C'était vraiment un autre aspect que je ne connaissais pas !! L'ambiance était agréable, on connaissait les personnes dans le besoin, et on repérait ceux que nous ne connaissions pas.
Au début de la maraude, nous sommes partis voir un SDF bien connu de l'équipe pour voir comment il allait et lui donner des provisions pour la nuit. […] La dame n'était pas connue de l'équipe et nous avons donc parlé avec elle de sa vie pour mieux la connaître.
J'ai eu beaucoup d'appréhension avant de faire cette garde mais au final l'équipe se connaissait bien et m'a mise tout de suite à l'aise. C'était une garde très enrichissante sur le plan humain, et qui permet de mieux connaître et comprendre l'utilité du SAMU SOCIAL.
Globalement c'est intéressant de voir un service de soin infirmier, de connaître le concept (je ne connaissais pas du tout !) […] Peut être que ce serait plus adapté au moment du stage infirmier ou en début d'externat bien que ca reste intéressant de connaître ce genre d'endroit pour mieux réaliser ce qui nous entoures (intéressant dans le cadre de la formation humaine)
Stage intéressant humainement et permet de connaître les structures mises en place par la ville pour les sans abris.
J'ai appris ce qu'était le Samu Social, dont je connaissais vaguement l'existence mais dont je connaissais pas le fonctionnement et l'objectif.
Je connais la pauvreté et la précarité et franchement j'avais tout sauf envie de retourner dans ce monde, de cette manière. […] Mais que ceux qui connaissent déjà ce monde (les personnes de milieu social plus humble, qui se sont engagées) soit laissées tranquilles. […] Alors laissez-le au VOLONTARIAT Les intervenants étaient surpris que je connaisse déjà tout si bien et que mon contact soit si facile avec les personnes que l'on rencontrait. […] Je connaissais déjà ce monde, me suit déjà engagé par le passé.
Ils établissent de vrais liens avec les usagers, et les connaissent. […] A mon sens le travail de ces gens est extrêmement important et mériterai d'être mieux connu afin d'apprendre aux gens que c'est la peur qui les empêche de tendre la mains aux plus démunis.
Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est l'extrême gentillesse des gens dans la rue : les riverains et commerçants que l'on rencontre sur le terrain et qui ont signalé, certains sans-abri qui nous abordent et discutent comme si on se connaissait depuis longtemps, d'autres équipes de maraude faisant parti d'autres associations qui viennent aider comme nous... Le moment qui m'a le plus marquée a été quand nous cherchions le deuxième signalement, pour une personne déjà connue. […] Puis un sans-abri est venu nous voir (un habitué, déjà bien connu), il nous a tous serré la main et a commencé à discuter, un bras au-dessus de mon épaule et l'autre sur celle de l'infirmière du camion !! Il nous a aussi donné des nouvelles des "habitués du quartier" puis il a joué avec le chien du riverain qu’il connaissait très bien.
Elle m'a permis de connaître le SAMU SOCIAL et plus particulièrement ses différentes actions.
Cela permet de découvrir un milieu dont on se rend compte qu'on connaissait finalement très peu de choses !
Je suis tombée sur une équipe de personnes formidables, patientes et attentionnées qui m'ont fait découvrir un monde que je ne connaissais que de très loin, celui des SDF. […] J'ai été touchée aussi par un homme, habitué du 115 cette fois-ci et bien connu de l'APHP, et le fait qu'il "baisse sa garde" avec l'infirmière que je suivais qui était très douce avec lui.
Étonnamment, la plupart des personnes que l'équipe que je suivait a recueillie leur était connue. Des 'habitués', en quelque sorte, qui connaissent les équipiers, qui les saluent, les remercient.
Je ne connaissais pas encore le rôle de cet organisme et je l'ai découvert dans le camion au cours de la maraude. […] Les équipes connaissent la plupart des sans-abris et une véritable relation existe entre eux.
Marauder en camion permet d'échanger des expériences humaines avec les sans abri, mais aussi d'apprendre à les connaître (ils sont en grande détresse sociale, et les aborder n'est pas toujours aisé). […] Mieux les connaître, pour mieux les soigner.
Les moyens mis en oeuvre devraient être plus connus.
Elle a permis de mieux connaître les activités et le quotidien du samu social ainsi que leur professionnalisme.
Cela m'a permis de découvrir un milieu que je ne connaissais avant d'effectuer la maraude.
La double écoute était interessante avec des appels d'habitués bien connu du 115, le rapport est agréable.
Cette garde a été une expérience inédite pour moi, je ne connaissais pas du tout.
Très bonne idée de nous sensibiliser aux actions du samu social (dont il faut l'avouer je ne connaissais pas vraiment les actions).
La double écoute nous permet de mieux connaître les missions du Samu social.
J’ai découvert le SAMU social que je ne connaissais pas auparavant, ainsi que ses missions.
J'ai été particulièrement marqué par une personne ,connue de l'équipe ,que l'on a pris en charge tard le soir .
Je ne connaissais pas le 115, ainsi que tous les services annexes qui existent afin d'aider les personnes dans le besoins.
Permet de beaucoup mieux appréhender les milieux défavorisés, et connaître les moyens mis en place et les choses à améliorer.
Je ne connaissais pas le samu social avant de participer à cette nuit.
Je ne connaissais pas l'existence du SAMU social.
Certains des SDF connaissent très bien les maraudeurs et les attendent cela fait plaisir de voir qu'une relation solide est déjà installée.
J'ai trouvé cette nuit au SAMU Social très enrichissante et intéressante car, avant de faire cette garde, je savais qu'il existait un service d'aide aux SDF mais je ne connaissais pas du tout son fonctionnement, ni le numéro d'appel 115. […] Je ne connaissais pas non plus l'existence des centres d'acceuil et d'hébergements pour SDF : le centre Romain Rolland est neuf et tout à fait adapté à l'acceuil de ces personnes, au contraire de la Boulangerie qui nécessite une remise à neuf, une utilisation des 2 étages abandonnés situés au dessus du rez de chaussé et une amélioration des conditions d'hébergements des SDF.
Premier arret pour deux hommes, l'un connu du quartier, fort sympathique et un autre connu du samu social fort mal empoint.
Cette garde m'a permis également de découvrir l'existence du 115 que malheureusement je ne connaissais pas.
Une nuit très intéressante car j'ignorais énormément de choses sur le SAMU Social, je ne connaissais rien de leur action pour être honnête.
Je ne connaissais pas précisément les missions du SAMU SOCIAL et l'organisation des maraudes, c'était très intéressant de pouvoir y assister.
J'ai découvert un monde que je ne connaissais pas.
Je ne connaissais que de nom, et sa mission m'était un peu inconnue.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
J'ai passé une excellente nuit à découvrir le monde du SAMU Social que je ne connaissais pour ainsi dire pas...
J'ai eu l'occasion de palper de plus près une souffrance que je ne connaissais qu'à travers les médias ou les journaux et c'est sûre que cet événement m'a fait réfléchir sur plusieurs questions essentielles.
Rencontre avec un SDF vers 3h du matin, l’equipe le connaît très bien, il passe la nuit toujours au même endroit.
Beaucoup de sans abri déjà connus par les équipes, toujours contents de partager un café.
La plupart des gens sont tous connus du SAMU social, ils ont tous un dossier, et les équipes finissent par tous les connaître.
C'était une nuit enrichissante qui m'a permit de voir le travail du samu social, organisation que je ne connaissais pas avant cette année. […] La maraude s'est bien passée, j'étais étonnée de voir à quel point on rencontrait des "habitués", des personnes connues depuis longtemps.
C'est une découverte totale pour moi qui ne connaissais le SAMU Social que de nom. […] Elle me semble indispensable, aussi bien en tant que citoyen qu'en tant que futur médecin, pour découvrir ce monde souvent ignoré et connaître les différentes aides et structures qui existent afin de savoir orienter les personnes qui en ont besoin.
Je ne connaissais pas le 115/SAMU SOCIAL avant la nuit dernière, et j'ai été surpris d'y découvrir un monde organisé autour d'une vocation commune qui allie écoute et générosité, sans distinction entre les différents "usagers" aux histoires souvent touchantes (quand la communication était possible).
Je ne connaissais pas du tout le fonctionnement, j’ai donc beaucoup appris ce soir là.
J'ai pu les interroger, connaître un morceau de leur histoire et proposer un peu d'aide.
La garde au SAMU social a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un aspect de la couverture sociale qui ne m'était pas connu jusque là.
Nous avons rencontré des personnes qui connaissaient bien les maraudeurs, d’autres pour qui c’était la première fois.
Au cours de la maraude, l'équipe a reçu un appel de la coordination indiquant qu'une femme bien connue du 115 avait appelé pour demander une place. […] Plusieurs fois dans la nuit, nous sommes tombés sur des gens qui étaient heureux de retrouver une équipe qu'ils connaissaient et qui connaissait leur parfaitement leur histoire.
J'aime beaucoup decouvrir de nouveaux métiers, connaître leur fonctionnement, le rôle de chaque professionnel en relation avec les autres.
Si cette garde a bien un intérêt, c'est de rencontrer les personnes vivant dans la rue, personnes que l'on croise régulièrement sans les connaître.
L'équipe était très sympatique et ils m'ont souvent demandé mon ressenti, mon opinion ou si je connaissais une solution au problème qui se posait.
ils connaissaient déjà les usagers du coup l'ambiance était plutôt cool , ils connaissaient les endroits ou il fallait marauder..
D'une part, elle m'a permis de connaître un milieu professionnel qui m'était peu familier. […] D'autre part, il a été particulièrement intéressant d'être en contact proche avec des sans-abris, de connaître leur histoire, de les écouter parler de leur difficile quotidien.
Contrairement à ce que je pensais, cette garde m'a donné beaucoup d'espoir et m'a fait rencontré un monde que je ne connaissais absolument pas, celui du samu social, et de tout ce qu'il y a derrière le mot social. Je me rappelerai toujours de ce trajet en camion avec la chanson "Manureva" à fond et D., une personne sans abri bien connu par les maraudeurs, qui chantait à tue tête en allant vers sa place de foyer pérenne, ainsi que du premier contact avec un autre sans abri qui nous a raconté toute sa vie et qui, avant de se faire soigner les pieds, est allé se doucher et se préparer et est revenu tel une rockstar avec des cheveux tout brossé.
Suite à cette chaude nuit d'été, j'ai pu avoir un aperçu de ce qu'était de vivre dans la précarité, de la difficulté de ce monde, surtout pour les enfants qui depuis leur naissance ne connaissent que ce visage de la société.
Ce fut une garde qui m'a permis de découvrir une part de l'aide sociale que je ne connaissais pas du tout.
Une situation particulière, la première de la soirée a attiré mon attention : la prise en charge d'un homme dans le 10eme, bien connu du samu social, qui m'a expliqué sa situation et son ressenti, qui voulait simplement parler à quelqu'un.
Il m'a permis de mieux connaître cette organisation ,son fonctionnement , nous encourageant ainsi nous même à appeler le 115.
J’étais en maraude pure, j’ai vu très peu de personnes malheureusement, le peu que j’ai pu rencontrer étaient très chaleureux, et s’ouvraient facilement car ils connaissaient l’ équipé.
j'ai beaucoup apprécié car c'est un milieu que je ne connaissais pas et j'ai pu me rendre compte de la réalité, même si je savais que ça existait, on ne se rend pas vraiment compte qu'autant de gens sont dans la rue!!
Elle permet aussi de mieux connaître les conditions de vie de ces personnes, dont on a pas forcément conscience.
Au delà de la singulière expérience humaine au sein d'une équipe adorable comme j'en ai peu connues, ce fut un véritable plaisir de marauder dans les ruelles de Montmartre.
C'était une expérience très intéressante, avec une découverte d'une population que l'on connaît bien à l'hôpital et beaucoup moins en dehors.
Le travailleur social m'a impressionné par sa capacité à communiquer avec les gens aidés, il en connaissait beaucoup ce qui rend le contact plus proche.
Cette organisation mérite d'être davantage connue et félicitée.
Quelle joie de se rendre compte que ce sont des personnes aimees, connues par le samu social pour la plupart, suivies et non des gens anonymes qui occupent les trottoirs !
En effet, au-delà de l'aspect pauvreté, cela permet de connaître concrètement ce qu'est la vie quotidienne d'une part non négligeable de la patientèle (dans le public notamment).
Cette garde m'a permis de découvrir un monde que je ne connaissais absolument pas, avec une grande solidarité entre sans-abris (on a vu 2 hommes qui étaient ensembles dans la rue depuis plus de 10 ans et qui partageaient tout; l'un avait appelé les secours quand l'autre avait fait un AVC, puis était allé le voir à l'hôpital et avait eu des difficultés à la trouver car il ne connaissait pas son nom de famille).
Le SAMU social est un organisme qui je connaissais très mal avant cette nuit.
Patrick avait une culture impressionnante et connaissait plein de villages en France et avait déjà voyagé.
J'ai particulièrement apprécié de voir qu'une véritable relation s'est instaurée entre les membres du Samu Social et les SDF, ils se reconnaissent, se connaissent, parfois s'apprécient...
Il est réconfortant de se rendre compte qu'il existe des personnes fondamentalement bien attentionnées, qui font les choses sans rien attendre en retour, connaissent un petit détail, une petite anecdote, sur chaque sans-abri, et s'inquiètent quand elles ne le trouvent pas à l'endroit habituel.
La connaissance des centres d’accueil, de l'équipe de la maraude, des sans abris connus ou non du samu social était une vraie découverte.
La double écoute a été intéressante car cela permet de se rendre compte du rôle concret du 115, car auparavant je ne le connaissais pas.
C'était une expérience enrichissante, nous avons rencontré plusieurs personnes, surtout des gens deja connu du samu social.
Le lien entre les membres du SAMU social et les sans abris, souvent bien connus, est également assez étonnant et enrichissant.
Discussion enrichissante avec la personne sur sa vision sur les gens en situation de précarité actuellement et il y a quelques mois avant de connaître cette condition.
Lors de notre dernière maraude dans le 14e nous avons rencontré un homme de 70 ans (très) connu du Samu Social, actuellement en maison de retraite, mais qui continu à dormir dans la rue.
Je ne connaissais pas les missions du samu social, j'ai donc pu voir en quoi elles consistaient.
Apparemment connue du Samu Social, elle ne leur a jamais donné son nom complet, juste son prénom le soir où nous sommes passés.
J'ai découvert beaucoup de choses (structures, missions, emplois) que je ne connaissais pas.
Je connaissais très peu le SAMU SOCIAL et j'ai donc été contente d'avoir l'occasion de rencontrer les équipes qui y travaillent.
Le SAMU SOCIAL est un service qui est vraiment connu des seuls gens qui en ont eu recours.
Cela nous permet aussi de mieux connaître les conditions dans lesquelles vivent certains patients que l'on reçoit parfois aux urgence et aussi sur le plan humain d'écouter comment certaines situations ont pu les amener a vivre dans la rue.
C'était une nuit intéressante et utile dans le sens ou je ne connaissais pas le fonctionnement du Samu Social.
J'ai effectué la maraude du 1er janvier dans le 5e, 6e et 13e arrondissements de Paris, des quartiers que je connais bien puisque j'habite dans le 5e arrondissement.
Expérience très intéressante, que je n'aurais probablement jamais connue si cela n'avait pas été inclus dans le cadre de mes études.
Je ne connaissait pas réellement le Samu Social et cette garde m'a permis de comprendre ses objectifs.
C'était une expérience intéressante, car cela m'a permis de découvrir le SAMU social, dont je connaissais très peu de choses.
J'ai trouvé cette expérience intéressante, cela m'a permis de découvrir les missions du SAMU social, que je ne connaissais que très peu.
Les équipes du samu social connaissent bien les usagers et leurs habitudes, on découvre une communauté et ses besoins.
J'ai beaucoup aimé le principe de la maraude, consistant à aller à la rencontre directe des plus démunis, ceux qui vivent dans la rue, dans ces rues que je fréquente aussi tous les jours, mais que je ne connais pas comme eux les connaissent, ces rues.
Stage très intéressant car ils nous plongent dans la vie de ces gens que l'on voit tous les jours sans connaître.
La communication était difficile étant donné la barrière de la langue, nous cherchions à connaître l'identité des parents et de l'enfant ansi que leurs âges.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
La nuit au samu social permet de découvrir un aspect tout à fait différent de ce que l'on connaît de la rue parisienne.
Lors de la maraude un grand nombre de SDF rencontrés étaient connus de l'équipe j'ai pu voir une réelle relation de confiance instaurée entre l'équipe et certains sans-abris.
J'avais déjà participé à des maraudes nocturnes sur Paris avec une association caritative mais j'admets que je ne connaissais pas vraiment le rôle précis et le fonctionnement du SAMU social.
Essayer d'engager une conversation, de comprendre les circonstances, de connaître leur ressenti...
En effet, on se rend mieux compte de leurs conditions de vie et du travail fourni par le samu social qui connaît bien ces personnes.
Elle permet de côtoyer un milieu peu connu par beaucoup d'entre nous, celui de la rue.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes. […] Il ne pleut pas ce soir-là : personne n'est caché sous des abris, dans des cages d'immeubles; les gens que nous rencontrons sont connus de l'équipe, à leurs "endroits" habituels.
Le cas est marquant car la personne sans connaître le français est perdue, effondrée, se retrouve sans contact, sans savoir quoi faire. […] Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
Certains travailleurs connaissent des gens vivant dans la rue depuis des années: ils les appellent par leur prénom, leur demandent de leurs nouvelles, connaissent leurs habitudes, où les trouver s'ils ne les ont pas vu depuis longtemps.
Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes. […] Je suis heureux d'avoir pu bénéficier de cette expérience et je suis admiratif de cette structure que je ne connaissais pas auparavant.
Nous avons discuté avec plusieurs SDF connus de l'équipe avec laquelle j'étais, accompagné deux sans-abris dans un centre d'hébergement d'urgence et rencontré un monsieur depuis peu dans la rue à qui nous avons proposé d'établir un dossier afin de le faire admettre dans un centre d'hébergement pour l'hiver.
Nous avons pu nous poser pendant une bonne trentaine de minutes pour discuter avec une personne que les gens du samu social connaissaient déj, puis trouver un logement pour une autre ou même distribuer de la nourriture ou des sac de couchage à d'autres.
Je ne connaissais pas du tout le fonctionnement du samu social, et cette garde est très bien pour nous étudiants en médecine pour vivre au moins une fois cette expérience.
J'ai réellement pris conscience de la souffrance psychologique des sdf (ainsi que de leur souffrance physique et matérielle que je connaissais déjà).
Durant ma garde, mon équipe a été confrontée à la mort d'un SDF qu'il connaissait très bien et a été dans l'incapacité de continuer la maraude.
A côté de nous, les passants, la ville de Paris plein feu en résonance avec la radio de cet homme sur une mélodie bien connue finissant par : "Every little thing gonna be all right".
Le fait que les salariés du SAMU SOCIAL connaissent les sans abris, les appellent par leur prénom, leur rendent visite souvent, se mettent à leur niveau pour les écouter, leur parler, participe à créer un lien qui leur permet de suivre régulièrement leur état de santé mental et physique.
Ce fut une expérience inédite pour ma part, que je ne regrette pas d'avoir connu
Il s'agissait le plus souvent de personnes habituées et que l'équipe connaissait.
Je ne connaissais absolument pas ni le samu social ni les principes de maraudes avant cette nuit, et je me rends compte que leur travail est vraiment important.
J'ai été placé dans un camion qui faisait une maraude "spéciale"qui consistait à faire toutes les rues du 6ème arrondissement afin de trouver des personnes ayant besoin du samu social non connues du service.
Expérience intéressante sur le plan humain, permet de découvrir le Samu social pour certaines personnes comme moi qui n'en connaissaient pas l'existence ou d'en connaitre le mode de fonctionnement pour les autres. […] A mon sens le Samu Social n'est pas assez connu et la population générale ne connaît pas assez son action.
Et voir comme ils connaissent la plupart des sans-abris, leur lieux de vie et leur histoire, c'est inspirant.
J'ai été surprise de voir la "complicité" entre l'équipe du samu social et les SDF qu'ils connaissent visiblement bien.
Je ne connaissais pas le SAMU social, si ce n'est de nom, sans vraiment savoir à quoi cela correspondait exactement.
Je ne connaissais que de nom l'existence d'un samu social sans en connaitre ses missions, et cette nuit m'a permis d'en apprendre plus à ce sujet, et d'avoir un aperçu des différentes aides et structures mises en places pour aider.
J'ai trouvé cette nuit au samu social de paris très enrichissante, notamment parce que je ne connaissais pas auparavant toutes les missions du samu social.
J'ai de plus été affecté dans un secteur que je connaissais bien, le 20ème arrondissement, car j'y ai grandi; cela m'a permis de redécouvrir ce quartier qui a beaucoup changé et d'enfin prendre conscience ce dont on a pas idée quand on est enfant.
Cette nuit m'a permis de découvrir un univers que je ne connaissais pas, le travail fondamental de ces personnes qui viennent au secours des plus démunis.
Je connaissais déjà le principe de la maraude pour en avoir déjà fait quelques unes mais l'écoute au samu était plutôt intéressante Il y a une histoire qui m'a assez marquée sur la garde.
Elle m'a permis de découvrir le fonctionnement d'un organisme dont je connaissais les missions de manière théorique, de prendre conscience de la rareté des solutions d'urgence proposables aux personnes en rupture de logement et surtout de réaliser à quel point il est difficile de retrouver une vie digne et de s'intégrer socialement lorsque l'on ne bénéficie pas d'un logement stable.
Cette garde étais pour moi une double expérience: La première humanitaire ; où j'ai fait la connaissance d'une categorie sociale que je ne connaissais que dans les "media" ou autre modèles d'informations, et que j'ai appris à connaitre en les rencontrant directement "chez eux".
Je ne connaissais rien du Samu Social.
Je connaissais peu le rôle du Samu Social avant cette nuit. […] Cette famille ne connaissait pas le samu social, nous avons donc passé du temps à leur expliquer comment contacter le 115 afin qu'ils puissent profiter de leurs services.
De toute évidence il les connaissait. […] Mais il parait évident que le passant en question connaissait les deux individus en question, et avait noué avec eux une relation de confiance qui a peut -être permis à cette personne en détresse de ne pas perdre le peu qu'elle avait.
Ce qui m'a marqué en premier lieu c'est de voir à quelle point le SAMU Social est une machine bien rodée, que ce soit en ce qui concerne le suivi des personnes connues du service ou celles qui entament un premier contact avec l'organisation. Chaque personne connue du service a un dossier de sorte que toutes les informations le concernant circulent au sein des équipes.
Les premières heures de la maraude, nous allions voir un sans domicile fixe connu du SAMU social qui nous accueillait avec un sourire jusqu'aux oreilles.
J'ai appris pendant cette garde que le SAMU social est là pour ces personnes, ce que je ne connaissais pas.
On découvre également une équipe et une petite famille qui connaît les habitués.
Ce stage d'une nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir l'organisation du soutien apporté aux personnes sans abri à Paris: le numéro 115 dont je ne connaissais pas l'existence avant ce stage, le fonctionnement des structures d'hébergement, l'aide apportée aux familles en situation de détresse, les différentes associations (ainsi que leurs missions) existant sur Paris..
Cette nuit m'a permis d'appréhender un peu ce qu'était le samu social, dont je ne connaissais pas le fonctionnement auparavant.
Personne ne l'avait remarqué, sauf le travailleur social qui connaissait bien son état neuro antérieur.
Cette nuit au samu social m'a permis de découvrir toute une organisation que je ne connaissais absolument pas.
Il faut que cette garde perdure, beaucoup trop d'entre nous ne connaissent pas ce milieu qui nous apporte beaucoup plus qu'il nous nuit.
Cette nuit m'a permis d'apprendre à connaître certaines de ces personnes, à les écouter, rire avec eux, compatir.
Cette nuit la, nous sommes allé à la rencontre d'hommes ou de femmes que l'équipe connaissait bien, car ceux sont souvent les mêmes qui chaque jour rappelle pour obtenir un nuit supplémentaire dans les centres d'hébergements d'urgence rudimentaire mais bien plus confortable que la rue.
Avant de faire cette garde, je connaissais vaguement la Samu social.
Ce qui m'as marqué c'est à quel point les SDF connaissent le samu social savaient ce que le camion pouvait leur distribuer et même lors de la double écoute les gens sont habitués ils donnent directement leur date de naissance c'est marquant car le samu social fait entièrement partie de leur vie.
Jai malheuresement ete surpris par le nomdre de familles en difficulté ayant recours au samu social (3 familles cette nuit) Par ailleur je ne connaissais pas le role du SAMU social et j'en ai donc decouvert sa nécessité.
Or, ce monsieur étant connu pour refuser toute prise en charge au dernier moment, ils sont réticents...
Je suis très heureux d'avoir participé à cette garde, qui m'a permis de découvrir une organisation dont je ne connaissais pas le fonctionnement.
Une expérience très enrichissante qui permet de voir les rôles du Samu Social et connaître son organisation.
J'ai surtout observé et je me suis demandé pourquoi le SAMU social n'était pas plus connu.
Cette nuit a été pour moi une réelle découverte du SAMU social que je ne connaissais pas du tout.
J’ai appris de nombreuses choses, je connaissais le principe des maraudes mais ne savais pas que le Samu social était également impliqué dans une prise en charge sociale de la personne à la rue.
Cette garde au Samu Social m'a tout d'abord permis de connaître l'existence du 115 et des centres d'hébergement.
Cette nuit au SAMU social de Paris m'a fait découvrir deux aspects du monde médical que je ne connaissais pas.
J'ai été étonnée de voir que le personnel pendant la maraude connaissait la plupart des SDF, leur prénom, leur situation, leur histoire.
Du fait que les personnes vues étaient déjà connues, je n'ai pas pu appréhender précisément l'impact du rôle des assistantes sociales auprès des usagers (une liste des aides proposées et des choses mises en place ne serait peut-être pas intéressant, mais quelques exemples ou grandes orientations seraient utiles dans la plaquette de présentation).
Je ne connaissais pas vraiment les missions du samu social et cela m'a permis d'être mieux informée sur leur travail et sur la prise en charge des personnes sans abri.
J'ai trouvé que les employés du SAMU Social étaient très a l'écoute de ces pauvres gens, et j'ai été étonné qu'ils connaissent quasiment le prénom de chacun d'entre eux.
Cette garde m'a permis de découvrir les missions du samu social, que je ne connaissais pas du tout.
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
La démarche est ici différente et complémentaire : les personnes rencontrées ne sont pas forcément en cours de réinsertion, comme le public que je connais mieux.
Cette nuit au Samu social montre un côté de Paris que nous ne connaissons pas.
Je connaissais de nom, et via le journal télévisé, cette garde m'a permis d'en découvrir le fonctionnement et l'importance du 115.
Le personnel était sympathique, connaissaient, malheureusement, bien trop certaines personnes vivant dans la rue...
J'ai apprécié cette garde de découverte du samu social, moi qui ne connaissais que très peu le fonctionnement de ce service.
Je ne connaissais pas vraiment l'existence du SAMU sociale et encore moins sont rôle avant cette garde.
Les volontaires avec qui j'étais le connaissaient déjà, donc on a un peu discuté avec lui, c'était un homme assez âgé, qui avant avait un travail, vivait avec quelqu'un qui l'a mis dehors, et petit à petit il est parti en dépression et s'est laissé allé.
Expérience intéressante et enrichissante avec une équipe compétente et très sympa Sensation de décalage avec le monde, tel qu'on le connaît, le temps d'une nuit, du fait de rencontres presque exclusivement avec des personnes vivant dans la rue et étant en difficulté.
Celui d'une femme fuyant un mari violent de l'âge de son grand père en Mauritanie, et qui, arrivée il y a une semaine à Paris, ne connaissait personne et avait des séquelles de violences physiques et sexuelles.
La garde au SAMU SOCIAL était une garde très enrichissante sur le plan humain, on y apprend beaucoup: je ne connaissais pas cette structure avant d'y faire une garde, cela m'a permis d'apprendre qu'il existait des ressources pour ces personnes ayant des besoins spécifiques.
C'était une grande victoire car cet homme, bien connu du samu social, accepte très rarement d'être aidé.
(dont je ne connaissais rien sur l'existence jusqu'ici)
J'ai été surprise de constater à quel point les travailleurs sociaux connaissaient parfois bien, depuis plusieurs années, certains sans-abris, et j'ai surtout apprécié le regard différent sur ces gens de la rue que cette maraude m'a permis d'acquérir...
Plusieurs sans abris etaient deja bien connus.
Des "habitués" presque à chaque fois , les surnoms sont connus de tous, ainsi que le caractère et les réactions.
Nous passons à côté d'eux en détournant le regard et parfois même notre chemin car, sans doute sommes-nous gênés de cette misère humaine et sociale que nous ne comprenons pas, que nous ne connaissons pas. […] Depuis que j'ai fait cette garde, quand je recroise les personnes sans abri qui vivent près de chez moi, je les appelle dans ma tête par leur prénom, car à présent je les connais, et je repense au bonjour qu'ils nous ont accordé quand on s'approchait d'eux dans le camion. […] J'ai également pu entendre le rire des habitués du 115 qui sont à la rue depuis 10 ans et appellent chaque soir en se présentant par leur surnom connu des employés pour obtenir une place dans un centre pour la nuit.
Cette garde m'a permis de mieux connaître les différentes ressources dont on dispose pour aider les personnes en grande détresse sociale, notamment l'existence de nombreux centres d'hébergement, ce qui m'était jusqu'alors assez étranger.
Je suis très contente d'avoir fait cette garde au SAMU social ce ne connaissais pas le fonctionnement des services d'accueil des personnes défavorisées ni le rôle exact du samu social.
Le travail que font les équipes du samu social est vraiment très honorable et pas toujours facile, ils connaissent et s'intéressent vraiment à toutes ces personnes en détresse et les aident tous les jours de la semaine quel que soit leur histoire, leur passé et leur comportement et surtout en respectant toujours leur souhait.
Les personnes que l'on rencontre sont vraiment très différentes : de la personne dont on ne se douterait pas qu'elle est à la rue, à l'étranger ne parlant pas français, en passant par le diabétique qui peine à suivre son traitement et donc à équilibrer ses glycémies, et par les "habitués" bien connus de l'équipe du samu social.
Le fait également que les usagers soient très bien connus par le personnel du Samu, qu'il y ait des "habitués", m'a interpellée.
Ce fût une expérience très enrichissante personnellement car je ne connaissais pas tout ce qui est mis en œuvre pour les sans abris.
La situation qui m'a le plus marqué c'est celle d'un SDF connue par le service qui était d'origine irlandaise, très différente des autres personnes qu'on avait rencontré, physiquement et moralement, avec une hygiène très correcte et très cultivé qui nous disait que ce qui lui manquait le plus étaient ses enfants partis au ski dans les Pyrénées!
La maraude a été, contrairement à ce que je m'étais imaginé, assez joyeuse, l'équipe connaissait le nom et le passé de la plupart des personnes vivent dans la rue et était très patiente et tout particulièrement gentille et ouverte aux questions.
Enfin, j'ai pu me rendre dans une structure d'accueil où on a pu échanger longuement avec une personne connue de l'équipe, et ainsi mener un véritable entretien personnalisé.
Grâce à cette garde, j'ai découvert un monde de la nuit que je connaissais pas, un peu la face cachée de Paris mais tout de même bien visible.
. , un vietnamien très connu des marauder avec qui nous avons discuté pendant 20 min, j'ai beaucoup apprécié cette rencontre.
Ce qui m'a aussi beaucoup plu, c'est que la plupart du temps l'équipe connaissait déjà la personne qu'on allait voir.
Je ne connaissais pas les missions du Samu Social, cette nuit a été l'occasion de les découvrir.
Je trouve ce stage court très intéressant, il m'a permis d'entrevoir un quotidien que je ne connaissais pas et que je ne faisais qu'imaginer.
Le SAMU social est un organisme que je connaissais mal et avec lequel le milieu médical est pourtant appelé à collaborer, donc j'ai trouvé utile de mieux comprendre son fonctionnement.
Les gens travaillant au SAMU social connaissent la plupart des sdf et le lieu où ils vivent, ils sont vraiment impliqués, s'intéressent réellement aux personnes et tentent toujours de les orienter vers des assistants sociaux et des organismes pouvant les aider.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
Si c'est un patient comme les autres, il est toutes fois soumis à beaucoup plus de risques infectieux qu'il faut connaître. […] Ils connaissent aussi chaque repère d'un quartier et suivent certains SDF depuis des années.
A vrai dire je ne connaissais pas vraiment l'existence du SAMU social avant cette année, et je dois dire que je trouve leur travail formidable et que je suis vraiment admirative de leur dévouement.
Plus jeune, j'avais déja eu l'occasion de participer à des Maraudes au près de la Croix-Rouge, cette seconde partie sur le terrain m'était donc plus " familière" et j'ai apprécié retrouver la même "ambiance" au sein de l'équipe que celle que j'avais pu connaître à la Croix Rouge.
Elle permet de connaître le fonctionnement du Samu social, de voir comment les bénévoles se comportent avec les SDF qu'on va voir.
La seule chose qu'il a accepté c'est que l'infirmière qu'il connaissait bien lui fasse un pansement.
Nous avons vu beaucoup de situations différentes tout au long de la nuit, aussi bien un homme assez âgé connu depuis très longtemps des équipes, que des jeunes passant leurs premières nuits dehors, ou d'autres personnes ne souhaitant pas être aidées et assez agressives...
Cette garde m'a fait découvrir des côtés de Paris que je ne connaissais pas.
Je ne connaissais pas les différentes structures et orientations possibles pour les hébergements d'urgence, et c'était intéressant de voir un peu ce qui se passe pour les usagers du samu social et le parcours qu'ils peuvent avoir.
Pendant la maraude nous avons récupérer un jeune iranien qui était arrivé en France un mois avant et qui ne parlait pas un mot de français, marmonner l'anglais et ne connaissait personne.
Très bonne expérience, je connaissais l'existence du SAMU social sans être au courant de se différentes activités.
Je ne connaissais pas vraiment ni le fonctionnement ni les rôles du Samu Social auparavant.
Il connaissait toute l'équipe, c'est un habitué du samu social.
C’est une expérience enrichissante car on ne connaît pas forcément ce milieu et les aides sociale proposées aux personnes isolées ou familles dans le besoin.
Vers 3h du matin, on a eu un signalement pour un SDF bien connu de l'équipe.
Je ne connaissais pas réellement leur action, ni la proximité qu'il existait avec les SDF de Paris.
Souvent les personnes sont déjà connues du SAMU social, elles sont parfois suivies depuis plusieurs années. […] Le camion patrouille toute la nuit dans son secteur (3-4 quartiers voisins), soit en se rendant sur un lieu indiqué par un appel au 115, soit en avançant au hasard, ou encore en se rendant chez les "habitués", les SDF connus de l'équipe qui ont établi leur campement dans la rue.
- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat. […] - laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
Cette partie là était très intéressante puisqu'elle m'a permis de comprendre et de mieux appréhender cette association que je ne connaissais que de nom. […] Celui ci consiste à donner des nouvelles de certaines personnes connues des équipes, à faire la liste des gens à aller chercher et à répartir les équipes dans les camions.
Elle connaissait le nom de beaucoup de SDF que l'on croisait par hasard dans la rue, ainsi que les emplacements habituels de chacun même lorsque ceux-ci n'étaient plus occupés.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Ma garde au SAMU social était très intéressante, j'avoue que je ne connaissais pas grand chose du SAMU social avant cette garde, le 115 m'était auparavant totalement inconnu.
Ce qui m'a marqué le plus c'est qu'ils connaissent les sdf qui sont dans la rue depuis longtemps et il y a un réel contact qui me semble être indispensable pour des gens qui sont complètement désocialisés et pour qui cet échange sera peut-être le seul de la journée !
La première partie de celle-ci (double écoute) m'a permis de voir combien la gestion des appels était compliqué en me montrant que chaque situation était différente (entre les personnes déjà connues du Samu sociale, les personnes appelant pour la première fois, les familles, les personnes seules...).
L'équipe prend aussi des nouvelles des personnes connues par leurs services quand ils les croisent par hasard.
Cela déroute quelque peu au départ avant d'en apprécier les avantages et les inconvénients (il s'agit toujours d'un contact assez superficiel, de ce que j'en ai vu, probablement parce que les sans abris rencontrés cette nuit sont déjà bien connus des maraudes).
Je connaissais plus ou moins les sans-abris de mon quartier et j'ai pris conscience qu'il y en a des milliers d'autres à Paris.
Peut être parce que toutes les solutions pour ces individus, qui étaient connus du Samu Social, avaient déjà été explorées ou que tous les moyens d'hébergement étaient pourvus cette nuit là.
On apprend à mieux les connaître, à mieux les comprendre et ainsi à faire tomber nos préjugés.
Nous qui la connaissons bien à l'hôpital...
Même si bien sur nous nous arrêtons volontiers sur le chemin pour distribuer un café ou tout simplement discuter, prendre des nouvelles des gens qui pour la plupart sont bien connus par les équipes du SAMU ! […] Et puis cette garde m'a aussi permis de découvrir tout simplement le fonctionnement du SAMU social que, pour être honnête, je ne connaissais que de nom sans pour réellement savoir leur champ d'action etc.
La première personne que nous sommes allés voir était un SDF du nom de Pascal, connu du 115, qui vivait dans une cabane très élaborée, avec un sapin de noel, de la nourriture etc...
Il est possible de discerner dans la voix des gens l'angoisse de connaître le sort qui va les attendre la nuit: pouvoir dormir dans un centre d'hébergement ou...
L'un d'eux était connu du Samu Social il y a quelques années.