, et par exemple les couples qui vivent dans la rue sont souvent séparés par manque de place dans les différents foyers...
Cette expérience m'a aussi permis de rencontrer, de parler avec des SDFs et surtout de les écouter.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs.
1ère étape : la double écoute.
J'ai d'abord été touchée, pendant la double écoute du 115, par la chaleur et la patiente dont faisaient preuve les équipes.
Cette nuit du jeudi 12 octobre au Samu Social fut très enrichissante , le personnel est accueillant et à l'écoute de toutes nos questions.
Il apporte une écoute 24h/24 et 7j/7.
J'ai été très bien accueilli par l'équipe, aussi bien durant la double écoute que pendant la maraude.
Déjà lors de la double écoute j'ai été surprise de découvrir que la majorité des personnes qui appelaient étaient jeunes (20-30 ans).
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
Lors de la double écoute on m'a expliqué le rôle ainsi que les enjeux du Samu social de Paris et j'ai pu comprendre toute la complexité du rôle d'écoutant qui demande à la fois beaucoup de patience et d'empathie que de réactivité.
J'ai apprécié la double écoute.
En double écoute aussi, tout était au top !
Partie double écoute : on se rend compte qu'avoir une place pour la nuit en foyer est un privilège que les écoutant tentent d'attribuer le plus équitablement possible.
Je ne sais trop qu'en penser, après tout je n'ai découvert qu'une facette du samu social, l'écoute et la maraude mais il y aura encore des gens dans la rue, des (plus ou moins grands) isolés à qui le contact d'une maraude peut faire du bien et il serait dommage de voir cette activité s'essouffler.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
Concernant la double écoute, de 18h à 20h, tout le monde cherchait un endroit où dormir, alors les conversations qui en découlaient étaient très brèves, ce que je regrette un peu (Nom, prénom, date de naissance, pas de place rappelez plus tard !)
Les seuls points négatifs qui m'ont interloqués sont l'attitude d'une personne à la double écoute qui répondait très mal aux appels, j'ai trouvé même si je n'ai pas eu de formation et que les personnes au téléphone ne sont pas forcément d'une extrême gentillesse son attitude déplacée.
Après ces deux heures de double écoute je me suis juré que j'arrêterai de me plaindre pour un rien.
Cela a bien complété l'écoute, qui ne pouvait refléter à elle-seule l'ensemble de la nuit.
La double écoute du 115 au début de la garde permet de poser le décor avant d aller dans les camions .
L'arrivée au Samu Social faite, je me prépare à la double écoute et tout de suite je me rends compte que les personnes travaillant ici le font par choix et non par dépit.
Tout a commencé avec la double écoute : j’ecoutais la détresse de multiples personnes, qui après 2h, 2h30 d’appel finissent par avoir quelqu’un au bout du fil..
Nous l'écoutons, assis, à côté d'elle, et essayons de la réconforter.
Oui, je suis heureux d'avoir aidé pendant une nuit et d'avoir écouté des personnes en détresse, mais je préfère le faire à l'hôpital, comme tout les jours.
On leur demande quelle musique ils veulent écouter, leur parle pour les mettre à l'aise.
Un bon accueil du coordinateur avec explication sur le 115 jour et double écoute intéressante Mais quelle déception pour les maraudes !!
L'écoute était intéressante, les interlocuteur étaient pour la plupart très agréables et malgré le fait qu'on ai pu répondre à toutes les demandes d'hébergement alors qu'ils attendaient pour la plupart plus d'une heure pour nous avoir au téléphone, ils étaient très courtois et agréables.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement.
Nous fîmes des petits tours dans les arrondissements qui nous avaient été attribués, s'arrêtant ici et là pour s'informer de la santé, proposer un foyer pour la nuit, écouter leur histoire, donner ici un café, ici un bolino, ici un duvet. […] Aller vers les sans-abris, discuter avec eux, écouter ce qu'ils ont à dire. […] On écoute.
A la double écoute, on sent aussi une réticence mais j'ai su me faire accepter après quelques échanges. […] On apprend que la simplicité est la clé, que quelques mots suffisent parfois, ou même juste écouter.
Concernant ma garde au SAMU SOCIAL de paris le 1er septembre 2017, j'ai tout d'abord pu écouter une travailleuse sociale de 18h à 20h qui orientait des sans abris en quête d'hébergement, les places d'hébergement étaient très limitées et fournies après 19h15 en fonction du nombre de nuit dehors, de l'existence ou non de pathologies chroniques chez le sans abris, et l'existence de danger immédiat pour la personne ou non. L'écoutante avec qui j'ai fait la double écoute était agréable et accueillante, ensuite elle transmettait l'information au coordinateur qui lui fournissait ou non une place en fonction de la situation.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
Elle était terrifiée et a passé longtemps à supplier celui qui l'écoutait sans qu'il puisse l'aider.
On pouvait presque oublier sa situation à l'écouter, mais ces allusions à sa dure vie semblaient de ce fait renforcées.
Je suis arrivé pour la double écoute du 115 vers 18h.
on écoute attentivement , on sourit parfois , on s'indigne quand l'administratif prend le pas sur le social -au regret des auditrices qui pestent contre ce système mais doivent rester fermes, souvent- on compati au malheur de certains .
Début de nuit plutôt calme avec la double écoute.
La partie de double écoute est, je trouve, assez intéressante, cela permet une premier contact avec les personnes réclamant une aide (principalement de logement au téléphone) avant de se rendre sur le terrain.
La garde a commencé par une double écoute au samu social.
Les doubles écoutes (que j'ai effectuées avec une travailleuse sociale) m'ont principalement permis d’appréhender deux éléments.
J’ai commencé ma garde par faire de la double écoute de 18h à 21h30. […] Lors de ma garde, j’ai eu la chance d’avoir eu cette appel lors de ma double écoute et d’être avec l’équipe mobile d’aide qui allait prendre en charge cette famille.
Tout commence par l'arrivée dans le centre d'appel à 18h, dans un grand bureau où l'on peut deviner la frénésie des appels pendant la journée; 31 lignes téléphoniques rien que dans ce centre, c'est énorme comparé aux centres d'écoute de SOS amitié ou le CFCV... […] Le temps passe tellement vite que je ne peux faire de double écoute, on doit vite aller au briefing de 20 h, juste le temps pour un café et de discuter avec une étudiante de Science Po, qui vient faire la même chose que moi.
J’ai ensuite participé à la double écoute.
Pour moi cette garde doit être maintenue dans les années à venir, autant pour la double écoute que pour la maraude, et je me considère chanceuse d'avoir rencontré la totalité des personnes que j'ai vu pendant la garde.
Le risque, c'est qu'à force, nous ne les écoutions plus.
En effet, ma garde a commencé avec deux longues heures passé derrière une chaise en double écoute ou on m'a fait comprendre par un 'qui veut prendre l'étudiante?
Je pense que cette garde est primordiale pour les étudiants en médecine pour de multiples raisons : se rendre compte de l'accueil que peut avoir le Samu Social lors du transport des personnes dans une institution (commissariat, urgences) qui peut être parfois inadapté, mais aussi et principalement l'empathie, l'écoute et l'ouverture d'esprit.
J'ai tout de suite été prise en charge par les écoutants qui m'ont expliqué le fonctionnement du samu social de Paris, les enjeux et les nouvelles problématiques (accueil de familles, de jeunes, personnes âgées..) que j'ai retrouvés lors de la double écoute.
La première partie de nuit avec la double écoute était intéressante.
Puis j’ai rejoins Maryam pour la double écoute.
La double écoute d'abord : trop d'attente (injustifiée ! […] Ce qui n'a pas empêché la personne que j'ai écoutée répondre au téléphone pendant ma double écoute, et qui avait notamment été recrutée sur son niveau d'italien, d'avoir recouris à un interprète (son niveau ne lui permettait de toute évidence pas de faire autrement)...
La garde a commencé par une double écoute au 115 qui m'a perturbé sur plusieurs points : - le nombre aussi faible de places d'hébergement libres en centre - le refus d'hébergement avec écoutante expliquant qu'on ne peut pas proposer un hébergement plusieurs nuits d'affilée ou du moins, que ces personnes ne sont pas du tout prioritaires - le nombre de places d'hébergement plus faible attribué aux femmes.
La double écoute a été très informative.
Pour la partie écoute : intéressante pour voir le profil des appelants, et la manière dont son gérés les appels, ainsi que les réponses aux problèmes de logement.
J'ai beaucoup aimé la double écoute, ça permet de voir comment le système du samu social fonctionne, les personnes triées en "famille", "isolées" etc, les difficultés qu'ont certaines familles à être hébergées, (si elles ont des enfants scolarisés, la difficulté et l'impossibilité pour eux d'être proche de leur école), les quelques abus aussi parfois (des enfants qui grandissent jamais par exemple), des appelants qui se permettent de refuser leur place car elle a été réservée dans un centre qui ne leur convient pas...
C'est en effet avec honte que j'ai écouté l'un deux raconter comment, alors qu'il devait être opéré rapidement d'une tumeur cérébrale, il était parti du service où il était hospitalisé parce qu'il sentait le personnel hostile à son égard, le pointant du doigt à cause de son accoutrement.
Pour la double écoute du 115, j'étais au pôle mixte , et c'est là qu'on ma vite dit qu'il y avait une différence entre le fait de ne pas avoir de lieu où loger et pas de ressources .
La garde au SAMU social commence par une double écoute des appels au 115.
- un monsieur nous a juste remercier de l'avoir écouté
Tout d'abord, j'ai effectué la double écoute et j'ai découvert comment les fonctionnaires recueillaient les demandes d'hébergement, puis la coordination et l'attribution ou non de places dans les centres.
- La double écoute avec une régulatrice très efficace et disposée à répondre à toutes mes questions.
Ce fut intéressant de faire de la double écoute pour mieux comprendre le rôle du SAMU SOCIAL ainsi que son fonctionnement, et pour comprendre comment se faisait le tri des signalements pour la maraude ensuite.
Ma garde au SAMU SOCIAL a commencée par une mise en double écoute, entre les intervenants du 115 et les personnes appelant.
J'ai donc appris au cours de ma double écoute que le 115 permet l'accès aux centres d'hébergement dans des situations d'urgence.
Lors de la double écoute j'ai trouvé important le fait de tenter de répondre aux appels à l'aide de ces personnes bien que malheureusement par rapport au nombre de places disponibles pour un hébergement les moyens étaient très limités et souvent la réponse n'était pas celle à laquelle aspiraient ces personnes.
J'ai eu la chance au cours de cette nuit de pouvoir écouter l'appel d'un homme en double-écoute que nous avons pu ensuite aller voir pendant la maraude.
Concernant la double écoute, de ce que j'ai vu les personnes qui appellent le Samu doivent se confronter à de très longues durées d'attente au téléphone ( certaines personnes que nous avions eu au téléphone avaient essayé d'appeler toute la journée sans succès et avaient attendu parfois jusqu’à 1h30 au téléphone )avant d'avoir une personne au bout du fil, pour se voir refuser une place en centre dans la grande majorité des cas devant le faible nombre de disponibilités dans les centres, ce que j'ai personnellement trouvé assez choquant.
Avant de venir à ma garde et au début de la double écoute du 115, on m'avait prévenu que les demandes d'hébergement étaient trop nombreuses comparé au nombre de places disponibles ; que certains SDF appelaient tous les jours mais qu'on ne leur accordait une place qu'au-delà d'un certain nombre de nuits passées dehors, pour que "ça tourne" et que ça ne soit pas toujours les mêmes qui dorment en hébergement.
En commençant par la double écoute, ça a rapidement confirmé l'idée que j'avais que si beaucoup de gens appellent au samu social, peu de gens obtiennent une place.
Les écoutes que j’ai pu entendre étaient cependant variées et on s’étonne vraiment du parcours ayant conduit certains appelants à la rue, alors qu’un an plus tôt ils avaient un foyer et un train-train tout à fait ordinaire.
J'ai ensuite assisté à une double écoute avec une opératrice diplômée en psychologie.
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
Après la rencontre avec les professionnels du SAMU (très accueillant), l'écoute téléphonique du 115 avec N., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi.
Après une heure et demi de double écoute du 115, j'ai participé au briefing de 20 heures, puis, à 21h 30 (!!!!)
Il est intéressant de noter que lors de la double écoute, un dossier extrêmement détaillé (informatisé) est tenu.
J'ai été impressionné par le dévouement de l'équipe que j'accompagnais et qui m'est apparue toujours a l'écoute, absolument pas désabusée ou amère malgré la longue expérience de certains.
Les histoires entendues en double écoute au 115 juste avant la maraude me reviennent et j'imagine les tragédies qui ont poussées chaque personne à se retrouver dans la rue.
Premières rencontres très enrichissantes, on donne des cafés, des Bolino, des mots et de l'écoute, et le guide conseil.
J'ai pu faire en arrivant une double écoute et j'ai eu de la chance d'être avec un écoutant qui a pris le temps de répondre à mes questions et de m'expliquer le principe d'appeler le 115.
Ensuite j'ai pu écouter des appels en double ecoute avec une assistante sociale qui m'a très bien expliqué les différentes prises en charges des personnes sans abris et les raisons de l'acceptation/refus de logement d'urgence aux différents appelants.
J'ai commencé la garde par la double écoute puis vers 21h je suis partie en maraude avec un chauffeur qui travaille au Samu Social depuis 3 ans, une infirmière qui y travaille depuis 10 mois et une travailleuse sociale (moniteur éducateur) qui y travaille depuis 1 an.
La double écoute ne m'a pas tant marqué que ça, je trouvais que c'était bien de l'avoir fait, mais peut-être qu'une heure serait largement suffisant.
Début de ma "double écoute".
Mais ces intentions apportées, une soupe chaude pour réchauffer le corps, une présence, une écoute attentive, un échange de paroles, un sourire, une poignée de main pour réchauffer le coeur, sont si précieux.