Le briefing et le partage des équipes sonnent le début des départs des camions d’EMA avec la distribution des différents quartiers à marauder.
La nuit du 03/11/2017 était calme, nous n'avons eu qu'un signalement, le reste de la garde s'est faite à marauder dans les rues du 20ème arrondissement.
Puis nous sommes partis marauder.
Une nuit pleine de neige comme on en a rarement vu ces derniers temps et pourtant les 7 camions quittent le siège pour marauder.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL, j'ai été amenée à faire de la double écoute du 115, j'ai assisté au staff, et nous sommes partis marauder dans le 13ème arrondissement.
N'ayant jamais maraudé auparavant, je suis arrivée au centre du Samu Social sans aucune attente particulière.
Je ne dis pas que j'ai été traumatisée par cette garde, bien au contraire, mais je dis juste que retourner chez soi, dans son petit lit douillet après avoir maraudé et rencontré des gens qui dorment à même le sol, cela peut quelque peu déstabiliser....
Je suis partit marauder avec une equipe très sympathique, l'ambiance était vraiment géniale!
Nous avons maraudé dans le premier arrondissement, on m’avait prévenu de la présence de famille roumaines mais je ne m’attendais pas à voir beaucoup si ce n’est davantage de travailleur pauvres ; des personnes en situation de travail sans capacité d’hébergement.
Nous avons maraudé, amené des personnes aux centres d'hébergement.
Partie maraude : nous avons maraudé dans le 18ème et pris en charge 5 signalements dans les arrondissements alentours.
L'équipe avec qui j'ai maraudé était très sympathique, ce qui m'a permis de poser toutes les questions qui me venaient à l'esprit au cours de la nuit.
De 20h30 à 5h nous avons maraudé dans le sud est parisien, équipe très dynamique et sympathique, bonne ambiance dans le camion, et même avec les personnes que l'on récupérait pour les emmener soit dans les logements pour famille soit pour personnes isolées.
Ce samedi soir, froid et pluie étaient de la partie, sans retirer le plaisir à marauder.
A 2 jours des partiels, j'étais contente d'être rentrée tôt chez moi (avant le retour au centre pour dîner), j'ai beaucoup plus apprécié ma garde et j'en garde un bien meilleur souvenir que si j'avais dû marauder toute la nuit (surtout au vu de ce que je dis juste au-dessus, ce sentiment d'impuissance, de non-construction réelle), et l'idée d'en refaire une à distance des examens ne me rebute pas.
J'ai pris part par la suite au briefing de 20h, pendant lequel j'ai su avec quelle équipe j'allais marauder : EMA 5, nous devions nous occuper des arrondissements 18, 19 et 20.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Errer dans les rues toute la nuit en mobilisant autant de moyens matériels et humains pour au final ne venir en aide qu'à une petite dizaine de sans abris me semble assez faible comme "rendement". 80% du temps est en effet perdu à faire des allers et retours vers le centre d’hébergement avec souvent une seule personne à bord et à marauder dans les rues sans véritable but.
Je suis ravie d'avoir pu la faire et honnêtement je pense que je demanderai à marauder à nouveau en tant qu'observateur, et dorénavant l'idée d'appeler moi même le 115 pour un signalement me viendra bien plus vite !
Notre équipe, avec F,L et G, était supposé marauder le 14e et le 5e arrondissements. 21h : départ des "troupes", avec dans chaque "camion": 1 conducteur, 1 assistante sociale et 1 IDE, ainsi que des provisions comme eau chaude (pour faire soupe, café, thé), des bouteilles d'eau, des couvertures et vêtements.
Je vais commencer par la double écoute, qui est pour moi indispensable avant de commencer à marauder dans Paris, ça permet de mieux se rendre compte de la complexité du travail.
à marauder à leur recherche pour être sûr qu'ils passeraient une nuit le plus confortablement possible.